1000000039

35 6

A G

lAGO

CURA,

S"n',

(Glo~. )

ville de

Amérique

feptemrionale,

(tU

la cOte mérioliollatc de Pile

~e.

Cuoa ,

avec un pOrt au fOl1<1 d' une baie ,

Cur la tlVlere de

m<!me nom; eUe fut batie par les Efpagllols en tfl4,

ma;s la Ha.ane a pris le deCfus,

tOllt le commerce

de eCHe ville y ..

é[é

transféré .

(D.

J . )

lAGO

del

ESTERO,

San',

(GI.g .)

V1l1e de l'Amé–

rique

méridion.le,

fans murs , f:lOS fo Cfés,

fans ha–

bilaos, car

trouveroit

peine une!

cemaine

de:

mai–

fans ; c'dl néanmoins la réfidellce de l'inquifiteur ordi–

naire de la province. Elle ell firuée fur une riviere poif–

fonneufe , .dans un pays plat, (ertile en fromcnt, en fd –

gle, en orr;., en frui[s,

ell tigres c.maffiers; fa di–

flance du t'otofi en • euviroll 70 licues.

Long.

[f.

31'·

lat.

mlrid.

18.

1;.

(D .

J.)

A G

lal

A L L E

S,,,,t,

(Glo".)

petire ville

prefqlle deferte de l' AlOédque feplemrionale, dans l'au–

dience de 1VleKico; elle erl fur la riviere de Panuco, :\

lieues de Panuco.

L.,,/{.

176.

4o. lat .

13.

(D .

J. )

lAG

G A,

Sant,

(GI.g.)

bene

ville do

l'Amérique, capi[",le de la ]am.rque, ba[ie pltr les Efpa–

gílOls,

:l.

qui les Anglois l'ont enlevée; c'ell la r'éfidon–

ce dn gonverneur de la ]amoi'quo: elle erl , préfem (ort

penplée, fife a

licues de la mer, dans une plaine,

fur une riviere,

lieues de Port-Royal.

L.ng

. 300.

fO.

lat.

18.

(D .

J.) ,

lAGO,

Sant,

(GI.~.)

confidérable ville de l'Améri–

que méridionale, capitale du Chili, avec un beau port

un évc!cM fuffragam de Lima,

une alldlence royale;

c'en la réfidenee do gouverncur du Chili,

du rribu–

n~1

de l'ihqu:lirion. Elle Cut batíe par Pie,re de Valdi–

vla en

154!,

dans uge bello

varle plaille, abonaRme

en toUt ce qui ell néceITaire " la vie, au pié

la Cor–

dillera de

1<"

Andes, fur la petire riviere de Mapécho,

qui la

traverf~

de I'E,

1'0. 11 Y

dinércns

can.ux

par le m" yen defquds on arrofe les jardins,

on ra–

fr.!chir les rues.

Elle a éprouvé de fréquens tremblemens de terre,

qllelques-uns qui l'om fort endommagé entr'aurres ceux

1647

16n.

Le premier renverf. ce[re ville de fond

e),

cambIe,

r~pandit!l ,dans

l'air des vapeurs fi véné–

n~ufes,

que rous les habitans, qui fom Efpaghols

In–

dl~ns,

en moururem,

trois ou quatre celns perfonnes

pres.

Cependmr les chaleurs de ce climat, qui git fous le

33<

~,:~ré

de lar. Sud, font

extremelnen~

moditiécs p.i

voí1iuage de, mnmagne de la Corde"ere, dont les

clmcs élevées juCqu'allx cieux,

cóuvertes d'une ncige

érernelle, entrctienncnt

Sa>tt-Iag.,

au pl<1s foer de

l'élé, une heureu(e [cmpéra[ure ;

[erre y en d'une

f~erili[é

tinonrcre ,

procure tomes fortes d'arbres frui–

tICes ; le palurage tiC! excellent,

on y engraiITe une

grande quaOli[é de bf,oil; le beenf

le moutOn s'y

vendem pour d cn,

fom d'un ¡?;oúr d6licieux .

Long.

308.

lat . mI",}.

33. 40.

(D .

'J.)

]AGOARUM,

m .

(Hi(f.

,W.

