JAG
JAGUACATI-GUACU,
C.
m.
(Ornith.
~xot.)
efpece de
marlin-p~cheur
du Bré€il , nommé par les Por–
tug3is
popopUxe;
Con bec dI noir, long ,
&
po:mu; Ces
jambes [Ollt fort courtes,
&
un des orteils
eft
plJeé der–
riere fon dos; Ca tete, fa queue,
&
Ces
alles, fom eou–
leur de fer; Coo col efl emouré d' un eoliler de plumes
d'lll1 gr311d blanc; le gofier, la
pojerine,
&
le ventre,
fom d'un
bl.neuniforme: il ert
marquct~
Cur ehaque
reil d'uoe rache blanehc;
fa
queue
&
(es ailes
0111
.um
des
moueh~lures
blaoehes, qui paroi(fent
a
d~eouvert
quaod eet o,fean vole. Margrave,
Hifl. Brojil.
(D.').)
]AG~ACIRI,
r.
m.
(Hifl.
nato
Zoolog.)
aoimal
du Brél,l de la grolra\jr
&
de la eouleur du reuard; il
vit de crabe, d'cerúille
&
de la eanne de Cuere; il fait
quelquefols un I(rand dégat
d~ns
ces plantarions; du re–
Ile
iI
ert ionocem,
it
dort beaueoup,
&
00
le prend
Coos peine.
DiO.
d. Trlv.
JAGUANA,
(Glog .)
les ECpagnols la oommeot
Sallta-Mari~
del Puerto,
¡a,,"m
fané/.e-Mari"
ad
Por–
,"m;
pelite vllle de l' Amérique" daos 1'1Ie HiCpaniola,
a
foixame Iieues de Saim-DC!>mingue . Elle fut [urpriCe
par les Anglois en
'f9',
mais lis l'om reoduc aux ECpa.
gools.
L o,,/{.
306.
'f.
la'.
19·
'f.
( D.
J.)
JAGUARA,
r.
m.
(Zoolo/{.)
nom d'un anillJ,ldu
Bré(jJ, que M ..gf3ve regarde' eomme uoe
eC~eee
de ti–
gre; mais
iI
en ditfe,e en plu"eurs GhoCes,
&
app",~he
roit d" vomage du léopard par fes mouche'\1r., rondes.
Les Porwgais appellein oet .nimal
o71Fa, I' once,
&
il
paro?! en elfet qu'oo peu! a(fez bien
le
meme dans la
dalIe des onees Ol!
~ynx
propreolellt aio(¡ nommés . Sa
t~te ,
Ces oreilles , fes piés,
&
toutes res autres partíes,
quadreln
a
cOIte .Cpece de ch. t; fes griffes COIl¡ crQehues
en demi-lune,
&
tres-J1ointues; Ces yeux COIl! bleus,
&
brillent dROS I'obCeurité; Ca queue ell de la longueur
d~
celle du ehat, ell quoi elle diftere de eelle du lillx or–
dinairc. Le
jagllllra
en
J30nc
fur tout le
~()rps ,
:lVCC
de belles taehetures noifes dilféremmeur diCpofées. C'ell
uoe bete rauvage, eourageu!e
&.
aum fdande de
ch.irhumaine, que de celle des autre' animaux.
(D.
}.)
J AG
U
ARi\CA,
r.
OJ.
lchth)'ql. exqt.)
poiffon du
Bréfil, Cemblable en plu(ieurs eholes
3U
Ccmpioll de la
méditerranée. 11 efl de la gro(feur d'une perche d'eau
douee,
&
préCeme une grande gueule édentéc.
11
n'a
qu'une nageolre Cur le dos; fa queue efl fuurchue,
Ces
ollies Cont
arm~es
de pointes qui ble!fent
e~l>X
qui le
'preooeot; tout Con eorps ert revétu de petites éeallles
d'nn brilhmt argenfÍn, excepté Cur le ve"'re qui ell d'un
bl10c mate; Ca
t~le
ert rouge , eouverte dlune eCpeee de
croute
ehev~lue.
On preod ce pQilfon parmi les roehes,
&.
il ert exeellem
a
manger. Margrave,
11i[l. BrICfil.
(D.
J . )
, ]AGUARETE ,
r.
m.
(Hi(l. I1(
lt.ZQ.!q~ . )
eCpece
de
b~te f~roee
du Bróm que Margrave
re~ardc
eomme
un tigre,
&
que d'3utres prc;onOlU pour un
lynx
on un
Jéopard. 5a peau ert jaullatre, remplie de grande, ta–
ches oC!>ires
&
brunes, qui Cont rondes ou d'une figu–
re indéterminée. 11 relfemble au jaguara, mais ir
ell
plus
grand que lui.
