1000000039

JAC

qui paro?t d'uñ artifiee .dmir3ble . Ce cou,'crcle fe dé!

loche de

lui-m~me

lors de. la niawril¿ du fnl'r,

m~me

rcms qu'il rombe,

lai{fc romber aum des noix

jaunes , ridées , approchanr en

ti~ure

des mirobolatis

chébules ,

contenanr une 3m. ude d'un goilr tres-f3-

vourcux, commc celui des pH13ches ;

0 0

les

manDe

ro–

des, n en donnc

pour

nourriture

plu(ieurs

::lI1:I;',.3.U'¡;;

o n en tire be3u,:oup d'huile par exprcffio n . L l coq ue

des noix el1 cmployée

faire des l3([cs, des

~obelee<;

le bois de I'arbre r<!Ji l1c :. la pourrirme ,

pr<!–

ferc

tour

autre

pour des axes de luoulins

fuere ; Con

écorce excérieure de{féchée

pllée, Cen pour dlfeutrer

des vai{feaux.

( D . J .)

J AC .'\PUYA,

(Hifl . "at. Bot .)

grand

3rbr~

du Bréfil, qui produil uu fruir fembl3ble i un

gobel~r

garni d'un couverc le

qui contient des e(peccs de

chaeaiglies qui onr du rappore avec I<:s mirabolans . Daos

la marurilé le couverele de ce fmir s'ouvre de lui-me–

me . On lui altribue la propriér<! finguliere de f,ire tom–

ber taus les poils du corps

ceux qui en Inangem avcc

t:xccs ,

inconvénieot

qu'il o'a point lo rCqu'on le

faie

ratir.

JACARANOA,

m .

( B ot . •xot. )

arbre des In–

des , dOn! PiCon

décrir deuK efpeces; I'une a le bois

blanc,

I'a!,lre noir; rous deu., fom marbrés , durs ,

employé. dalls la M arquetene .

Le blallc efl Calls odetlr; fes fcuil1es fOn! pelites ;

poinmes , luifanres en-de{fus , blanches en-derfous, op–

pofées direaemelH le

lon~

des

branche~

; chaque

rameall

pourfe divers rejeuons, qm portem pendan! plufieurs jours

des bourons gros comme des noy'ux de ceriCes , oliva–

tres,

difpofés en grappes;

ces

bomons en s'ouvranc ,

fe diviCenc chacun

cinq feuilles inclinées en bas,

[oyeufes au roucher .

nair emre ces feuillcs une Beur

monopétalc, prerquc ro nde, jaunc, d'une odeur

G1QVe,

s'ép:inblii{fanr vers le cÓré ,

pourfant ñu miliel1

plu–

fiems étamines blanches , terminées par des Commer;

¡aunes , en 1TI3nicre

vcrgettec;

faie .

ces tlenrs

fUf;ccdc un fruit grand comOle 1:1 p3ume de la Inain

ln ais

d'un e

figure q\lC

la nature

v oulu fingulierc ;

car

en lIlégal ,

bO(l\l, tOnuCllX,

illcl inallt toujours en bas

par fo n poids , rcmpli d'unc chair verte blanc/lfttre ,

;jonr les habirans des licux fe Cervenr au lieu de Cavon ;

ils I'appellenr

manipoy .

¡acaranda

noir dilfere du b\anc, en ee que fqn

ois en

noif ,

dUf, cOlnpaél:

C01ume

eeluí de

c:l1np~.he ,

odoron!.

(D.

J.)

• ] ,'\ CARD, f.

m .

( ¡'¡;fl. nato Z oolog.)

I'animal

que les Porwl(ais appellenr

adive,

\es Malabares

ja–

cnrd )

relfclllbIe nu chico en gr:lOdeur

tigl1fC,

m:lis

a la queue dl1 renord

le muCeau du IOl1p . C es ani–

maux ue fo rtene g oere que la nuit ; ils

VOIH

en rr¡lupes ;

ils om le cri plaimif;

les encendre de loin , on diroit

qoe ce

[d nc

des enfans qui pleurenr. IIs fom la guerre

al!X poules

toUtes forres de volaille .

11 Y

a enere

eux

le chicos grande amipalhie . lIs art.quenr qoeP

quefois les enfans; mais un homme armé d'on b510n

peUt roulonrs s en défendre . On les ellfume dans leurs

taoieres , qui contiendroien[ viogt perConnes ,

Pon

lrauve r.(femblé9 JuCqu'ii creme

jacards.

