352-
J
A
e
L es Cpéculateurs en agriClllt\lrc.
9111
be.l~co~p r~iColl'
nI! pour
&
contre ce repos ptriodlquc , qlll de 1r0lS an–
nées paroit en faire perdre
IIIJe.
L'uCage cOllllant de
cene méthode dans beaueoup de pays
d i
ulle préC"m–
ption qu'ellc
d i
app"yée Cur des ralCons tres-f.",,«;
&
le filcees d'une culture dilféreme aans d'.mres lieux efr
une prellve que ceue .noée de repos n'efr pas par-iou,t
d'ulle
indifpenr~ble néCemt~ .
. .
11
parol< dJJfieile de Ce palT"er de l'année de
Jluh"e
daos toutes les terres que la o. ture n'a pas 'douées d'unc
fenilité euraordiQaire} ou · doin
ori'
oe peur p3S com–
penCer Ja
médJocri.tépar .des .cngrais
.f9rt
at>ond~of. ~n
général les .rerres qu'on fait rapponer Cans iotcrruprion
'épllirel)l,
a
moins qu'oi¡ ne ,épªre co¡¡riQue\le":lent ce
qu~
la fécondité prend Jbr elles . L'année de repo, efr
pour la plupart ulle conditioQ e(fentielle
a
la - recolto
dublé .
"
.
."
Pcn.dant ,cetre
.aoné~
la .cululre a
deu~
<:>pjets;
~'a
meubl"
I~
terre,
&
de détrQire ,l'herbe. Ces deux ohJets
(ont
.remp'li~
pe.r
)~~. I~R'ours, 10rCq~'ils
Coni
dil,lribu~s
&
falls
~ vec
Intellí¡¡ence . pn donne aux
rerr~s
.tr<>lS
ou quatre
la~o~r~
poo'dant l'al}llée ' de
;ac~''''
mais
iI
v.nttouJours mleux eo d'lnner quatre, e¡ cepté daos
les glaiCes, pafee q;Je
I~
ditfieu.lté de Cªilir le momel}t
fav Qrablc pc¡ur les labOllrer
"
ert I¡eaucoup phlS grande.
On 'dit
I~ver
la jaehere,
lo(fqu'oo dQl)ne le premier
Jaboll(.
11
aoit
~lfe '
peu 'profolld,
&
fait, ' auta!)t qu'll
efi pombl.e; pel\dant les m" is
d~
Novembre
&
oe D é–
cerpbre . ' Les
gcl~", q~l
Curvi
en~e'llt
amelil¡lilfent
&
fa.–
~onllent
la torre, 10rCqu'elle el! , etournée . Ce labollr
d'hiver a bcallcoup 'plus dlio""eoce qulon oe eroit Cm
les recoltes.
.
'Vers fa fin d' Avril, lorrque les Ccmailles de
M~I's
fom fi'nies, on donoe le' fecond labollr al)l
¡achere~ ,
&
'fes amrcs
~ccemvemcnr,
a
merurc·
que t'hclb_
viene
a
cral.tre .
VOY'"
L AnoUR. Daos les irytervales de cha–
aUl) de ces labollrs, les Iroupeaux pai(feot Cllr
le~
¡aeke–
re!
q~i
Ieur Cqi,t tres-miles depúis le primems
Jllr.jul
au
rnqment ou la recolte des foins leur lailfe les
pr~s
li-
bres .
.
. La terre exp.0C¿e aiolí peodanr \jn ao,
d~ns
prefque
tomes fes p:tnics ,
3ijX
inftuences
de
1'3ir,
acq'liert une
dlfpulilion ;\
la
fé¿ondit4 qui crt
néee(f~ir~'
p'0ur aOu–
rer une
r~e
,lte aboodallt de blé. Mais r. I'on veut ren–
dre
& .
le repos
&
les labours au m' 'utiles qu 'ils peuvellt
l'~tre'J
il
f.utque ces labollrs Coient toujoqrs falts ' par
lll) iems Cec ,
&
'fUlVis, quelques j qurs 'apres , d'un her:
Ij~~ .
Saos ces dcux co,¡dirions la terre I)'ell po:", fuf–
firammellt amellblie,
&
les herbes ne Cont pas a(fez
dé–
truitO< . Dans les années pluvieuCes , Couvellt quatre la–
bours ne Cuffireot pas ;
iI
fin¡t les multi)?lier Jlutañt que
les hernes qui reo.,(fellt en établi(feut
11
lléeeffité .
J\.
ee§ préparatiol)s 011 joim I'eng rais . C!ert pendaot
1'annéc de
;acbtr~
qu'on
pone
le tumier fur "les
(Crres .
Lorfque la eour eo
di
ruffitammeot fouroie , on f., it bien
de répandre ce mmier imméd iatement a'vant
k
Cecond
labom :
11
Ce deUeehe moins alors " que lorCqu'il ert ré–
pandu pendam" les
~r1qdes eh~leur~
de
l'~té,
&
il ert
rni~ux
mélé avee la terre par les labours qui Cuivent le
fecood.
