JAL
d'aillcurs que tout bon
jalap
po(fede Utl degré d'aElivi–
té
a
peu pres conllant
&
uniforme.
La verm propre du
jalap
entic!', ou donné en fu\>–
nance, efl de purgor puilrammem,
&
pounam Cans vio–
lence. C'efl le plus doux des hydragogues,
&
eepen–
dane un des plus fUrs. Les expédeoccs que Wepfer a
faire¡ avec le maginere, c'efl .a-dire, la rerine de
jalap
fm des chicos,
&
dom le ré[uleae a éeé que eerte dro–
gue eauCoit Cm l'ertomae
&
les imeflins de ces animaux
les
eff.esdes poiCuns corrolifs, ces expédences, dis-je,
nc prouvent rien, rnc!me contre la réfine de
;4/ap,
at...
tendu que Wepf<!r a employé des dores exeeffives,
&
que tous les remede, aElifs , vraimene elneaces, devien–
nene nuifibles, mortels, lor[qu'on force leur doCe ju[qu'J
un eertain poim. Elles prou vem eneore moms eontre
les vertus de
¡fllap
eutier ou en [ubltanee; car nous ob–
forverons, taue·iH'hellre, que l'aElion de ces deux re–
medes en bien différente. Nous diCons done que l'ob–
fervation con llame prouve, malgré les expéri"nces de
W epfor, que le
jalap
en Cubnance en un excellem,
&
un tres-[ain, eres-tidel purgarif, que les Médecins aban–
donuenr er¡'s-mal-il ·propos .ux gens du peuple, ou dll
moins
qu'il~
réref\'en! dans leur pr.eique ordinaire, pour
les
ca, 011
les plus fom hydragogues [one indiqués. Le
Jalap
emier ert, encare un eoup, un pmgalif qui n'eQ
point violene,
&
qui ajodeé a la dore de dou7¡e, quin-
1.e
&
vingr grains aux rnédecines ordinaires, avee la
mallne,
& '"
!ieu du Centlé
&
de
la
rhubJrbe, pourgo·
r ...
it ellieacemenr
&
fans violence, le plus !;rand nom–
bre des adulees. De bons aueems le reeommandent mé–
me
pour les enfans; mais
iI
n'en pas
.{fh
<lérnoOlré
par I'expérience que eette deroiere pratique Coit louable.
Le
ialap
elltier ert,
a
la dore de demi-gros
&
d'un
gros donné [eul dam de I'eau ou dam du vin blanc,
un excellent hydragogue, qu'on emploie ueilemen! dans
les hydropifies, les redemes, les queues <les 6evres in–
termirtenees, cenaines mal:\dies de la peau,
&c,
Voycz
HYDRAGOGUE.
L'extraie aqueux, ou l'enraie propremelle die de
jalap
De purge preCque poine,
&
pouffe C.ulemem p:\r les mi–
Des : ce remede: n'el! poi
01
d'uCage.
La réline de
jalap
donnée [eule ou noC' dans de I'eau,
du vin, ou du Ilouillon, purge quelqueCois tres.puilram·
meot, mais ce n'en jamais Catls e¡cieer de eranchée,
eruelles; l'irrieaeion qu'elle canee: s'oppoCe meme a(fez
fou.vent
il
Con effee purgatif,
&
alors le mllade ell vio–
lemmel!! eourmeneé,
&
e(l peu purgé, beaucoup moins
que par le
jalap
el\tier. Ce vice efl comrnun aux réli–
Des purgatives;
"ZIaycz
PURGATlF. Mais on le corrige
ellicacement en eombinaor ces fubnances avee le jaune
d'reuf, ou avec le Cucre;
voyez
CORRECTlF. C'ell
principalemene avee la réline
de
jalap
&
le fuere qu'on
prépare les émuHions purgatlves, qUl [oo! des remedes
tres-doux .
Voycz
a
Particlc
EMULSION.
(b)
J
A
LA
V
A,
(Hift. "at. B ot.)
ftuie d'un ubre des
Indes oriemales, qu¡ en de la gro(feur d'un gland. On
nou, dit que les Indiens l'emploient dans différenees po–
tio,!s
m~dicinales,
fans nous apprendre pOllr quelles ma–
ladles
J .'\LDABAOTH, f. m.
CHifI.
,,-el.)
110m
que les
Nicola"lees donnoiem • une divinieé qu'ils adoroicnr.
Barbclo éenit mere de
"}aldab40th.