Vqy'"
JAGUA RA. Cet an.imal ert tres–
entel
&
~vide
de' chair humaine. R ay ,
S)'110p[
'I"a–
tlr1lp.d.
IAHOUA-KATTO
O"
AIOVA,
C.
m .
(Hifl.
nat.)
poiiloo des mors du Bré(it, dont la face re(fem–
ble, dit-on,
iI
la téte d'un bceuf¡ c'ert
UI1
poilTon de
la lamille des orbes; il a la queue fourehuo.
JAI OK
LP;,
(GI«g. )
graode ril'iere de la Tartarie
¡\
[00
extrémit~
orientale. Elle la Céparc du Turqucrtan,
prend Ca CQlIree au CaueaCe., daos l. partie·que les Tar–
tares nommem
Aral-ta~,
i f3
dégrés de
latit.
&
¡\
8f
de
longi,.
•
p,~s
lIn cours d'environ
80
lieues d' Alle–
ma~ne;
elle Ce jeue dans la mer CaCpienoe,
a
4J
licues
a
1
Ert de l'embouehure du Wolga;
iI
y
a une Auan·
tité prodigieuCc de poi(Jon, dont on
tral1fport~
los
reufs
[alés par toute l'Europe, [ous le nom de
cavlor. Voye",
CA·IIAR.
(D .
'J.)
] AICZA,
(GI.g.)
ville forte de la Turquie curo–
péenne, daos la BoCnie, dom die en la capitale, fur
la Plivll,
¡\
~o
Iieues
N.
O.
de
Bagnulue~,
Sl, S.
O .
de Bude,
f4
N. O. de Belgrade.
L ong.
3f.
10.
lat.
"S·
f ·
( D .
J.)
JAILLIR, verbo
&
JAILLISSANT, adj.
(/(ydr.)
fe dit des eaux qui s'élevem en l'air,
&
qui y COnt
poufrées avec violenee,
VOY'"
JEl' n'EAu.
(K)
J
Al
S
on
J
A
YET,
C.
ql.
!agatel, laph
throci"" fijC–
.i"",,, nigr"m.
e
Hifl. /lat, m;)¡/ral.)
On nomme ain€i
une Ctlbllanee d'uo noir. lllnan!, opaque, Ceche,
&
qui
a preeque la dureté d'uDe pierre; elle.prend un poli aum
vif qu'une agate; elle ert legere all poim de nager Cur
l'eau; elle brille daos le feu, répaod une fumée f"rf
J
A 1
357
épa;(fe, aeeompagnée d'ulle ocleur Cemblable
a
cdle du
charbon de terre. Le
;0:1
eHUlle ¡¡,bllanee rélinelllc ou
bitumineurc, qui u prls de la Colidité
&
de
h
co,"illen–
ce dans le fein de la terre; elle cfl plus le5"'" ,_pluS pu–
re
&
moms. chorgéo des partíes lerr<flre" qu.e
le
eh..-
bon de terre;
&
qllaod on la brule, el le donlle moins
de cendros ou de terre que lui .
11 Y
a en AlIgleterre
une efpece de ch:ubon foffile-
tres-pur,
qu'on
IlUlTIme
N.el1n~'-~oal,
qu
tjJ
reroit aiG! de confundrc: a
\'UC
te
iair.
Cepeodant il y a des dim!reoees rtelks , attelldu 'lue le
jo;'
[e trouve par mal{e.. dél3chées, ou p" morecaux
de dítférentes grandeur¡ dans le
(eio
de la (erre, au Iil'u
que.! le charbon de
tnre
fe
[fOlllle
par
.couches; joigllcz.
i
cela que le
joi,
s',lIame beaueollp plus proll)ptement
que le eharbon de terre.
Le
;a;, Ce
trouve daos beaueoup de partíes de l'Eu–
rop., telles que
1'.'\
nglct<rre, l'
A
lIe'nngne ,
&
IlIr-lOlH
dans le duché de Wirrernberg;
fI
Y
en a allili en Fran.
ce daos le J)auphiné
&
dans
le~
Pyrénées .
Le~
mor–
ceaux
d~
jau
qll'on trou\'e fout toujours
:J.ccompao nés
d'une
terre
argillc:u(e,
noid tre; ils ont
ulle figuren
ql\i
le, fait re(fembler
a
des mnreeaux de bois;
&
on neO
peur dou!er '1ue, de méme que le eharD"" de terre ,
le fuccin
&
tO\1&
les bitumes, le
jais
ne tire Con
ori~i
nc de bois
extrememen~
rélineux, 'lui ont été enfouis
dans le Cein de la terre par des révolurions arri"tes au
globe; la patrie IigneuCe s'cCl déeomp0fée
&
a été dé–
(ruire
daos la
(eHe,
de!
maniere
qu'on
oe
trOuve
plus
que la
p~rlio
rélineuCe qui, en ee durci(fant , a eonCer–
vé
h
forme du bois qui lui a fervi comme de
melUk.
