J
AM
.. La
jalo"ji_,
dans ce dernier C<os, en la diCp.ofitiou
ombrageufe d'une pel fonne qui aime ,
&;
qui cnllot qu.e
l'objel .imé oe faire pltt de
Con
,crear, de Ces fentl–
mens
&;
de tout ce qu'elle préleod lui devoir
~tre
re–
fervé' ,'aliarme de
Cos
moindres démarches , voil daos
Ces .aions les plus iodifféremes , des iqdices cerrains do
m.lheur qa'elle «doule, vit en
Coup~oos,
&
flit vivre
un
llUlre d!1ns la conlraime
&
dans
lo
touemenr.
Cetre p.ffion cruelle
&;
.,etite marquo la dé6.nee de
fon propre mérile, en un aveu de la Cupériorilé d'un
rival,
&;
hare eommunérnent le mal qu'elle appréhende.
Peu d'hommes
&
peu de femmes fom exempts de l.
Jalouti.;
les
3~ms
délie.lseraignent de I'av<;luer,
&;
les
éponx en rouglifent .
C'efl fue
tom
la folie des vieillards, qui avouear leur
infumfanee,
&
eelle des habitao, des c1imat' ehauds,
,quí eonnoiirem le tempéramem ardem de leurs femmes .
L a
jaÚ>llji.
éeraf~
les piés des femmes
a
la Chine,
&
elle immole leur Iiberré prefque dans toutes les eontré<s
de I'orienr,
J ALOUSIE,
(Architd l*r<.)
e'efl une fermerure de
Ienétr., faite de petites tringles de bois eroifées dlago–
nalemem, qui lal{fem des vuides en lof.nge; par lef–
quelles on peut voir fans
~tre apper~us .
Les plus bel–
les
ialol/jiu
fe foOI de panoeaUJ d'ornemens de feulptu–
re é vidés ,
&
fervenr
d~ns
les églifes, aUI jubés ,
,ri–
bunes
&;
eonfeffionnux
,:rUI
~eoures,
hmerne'
&;
ailleurs .
•
J A LO U
X,
adjeélif (
Grammair.,)
eelui qui a le vl-
¡:e de la jaloufie
Voytz.
JA LOU$IE .
J
A
LO U
X,
adj,
(Mari"t. )
fe dit d'un vailfcau qni
roule
&;
fe tóurn¡eme trap, de Corte qu'il efl en dan–
ger de fe renverfer, slil n'e(\ p!1S
a(fe~
leflé, ou fi l'ar–
cimage n'efl pa¡ bien fair. Ce terme n'efl guere en ufa–
ge que daos la Méditerral1née, ou l'on dil bhiment
ialoux ,
galere
jalouJ•.
Vaiíreau
ja/ollx,
fe dit auffi d'un vailfcau qui a le
cOté foi le .
(Z 1
• J AM
01/
J
~ M,
( Hifr. ",od.)
la traifierr¡c parrie
du eyele duodémire des Calh....ens
&
des Tures orien–
taux. Ce eyele eomprend les vingt-quatre heures du
jour
&
de l. nuit, lis 001 un autre eyele de
dou~e
ans
doO! le
¡a",
ou
¡.",
efl au!li la troilicme partie .
'Jarn
ou
¡.",
tigni6e
1I0pard.
Les autres
~arries
du eycle por–
tent ehacune le nom d' un animal . O'Herbelol,
Bibli.–
th. or;entale .
J
A
M A,
(Glog.)
ville de l'empire ruffien, Cm la
rivicre de méme nom, dans l'/ngric]
¡¡
deux milles
géogra?hiql1es, N.
E.
de Narva .
LOJ1gtt/ld,
47,
lat.
5'9,
IS.
(D ,
'J.)
•
JA l'yf;~CARU,
r.
m.
(Hifl. nat, Bot. )
il yaen
Amérique p)l1fieurs efpeees de fi gllier> foos ce nomo
Rayen eompte fi x , tnut"s rafraiehilfanres , • Peleeption
de la femenee qui el! aflringen,e
&
deffi oatiye. La
gomme, le fruit, la feullle
&
la racine en ell coofcil–
léc dans les 6evres , de quelque maniere qu'on en uCe.
DiéliClnnairt
de
7rivoux.
J AM ACAII, f.
ro.