.
Si une terre efl dans un état habituel de bonne cul–
ture,
&
qu'elle air été Ipng-tems
engrai(l~e,
on peut
(ans' eraime,
'o~
pos la lai(fer emierement oi" ve pendant
I'anné" de
jaeha e
.
Alors 011 retou¡oe le ehaume de M árs
ali"mois ' de N ovembre ,
&
on herCe bieo ce labour . Au
rnqi~
de
~ars
Cui yanr on fu me bien la terre, on la
la~
bonre de oCluveau,
&
00
Y
Ceme de bonne heure ' des
pois ou" de la vefee . Des qu'ils (ont reeueillis ; 00 'Ia–
boure eOCOre pour Cemer le blé dont
on'
Reut
Ce '
pro–
meme une boqoe recolte , Mais il efl fage de ne pos
toujours demander
a
la rerre certe
réeonáit~
cooilnue.
00 doit c'Jnfeiller
3UX
eultivateurs de ne 'traiter ' ainr.
chaque anoée qúe la moidé "de leu05
; aeha<J,
.fin que
~eurs
terre9 Ce réparent tous I<s lix ans par un ¡-Iein re–
po·s . 1)
Y
a eependaot des méthoaes (¡u'on p'ellt tenter
l'eut-~tre
avec de grands Cueces ,' q'¡oique le repos n'y
eotre pour rien . Telle efl celle' qui {\ été prariquée par
Pallllot .
V oy",-
l'
Effai
(ur
l'om" i. raliol1
do
ta,.<J .
JAC¡"¡ERER, v. ea.
(AgrieuIJ. )
e'efl donoer
iI
un
-.:hamp le premi", labollr.
'· .
JAC l n'AQul.u ·;
(G/og . )
petite ..,ille mlritime de
Sicile Cur la 'eI\te orientale , 'entre le golphe de [, inre–
Theclc
&
Ponta Sicea';
:l
mi:ehemin de CataL\e
a
ra-
vormioa .
L ong.
33. 2.
lat,
37.
42.
(D .
J.)
.
. J!': C INTE ,
by.ri"thus·,
c:
f."(Bot. )
~enre
de plao–
te
,¡
Heur lilíaeée , mono!,e!ale
-/le
déeoupée en r.x par–
lÍes; elle a, en 'quelqu'" fayon , l. forme d'une clache ,
~
par 1: bas eelle d'un tuyau . Le pinil CaN dll f on4
J
A
e
de la
.~eur
&
d~vieOt
daos la Cuite un fmit
arron~i
qui
a
troj~
cO\es, gui
011
divifé en trois log!,s,
~
.q\lt
r~t~ferme des Cemenees quelquefQiS arrondles, quelq\leto;s
pl~tFs.
TO\lrl)efon,
¡njl.
" i
ha b. V OYfZ
PLANTE .
]ACINT.HE,
voyez
,HYACI NTHE.
J
~CKAA~,HAPtJCK,
r.
m .
(Hifl. "",.
J}ot.I1->
e'ert le nOIJ) que les Cauva"es de l' .'\ mérique fept. ntrio–
naJe doonent
iI
une plaote°qui efl eO\loue par les .Bora–
?itl'es Cous le I)(;"n de bUlrerole.
"Litis
id<Ea,
uVa
"rJi,
'my rú llus ri,ber minor hu",i ferpen.< .
11 Y
a quclques an–
nles que cette plante
¿[()it
en
vo~oe
°en Angleterrc; on
li faiCoit venir d'Amérique,
&
00 en rpéloit les feuilles
.feehées avcc le tabae
a
fumer. Ces feuilles doonoiem
une ódeur
a~réable ~
la fumée ,
6i
eomme eíle! Com fotl
artringentes, elles empéch"ient la trap grande
~bondan'ce de f.live que Ja fljmée du rabae excite ordinairement.
00 o'a pas beCoin de falre' venir eetie
·pl.mea'
Amér.i–
que; elle Ce Irollve el) tTes'
~rallde
quanm,é Cur nos mon–
ragries,
&
'ClIr-rout Cu.r lés Pyrénée's; on en trOuve auln
.fur les Alpes
&
cn 1?uécje .
V o)'et. les I'I!/mo;rcs de
l'
A–
cad/mi, d.
SuMe , mm/e
1743. 00
amibue
a
eette plao–
.te des
vertll~
beaucoup plus intére(faotes,
~ Ii¡r-to~~t
ee!–
le
dl~tré
UII
puilrant litootriptique,
&
de
div¡r~r
la pier-
re tres-promptemeot de la vcllie . (-) •
J
l\
C O B E' E,
jaeObd!4 ,
r.
f.
(B.e.)
genre de plan–
te
a
Rem rndiéé, doot le diCque
e~
cQmpolc de Beu–
ro?~ ,
&
la COcltoone de d,emi- Reuroos; les Reurons
&
les den}i-ijellrons COnt portés ehaello Cur un embryon,
&
tous Comenus pa, \In e.liee preCque eylindrique,
&
fendu en plUlieur¡
piee~s .
