3~8
J
A K
turitt; on k nomme
polos
lorfqu'i! commenee • pouf–
rer,
'of~
lorrQ\l'il eH encore vcrt1 ,
&
oNtl!a~bil
ou
'óltl·
las
10rfqu'II
ell
parrilÍrem~u,
mar .Ce
rr~1I
crolr
.c
ur
uo grond arbre ;
6
couleor el!
v".r~'"e;
ti
en
hérl/f~
de poinre,
&
d'unc
g~o/fe~r prodl~lt~fe;
.11 ;11
remph
de gra;ncs comme la cHroUllle ' ce frlll1 en d une gran–
de re/fource pour le peuple; on le mange comme on
fai, le
ChOl1l,
&
iI
en a le g011t; un
leul.fa,~
rUflil
pour rammer fept
a
huil perfnnncs; fc. ¡¡rames ou pe–
pin 011(
la
coulcur
&
le godt des
ch~lalgru:s ;
on les
f.itcuire • I'eau ou fous le cendres.
1AKSHABI\T,
f.
m.
(lJin.
mod.)
dou2iemc
&
dernier mo:s de I'annt e dei Tartares oriemau1(, des
Egypliens
&
des r.ara"'e",.
fI
répond
a
notre mois de
Novembre. On I'Jppelle aUIJi
l'ub,bdban
ou
mo;s de
rofla .
J AK USI,
f.
m .
( lI1yth. )
c'etl le nom que les Ja–
ponois donnem .u dieu 'dc la medecinc; ils
le
reprtfen–
lem debout, la
t~1O
tmourte de
r~yons
¡
il en porté fur
une fe"ille de tarato on de
I1vmph."fI.
_
JAI\UTES
OH
YAKUTE<;, f. m. pI.
(Glu~. )
na–
rion tartare p'yenne de la Sibérie orienMle, qui habite
les bords du Reuve uen•.
Elle.tldivifée en di! tribus
d'eoviron
lroís
millc hommes chacune . D aos de cer–
rains rems, ils fo"r
des
f.crifices aux diaux
&
aux dia–
bits; ils confinen<
3
jerrer du lait de jumenr dans
'10
grand feu,
&
a
égnrger des chevaux
&
des brebis qu'ils
m. u¡¡enr, en buv30r de I'e.u-de-vie juCqu·' perdr. la
"ifon. lis n'om d'autr.s prelreS que des
¡,hamans,
. fpe–
ces de forciers en qni
iI,
ont boaucoup de fui, qui les
trompaot par Ulle iufioité de lOurs
&
de. fupereheries,
P':
I<f<¡uels il n'y a qu'nne n.rion aum gromcre qui
pl1llTe
étre féduile. lis (ont tributaire de I'emoire de
Ru llia,
O<
payem leur tribnr en peau. de -z.ibelines
&
~l1trC5
pcllelCrics.
U
11 nfa,ge
bien
t!tr:tngc
des
'Jaludu,
e'dl que. 10rfqu'l1ne femme en
accouch~e,
le pere de
l'en[.1II1 ,'approprie 1' ¡lIriere-faix
&
le mange avee fes
.mis qu'il invile
a
un
régal
fa
ellraordinaire .
Voy.~
Gmelin,
v.yaJte
¿.
S,blrie.
J Al{ UTSK,
(CI.X.)
ville de
Sib~rie
fur les bords
du ¡¡rand aeu ve de L ena qui va Ce jetler dans la me<
g laelale ..
11 Y
regne un
f~oid
ex"aordinaire ,
&
la terre
'i
cn tOUjours geléc Jufqu'a une tres-grande profondeur .
L e>
habltans dépo(cnr leu' provilion de poi/fon
&
de
vi.nde dans leolS cavas , ou él!\llt gelées, elles fe con–
fervel1l tres-Iong-tems.
Le<
environ~
de eolte ville fonl
trcs-Ilé,!les
a
ca"Ce du froid qui
y
regne. C'ell dans
fon cerraoire
Qll'O"
trOuVC une
Ircs·gr2nde
quamicé
de
deOls d' élcph. "s cnfo uies en terre .
VOy'Z
I v
o
J
R E
F
o
S
~
ti.
E.
EJI
e
etl plaeée au
rSe
de~ré
26
mmlllCS
de
1"11t,~dc
fc,' lemrionale. Elle en habitée par les
J"kll–
ta,
nauon larlare ,
&
?ar les Rua.s. Gmdin,
vo¡ag'
d~ S;btri~ .
J A L A,
(GéJ.!{. )
r~yaume
&
villea'Afie, /lrués dans
la partie or'.lIrak Jo I'i,le d. Ceylan . C et ¿eat en furl
dép<uplé.
á
caufe de
h
mauvaif. q\1aliré de I'air .
JA LAC,
(Géa~.)
viii. d'Afriqllo, dalls la Nubie,
batle tur une islc fa
tn~e
par le Nil.
.
, J AL
"G
E,
r.
n..
