JAB
Tous
\es
oire:ao.l00l un
~largi1fnneol
Iw
de I'",fo–
¡:luge, qo'on ap le le
1,
qui I""r fe pour
gu–
d", qu<lque ..ms
11
nourriln", qu'j1
0111
3nl~e r~
mieher,
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1 •
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dlD5
le
vemn–
cule .
Les
plryfi,?logines .dono,ol
tlO;S
I!&ges
a¡>pl~"ns ~
ce
lile; le ",enller de dlCporer
lA
nourmuI'
i
la dlgelh n;
le fecood de 12 forrer quelque lenlS, aDn que le ventri–
cule De s'emplilfe
pos
Irop, d:tns les oe.:-l600 ou les
oifcaur
uveot
&
anulfent plos de oourrilure 'loe leor
etloffile
n'en
dO;1 renir poor la pouvoir b·co
dig~r
r;
le uoifieme de rtthver cene oourriru,e pour
h
poner
~
1
r< pe,ilS .
Les pigcons
001
ce
¡abot
fon amp1e; ils l'cnOent
&
I'tlargilfcot errraordinaircmcnr, poor un 3U1re uG! e que
celui de
r~Cetver
on. grande qU3mité de noorrilUre;
ca, l'air qu'iI, .ttirent pour la reCpir:uioo, entr••um
daos le
jaho.,
&
goo6am e ne partie, produi,
la
groC–
fe
gor~e,
qui en pankuliere aur pigeoos. Quelqucs
aoatomllles prtleodeDl avo;r Iroové dans
l>
lr.ehte
Of–
tere des pigeons, le eooduir par lequel l'air enrIe dJns
lcur
jacoI .
L'onoerorale a un grand
C.e
fait par l'tl.rgit1'ement
de foo ceCophage, qu'oo lui voil pendu en-devlnt, de–
puis le deCfoos du bee, JoCqu'au bas du col; eo eet en·
droit la peao o'en poiru garnie de plumes, mais feul<–
mem
d'on duvel t,es-eoun, arrangé eo long Cur I'émi·
neoee
de
ehaeune des rides que ce
C.c
fail eo Ce pll.t1l
'lOmme uoe bourCe .
Le
jahot
du eoroman, dont l'cefophage fouffre une
dilatatloo pareille
a
eelle de
l'ceCopha~e
de l'oooero13le,
en plus caché, élllm r<couvat de plumes a I'ordinai–
re; ces Caes fervem a l' un
&
a
I'autre de ces deur
cfpeces d'oife:lur ,
a
reeevoir les poilfons qu'ils avalem
fort grands,
&
IOut eOliers.
Quand les héroDS ,'eulent maoger des moules,
ils
les
avalem avec Icurs eoquilles;
&
10rCqu'ils fement qu'elles
fonr ouvertes, par la ehaleur qui a relieht les relfortS
de leurs mufeles, ils les vomilfent pour en maoger la
chair.
11 Y
3
.pp.renee que e'e(t le
jahot
qui leor Cert
a
ce, urage, Ca chaleur élaOl
CufliC~ote
pour faire ouvrir
les moules.
Les tioges oot dans la bouehe des poches aur deur
cÓlés de la miehoire ou ils ferrent tout ce qu'ils veo–
lem garder; on dit aum qu'iI y a uo poilfoo qui a eom–
m. le tinge, ce fae dans la gucule, ou Ces petilS vieo–
neDl Ce
jetCer
quand ils 001 peur .
(D.
J . )
jABOTAPITA,
f.
m.
(Bota". <xo•. )
ubre d'une
hauteur médioere du Bréfil,
&
du geme des oehoa de
Linn"'llS;
'lJ0l'z
O
e u
N A •
Margrave
&
PiCoo I'appellent,
arbor t4(Ci!<ra ract–
>/fofa,
Brafi/imJit,
ba!,,¡ trig01tá, pro/i[,rá.
11
Ce pla:t
fUI les ri,'ages de la mor; fon
~eoree
en ioégale, de
eouleur grifarre; Ces branches Com molles
&
pliames,
fes feuiJles Com ahernes, verres, oblongues, pOintlleS;
fes tleurs font perites, eo bouquels,
a
cinq pétales Jau–
l1e~
&
d'une odeur trcs-agréable. Apres qu'elles Com
pallé«, il Icur luec<de un fruie qui viem en grapes,
c'en-a-dire que chaque pédieule porte uoe blie de la
grolfcur d'lul ooyau de (leriCe, de figore peeCque rrian–
golaire, a laquellc Com a[lachée, trois ou quarre autres
baies f30s p.édicule, ovo"id"s, de la meme grolfeue, de
eouleur noire e.)lnme nos myrrilles,
&
doonaol 13
m~me teimure; leur goat en lIiptique; on eo lire de I'hui–
le par expreffioo . Ces baies Cervent encare aux
m~mes
ufages que nos baies de myrthe, pour
arr~ter
les eours
de ventre , retferrer,
&
fortilier les imeOros.