Les
~oryons
devienneot
(¡' Qs la Cuire des Cemeoees garnies d'un. aigrettc
&
.!t.–
ehées
'iI
la eouche. Tourneto rt 1
II1j1.
rei
hu bo Vo)'<z
PLASTE .
O n viem de Iire les caraaeres de ce geore de plante ,
dOn[
011
c\)mprc une vinc!minc:
d'efpeces, tqmcs inuril es
en Medecille; ain" oous ne dócrirons que la plus eom–
mune
l
l1omrry.éep3r
les
~ot:lnifles ifl,tJb~a
uu
jafob~a
'lJ,,~(aris
.
So raeine ert amchée fortemeot en terre,
&
00 a pei–
oe
~
I'eo tirer,
¡,
cauCe du grand nómbre de fibres blan –
ehatres qu'e!1. jette de tOutes parts :' Ses tiges Cont Cou–
vem nombreu Ces; quelqlJefnis
11
n'y
~?
a <ju Ulje, eyliu–
drique, eallJlelée ; qnelquefois elles
Cpnt
Iiaes , d'autres
fc;is un pel1 cntonncufl!s,
purpllrines ,
rolides ,
garnies
de
I¡eaucoup de t:'::uilles , placé. s alternalÍvemeot
e¿
CMS
or–
dre, hAlItes' d'llne cqud,ée
&
demie
&
plus, parr,Séesi
let¡r partie f,¡ périeure én
q~elques
rameanx; Ces teuilles
Com obloogues, divirées profondément, d?aborá en ql1el–
ques paires de déeoupures , q¡¡i VOIlt preCque ¡,¡C<jl/'a la
cOte; enfui re par d'.arres déeouplues Cecondaires, U(fes ,
d'tlll verd fooeé, lit,:'tout en-delfus.
, Ses Heurs na[(fent
a
la cime des tiges
&
des rameaux ;
elles
f<>n~
dirporées en forlJ)e de paraCol s d' une grao–
denr médioere, radié.s de CQ¡¡lcur Jaune; lellr dirque clt
compoCé de plu".uf> tleürons en tuyaux , diviC';s en cinq
CcgmellS
a
Ieur (ommet,
&
la COurOllne el! de demi–
Remoos poinrus, porté. Cur ' des embryoos,
&
renfermé;
daos un
~alice
tubulaire, qui ell partagé en pluneurs pie–
ces . Les embryons fe changent apres que la lIeur efr
féchée, en des Ct!mences
tres-menu~ ,
obto ngucs , gar–
nies d'aigret¡es fougeltres quand
elk~
Cont milres .
Ccrte plaote vielJi par-tout dans les champs ,
~el1tit
eo
é~é ,
&
ell qllelquefois d'\jCage pour réeher, Mter–
ger,
&
conColider les ulceres; fes feuilles ameres , ad–
tlriogel}tes,
&
tres-defagréabJes au got'lt, chaogcnr lé–
górelJlcnt la teiÍtture de tourneCol .
11
parol t qu'elles eon–
tiennent un rel c(femiel uoi
a
beaueoup d'hl1ité
&
de
terre.
-
C omme les
ti~es
de la
;aeohl.
qu'oo cultive daos les
Jardins s'élevem a quatre, cinq, ou Ilx piés, on lui dOJl–
oe des appuis pour I'empecher dé '
Ce
rom?re; elle fou–
tient le troid' des plus g rands hivers ,
&
fe multiplie de
boumre.
(D.
J .)
.
J
i\COBIN~,
[ m.
(HijI. e"léf.)
efl le nom qtt'on
donne eo Franee aux religieux
&
aa~
religieqCes qui f\1;–
vem l. regle de S . D omioique,
a
'<la'lCe de leur prio–
cipal enuveut qui efl pre¡ de la pone S . Jaeque, " Pa–
ris ; e'étuit auparaV3nt un ht¡pital de pélerins de S. Jac–
ques, q1l3nd ils s'y vinrem établir en 1218.
.voy e.>:.
Do–
MINICAIN.
D 'autres
prétel)~ellt
qu' ils s'appelle,ent
.",,~ob;.s,
de
qu'ils vinrent 's'oétabl ir eo Italie, parce qu'ils
pr~tendoient
imiter la vi. des apé tres.
.
On fes appelle 'aum les
freres
p"'¡~hcurs ;
il foot un
des corps des qua",e mcndiallS .
V oyez
P
R
ECHEU
R
&
M ENDJ ANT .
Oitf]ionna
;re.áey'rl'V(/ux.
J
ACOBlTE',
t:
m .
( HijI.
ti'
A,,;{/. )
c!<:fi ainr. .<ju'ou
nomma dans l. -graode Bretague, les .par,
ufo.nsde
1
!le-
.
.
ques
11.