11
avoie décotlvere
beaucoup de choCes; il méritoit oos hommages [ur-coue .
On lUI
attribuoi~
des livre., ces Jivres étaient rempJis
de noms barbares. de prinelpautés
&
de puilfances qÜt oc–
cupoiene ehaque elet,
&:
qui perdoiene les hommes.
J A
L,
E',
r.
f.
(
Comm.rc<)
mefure de liquides qui
tiem enviton quatre pinees de París-
V.yez
GALLON.
, IALEME,
r.
m.
(Bdlu.-I,eures)
[oree de chanCon
Jugub.n;, en uCage parmi les andens grecs dans le dell;!
&
les funérailles. ,
Ces
Il~eces
éeoiem ordinairement
fi
langui(fanles qu'
",lIes avoient donné Iieu au proverbe grec, rapport6 par
Herychius
''''''fAU
u,,-rp0'f"por ,
plul
mif¡rab'~,
ou
plus
froiá
'1u',,,,
.~al(mc,
A.prianus 1.onlus. rapporte aua;, comm.e
un proverbe, ces
mars,
g.rc:cs,
flC -rOl' le)..'
p.OH.",....."'...
¿,–
x"e d'étre mi¡ au rangodes 'ialt"me,.
II
Ce
fonde (ur ce
que die le pocre comique Meoil.n.dre; que
fi
vous Óeez
la hardi.(fe
:l
un amanr, e'en un homme eerdu, qu'il
faut que
vo.usmettiez au rang des.
¡:altmes.
Junius ajoo.–
te
qU'JaI""e
éeoie le nom d'uo ho=e plein de défaurs
h.
de
defagEémen~,
quoique tils de Calliope.
0~1
ignore
quelle forme: de verso emroie dans. la compofition des
;alem~J
",
J ALOCZINA,.
(G/ag.)
dviere de Valachie, qui
prend Ca Cource fur les fronliores; de la Tranlilvanie,
&
'luí
[e
jem:
dans
le
Danube .
J
AL
359
J
ALOFES ,
/el, ou
GELOf"FES,
f.
m.
pI.
(G!.g.)
peuplc d'Afrique daos la Nigritic. lls oce.upene le bord
méddional du
Séné~al
&
k s ter
re,
comp" [•• emre cer–
te dviere,
&
eelle du Niger; ce qui fa;e llll pays de plus
de eenr lieues de long, [ur quarame de dIle, mar itime• .
Les
"}alofel
[om rous ex¡remement noirs , en géllé–
ral bien proportionnés,
&
d'llne tallle a(fa avalltJgeu–
fe. Lcur peau ell: (re!t·fine, tres-doltce, lnais d'une
oa~ur
forle
&
def.'gréable, qual1d ils [onr échautfés . JI
Y :\
parmi le peuple des femmes alllfl-bicn faiees,
i
la eou–
lenr
pr~s,
qll'en aucun aUlre
p~ys
du monde;
&
c'en
cette: cOllleur vraimellt noire qu'cllcs elliment le plus.
Elles COO! gaies, vives,
&
tr~;-poreécs
a
l'amour .
Elles onr du goat poor roos les homme>,
&
parlieu–
licremene pour les blancs, auxquels elles fe livrem pour
quelqne préCene d'Europe, dOOl elles Com fore eurieu–
Ces; d'ailleurs leurs mam nc s'oppoCellt poine:l leur gol1c
pour les étrangers,
&
m~me
il. lenr otEene lenrs fem–
mes, leurs ·filles
&
leues [reurs, tena
m
a
honllour de
n'~tre
pas refuCés, eandis qu'ils COO! fort jaloux des
hommes
de
leur nalion. Ces négrefrcs om prcCque !Qu–
jours la pipe
a
la bouche,
Ce
balgnenr tri:,-Coll vene, ai,
mene beaucoup
a
[auter
&
a
danCer au bruie d'une cale–
ba(fe, d'un e.mbonr ou d'un chaudron; taus les mou–
vemens de leors danCes , fOil! autant de pollurcs I.Ccives,
&
de genes indéeens.