ToU! le
m~nde
Cait qu'on fait avee le
jair
un grand
nombre de blJoul
&
d'oroemens, eo:nt1}e des boetes,
des bracelets,
d~s
eolliers , des pendants d'orelllcs,
&
des boutons pour le dellil : on les t.iUe pour ces ul,,–
ges eomme on feroit
d~s
pienes. On eom,erait
le
jllÍJ
:.l
vcc
dlJ verrc
Iloir,
duO[ on
form~
de
pClils
cylindrc
er~ux
que l'on coupe
&
que 1"", enfile les uns
pr~s
des autres, pOllr faire des ajullemens de deuil pour les
fClnmcs ,
&
on
les
nomIne
¡ah
4~l;fir;~/.
11
y
en a
de
noir
&
de blane; ce
detlll~r
n'en appellé
joi,
que tres–
impropremem. (- )
J
A
YET,
(Chimi.
&
Maei.r~
médi.¡71a1•. )
l'aoa–
lyCe ehimique prouvc elairemem que le
jay't
ell un bi–
tume fort analogue au eh"bon de terre,
aUot
il ne dif–
fére prefque que par 11n plus grand c,legré de
puret~,
&
ulle
moindre
propordon
de
pnrties
terre(1 rdS.
Le
;nyet
dirtilC Caps imennede donne d'ab" rd un phlegme
bl~l1-
ahhre un peu acide,
&
une huile empyreumatíque qui
devien! de plus en plus noire
&
ép.,(fe.
11
l.ifre
Un
re–
Ijdu' abondant tres-Ipoog.eul , qui n'a pas été examiné
q
uc je Cache .
Le
;ay.t
s'el1t1ame aiCéJTlcn!
&
Cans le feconrs des
Couffiets; il Drlll" en repandant ulle fumée naire
&
épalC–
(o,
&
,1 ne Ce fond poi
m
au feu . L 'cCprit-de-v in u'en
tire qu'ulle telmore tres-Iegere .
Quelques anciens, 'tels que D ioCeorlde
&
jEtius,
Onl–
celebre! dans le
ja)'~t
la venu émolliente
&
réCollllivu;
le demier de ces ameurs dit que le vin, dans lequel
011
a éteint des DlOreeaux de
jay.t
cl1ft.més, gu6eil la car–
dialgie.
00
ne fait plus
d'ula~e,
parmi nous , que de
Con huile, Coit noire, eoit r<cri6éc. On la fait a.irer
aux femmes
pend~m
les paroxyúnes de pamon
hylt~ri
que,
&
I'odeur bien forte de eelte huile les C(mlag: en
elfet; on dunne aum
qtlel~l!efois
iOlérieurement eetto
Quile reétitiée, aum bien que I'huile de C\1eoin, eOntre
les vapeurs hyfléri4ues,
I!(
la Cupremon des 'monllrues
&
des vuidanges.
It
regoe au Cujet de ce remede une
erreur
popul!Jire
qui
nta pas
le
plus leg:er
fondc_IllCDt .
On penCe eornmunémem que l'uCage imérieur de I'hni–
le de
j'flet
cauCe infailliblemenr la Iléril ité,
.&
que les
lois défendem au médecin d'en donner
a
une remme
fans I'avotl de fon mad.
(b)
] A
l'e l ,
r.
m.
( H!fl.. mqd.)
Ceerétair~
on comrl\lcur.
EI1 Turquie !(jlltes les
~ignités
unt leur chécJya
&
kur
j";ú.
Le
;tli",i
de l'imbro-arballi ell grand écnycr
Cue
le
r~iflre
un eontrÓle d<s éeuriC< .1
JAIHAM,
r.
m.
(Hifl.
IIat.
Zoo!o~.)
elpeee de re–
nRrd de la bJ(fe
E~hiopie.
On dit qu'il a l'odorat
tres–
fin,
&
qu'i1 chane de eoneert avec le hon qtli
part.geavee lui Ca proie.
J Al< AN,
(Hif1. nat. B otan.)
e'en une pl,nte du
Japou,
~
flqur-de-lis, perite, mnge
&
marg llctc!c en de–
dans de taches eouleur de
f:lllg:
U ne
>tIC"
e:pcee, qui
. CQ nomme
ftaga,
eroil Cur les.
motll~gnes,
&
porre une
tleur blanehe, donble, quelquef" is d'nn bl( u détrempé .
J ACK,
r.
m.
(11ifl.
nato
Bot.)
eepece de fnlit par–
tieulier
a
!'isle de Ceylan,
&
iI
qlli les hao't."s don–
nent différens noms [ulvam Ces différeos degrés de mu–
turité;