Z ••I.g.)

animal

.ah

mal d'écrit . Ce qu'on nons en dit, c'erl qu'il aboie

comme le chien ; qu'il re rrouvc au Bré fil; qu'il ell

comme le chieu de cetre contrée; qll'il ell fort vo–

race; qu'il vi[ de frui[

proie; qn'il erl marqueté

de brlln

de hbnc,

'lu'il a la queue fort rounue .

] IHiODNA,

(G/. g. )

vil1e de la Turquie européen–

ne, clans la Serv ie, p;es de la

lI1or~vlel;\

2;.

licues

N . O. déNilfa , 38. S. E, de Belgrade

."g.

39d

ro'.

lat· 44 (D.

J. (

]AGOS,

(Glog . )

nom d'un peuple d'Afri–

que, do", il en parlé dans M a[y

de la C roix : ce

fl'l1l d.s I\ rabcs errons , adorateurs de la Inlle

du fo–

leil, hommcs agiles

roburles ,

voleurs de profef–

/iOIl. lis fom armé. d'nne hache, d'arc

de fleches,

li.

paITem pour anthropophages; ils hahi[enr h barre E–

thiopie.

fur-tout le coyaume d' Al17.ico.

JAGRE,

(HifI.

nal.)

efpece de fucre, 'lu'on

fait avec le tari ou vio de palmier

de COCOtler. Si

lorf9\~e

le [ad erl récemment tiré de l'arbre, on le met

boullIrr dans un chaudron avec un peo de chaux vive,

il s'épaiffit,

dev iellt en conorl.llce de miel; en le

laiCfam bouillir pl us long-[ems, il acquiert

folidi[é

du fucre, moh" délicat 1 l. vérité que celui qU'Oll pré–

pare~avec

le jus de

C~llneS/l

mais ccpc>1dan[ prefqu'au1li

blanc; c'c(l avcc ce

f~cre

que le menu pellple des In–

des oIientales fai[ taures fes contitures , au rapl'0rt de

D ellon; les Malabares appellem ce fucre

i agara

les

Portugais

jagre .

Di{l.

Trlv&lIx . (D .

7.)

]AGRENATE

' JI

]AGANAT,

(Glog.)

lieu des

Indes , fi[u éc

4f· milles de G anjam, fur l'une des

embouc~ures

du G all)¡e; c'eO-la ou te grand b,'aminé,

c'e(l-a-dICe le

grand-pr~tre

des lndiens, fair fa

réfid~n-

A G

ce ,

e mfe du pu¡odc qn'on

a bhi,

dont nous

allol1s parler.

L O>lg.

!0 3d .U · 30".

lal.

19·

fa.

L'édificc de ce-telllpk indlcn,

plus célebre d' '\tic,

exuemement

¿Ie\'~ ,

rtnfenne une

vatk enceitUt: .

donne fon 110m

la ville qui I'ellvironne ,

& ..

[oute

la province; mais la grande idole qui etl rur l'anre! ,

en fJit h gloire

la rieh.lfe : ce[te ido le, nommée

K lfora ,

deux diam\ns

la pb ce des ye

I ~ ;

un troi–

lieme di.mam, .Haché

ron cou, lui deCcend fur I'"rlo–

mJC ; le moindre de el'S diamans ell d'cnviroll

ka –

r:lIS,

ou rappúrr de Tavcrnier ; les bras de l';d"le é[co–

dus

trOllc;onllés un pOli pluo bas que le coude,

G\nt

emollrés de broce!c[s , tantOt de perles, r1n

Ó[

de ",bis ;

elle erl , ouverte, deptlis les épanle, Infql\'aux pi<!s , d'lln

grand

maotC"lO

de bro clrd d'or

Oll

d'argcnt,

felno les

occanoos ; fes mains fom fuites de petires perles, appel–

l'ées

pú/eJ

I'. ,,<t;

tete

Con corps

10m

de bois

de falHal.

t!!e dieu , .car c'en erl un dans ¡'efprit des Indiens ,

qúoi~u'i1

foit .(fez fenibl.ble

un finge, ell COlltillUel–

lemén[ frolté avec des huiles odnriférantes qui 1'0>1t en–

tierement noirci; il a fa Ceeur ;\ fa main droi[e,

fon

frere

fa gauche, [OUS deus

v~tus

debout; devane

lui paroit fa femme, qui en d'or mamf: ces quarre ido–

les f011l fur une efpece d'autel, emouré de grilles,

perfunne ne peut les roucher que cerrains bramines de–

rlin<!s

cet honncur. Autour do dOme qui etl

to n

éle–

vé,

fous lequel celte famille etl placée, ce ne

fon~,

depuis le bas jl\fqu'au hala, qlle des I\iches remplies d'au–

tres idoles , daD[ la phipart repréfentent des mon(!-res

hideux, faits de pierres de différentes cl,uleurs ; derriere

la déel1e

KIf.rll,

el1 le rombeau d!un des prophe!es in–

diens ,

qui I'on rend 2uffi des adorations.

