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J

A M

pommes,

&

qu' it porte des fleo rs jaunos d'nne odeur

Ires-!gréable _

J AMBO LI LE,

( Glog.)

eontrée de la Macédoioe

moderoe aox eontins de '13 Romanie, de la Bulgarie

&

de la M.cédoine proprc.

( D .

].)

] AMBOLONE ,

r.

m.

(Hijl.

nat . B otan. )

.rbuO.e

des Indes, 'lui eO

a-peu-~ri:s

comme le. myrrhe, ';,",.s

dont la feuille re(femble a celle du fra,Cler

&

J.

frUlt

aux gro(fes olives; fo n fruir fe CQn.tit daos le vinaigre

&

on le mange,

iI

excire I'lppétir _

] AMBON,

f.

m.

(Hifl

nato Conehyliol.)

oom que

quelqoes autems donoenr " une coquilk de mer bi–

val ve, parce que par

r.~

forme elle re(fcmble

a

un

jam–

~011;

c'en une efpece de pinne marine.

J AMBON, '"

term<de Cuijini<r ,

c'eO ta cui(fe ou I'é–

f.ule dn porc ou du faoglier, fech ée

&

a(faifonnée pour

e<re gardée plus loog-tems,

&

man~ée

avee plus de gout .

On pr<!pare de la m.oiere qui fuit' les

jambonl

de W eC!–

phalie qui font 1; fOrt en vogue: on les

f.le

avce du fal –

p~tre ,

on les mee en prefre

~eodant

huie

00

dix joues ,

00

les fait tremper dans de I'eau de genievre ,

&

enfuite

on les faie fécher

11

la fumée de bois de geoévrier .

Les meilleurs

;ambonJ

que nOlls ayons en Franee font

ceux qui noos viennem de Bayonne; on appelle

jam–

bonncau

ou uo

p<eit jambon,

la partie ioférieure) déta–

eMe d'oo gros

jambon .

] AMBOS, f. m .

(fii[J. nat. B ot. ).

froies des 10-

des qoi di de la gro(feur d'une poire; ti y en a deux

efpeces , I'une eC! d'on rooge obreur rans noyao,

&

qui

eC! d'un gnut tres-agré<lble ; I'autre en d'un rooge-elair

i

un noyau .um gros qoe celui d\one pé ehe . L es Ma–

labares nomment ce fruit

¡ombol; ,

les

P

~rC.os

tuphat,

&

les Portugais

¡ambol.

L'arbre qui prodoie ce fruit eC!

tres-touffo,

&

donne beaucoup d'ombre ;

iI

eO gtand eom–

me un prooier, fa Rem eC! d'un rouge vif eiram rur le

pom pre , I'odeur en eC! tres-agréable , il fort de fon ca–

¡ice un 5rand nombre de petits tilets qui Ont

llll

gO\lt

aigrelet . L a raeine eC! forre

&

va protondémem en ter–

re . Cet arbre porte des fleurs

&

du fruit plufieurs fo;s

dans I'année, les Chinoi! le nommem

ven-ku,

&

les

Portugais

jamboa.

On eC! daos I'ufage d'en maoger le

fruit ao eommeoeement du repas, on le eoo

ti!

dans du

fucre aom-bien que la Reur, on les regarde eomme bon–

nes poor les fi evres bilieufes .

JAMBU ,

f.

m .

(Orniehol.•xot.)

erpece de perdrix

du Bré!.il, d'un jaune-bruo ,

&

d'ooe délieate(fe de godt

qui ne le cede point

a

nos perdrix européennes, Ma,–

grave

Hl1. B raJil.

(

D .

].)

]AMES-BO RO U GH,

(Géog.)

ville d' lrlande fur

la riviere de I'H.nnon, dar,s la provinee de Leinlter .

]AMES-IsLE,

(Géo~.)

grande Jle des terres aréli–

qucs, ou plútÓe valle pays peu eonnu, mais que I'on a

pris d'abord ponr une reule lle. 11 eC! borné au nord

par la mer ChriOiane, 3 l'orient par le détroit de Da–

vis, au fud-oueC! par le détro,e d' Hodfon ,

& i\

I'oeci–

dent par un bras de mer, qlli jomt ce deroier détroi¡

a

la baie de Baffio;

0 11

le eroit pareagé en trois lles mais

ce ne fom que des eonjeéhores, pllifque les oavigaeeurs

n'y om point enco, e abordé; en un mot, tOue ce pays

nom eC! iocoonu .