(Jur;{pntd. )
en
un droir que quel–
que) feigneur:.
COIlt
fonj e!
i
prendre
CUf
chaque piecc
de
vin
v.nJuc
el1
détail ; c'etl la me .ne chofe que ce
q~e
1'''11 '?pclle aiilcllrs
dra;t
d.
f.'·nge.
Ce mot
¡ala<,
VIOllt. de ce qll:OIl
m~fure
le vin,
da
PO\" ce droit , dans
un!! Jale
O~l
vJlllc.:au
cOntcu3nt
un
ct!rt'Jiu
Iwmbrc de
pill–
les de viII . L a
'a!a{,
d'
Ürlé.ns, qui paro!r avoir rop–
porl
iI
ces lermes
d.
jal.
&
de
¡ala,!.,
contienr reize
pi,lIes.
V "v... I'" rticl.
492
de la Corít""" d'Orl.a>1I . (A)
j
A L :\I',
,alap.• ,
f. m.
(Uifl. nato
Botall.)
plante 3
lIeur
monopél~le
ell forme d'emonlJoir, Jéeoupée, pour
l'ordinairc,
Hes·lé.~ercment ;
elle a deux ealices;
l'ull
l'cnvoloppe, l'autrc:: la {hlltiem; celni·ci devient daos la
fuitc un
fruir
3rrondi qui
rc:nferme
une
Cemence de
m~m e forme., T ()urllefort,
111/1.
rú
hcrb.
Voy
PLASTE .
M.
de Tourne!im compre ouze efpeees de ce genre
de plame,
&
lIommejalap"
a{fiúlIarum frutI" rugo!o
cell. dOn!
o~
empl<'le
.Ie.,
raeines.
fo.usle nom de
Jala;
dans ks boutiques.
V
o\el la dercnptlOn de ceuc efpeee .
Elle porte ,\1 Pérou d. ¡(ro/fes rad nes noir3tres en de–
hors, blanehllres en
ded~ns .
d'ou lort une tige h"uu: de
deux eoudées, ferme, noueufe
&
ton br3nchue: les fenil–
les lIai/felll oppoCées,
&
Ce
terminem en pointc d'un verd
obfenr, fans " denr . L es
~eurs
fom monopélalcs ell for–
n,e
d'emo~noir ,
j:mn(!s
ou
panachées
de
blanc.
de pour–
pre
&
de Jaune . ayanr mI duoble
calic~,
I'un qui les en–
veloppe ,
lit
I'autre qui les COUlienr. Le dernier devienr
un ffuir ou une
C3prO~e ~
cinq angles , arrondie
1
noir5-
tre, longue de rrOls hg"es, no peu rabOleure
&
chagri–
née, obluCe d'un cOté,
&
tnminée de l'aUlte par Un bord
JAL
(aill.nten forme d'ann""o . Cene captúle
~rerme
une
ie.nene ovnrde, routi,,, : '0'''< cetl: pl:lnte ne ditftre
prelque
du
fll.".",
m~X'fJ.M#JI
I]Id(lh
Jiore
c.
tJ .
P .
que l'on
:1
coumme d':tppellc:r en
tIJIl\'llS
¡'tllt-Jt-.~II~t.,
qu'en ce qu'elle
3
k
fru', plus
ri.ic!;
ou plurOI c'ell
un
liferon d'Amt!r-que,
n 1lti:olt1. III.J .l
n~ricllll.J ,
cornme le
pr~reod
M .
Winiam H lulloo.
011
culrive
en
ligiol.". , dans le J"dios de. cu-
ri.ux, la phlparr de,
clPeCC
de 'd
ap ,
(oil par le moyeo
des <"Jcines qui réulliífenr rre -bien, ¡;)il par les graioes '
on
le
me
d'abord le, )tfaines
3U
commencemc:m du prin:
rems Jan; une couehe modé,¿" pour la chaleur,
&
qu, "d
elle. on[ levé, on I s traofplaOlc daos une autre cou–
c;e ,
~
tix
pouec> dI! dillanee, 'pour leur fuire pr odre
rlcine; on
les
eOIl"" re 3\/ec
des
verres
pcndant
I~
nuit
&
Qn II'S Ote
d~ns I~
JUor , D es qu'elles Ce fom él';
vécs
iI
la haureor d'un pie!, 00 les me, dans des
pors
picios de bonne
ter
re , \ju'on place dans des couehes qui
oe dounenr poinl
u op
de chaleur, pour faciliter l." r
r!Il–
racine.nem. On lranfporte
Ces
pOt5
3
la fill du
M:ú
dms
des Iicux
11
demeure
1
ay~nt
Coin de Coutenir la Ilge de
l.
pl3me par un pe,ir bllon,
&
de I'arroler nu befóin.
