H Y S
~angiu!
dilliogue <je!!" efpece,
d'h yfllroliteI,
I 'une
en. a peu
p~e,
de l. r,rand,cur d'une oo:x , telle d l celle
q UI
v.ent d
~trC
décrne; I autre efl plus petite
&
n'en
que de l. gr:¡odeur d'une noifette ; elle diifere
de
13 pré–
céden l.e en
c~
que la fente qu'on
y
remorque efl garoie
de pet.¡s fillon, tranC,'erCau.
&
plralleles; certe deroiere
e~pece
fe ¡rouve eo Suilfe .
V oyez
L angius ,
hifloria
I.~ptdum
Ji~tlr6tOrtt~,
p. 48.
WaHerius dillinguc aua; ,kux efpeces
d'l'y/Urolito;
~I
appelle I'unejimpl, ..
'!<
I'.utre
aill .;
pem-elCe entend-
11
par-la
!a
meme d.nmuiQn que l,aogius.
Wormlus parle
d'u~e
¡".fllrolit<
qu'jl décrit de me –
me que nqus avons fB", ave: cette différence que I'on
yayoit de I'autre cÓlé les parties naturelles
do
I'hom–
'!le ,
repr~~cijt~es Fr~s-d;llioaemcnt,
d'ou
iI
conclu~
que
I 011
~cvr~lIt
nommer celte pierre
aiphJú ,
plutl)t qu'hJ –
fl~ro/,t"
a eaufe que les parties
natureIle~
des deux fexes
s'y
~rouvoient réunj~s .
V o)'(z
MHft2um
W ormianum,
pag
83.
&
84.
L es
hJfllrolito
ne paroiífent redevablcs de leur
ñg'.l–
r~
qu'a l'empreinte ,Pune coquil1e
Qivalv"e, dans
l'imé–
neur de laquelle elles Out élé mqulée" ou
a
qui elles
om
~ervi
d
7
noyau . Les auteurs I'ollt
parlagé~
fu r la
eoqullle qm a pi) dQnner eetre
empr~inte.
Klein pré–
tend qu'elle en entiérement inconnoe . Bajer croit que
l'hJjllrolit,
en la meme ehoCe que l. bueardile, ou
I~
creur
d~
ba;t¡f, LalJgil)S croi, que e'en la meme
C!lO:
fe
q~le
I
tlrt'Fa mar",a ,
iI
qu¡ i) troo ve qo'elle reffen) –
ble beaueoup .
W~llerlu~
dit que
I'hyfllrolie.
ell le no–
yau <!:t¡ne caquille bivalve , qo' il appelle
oflreopdli"ito
vtntrrcofa·
L e
mu[.eltYA
R ichter i4f1Um
1~
regarde
CQtn~
me fOflnée par I'empreinte du
concha
'/J~n<riJ.
.
Les
hJfllrgl;te{
I)e fe trouvent "olle part en n gran–
de
~ba!1c!~nee
que pres du ehh e.u de
Br.ob.ch fur le
Rhin, fur les eonfi ns do hndgr."i.t de H elfe . O c¡ en
'rauye
3Um
1
fl}ivani Gcfner,
daos'
la mo magne
Ilom–
tll,ée
Ellrcltbftiljlein,
vis-a-vis de Coqlent1.,
a
l"cndroit
ou l. M oCelle
Ce
jette
dati~
le Rhin. On en reneontre,
quoique alfe? rarement dans lo duché de BrunCwick,
pres de
la
ville de W olfemblltel; ccs deruieres ne
COllt
point fort du res, elles n'úllt que
I~
eon lillence de l.
t'~rre
0 0
de i!argille Céchée .
~cs
hyjl¿rolius
de la. pe- ,
tlle
eCpec~,
<jqt¡t parle
L~lJgios ,
Ce
trouvent en Smlfe .
1I .ne
f.utpain~
l=qnfondre les
hJfI¿ro¡'tes
dom il
e~
que(l!0 1J
daos
cet
artiele
1
avec
d'autres
picrre\
pl us
g ran–
des, qui repréfentem
~lfe?
bicn la part;e tllmrelle de la
fernme
1
&
qufon namme
cornmunément
biju/lx de C a–
¡hu,
pllee qu1elles fe troovem en l,¡aÍlgoedoc dans le
voifinage de cette ville : ces dernier"li doivent "tre re–
gardées comme une efpece de madrép¡¡re, ellcs fom for–
m ées par plu!iellrs eooches eOllcentriques .