]

AOCiI.RE

]AC ARET, f. m.

(Zoolog.

~xot. )

animal do Bréfi l peu différent du crocodile des aurros

parries du monde .

n'a poilll de I,ngue, mais feule–

melH une érpeCe de membrane qui. I'imite '.

qui el1

mobile ; Ces yenx font gros , ronds , bnllans, grIS

blel!x,

al'ee une prunelle d'un

beau

noir; les jalnbes

an[érieures

[onr foible

cres-déllées , les ponérieures COOl plus

longues

plus forces; \es piés de devan! ont ch. cUl1

cinq orceils, Irois au milieu plus longs

armés d'an–

gles pOillruS,

les deox autres en COOl dénuds; les pies

de derriere ont

chacun

quatre oeteils, dont I'un d'eux n'a

point d'ongles .

a, Cur une moitié de Ca queue , une

forre nageoire,

la faveur de laquelle il penr mger

comme les poi{fons .

Ray. fynt.

'1"adr .

262 .

(D .

J .)

JACARINI,

(Zoo/. <xot . )

Corte dechardon–

nerer dn Bréfil, pour la figure

la gro{fenr , mais

"yam d'..utres coulems que ceux de l'Europe ; car celui

du Brélil el1 d'un noir brillam comme I'acie'r poli,

le de{fous des ailes tour b·lanc. Margrave,

hift. Bra–

fil. (D. 1.)

JACATIBA,

(Hij/.

nat.)

.rbre du Bréfil.,

qui porte un fruit Cemblable au Iimon, dOn! le JUs el1

trC:s~acide.

Ce IUS Ce Irouve auffi danS' roure I'écorce

de I'arbre qui.11 fon rare,

qui ne fe Irouve que daO'S

la Capiraillie de Sainr-V incent.

JACATET,

m .

(Hift. mod. )

fixieme mois de

¡'.nnée des Elhiopiens

des Copres.

répond

notr.e

Février. On I'appelle 3Um

Jachathtih

Jararrih,

non

L!catrib.

coml1le on lit dans Kirker .

. J

351

JACATRA ,

( G/.K' )

ancienoe ville d'Afie dans 1" Be

de la llrnnde Java, délruite par les Hollandois ,

dan!

ils onr f3ir enruite, fons Je nom de Balavia , une de.

plus belles places des Indes ;

la capitale de tous les

pays que po{fede

compagnie . u-del" du Cap

Bon–

De-ECpér. nce .

V o)'a.

BATAVIA .

(D .

'}. )

J ACC i\ ,

( Clog. )

ancienlle ville d'Efpagne , al! ro–

yalllne d' Arragon, avec uu é vcché [uffragam de Sar–

rago{fe,

une forrere{fe; elle.cl1 Cu r la riviere d'/\ r–

ra~on

au pié des Pyrénées , a 8 Iienes N . O. o' HueCca,

N .

E . de Sarrago{fe .

Prolom ~e

en parle ,

elle

confervé Con noól C. m auclln chaugemenr .

L 9r.. 17.

16.

I,,~.

4 2 . H .

( D ,

J .)

. JAC CA L , r . m.

(Zoo/~~. )

D ellon

écril

jl'eard;

eCpece .de loup Jaune, nommé plt le La\ins

l..

pUI

~II

rm .l,

par les G recs

l1Jodern~s

ji¡lIilacbi ,

el!

plu~

pem que le loup,

a la queue du rcnard; 011 I s voit

preCque toujours en rroupe jufqu'lt des celH.inc< tnCem–

ble ; tls habitent dans des talliere" d'du lis

tene pen–

daot la nuit,

volep[ tout ce qu'i1s altrape-n

'ufqu'i

des foul iers. G'efl un . nimal d'ailleurs rimide ,

rrcs–

commuf! en Cilicie ;

un cri

IU~l1bre.

C'eO

Celon

roure apparence le méme que le

jaeard. V o)'ez

D ellon,

v 0J.,,;:es,

ou mieux encore Belloll,

Obforv. ¡;v.

eh"p.

108.

Ray,

Synópf. 'filad. p.

174,

(D.

J. )

IACCI:IAGOGUE,

(Anti'1')

011

nommo;t

de ce nom ceux qui porcoienr en procefficm la

n.me

lacchus, c'e n-a dire

Uacchus, a la célébrarion des

féres éleufiniennes; ils 3voiem leors reteS couronnées

de minhe .