Les
Jal"ps,
par eetre culture, mODlem
~
la haureur
de trois on quarre piés, s'éteodenr au large,
&
dOnDenl
conl~.mmenr.
des
Reo.lS.
di.ffé!~n~~
fur un mémo pi.! ,
depllls le mOlS de 1ulO Julqu • 1hlver, ce qui produir le
double plaifi.r de la variéeé des Beu"
&
de leur durée.
I1
~(J
VraI
cepeodam que ll's fteurs de
Jalap
fe
fer–
mem pondalt! le Jour
a
la ehaleur .tu foleil ' mais le foir
a
Con couche!, elles s'épanouiífenr de OOU;08U
&
con–
linuene
d~ns
eet éra¡ Jufqu'a ce que le lendcmain le fo–
leil vienne le, refermer; c'ell pourquoi
(¡¡lIS
doure on
. ppellc cetre
plallt~
be/le-Je-"";t,
ou
m~rv';",
du 'PI_
rON.
Ainli, toures les fuis que le del en couverr ou
qu'on arrive au milieu de 1'3uroone, les licues
d.
j~I~p
re/lour ép.nouics prcfqne lOut le jour .
Commc elles nai/fenr fuccem vemem
&
fe fuecedem
prom?lcmenl, leulS grnines qui mdriífenr pou de lems
apres,
lomb~nr
aterre. C 'en-Ia qu!iI faur les rama/fer
foigne¡¡[ement une ou deu! fois par Cemaine, pour le'
rcCemer enfuite. On choifit
ccll~
qui viennonr de la
plante qui
~
donné la plus )lraode variété de Beurs,
¡m–
ee qu'elles praquifenr touJours cetle meme variéré
&
ne changenr jamais dn rouge ou <lu jaune au
pourpr~
&
au blaoe,. quoiqu'elles dl'géncrent quelquefois en lIeurs
/1
mples . J.unes, rouges, pourpres , bJallehes; mais elles
retiennent conllamment Ulle ou dcux de leulS eooleurs
primordiales.
J?e .lOlIle.
I~
eCpeees
dejQlap,
il n'y a que le
jalap
a
frult "dé,
fr,,411
rNxofo,
tfpece de nrcron du nouvcau
monde, qui donoe la racioe médicinale, dan! on fuit
UI1 1:
grand débit. Elle tire fon nom de Xalappa, ville
I
de
la
nouvelle Efpagne, fiNée
a
fei2e Iieues de la
Ve–
ra-Crux, d'ou elle ell venue pour la premiere fois eo
Europe.
011
compte que prefque 10us les deux ans,
iI
anive
d'
1\
mérique
a
Cadi! enviran
(h
mille livres de cetre ra–
cine .
(D.
.1.)
j ALAP,
(Mat. mld.)
le
jQlap
etl une ..cinc qu'on
nous apporre de l' i\mérique, dans un état treS-Cec
&
coup~e
en tranches. L'exlérieur en en noir ou t;i:s–
b.-uo,
&
le dedans d'un ¡¡ris foncé,
&
m~me
un peu
uoirllre
1
parfem.! de perires veines blanches , ou d'ulI
Jaune tres-pil le .
~I
fam
eh~ilir
le
jal,!p
ell gros mOrccaux brillans ou
réJlOcux, qu on ne pUlífe rompre aVee les mains mais
qui Ce \
¡riC.nrfadlemellt Caos le marreau, qui
"e~ftam
mellt des qu'oo I<s expofe
a
la ft.mme , ou aU ehasban
embrafé ,
&
qui foienr d'uo gol\t vif
&
l1aJ/fle"" .
11
faut
t~uJours
le demander eo morecaux emiers
&
0011
pas brir¿, ou eo poudre; paree que eelui
qu'o~
trouve
ehez le marehands dans ce ¿eroier
~tal,
en communé–
mem vieux
1
c:uié
1
Cans vertu .
Le
Jalap
,conrient uue
r~fioe
&
un eXlrail, qu'on peut
el! retlrer Ceparémenr par les menllrnes refpe&ives de
ces Cnbllallees, c'ell-a-dire, par le moyel! de 1'.Cprit-de–
vil!,
&
par eelui de I'ea\¡ . .'5eloll Gco(froy, douze on–
ces de
;al"p
doonenr Irois ooeeS de réfine,
&
qualre
onces d'eXlrair . Cartlel!Cer a rctirt! d'un ooee de
Túla,
bien choili , enviroo demi-ollee
d'e~rrair,
&
deux fcr';–
pules de réline; ce qui donoe une proponion biell di!–
f¿reme de eelle de Geoffroy.
11 011
vraifelT,blable que
celle variét': de réCulrars, ell pldtOI da. dans les expé–
rienees de ces deux aoreurs,
iI
des ditférences dans la
maniere de procéder , qu'i1I¿ diverfité des litjers fur lef–
<juels chaeun a opéré : car, quoiqu'oh troo ve des
jalaps
plus ou moin.
r~lineux,
il n'en ¡>as permis de CuppoCer
qu'ilS puilfcnI
I~Dt
varier 3 cer éga¡d, élam obfervé
d'lIilleors
,
,