(D.
J.)
jA80TI,
f.
tn.
( HijI.
nal.
200/. )
nom
~u'on
doo–
ne eo Amérique. uoe eCpeee de tortue qui S y trouve;
Con écaille en noire,
&
I'on y remarque plutieurs
Ii–
gures hengones comme en relief. La léte
&
les pié
Com bruns, mouehelés de taches verditrcs. Ray)
Sy–
"opf.
'luaJrup,J.
jABlJRANDIBA, f. m.
(HijI.
nato
Botan.)
.rbre
du Brélil , doltl les voyageurs ne nous om poiot don–
nt la d.Ceripnou; ils fe fom eonlemés de dire que
fes feuilles
[001
un fpécifique eomre toutes les maladies
du foie.
fI
Y
en a uoe autre efpece
ii
feuilles roodes,
moios grandes que 1.. premieres; ce dernier • des raei–
nes done le go t1, e(t aum fo[( que le gingembre,
&
qui appliquées for les geoeivcs, diffipeot
10US
~eurs
maul.
o
jABUTICAB{\',
f.
m.
(HijI.
11aJ.
Bot.)
grand
:ubre qui croil .u Brélil.
fI
porte des fruits qui le eou–
vreDl depuis le bas du pit Jufqu'au [ommet, eoCo'te
qu'on
apper~oir
a
peioe l'orbre. Ce froit ell noir, rood,
de la g,olfeur d'uo pelit limoo, d'uo Cue dOUl: eom–
m~
cefui ¡lu rai(jo mOr)
&
Caluraiee atU ñévecur .
11 Y
.
.
J
A
e
I besUCOD
de
=
:ubres
dms
le
laT
de S1lnl-
in-
e
lt .
D;8.
J,
T,......
ax.
Ji\C •• JACHT,(Jl.:ri.,)V.,:;Y
CUT .
JACA,
f.
m.
(B.l....
oc
l.)
.rbre des ludes orieu–
rales, de
ls
~~d=
du IluOO. C'cn le
c
de
Pu–
kinfon, le "JICS-lJurum,
1I.rl.
JI
~. ~wu,
¡rae.
a.Clt.ltfJf., tX rrallNJ
pr.J.·••
u,
de C.
8J.uh. lt
ltI
r
A-
cofl.z,
&
le
·/l.fltd
ou
}"-Jl"
de o
voya
eurs ,
ANI
GtlTcias Tra!,ofo, Lia(rh4ol,
. suno.
Cel ubre a la feaille lllle eorrune
11
nuin, d'oa
verd elair ,
&
oeeoeofe.
fI
erolr le I
o
des
<tUl,
<'!t:
porte le plo gro fruir qui Coil e(lnou
ltl
le moode.
11 fOTl du trooe, lÍnfi que d p-ioci¡nles branehes,
&
ctl
rou"eul enCeveJi
d~ns
la terre nee le bu du tro.,e, saque!
iI
e.l adhéraOl .
fI
di
de figure e n:que, d'uDe ¡nlme
de la'lle fur deux de longueur ,
&
peCe ordrnairemepr
quinze • vrngt Iroers; il ell couvef! d'une coque
'ene
c!p,irTe,
&
rarremée d'uoe in6nilé de lubeecules , é
n=
leur,
piqu.us, mais blane;
&
I.itcu~
eo-dedln . Ce
fruil en eomiem Ime iofioilé d'lutres plu pems, oblungs
&
enveloppés d'une éeoree commuoe; leur pulpe elt
éf.ille, J.una"e, d'uo
g
t1t
&
d'une odrur .gróblc.
Ch.eon de
Ce>
fruils
reot~rme
uoe .monde pllcte,hns
f. enair, eomme daos UD
ú,,;
ces s,nmdes COOl eou–
Verles d'uoe pelU minee, C3eol.gineufe, blaochltre
<'!t:
lflnfparellte; Cous celle pellreule eXltrieore, on en trou–
,le une aacre
rou~e.1tre,
qui conrient une fec:onde
aOlIUl–
de,
dont le goO, 2ppro he beauenup de celui d.
O:lS
char3i~nes
.
1I s éleve du rniliea de ce eÓne un pi(til épais; eell–
dré, Ccrnbl.ble
a
une eolooo<, autOur duque! k, plus
pelits frui,s fom diCpoCts cireulairement; une de leurs
eXtrémilts pénetre dans le pillil.