(D .

'J. ),

I1\.CCHUS,

(Litt/r.)

c'el1 le Dom,

Cou~

le–

quel Bacchus éroit ré véré

Eleufis . D es neur Jours

del1inés chaque allnée

la c¿lébralioll ¡,les myl1eres de

C é res,

le Cixieme

éUlic

emierement con[acré

J(l~chIlJ;

c'efl-i-dire a Bacchus . Ce jour-la on portojt Ca (Iarue

grand~

cérémonie d' Arhenes

Eleu fi"

1Ol!

leS

ioiriés chanroient

danfoienr autour depuis le matia

juCqu'au foir. Les Grecs ayan! une fbis ndmis I'exilten–

des

dieux , 115 en

tirerent parti pnur fatisfairc leUfS

goürs

leurs

penchans . Ce

IOOl

cnx qui

pouroicru

di–

C é rcs,

l accllJ ,

PAln Ollr,

'VOIH

n'étu diulx

'1'"

pOrtr 1/Ql plaifirl.

( D .

J. )

] A C E' E,

jau" , C.

( Hij/.

ndt.

B ot.)

genre

plame compofée de pIulieurs Reurons découpés, porcés

fUf

embrio o

fo menus par un ealice écailleux qui

n ' a po int d'épine¡ l'embrio l1

deviene

daos

la fuitc une!

menee qui porte une aigrene . T oon1efbrr,

Infl . r.J

b<rb. V o)'<z

PLANTE .

Quoiqu'on en co mpre ao-del:i de quarante eCpeces ;

pl us COOlmune mérire renle d'étre ici décrire; les Bo–

lnnifie$

la uo rnmcnt

j arica nigra; jacea 'VJ!kariI , j acea

nigra pratenfis , ¡tlt ifo/in .

racine efl a{fa épai{fe, ligneufe, vi vace,

fibr~lICe

d'lIne faveur al1C1 ngeIHe,

qui cauCe des naurécs . Les'

premieres feuill.s, qui Con ene de

raciL1e, onr quelque

choCe de commun avec cdles de la chlcor¿e,

c:it

~lIes

rOnt

lo ngues , un pcu découpées , ¿'un verd fo ncé

gar–

nies d'un duvet cour!. Sa rige en que\quefois unique,

qnelquefois

y en • plllliems qni Cqn ene d'uue meme

cad!!e; elle el1

h~l1Ie

d'une coudée ou d'une coud¿e

dClnie, veIue ,

cylindrique,

cannell ée, feerne , roide,

diffi cile

rompre,

remplic de moelle. L es feuilles,

placées fur la rige, [ont nombreufes , fans .ordre, fem–

bJ.bles

celles qlli fOn! vers la racine, mais plus ';trailes,

denrelées

leur baCe . Des ai{felles

de '

ces feuilles

s'élevenr de petlls

ramean~

garnis de folioler: fembla–

bies , plus petites, portán[

leur

cime

une, deux, 0\1

erois Rol.lrs compofées de' pluficurs. fleurolls en

,"yau,~

découpées profondément verS leur

Commo[

en cinq par–

r;es ; ces fleurons [on! pnrpllrins, fon Cerrés , appuyés

fur un embrion,

renfermés dans

cali.;e ; ce cali–

el1 compofé d'écailles noiratres, diCpofées en ma–

niere de ruile ,

garnies de poils

¡¡

leurs bords. Q u:md

les lIeurs fonr [eches , les eOlbryons fe challgen!

des

fe mellces oblongucs

pctites ,

d'uo

noie-g-ris

aaos

la ma–

curité , charg ées d'une aigretre,

nichées dans un du–

ver court

épais .

Ce.ne

plame el1 commune dan.. les p5rur3ges . Elle

eamienr beaucoup de Cel .lk. li,

fi~e

ou volaril , joim

une huile birurnineuCe; Ces fellilles

Ces

fleurs fOil[ ra–

remenr d'ufage , ellcepté pour déterger

réfoudre les .

ulceres.

J .)

. ]A:CHAL,

'VoY'"

JACCAL .

JACHERE,

(Agricult.)

c'ell une terre labuu–

rabIe , fm laquelle on no' feme rien pendant une atlnée,

que

cepcnd~nt

00 clllrive pour la diCpoCer

produi–

re dll blé .

Les