(D.

] )

] AMEs-R lvIER,

(Glog.)

grande riviere de l' Améri–

que fepten<rional< en Virglllie; elle arrore divers eao–

toos,

&

fe déeharg,e !inalemem " l'entrée de la baie de

C hefapeaek

( D .

j .)

] A M

E S

[aln&<, (Géol(.)

petite ville de France en

N onnaodie, au dioccfe d' A vranehes,

a

3 lieues de P on–

torfon, 67 S. O . de Paris.

L ong.

¡6d. 28. ¡" .

lat.

48d,

29'· 21".

( D

J.)

J AMES-Tow:. ,

( GloJ(. )

ville de l' Amérique fepeen–

tt ionale, capitale de la Virginie, fu r la riviere de Powa –

tall, dan! uue eontrée nommée

'}amel-Land;

elle eC!

fm uoe prefqo'lle au lIord de la riv,ere,

11

env iron 40

milles au-ddros de fon embouchure; elle a éeé barie par

les Anglois, en t607.

L ong.

'00.

f .

lat .

37.

(D .

] .)

J AM ETS,

Gemmatirtm,

(

Glog.)

petite v,lIe de Fran:

ce al! Barrois , [ur les

fromicre~

au Luxembomg

&

dl!

Verdunois ,

a

2

Iieoes S, de Mommedi,

&

a

3 E , de

Stenay,

L ong,

23 ,

r,

latit.

49· 2f.

(D.

],)

..

J AM I,

f.

m.

(Hijl,

mod.)

c'el1 ainú

~ue

les Turcs

nomrnem uo temple

priv ilé~,é

pour les dévotions du

veodrcdi, qu'ils appellent

;umanamazi;

&

qu'il n'eC! pas

permis de faire daos les petiees mofquées' appellées .

me–

fchids.

Un

'jami

bati par quelque fultan en app!!llé

j.–

mi-[_Iatln

ou

royal. Voyn

Camemir , '

Hifl. Ouoma1J':

• ] AM IDES, f. m , pI.

( H ijl.

aNc. )

nom d'unedes

deux f,'l11illes fpéeialeonellt den io<!es dans la Grece

11

la

fonaion d'aul\ures; I'amre étoit des Clytides '. •

.

.*

] AMIS

:rOI L~

lI."

(Comm<rH_)

efpece de toile

de

~oton,

qu, fe ure du levant par la voie d'

AI~p-.

J

AM

]AMMABOS,

f.

m ,

(Hifl. mod.)

ce fontdes moi–

nes Japonnois, qui foot profellion de renoncer

ii

tous

les bieos de ce monde,

&

vivem dans une tres-grande au–

Ilérité; ils pafreot leur tems

a

voyager daos les monta–

gnes;

&

I'hiver ils fe baigoent daos I'eau froide . 11

Y

en

a de deux e[peces; les uns fe nommem

Tof4nfa,

&

les

autre

Fonfanfa.

L es premiers fone obligés de monter

uoe tois en leor vie au haue d'une haute momagne bor–

dée de rrécipiees ,

&

dooe le ro mmet ell d'un froid ex·

cemf, nommée

Picoora,,;

ils difeot que s'ils étoiem fouil–

I':s 10rfqu'oIs y montem, le renard, e'en-a-dire , le dia'

blc \es f. ifiroit, Quand ils Cone reveous de cette eotre–

prifc périlleufe, ils vom p'yer un tribue des aumones

qu'ils ont amalfées au )(énéral de leur ordre, qoi en

échange leur doone un titre plus relevé ,

&

le droie do

poner quelques ornemens

a

leurs habits ,

Ces moines préteodent Avoir beaucoup de recrees pour

déeouvrir la vérité,

&

i1s fom le métier de

rorcier~.

lis foO[ un grand myOere de leurs prét<ndus feerets,

&

n'admeuent perfoono dnlls leur ordre fans avoir paf–

par de tres-rudes épreuves, comme de les faire ab–

lI enir de tout ce qui a eu vic, de les

fain~

laver fept

fois le jour dans I'enu froide. de les faire a(feoir les fef–

fes fm les talom, d't{ropper dans eeUe poC!ure les maitls

au-de(fus de la téte ,

&

de fe leve, fept cel)S quatre–

ving t fois par jour .

Voyez

Kempher,

V oyag<du ] apon.

]AMMA-BUDO ,

(Htji.