&
l'.urre
.b~util
diJ–
métralemeOl
¡¡
I'écoree : on obferve eOlr. ce C'Uil,
une in6nilé de ligameos mcmbr3oeur, bl3neh.itrcs , Jau–
nhres, qui tieonent au pillil
&
:l
I'teoree,
&
qui ,en–
dent, apres qu'on a eoupé le fruil, le pillil
&
¡'teoe–
ce un Cue IIluant
&
I_ileur.
Le
jac.
VleDl dans loutes les Indes orientales. 1I
Y
en
:1
plutieurs eCpeces, que l'on dilliogue par leurs fru:lS
qui Cont plus ou moios gros, fucculcos
&
Cavoureul.
(D.
J.)
jACAMACIRl,
f.
m.
(O ..
"i,b.
<xot. )
oifeau tre,–
rcmarquable du Bléfil, qu'on peuI ra0!ler parmi ·les pies,
"¡,aut les pits faits de
m~me,
deux orteil, de.anr,
&.
dcar deniere.
11
en de la grolfeur de 1'_louelle; fes
piés fom jaunes; Ca
t~te,
foo dos,
&
Ces
aHes
1001
d'un
vcrd gai, mélangt de jauoe
&
de rouge;
Con
-".mre
/le
e3
poitrin. font d'un cendre! fale; mais comme 'OUIlS
fe. eouleurs COOl tres-tel,,,nteS 3U Coleil, on ne peur
s'emp~eher
d'en admirer le luRre
&
la beJulé, (cIaD
M"l(rave .
HijI.
Bra!
(D.
J.)
j ACAN
A
f.
m.
(O,."i,h.
<x.t. )
belle eCpeee de
colombo du Brtlil, qui aime l-.s Jieul humide¡; fes
jambes d'un Jaune verd, foot plus tlevtcs que celles
de nos pigeons,
&
fes orteils, principalemenr eeUI de
derriere. Tonr plus longs; fa eoulcur du dos, du ven–
tre
&
des siles, en nuée de verd
&
de noir; fon col
&
fa po!!,;ne jeltent toutes les
eoul~urs
ehang..nle! de
nos plus b..ur pigeoos; Ca t!le
di
pelite,
&
eouverte
d'une eodre eolorte eOtnme la turquoiCe ori.lltale ; [00
bec
:1
la formo de eelui de oos poules, pelit, en partie
d'un j.une verd4rre,
&
en partie d'uo rouge
~eI3t."t.
Margrave,
bi(1.
Braf.
(D .
J.)
• J
ACAPE, [. m.
(HijI . "at. Bot.
)
eCpece de jone
du Srélil, qui oc porre oi femenee 111 Oeurs . 00 le
mel au-delfus de la plaie dela morfure d'un CerpeOl,
&
il foulage . Pifoo dit avoir fai, ufage .vec fueees d.
'a
déeotlion de
fa
ucine eontre le poifon. Ray.
jACAPU,
f.
m .
(Or"itbol.
<x••. )
oifeau do Drt61
qd'OO doi! raoger dans la clalfe des merles, puiCqu'iI en
a la figure, la grolfeur
&
la ooirceur, ;\ I'e.ecptlon que
ú
poilrioe en d'un trcs-bcau rouge . Ray,
O..nitb. PU:.
141.
(D.
J. )
ACAPU-CAIO,
f.
m.
(Bota/l.
<xot.)
Pi(on ca–
ra érife cet arbre en ces termes
t
a"bDr nN&jfe,a
1
nr4~
jilienfi1, (Oreiee
1
¡rullN,
lig"~D
J..
,/lIl1tNflr
."utU (!lIl1i..
,,"'t•.
c'Cn on grand arbr. du Jje6/i1, qui fe
pl.ildaos
les lieur mortcageur du Ca:ur du
poy ;
fon bo;s en
tres-compaét; foo teorce en griCe, dure, inég_le, lelle
que eelle d'uo v!eux eh!oe;
res
f.uilles relfcmblelll
i
eelles du meurier, demeltes eo leur< hords ,
&
en quel–
que maniere torCes
&
reeourb~es ;
foo fruil e(t
gros
eOln–
me la
I~re
d'uo eofaOl, de 6J;ure ovoid., lerminé
1
fa partie inftrieore en eÓn. obtus, maché
&
fufpendo
p2r UD ptdicule ligneu,. .
fI
en eOuvert d'uoe éeo(ce
Jaune extrémemem dure,
&
au bou! qui regarde la r–
re,
iJ
en fermt eo
f.I~oo
de boele par uu cOU
verc!~
qUl
, ,