(Orl1ith. •xot.)
oifeau rres-joli
du Bréfil,
&
de la gro{feur d'une alouellc. Son bee
,efl un peu courbé eo bas ; Ca jol ie pe,ite ,ete efl naire .
aioti que fon gotier . Le ddrus du cou, la poitrioe,
&
le ventre Conr jalln. s; fcs alles fnO! naires ,
&
om eha–
cune une grande moucheture blanehe; Ca queue qui éga·
le en IQn..;ueur celle de' nos hochequcues ,
di
tOute naire ;
Ces Jambes
&;
Ces piés COO! rembrunis . M augrave
Hijf,
B ratil,
(D.
'J.)
J AMAGOROD,
(
GI.gr,)
place importante
&;
for–
tereire de l'lngri<, vers la Finlande, fur la rivie,e de
Lag.,
¡¡
trais l11illes de Nlrv:;.; elle. été prife en 1703
par le
u{fes fur les Suédois.
JAMAIQUE,
r.
f,
la, (Glog.)
grande 11e del'A–
mérique fep,entrionale,
dé~ouve"e
par Chriflophe Co–
~omb,
en
1494.
Elle eCl
¡¡
1) lieues dc Cuba,
a
20
lieues de Saim-O omiugue,
a
11 6
de Porto-bello
&
a
114
de Carthagene.
. Sa figure tiem un peu de l'ovale; e'efl un fommet
~ontiou
de hautes monragoes, courant de I'E. il
1'0,
rcmplies de fou rces fraiches, qui fourniirem I'.,.le de r;:
vieres a¡¡réables
&
otiles ; eerte lle a 20 lieues de large
du
N .
3U
S,
So
de 10llg de PE. il l!O .
&
Ifo de cireuit.
Le terroir s'y trollve d'une fertilité admirable en 100t
f!e qui efl néee{fairc
a
la vie , Les rivieres
&
la mer
Can! fort poi{fo/loeufes: la verdure y eCl - perp6ruelle,
l'air fain,
&
les jours
&
les DuilS
y
font il peu-prcs
d'égale longueur pendan! tout le cours de l'année _El–
le a plulieurs bons ports, baies
&;
havres, un oombre
incroyable
d'oif~ux
fauvages, des plantes tres-eurieufes,
peu d'animaux mal-faifans , elcepté l'a!ligador, qui
m~!,!e attaqu: raremem les hQmme,:;
~
J
AM
Toute rhillo;re u3!urelle de celle l1e
I
é,é
d.:>noic
en
Ail~loi,
par
le
ebevalkr Hall -Slolne, qui y • long–
lems réJ ucné . Soo ouvrllge qu'il 61 imprimer
iI
Ces
dépen. , forme deul volomes
ill-fo/io ,
plei.,s de lJilIes–
douces . Le premier votume parO!
a
L ondres en
r'¡o7,
&
le [eeond eo
I
2S;
e<t ouvr:lge
V3ut
uoe dixaiRc de
guinées,
&
l'on lIe le trouye que dans des veDtes de
l>ibliorheques de curieuI.
L ' mirlll Pen, Cous le regoe de Cromwell, prit
l.
'Jamntl{tlt
fur les ECpagnols en
I
6fj';
depuis ce I<ms–
a
elle efl reflée aux Anglois, qui l'oot
(;,i~neofemcnt
culti.ée,
&
1'001 rendue uoe des
pl~s
Hori{fames plan–
lations du monde . On
y
comple aujourd'hui prcs de
foixante mille
An~lois,
&
plus de eCD! mille Negres;
enfin foo imporranee pour la nation britannique,
f.itqu'on n'en .con6e le gouvernemem qu'
j
des s:eas du
premier raog: elle e(l divifée ea quarone parom.s 0\1
Jurifdiélions.
Celte
il~
prodoit du fucre, du cacao, de l'indigo,
du
eOt<>lI, du labae, des écailles de torrues , dom on
r.itde forl beaux ouvrnge, ell
An~lelerre;
les euirs, le bois
pour la ltintUre, le (el, le gingembre ; le pimcn!,
&
aotres épiceries: les drogues, comme le gayac, les
ro–
cines de Cquioe, la ral fepaTeille, la cafie, entrenr eneo–
re dans le
comm~ree
des habilans _
L ong,
felon Harvis,
301d
33'
4('.
lato
mérid,onale 17. 40,
lato
feptcnrrio–
nale 18. 4f.
(D. 'J,)
J
!\MA-]U~l,
r.
m.
(Hift-
1141. B ot.)
cfpece de lis
ainti nommé Dar les habirans du Japon; elle a bcau–
coup de refielnblanee avee celle qu',ls nommen!