11at. B ot,)

e'eO une vi–

~ne

(auvage du Japon, dont les grappes font petites,

&

les grains de la gro(feur des raifins de Corimhe fans

pepios; elle fert

a

garnir les bcreeaux.

] AMN A,

(Glog. anc.)

aocienne ville de la petite

lle Baléare, e'eC!-a·dire de 1'1Ie M inorque; on croil

commuot mem que c'eO

Citadel/"

fur la cOte occiden–

tale de 1'\le.

(D,

].)

] AN,

f.

m .

( j ,,, . )

au

triarac

fe dit de la difpofi ·

tion du jeu, lorfqu'il y a doute dames abattues deux

a

deul, qui font te plein d'un des eÓtts du triélrac . 11

Y.

en a qui foqt dériver ce mot de Janos, 'liquel les

Romaios donnoient plufieors fa¡:es,

&

difeot qu'on I'a

mis en ufage dans le jeu do

~r¡aí3C

pour marquer la

dÍl'erfité des faces;

iI

Y

¡l

plufieurs fortes de

jom,

com–

me le grand

&

le petit

j!m,

le

jall

de trois eoops,

l.

jan

de deux ¡ables, le cOntre

jan

de deux tables,

ji<"

de Mézéas , contre

¡,m

de IIilúéas,

j"n

de retour,

ja,.

de

r~compe!1(e ,

jan

qui nc peut.

Vo)'ez.

tous ces ter–

mes expliqués

a

leur anicle,

QlIe)gúes-uns défini(fent encote te

jan

en génétal un

coup de triarac qui apporee du protit ou de la perte

aox jOlleurs , quelquefois I'un

&

l'autre en[emble.

]an d< Miz/al,

au tria rae, en un coop qui fe fait

quand au commeDeemenr d' one partie; on fe faHit de

ron coin de repo. fans avoir aucune aotre dame abattue

daos tout fon jeu. Ce

jan

"aut quatre points lorfqu'on

amene un as,

&

lix I'on en amene deux,

J an qu; n< pellt,

au

tria

rae , f" fait lOutes les foís

qoe les nombres de poims qu'on amene tombent fut

une dame découveree de I'adverfaire,

&

que les cafe5

fermem

le~

pa(fages;

&

iI

fe fait eneore au

jan

de re–

tour ;'

lorfqu~

Yqlls ne poovez jooer les nombres que

VOUI avez amenés .

]an d< deomp",[.,

On fait un

jan

de récompenfe au

triélrae, lorfque le nombre de ohus prodoies par les dés

jettés, tombe en les compra fur one dame découver–

te de foo adverfaire; fe ¡(ain qu'on fa't dans 13 table

du eoin de repos,

&

celle du petit

jan,

.

fom différens.

Dans la prem iere on ne gagne fur chaque dame déeou–

verte que deux ' poims par limpies pour chaque moyen,

&

'quatre poims par doobles; au lieu que dans la der–

niere on pro/ire de quatre points- par limpies,

&

de fi x

par doubles. Mais

~

on bar par deux manieres fimples,

on gagne huit poiot,

&

douze par trois.

L e

jan d< récompenf.

atrive quamité de fois dans le

jeu de tridrae, eomme on yient de le voir,

&

iI

fe fait

encore, quaod s' étant faifi de fon coin de repos, on

bae celui

~e

fon adverraire qui eC! vuide,

&

pour lors

on gagne quatre points par limpies,

&

Ii.

par doubles_

. ]IIn

d. r.eOl/r,

au triélrac, elt un jeu qu'on oe peut

faire fans avoir roinpu fon gral1d

j'1n ,

paree qu'j¡ faut

fe fervir des

m~mes

dames qui le cOfT!pofoieot, Pour

y parveoir, on pa(fe les

cjame~ d~os

la premiere table

de ' fon adverfaire,

&

on les conduit dans la feconde

qui 'en eclle ou étoient d' abord 'Ies tas de bois ou de

dames de celui 'contre qui POI! ' joue;

&

fi-eót que les

cafes de ' ceue . deroiere table font re,"plies , le

jan d,.

r<tOllr

el! fait, On oc fauroie' palfcr que la fleche fur

laquelle

00

preod pa(fage, ne foie abflllumene nue, au–

trement le pa(fage

ca

fermé:

c'en

un

pa(fa~e

pour la

battre, ,

&

mEme

Me

autre qui feroit plus loio;

llI.is

on

n~