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354

JAC

tre mement ioquieti . oe peovem

reO~r

all lit daos une

m eme arritude ,

&

eo ehangent eontiouellement, paree

que:, comme

0 0

di,

commnné mem , lis oc trOU Vcm

poiot de bonoe pl. ee ; ils [e Jettcnt d'ul1e cOté du lit

a

l'aU[re; i1s fe tourocnt fOl1vem ;

¡ts

s'agitent,

s'étendcnt,

fe courbem ; ils promenent lems membres

~a

&.

13,

&

oe difeootiouent poi

m

ces différens mouvemeo, du corps

eotier ou de

r~s

parties , ay."t la phyfiol1omie trille,

&

pou([ant rouvent des rOUplrS, des gémilfcmens .

C et état accomp'goe ro uvent les embarras doulou–

reuI d'eClom.c , les ' n, ulées fatiguantes, la dili)Qfitioll

au vomHfement prochain, les douleurs vives, comme

COIl

vullivt!s , "lui

vicllnc:nt par

tranchécs,

par

redou blc–

mens, comme d. ns certaines coliques,

d.ns

le travail

d~

l'enflmemellt

&

da"s les eos

011

les humeurs morbiri–

ques d'un coraélere Mlétere, portent des impremons ir–

ritantes dans le )(enre nerveUI ; quoiqu'il

y

. it d'ailleurs

beaucoup de foibldl•.

La

jtlllation

di

101 jollrs un mauvais figne dans les

lTIl ladies , fUr-tOllt lor(qu'elle furvknt

i

l'abattement des

fnrces coollallt

&

conlidérable; lorfque le vice morbi–

tique a ron

fié~e

dans quelques parties nobles; lorfqu'elle

eO aecompagnée de f"Ollrs de mauvaife qualité, de fróid

a"x extrémitds; mais elle efl de moindre cooféquence,

lorrqu''elle arrive dans les tems de criCe; qu'elle ne fe

trOtl Ve avec aucutl 3utre .mauvais fymptome,

&

qu'elle

n'efl poim fuivie de Mfaillanc." de délire ou de phré–

nélie.

La

j lllllltio)l

efl a-peu-pres

l~

méme chofe que l'an–

xiété, l'inqlliétude: on pem conCulter lur ce qui

y

a

ropport, les traltés de Séméiofique dans la partie qlli

roule fur les prognoflies; mais on trouve le pr¿c;, tres–

bien circonllaacié de

lOut

ce qu'ont obfervé les anciens

fur le fujet dont il s'agit, dans 1'eleellem ouvroge de

Profper A lpin,

de prálf aeienaá ,.itá

&

morte

~grotan­

ti""" lib.

llf.

cap. iv . (:le.

dans celni de Duret,

in toa–

caf pr.enot ;lJntJ HifJPlJcraeis paj/im,

&c.

]ACUA-AC ANGA,

f.

m.

(Boean. exot. )

efpece

d'hélio trope du Brér,l décrae par Pifon,

&

que les Por–

tugais oppellent

f /dagofo ;

fa tige rameuCe

&

velne croit

a

la hauteur de denx a trois piés;

Ce<

feuilles foOl gron–

des comme la main, de la figure de eelles de l'herbe

aux chats, rudes , plus piquantes que eelIes de l'ortie,

&

repliées.

JI

s'éleve d'eotre elle" une forte d'épic long

d'un pié, garni de grains verds comme au plaotain, ex–

ccpté que ces ¿pies font courbés en

q~eue

de fcorpion,

!i nilfam par de petites Beurs bleues

&

jaunes, faites en

forme de calice; Ca racine ell longue d'nn pié, pref4ue

droi,e, ligncufe, jenam peu ou point de tilamens, bru–

ne en-dehors, blanche en-dedans ,

&

d'un gollt iolipi–

de .

(D.

'j. )

]ACULATOIRE,

0It

E'J

ACU LATOIRE,

adicéL

(Theolo~. )

par cet épirhete, on déligne des prie–

res eourtes

&

ferventes adrelré«

¡,

Dieu du foad de I'a–

me; les pfeaumes de David

~n

1001

remplis.

J

A C

U

P E' M

A,

f.

m.

(O,·nith. exot.)

efpece de

CaiCan du Brélil de la grolfeur de nos poules ; [., lorgc

queoe efl d'un pié de loog"eur ; Ces J3mbes fom hautes ,

eouverte, de plumes noirOtre,;

il

pellt éle.ver les plumes

de fa tete en maniere de erete, qui efl bordée de blanc;

Ca gorge a un appendice afie? fembl.blc aux barbes du

coq; Con velltre eí! legeremem tacheté de blane;

Ces

piés font d-un beau rouge; on al'privoife aiC¿ment eet

oifeau; il tire fon nom de fon cri qui efl

jlltH, jam,

jatH.