M . falconet !=roit
qll~
' Ilhyfl!rolite
en la meme pier–
re que ce!'e que
le~
anClens appelloient
pÍ<rre de
1"
me–
re des
ditux,
&
qu'ils
~royolent
.
tomqéé du ciel; elle
¿toit
d'une grandeur
médiocc-!! ,
d'une
cquléUr
noire ,
&
I'on y voyoit une apparence de baoehe. Ce favam aca:
démicien ájqote, que " peul-etre par rappa rt
ii
ulle reC–
" femb!a!)ce qui
p'e~
gllere éloignée de celle de la bau–
" che, le colte de celte pieree fut imaginé ;
&
on ne
" crut poilit
tr?uv~r
de fymbqle plus eonvenable, que
" eette pierre a¡nn figurée, pour
repréf~nter
une déeífe,
" qoi Celo'o les Pocles'- éloit la mere des dieox
&
eles
" hammes,
&
qui Celon les
PhiloCoph~,
étoit la natore
" meme: fource féeonde de tou, ce q\!i paro"
d.os" l'Univers."
Voyez
les lT)émoires de I'académie
royal~
des In¡-eriptions
&
Belles- Len res,
tomo
V I . p.
5'28. (-)
HY~TE'RO~OGrE,
f.
f.
(R.M.)
figure dé
penCée ou I'ordre naturel des chafes ell renverfé, e0'11-
me
I'in<jiq~e
l'étYffi.ologie du mo, ;.
le~ Gr~cs
1"Bpete
lent
aucremcnt,
r/tr'f" for
"p.""P'"
gUl
veu[
dlre,
meetre
le dcr»;er avant le premier .
Quint~lieq
ne
DOOpne
nu!,:
le part celte figure,
& .
cepepdáot .,1 la con?alT!ne
~acl
tement dans fon
X l . I,'/J.
chapo
;; .
quand .1 d.t:
,!Ud!–
dam .
...
tftrpieer conv ertllnear ,
ut
fi
pepcrilfe
narre!,
d,ind.,
eoncopj(fe . . .. .
i"
,!"ib,!s,
ji
id ,!uod pojleri"s
efi dixeriJ , de 'priore taccre
optim/l.m
efl.
Cene figure que nous appellons ren vc;'rfemenl de pen–
fée, ert rare en peofe, parce qu'on s'en
apper~oit
aiCé-
10m.
V III .
H Y S
345'
ment
<1,
reliCant Ces produl:j:ioos
¡¡
t~te
repoCée. M ais
elle en fréqoeme che'/: les I:'octes,
¡¡
qui
la
mofure dos
ver" la néee(fité de
b
rime, le (eu de I'eothouliafme ,
&- peot-erre encore " pareífe,)a peine d.. eh.ngement ,
la diffi colté d'y remédier, fom dire
COOy~nt
une ehol\: ,
av.m
¡:~lIe
qm la doit préeéder; la Ceeonde avant la
premiere , la plus fOll¡le ava"t la plus tarte;
&
ce
dé–
t'HIt pl.s ou moim
~rand,
en
~otljn¡¡rs
condamlJable .
D'hal¡i1es critiques n'l.'xcepteot pas méme eje atlC cen–
fure ces trois verS li conuus
&
li goutés .
Maj! a/l.
moinJre
reveTJ
fJlne/l~,
Le mafr¡tl< tombe , I'homm. "fle,
E: I(
hlros
J'
fvar.ouit .
Le pléonafine, ajqulent ces eritiqoes , s'y joim
a
I'hy–
flJ,..,f.gie,
ou
renve.rf~ment
eje pellfée. Qo. nd on •
ait
qu'il lIe relle
plu~ qu~
I'homme,
iI
~fl
inmile do dire
que
I~
héros
S'éV~lIooi"
paree lJo'i1
~íl
de toute néceC–
filé que le héros ail difparu, poor
~ u'oQ
lIe voye plus
.qoe I'hqmme; de
m~Cl)c
qu'il f.lIt avoir eon,Q pour
el¡fanter. Mais
G
le poc,e avoi, po. dire,
I~
¡rllCque
tom–
be, le hé ros s'évanoqit,
&
l'hommc ref1:e ,
ji
auroit
peil1t
la chofe telle qu'eHe
~Il,
&
nU4s auroit oITh t l1l1e im,,–
ge
e¡¡a~e.