Ralla–
kO-¡llri.
elcep,é que fes feuilles Cont minees
&
plus
longues,
&;
la f<menee rre,-dure; elle erott fur les mon–
tagoes .
V.y... /phlmlrid, nato""io[. dle"r.
Il
"nllO
8.
o~J
t91 :
J A M A
1
S, adv. de tems.
(Gra",,,,. )
11
fe dil par
négalion de tOl1S les pér:od<s de la durée, du palré ,
du préCent, de l'avenir .
II
efl impofliblc que I'ordre de
la n'!Ur< foit jamais Cufpelldu. D e quelque phénomene
que les lems p,([és ayem élé 16molns,
&;
qu~lque
phénomene qui fcappe les yeuI des hommes
¡¡
venir , il
a
la raiCon de fon cIinence, de Ca dutée,
&
de toutes
Ces tireoo(lanee<i dans I'enchalnemem univerfel des cau–
Ces qui eomprend l'homme, ainti que tous les autres
~tres
fenlibles. ou non ,
JAMBA ,
(Glog.)
petil rOy1ume de I'lndouflan, CUf
le Gange, qui le tral'erre du N , au S, On n' y eonnoir
qu'une feule ville du
m~mc
nom ,
( D .
'J.)
JAMBi\GE,
r.
m.
(M~fon""i<.)
fe di, d'un pilier
etjtre deux arcades, Tomes f'mes de
jambagu ,
pilien
quarrés,
&
pié-droi", fOn! appellés
.rth.j/¡tr",
par
Vitruve .
]A"nAGES
d.
eh/mi"I.,
fOl\t les dcux .,etlts murs
qu'on éleve de ehlq'le e6,é d'une eheminée poor
e,t
porter le maot
<r.lu,
&
former la,
lar~~uf
de l'arre,
l¡cs roumeurs aopollent les
la",~a?tJ
d'un tOlH deuI
groiTcs
piec~s
de bois
d'~qllarri{fage
pofé.s
a
plomb fur
aes femell es ,
&
aflujeui« par les eOtés avec de, lieos
en eontre-fiehes; dans aes deux
¡amba{'J
font cmbo/–
tées Ics deux autres lllngues pieees de bois parallcles
a
l'horifon,
&
appellées les
¡"",.l/tJ,
entre lcfqnellcs ront
' pl.cées les poupées.
Voy.z
TOUR .
JAMIIAGE,
<JI
Ecritur<,
fe dit en général d'uno par–
tie de leme,
&
partieulierement des pfeins droirs.
/l
Y
a deux fortes de
jamb4KtJ,
des
jambagu
obliques
drOltG, des
jambag'J
obliques gauehes .
V oy.z. l. <'o/lime
dtJ PI"nchtJ
,a
la table de l'Eeriture ,
PI.
d" pri>lcipu.
JAMBE
la,
r, f.
(Anat, Chir. MIda. Ortbo¡",¡.)
en grec"
"'.,«111
en btin
crNl
ou
tibia ,
fecoode parde de
J'extrémité inférieure du eorps humain, qui ,'étend de–
puis le genou luCqu'ao pié; elle en eompnfée de deuK
os, dOn! l'un
Ce
nO(l!me le
tibi.,
~
I'autre le
plronl;
on pOIlrroit foC! bien aJouter
a
ces deux os la romle.
qui
~
beaueoup d'analogie avee l'olécrane, ou la grande
apophyCe CUl'érÍ<llre du Cll!>itus; quoi qu'il en foil,
voy.:e
ROTULE , TIBI A, PÉRONÉ.
Continuons
l~
deCcription f;énérale de la
jamb"
eo–
fuite nQus parlerons des pnncipauI aecidens,
&
deo
défaulS auxquels eette partie en exporée; la Chirur¡;ie,
la Meaeeine,
&
l'Orthop~die"
s'uniaent pour y porter
une
m~in
Ceeourable .
La prcmiere chofe qui frappe nos yeux daos l'admi–
oiClration anllomique de
la
jarnb.,
e'efl la forle artieu–
latÍan du tibia avee le fémur, par
pi
ulieurs ligamens
nerveux qui fe eroifem en CautOlr. O e la feule artieu–
lation du tibia aTee le fémur dépendent les mou vemens
de nexion, d'extenfion, de demi-rOtation que la
jambe
fail, foit en-dedans , foit en-dehors, ear le péroné im-
mobile
pae
lui-mc!me, obéit lOujours aü tibia .
.'
L es