Margrave,

H ifl. Bra/il. (D. J.)

J

ACUT,

f.

m .

(HifI .

nat.)

on eroit que les Mc!de–

dns arabes

d~figllel1t

Cous ce nom le rubis; ils croyoient

que e'é lOit

a

I'or que celle pierre prétieuCe étoit rede–

\lable de

C.

eoulear,

&

en conCéqucncc la regardnk nt

cotUme un exeellent cordial. D'autres

penC~nt

que les

arabes délignoiellt par ce mot général le rubis, le Ca–

phir,

&

l'hyaeimhe; ce qui paroH certain, c'efl que rien

n'ell plus mal to ndé que les vertus

m~dicinales

que l'on

amibue

a

ées fortes de pierres .

J

ACUT-AG A,

C.

m .

(HifI. modo

)

nom d'un offi–

cíer :\ la eour du

~r3nd-feigneur.

C'dl le premier des

deux ennuques qlli om foin du tréCor; ils [oot I'un

&

l'autre 3u-dcaus de

l'dheder-b~lli

. Le

jlltHt-agll

a le tiers

du deux ielOe deoier que l'cCncder-bam prend Cur 10UI

ce qni

C.

tire du tréCor.

Dil!. de Trév.

&

Vilfae.

J

ADDESES,

f.

m. pI.

(HifI.

moá.)

e'efl

810ti

que

l'on l;()mme dans !'isle de Ceylan des pretreS d'uo or–

dre inférieur

&

obfeu", qui [ont ehargés de de§ervir

les chapelles OU les omtoires des génies qlll formenl un

troilieme ordre de <!ie\lI parmi ces idolatres. Chaque

ha–

bitaD! a droit de faire les fonélions des

jaádefes,

(ur-loul

lorfqu'il

a

fait batir

a

fes dépens une chapelle, dont

il

_devient le

pr~tre ;

cependanr

l~

peuple a rccours

a

eux

JAD

d~ns

les ¡mladies

«

les antres ealamiu's,

&

l'on O'ro;1

qu'ils

Ont

beaucoup de crédit

Cm

l'di"it des dém

lOS ,

qui palfent che? eu, pour avo;r uo pouyoir abr.,in fur

les homm:s,

& ..

qu; les

jadd,(et

ofirem un eoq en Ca–

critice daos la vlle de les appairer . L es

j adáefes

Cn", in–

fllrieurs aux

gonniI

&

aux

kOppUI .

Voyn

Ko pp us .

J

_"-DE,

f.

m.

( Hi(l. n3t. Lilbologie .)

c'ell une pier–

re, ou d'un verd paIe , ou oliv hre , ou gridrre ; elle

etl d' une dureté extreme, au point qu'on ne peut la tra–

vailler qu'avec la poudre de dlamant; elle oe prend ja–

mals un beau poli, mais

f)l

furface parolt w llJours eOI1l–

me humlde ou gralfe; elle donoe des ttineelles 10rCqu'on

la frappe avec de I'aeier ; qualld elle en briCée , fon tilTu

in¡érieur efl parfaite lOelit femblable

i

eelui du quartz ou

du cail1ou; elle n'a que tres-peu de tranfparence , a-peu–

pres comme un morceau de círe blanche; fa couleur,

quoique todjours verte, vade pour les n"ances;

0 11

en

trouve d'un \lerd jaunatre tres-elair ,

&

d'un verd foneé

&

terne eomme celni de l'olive.

00

a doont au

¡ade

les nom de

piure di"ine,

~

eaufe

des propriétés merv';llellCes que les Indieos lui

0111

at–

Iribuées; ils croyoient que cette pierre appliquée Cur les

reins élo;t tres-propre

¡¡

en foulager les douleur<,

&

faiCoit palfer le fable

&

la pierre par les urinrs; ils la

re~ardoient

aum comme un remede (ouverain Contre

l'é~ilep(ie,

&

étoient

p~rrlladés

que de

la

porter en amu–

lette e'étoit un préCervl tif contre les morfures dcs

b~tcs

venimeufes. On a un traité imprimé Cous le 110m de

piorre divil!<,

I'on y trOuver'

1<5

détails des propriétés

prétendues qu'on lui a attribuées.