Y a dans le

m~me

temple une fnule d

Il,res ider–

les, ou les pélerms vont faire leurs llloindres otfu nd.. ;

CCllXqUI dans lellrs maladles , ou dans de gr3nd\ é've–

nemens, fe fone vo"-és

quelquf;:. dieu, en apporteot la

reCfemblance dans ce liéu-la , poor reconnoiere le (ecvurs

qu'il

croient en avoir reeru.

Le temple de

'Jagrenate

qui polfede [ollles ces ido–

les, e(l le plus fréquemé de l'Alie,

qll ,i comrible

beoucoul' fa liruarion fur le Ganl(e, d lit les e,1IX la–

vem de !outes fouillures; on y ahotde de

to'''"'

p Ir[S,

le revenu en ell

confidérable, par les

ta~ :s

les

aum6nes, qu'iI pourroit fuffi re 1 n"urrir

di~

milles per–

ronnes cliaque jour: l'argene que pr'lduit le ó,lte que

l'ot! y vienr rend.e aux idoles, erl UI1 des plus g' an l.

revenus du raja de

Jagr.na

,~,

qui ell priuce (ou"erain,

quoiqu'en apparence tributaire du gr,lOd-mngol .

entr~nt

dano la ville,

faut payer trois rnupies,

c'ell pour le raja

avant

m~me

que de metIre le pié

dans le [emple, iI faut payer une roupie pour les bra- I

mines,

c'e(lla raxe des plus

pauvr~s

pélerins , car les

riches donnem magnitiquement. Le

gralld- pr~tro,

qui

dirpofe feul des revenus du temple, a foin, avgnt que

d'accórder la permiffion aux

p~l.rins

rafer, de

laver dans le Gange,

de faire les autres chotes né'–

ce/f.,ires pour s'acquitter de lebrs vreux, de taxer cha–

Gun felon fes

moyen~,

dont

s'ell exaa.ment iofor–

mé; le lOut e(l' appliqué 3 l'entr.rioo du pagode,

ce–

lui des dieul du temple,

la nourriúlre des pallvres,

a celle des

pr~tres

qui doivent vivre de Pautel .

Mais on a bcau payer cher I'entrée du temple,

les

dévotíons aux idoles, le concours de m onde 'lui

abor–

de de tOmes les panie de l'lnde , foir

ell-de~a ,

foil en"

delo dll Gange, n'en ell que plus gtand

pllls fré–

quenr.

lI y a des pélerins qlli pour

~tre

dignes d'entrer dans

Id remple font des dellx ceos lienes , en fe prollernant

fans ceCfe fur la rO)l[e, jufqu'i1 la fin de: leur pélerina–

ge, 'lui dure qllelquefois plufieurs années. D'autres [rot–

nen! por morrification de longues

pefames chaines ar–

tachées a leur cdnrure ; quelques-uns morchent jour

nui[ les éoaules chargées d'unc calle de fer, dans laqllel–

le !ellr [é[e eC! enfermée : on a va des Indiens fe pré'–

cipiter fcms les roue, du char qui portoi[ I'idole de

~/,,,{rmat.,

fe faire brifer les os par piété ,

Entin, la fuperrl ition réunilTant touS les contrair.. ,

on a va d'un cÓté les pretres de la grande idole ame–

ner tous les ans unc tille

¡¡

leur dieu, pOllr étre hono–

rée du [itre de fon épouf., co,nme on en prt'lcmoi[

une ouelquefois en Egypte au dieu Anubis ;

d'un au –

tre CÓté , On conduifolt au bncher de jeunes veuve¡, qui

fe jeltoient gaiement dons les /lammes for les corps de

leurs macis .

(D .

J.+

]AGST ."

.IAX ,

(GI'K')

riviere Je Franconie,

qui prend

C'I

fonree dans

comté d'G.rtingen,

qui

fe jette daos le Néckar, pres de W impfen.

lA-