Le
P,
du J arde die qu'elles eherchellt
~
[e donner
des vertus, eomme eelle. de la diCcrétion,
&
de la
Co–
briéeé, de Coree que pour s'aeeoOrumcr • manger
&
i
p.der peu, elles prennent de I'ean,
&
la eienlleot
dan~
leur bOliche, pend.m qu'elles s'oeeupene • lellrs aftaires
domeniques,
&
qu'elles ne rejerten! ceeee oo.u, que quand
I'heure du premier repas en ardv':e. Mais une choCe plus
vraie, e'efl leur gol1r pour Ce peindre le corps de figu–
res
inéfa~ables;
la pliipart des tilles, avam que de Ce
marier, (;, fonr- découper
&
brooer la peau de ditféren–
tes ti.gures d',n'maux, ou de tleurs, pOllr
paro¡tr~
en–
care plus aimables. Ce godt r<gne ehez preCque taus les
peuples d'¡\frique, les Arabes, les floddiennes,
&
e<lIle
d'autres .
l/ay'>:,
FA R
D •
Les
Jal.fafoot mahométans, malS d'une ignoranee
incroyable.
11
no croit ni bled ni vio dans lem pays,
Olais beau.coup de dmes dQm ils fom l<:tu brellvage,
&
du ma}'s dotlt ils font lenr pain. O" eire de ce pays des
cuirs de breufs, de la dre, de I'ivoire
de
I'ambre-gris,
&
des .fchves.
Vo~cz
DJpper,
Deferip. de l'Afri'l,I<,
p.
228.
e...¡
juiv. (D.
"}.)
J !\
LOIS,
r.
m.
(Cvmmercc.)
meCure de eOOlinen–
ce donr on fe [en
a
GuiCe,
&
aux cnvirons, pour me–
[urer les grains. Le
jaloi,
de fromenr peCe
80
Jivres poids
de marc, de meleil,
76;
de Cei¡(le, .ut!]
76;
d'avoine,
fO
Jivres: un
jalois
faie dnq b"i(
feo.uxde Paris.
A
Ri–
blemom vers la
F
erre, le
ialois
ca mbie tiie quatre boir–
Ceallx meCure de POIds,
Dit1i.". de Commeru. (G)
J ALONS,
C.
m.
pi.
(Arpmt".fc.}
ce fom des
b~ eQns droies, longs de cinq
a
li. pies,
&
unis
&
plants
par un des bollts, qui s'appelle
I~ l~ee
du
jalo",
&
ai–
gui[és par ¡'alltre qu'on fiche en lerre. lis Cervent
it
prendre de longs ali,nemens,
&
Couvent on garnit leurs
teees de eartes, de linge, ou de papicr, pour \es dj(lin–
guer de loirr dan
s
le nivellemelle; on l•• arme d'un
carton blane eoupé
a
I'équerre.
On appelle
jalan d'.mprunt
une me[ure portative, qui
efl la ml'me que
I~
haureur les
jal.m
qui Cl>pponenr le
ni'veau ,.
&
que I'on préCeme ,\ tOUS les
jalOlls
d'un ali–
gnemellt, pour les faire burter
&
décharger. De
j"lon,
011
a fait
flllonne,:.
JAL.OUSIE,
r.
f.
(Moralc. )
inquíérude de I'ame,
qui la porte a envier la gloir<:, le bonheur, les
talen~
d',mrui; eeue paffioll ell
ti
fOI e lemblable par fa natu–
re
&
par fes effees,
i·
I'·envie dan! elle el! Crem, qu'el–
les Ce cou(ondem enfcmble. 1I me paro?e pourtam que
par
I'envi~,
naus ne confidérons le bien, qu'en ce
qU'lln
autre en jouit,.
&
que n ous le def1rons pour nous, al)
lieu que
la
jall>u./ic
efl de norre bien propre; que nuus
appréhe.ndons. de perdre, ou allquel nous craignons qu'un
autre
ne
partidpe :
011
envie l'aueorieé d'auttuí,
00
eft
jalotl"
de cc:lle qu'on polfede.
La
jaloufie
ne regne pas fehlement entre des
pa~ticu
Iiers, tn3is emre des naeions emicres, chez leCquelles el–
le éelaee quelquefois avee la violenee ta plu, funerte·
elle ticllt
¡¡
la ri'valité de la pofttion, du commeree
de~
ares, des talens,
&
de la. religion.
'
Pour ce qui [egarde la
jalOl//ic
en amollr, cette
6
é–
vre
ard~ote
qui déV'Ore les. habieans des. régions. brlllées
par les influences du fOleil,
&
qui n'en pas inconnue
dan
s
nos c1irnats tempérés, nous.
croy~ns.
qu"eMe mtf–
rir", un arlicle
a.
par! ..
( .D .
"}.),