. Q uelque eondamnablcs eepel¡dant que Coiem les relt–
verlemens de penCées , on no di,. rien qui s'éearte de
la dq'irine
'd~
LQng/n, n I'qn aya!)e¡: qu'ils pooreoicllt
~rre
tres-ba ns dans la bOliche d'un perfonnage troublé
par le
premi~r
¡r¡ouvemem d' uqe paa;al) impétoeule,
p3rcc
qn'alors
i1s
ferviroicl1t
a
pe:¡rglre
de
mic~1X
en m:cux
le capaere meme de cetre paa;o"'. 11 ell yr. i que ce
ql1'on propofe ici n'l'n
pa~
<l'ooe ex¿coriQn f.1cile, néan–
moios un be3U génic, qui connoi troit biCI} la
uatl1r~,
ne
manql1~roi(
p3S
de
fqcGcs ,
~n
cherchant
a
¡miter io n
lan–
gnge.
f/ oJez
!iYPERDATE.
( D .
J.)
·· H YSTE·!t OMOTQC IE ,
o'f
~Y~TE'RO
T O M 1E,
r.
f.
terme
de
Qhirurgi.,
opératioll <]u\ ",
appelle al)tremem
&
pll1~
p'rdinairement,
opl ratio"
d –
fari~;tJJe.
1
7
0ycz
C ÉS ..
\.RIEX~~.
C'eH
un mor
~rl!c
'luí
viem de
ii~'típ~ ,
uterltS,
matrice,
&
de
-r,p ;; ,
~tI~io ,
(c-
élion , incioon .
(2")
.
.
):-lYSTE'RO POTME,
r.
m.
(Anti'l')
011 nom–
mqit ainn
e~ez le~
léirees les
perrollne~
'lui rcveno;cm
chez leurs parens,
apres
un
(j
hll1~ vOyl~e
030S
les pays
étrangers,
qo'on
les
avoit crn morts. O n n'e leur per–
me(wir
d'3ffia~c
a
la célébration q'aUCQlle cérémonic
religieure, qu'apreE
!~ur
purifi, atiq,!, qui conn lloi, dans
Q!)e
Cort~
d'envelqppement de robe
d~
ferr¡!pe,
~fin
'1ue
de celte maniere lis paroífent comme de nouveaux nés .
(p.
. ) , .. ' .
.
."
H1sTE 'ROTOMIE,
r.
f.
term, d' Anatomie ,
dilfeaion anatomiqoe de la mqtriee.
Voyez
MATRICE.
Ce
mot '
efl
fqTm~ ~u
grec
utr'j'frL, matr!cc,
&
'T.~·;o
)je
cOllpe . ;e
diJl
~1ue
'.
HY$TRIGITE,
r.
f.
(Hifl· nat.)
110m donqé par
quelques qUleurs
¡¡
ulle pieree ou bézqªrd , qui Ce for–
me quelquerais dans 'Ie eorps des pare:épics de 'Ia pé–
ninfule <le Malaeqoc
i
e'ell le meme que I'on nQmll1e
/¡ézo3rq d. P'1rc,
oJi
en eCpagqol,
p¡"ira
de
P./f'''o"
k{–
zoqrá
de Gua,
pi~rr~
de
M alat¡ltc,
&t',
Cene pierre
$
ell yendué Coovem on prix
tres-con~dérable
a
cauCe
des' grandes vertus
!lU'
on loi attrlbue. Le carcjina\' de
I:!intundorf ,
~v~qo~
de Brcslau , en avqit payé une mil–
le fIorins d'Hollande, ou deux mille Iivrcs
~rgcllt
de
Franee. II
y
e¡i a que le préjugé a fait aeheter enCOle
beaucoup .pIos eher .
l/oJez
BÉ;ZOARD .
,.
. !iYVQU RAli E' , f. m.
( Hifl.
"at.
B ot",, : )
~rand
~rtile '
cjn Brélil, dqnt
I'écorc~
efl glanehe
&
lu,Cante
eqlllme de
I'~
..
gent, fon bois
~fl ~ougea~re;
~uand.onfend I'éearee, il en Cort un Cue ¡a.teux d un gqílt CallO,
áffe'L 'remblable
:l
'~elui
de la
r~glilfe ,
On dit que eet
orbre lIe 'porte des troits que tous les quinze a!ls; fOil
rruit en d' un bClju jaune, de la groífe'1r d' olle prulle
in oye'lne, tendre,
'd~on
goílt
'Ir~s-doox
&
d'uue odellr
fort agréable;
iI
renferme un pelit noyao. L 'éeorce de
eet arbre excite la traoCpiration,
&
on s'en lert au Bré–
li
I pour guérir le mal
vén~rien .
1