11 Y

l peu

do

tems

que cette pierre étoit fort en vogue

a

Paris, fes gran–

des vertus la faiCoknt rcchereher avee emprelfemem par

les dames,

&

elles en payoienl tres-eherement les

plu~

petits morceaux; mli,

iI

plroit que C<t enthnufi. /ffic

populaire .fl

3éluellem~JlI

palfé,

&

que le

)lId.

ou la

pierre div ine a perdu la réputatlon qu'on lui avoit li lé–

gerement aeco rdée.

00

a donné aulli au

jlláe

le nom de

pierre nlphrlti–

'{u<,

mais

iI

ne fRut point le. confondre avec d',utres

pierres ,

a

qui quelques .uteurs ont aum donné ce nom_

Voyez

P'F.RRE NÉPHRÉTtQUE .

Les T.ures

&

les PolQnois font avee le

jade

dos man–

ches de fabres

&

de eoutelas, ainfi que d'autres or–

nemens.

Quelques. auteurs donnent au

¡"de

le nom de

pi""

det Amtlzones,

paree qu'oo alfure qu'il fe troure [ur les

bords de la riviere des A,n01.ones, dans l' Amérique mé–

rictiouale; quelqucs naturalifles ont prétondu que les pier–

res qu'oll y trouve

lIC

Cont point la méme choCe que le

vrai

j aáe

qui vient des Indes orientales,

&

qui [e r<n–

eontre dans 1'1Ie

d~

Sumatra; Illais

M.

de la Conda- (

mine-:flfure que

la

pierre des

Ama~ones

ne differe eR

rien du

j ade

oriental ; elle fe Irquve ehex les T o payos.

natioll indienne établíc fur les bor\ls de la riviere des

Ama?o nes, plus airément que par-ton! aillellrs.

Les morceaux de

jade

qu'on trOuve en Amérique

[0111

tri:s-artillement travaillés ,

&

pqroilfeut 1'3voir été

par les anciens A 1néricallls; 00 en rencontre

des

mor–

eelUX qui Com eyliudriques,

&

perqés depuis un bout

JUI'Iu'a l'autre; cela paroit d',

ut.nt

plus Curprenant, que

la pierre efl

extr~mement

dure,

&

que ces peuplqs ¡gna–

roieut l'ufage du touret

&

du fer; cela a

donn~

líeu de

eroire que eette pierre n'étoit

qu~

le limon de la rlviere

des Amazones,

¡¡

qui on

a~olt

dontlt différentes forme.

en le paitrilfam qua!ld

il

étoit mou,

&

qu'ils s'étoif en.

Cuite durci

a

l'air, fable que l'exp.!rienoe a [ll!1iCammenl

rtfutée.

Voye;:. l.

v~yllge

de la riviere det Ama:;oJu¡,

par

,M.

de la Condamine,

page

'40.

(:1

f"iv. /áll. in-8°,

On trouve aum des morceaUI de

j ade

creufés,

&

taillés en vafes

&

en figures

différ~otes ;

d'qutres [ont

en plaques, [ur lefqueBes on a gravé des figqres d',oi–

maUI pOllr en faire des talifmans,

(:Ir.

Quelques oamraliAes r<gardent le

¡aJe

comma une

eCpece de jafpe; mai, il íi:mble en différer por [a du–

reté, qui efl beaucoup plus eonfiMrable que

ccll~

du ja.

Cpe;

ou¡re cela.

iI

a plus de tranfp.rence que Je

joCpe,

iI

ne prend point le poli comme lui, puiCq"e, eomme

nous l'avons déja remarqué, le

jaá,

a tOtlJours 'In l\ir

gra~

¡¡

Ca [urface, (-)

JI\PE,

(Mat. ",ed. ) Voy<z

PIERR!: N ÉPHR ÉT'QUE.

J

A D E'R A,

(G/og.

"m.)

ancienne ville

&

eoloni...

de la Liburnie, (elon Plille

&.

Ptolomée; elle ea ap–

pollée íllr une médail1e de Claudius,

Col. CI"""¡,,, Ar¡–

gllfla, Felix, Ja""a;

&

une médaille

de

Domúicn por–

te,

C.I.

AII8,ufla, Jadera;

c'efl aujoord'hui

Zara Vu-

ehill. (D.

J.)

.

J

ADIS,

(adv. de teml,) Jadi¡

efl rynonyme a

all–

tr~fo;¡,

í1s [e

di[eut l'un

6:

"aorre

d\m

lems tres-éloi–

gnl!