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HYS
maladies tartareures des poumons,
&
pa/Te ponr tr<:s–
utile dans l'anhme humoral. Elle contiem un fel am–
mooÍlcal uni avec ooe hoile, foir fobtile elfenriel1e aro–
matique, foir épailfe
&
b:!omineole:
.
Nous ne connoitIons point
l'hy!Top<
des .ancie,,!s, m..
s
ce n'étoit
p3S
le!
mérnt!:
qu~
le nÓue;
Dlofconde ,
en
parlant d'une olante app, Hée
e hr
fueoml ,
di! que c'en
un pedr arbrilreau qoi a la Bonr en r.ifin eomme
l'hy[–
fop~;
dans un
3nfre
endro.it~
oñ
iI
~écrit l'ori~:m~
héra·
cI¿otique, il remarqne qu',l a
1>
feUllle (emblable a celle
de l'
byOap<,
di(p.,fée en ombelle: or notre
bvJTo/"
n'a
poi
O!
la feuiHe eo forme de pamlfol , mals érroite
&
poinmc. ni la flcur en raifin, mais en épi.
11
parolt d'ailleurs plr l'hiUoire de la pa{fion de N o–
trc·
ei~neur,
ra?p""ée daos les évaogélifles , que
l'by(–
JoP'
des oncieos devoit étre on pctit arbrilfean qui four–
nilfoit du boiS alfe'¿ long. O" emplit, dit S. lean,
eb.p.
x ix . v.
29.
une ópon&.c
de vioaigre ,
&
I'ayant mire au
bonr d'nn baton
d'hyj/op<,
on la
pa rla.
la bouehe de
lerus-Chnfl en croi,; , la vérité le grec dit fcolemem,
ay.otmife alltour d'un
hy'OOp, ;
mais ce qui prouve qoe
cet
hyOOp,
étQit un efoeee de baron, c'efl que
S.
M at–
thieu, racontant le
m~me
fait, dit qo'oo atracha eelte
éponge autOar d'on baton.
E060 , 00 pellt tirer la
m~me
con(éqllence d'uo pa(–
(age de
J
ofephc ,
O"
il dir de Salomon, d'apros le vienx
tdlamenr, que ce prioce 1voit décrit chaqne e(pece d'ar–
bre, depuis le edre ju(qu'¡¡
I'hff[op,.
L'hyifope des an–
ciens
étoi~
done on arbre, un <Írbriífeau,
&
por eonCé–
quellt ce n'étoit point
I'hy.u,p<
des modernes . Quelques
c;)mmenta[~t1rs,
comme le P. Calmet,
rc!pondenc
qu'cn
Jud¿.
l'hyJTope
,'¿Iovoit a une aah grande hauteur;
mais ccue IUPpOlitioo
eH
gratuile,
&
n'en poiot 'ppu–
yée dll témoignage de< Botanilles modernes qui ont–
herboriCé dans ces pal's-Ia .
(D .
1.)
H
y s s
o
PE,
(Dicte
&
Jl1at. m,d.)
l'
hyJTope
efl une
Pllnre .romatique d'uoe odeur forte; elle a one (aveur
vive
&
un peu acre.
.-
On s'en Cert dan< qlJelq"es provioees
a
titre d'alf,i–
Connemenr,
d.nsquelque. ragoilts
&
dans les falades,
",.is (on goilt
&
(0(1 odeur ne plaifem qu'a peu de
pcr!'>nnes.
Elle en deClinée principalement dans ¡'uCage medici–
nal,
a
divi(er les gl.ires épailfes retenues dans les véli–
cules du poilmon,
&
a
CA
faciliter I'expeéloration; O,t
bicn, ce qni efl la meme ehoCe, on I'emploie comme
un béchique iocilif n es·puilfam. C'en
iI
ce titre gu'eHe
palre pour (pécifique dans l'aflhme humide priC. en in–
fufion daos de I'cau on daos dn vin : on I'a employéc
311J1i
quelqucfois avee !ilcceS dans l'aphonie; dans ce
deroier eas on
m~l"
ordinairement (on iofulion avec du
l. it; dans I'uu
&
d1ns I'autre on peut employer le fy·
rop fimple
&
la con lerve
d'hy.u;'pe.
U eau diflillée de
-celte plante palfe eoeare pour utile dans les
m~mes
ma–
I.dies; on peut alfma au mcins que cetre eau en du
nombre de eelles ql1i no fOnt pas fans vertll.
I/oya.
EAUX DtSTILLÉES.
L'infl1fion
d'byOOp,
prif. habituellemeDt le matin
ii
jeun, en encore
un
bon remede poor fortificr l'eCtomae,
&
ponr donner de l'appétit. Elle en analogue
en
ceci
aux
feuille~
de mélilrc
&
a
eelles de petite f.1ugC, qui
(ont plus en
~(age
que
eelles-ci.
Les feuilles
&
les lommités
d'
hy./Jop<
entrem dam plu–
licues cO'lljlolitioll< phannacemiques.
(b)
HYSTER :\PETRA,
(Hil!.
n.tt.)
e'ell la
m~mo
eho(e que la pierre nOlllméc
hyperolite.
Voyez
cet
.,.–
tld~
.
HYSTERALG IE,
C.
f.
(Med. )
ce mot gree eom–
poCé
d'lif"f/~,
Iftl'Y/!J ,
&
r!'d.>.,.oc ,
dolor,
fignifie
Joule/Ir
de la mUriee .
Voy,~
D OllLE lIR,
M.~TRICE .
I'f
Y
S
T E' R
I E S,
r.
f. pI. (
¡(ntil{.)
fetes confaerées
• Vénus, d,ns I<Cql1elles on 1111 immoloit des eoehoos:
~,', ~~n
.
.r...
el1 grec, fi,nitie un
cochon. (D.
'j.)
H Y S T
E;R
1
Q
U E,
adj ...../..",
uttrinrtJ, (Med.
)
en l1ne épithete qui s'applique en général
a
tout ce qui
a rapport , la matriee: amfi 00 appelle
by/Uri,!"e
la
r.10part des mal.:lies de eelte partie; on dit
eolique.by–
}i.rri1ue ,
Ilux
hyf/.rri'lue,
fureur
byfteri'1ue &c.
On don–
ne le nom d'
hyfteri'1ueI
.UI
perConnes
m~mes
qui Cont
affeéCées de oc, maladies ,
&
aox remedes qui (oot em–
ployés (péci.lement pour leut naitemeot.
I/'oyez
M
A–
TRI
e
E.
HIST~R tQUE ,
( paffion ou ajfrOion. )
c'en ainfi que
1'0n déllgoc alfez communémem parmi les Medeains,
uoe des maladies des plus compliquées qu'i! ., ait par
rappart
a
Ces eaoCes
&
a
Ces
Cymptornes, daos laquelle
la
~hipalt
de ceUI qni en OO! éerit, (ur-Iout parmi les
~~eleDS,
om peoCé que
la
malrice en le /ie¡:e de la
ca~fe
H Y S
principale du mal, ce qui lui a .fuit doaner le
nOm
de
paffion bvftlri9'J< .
Mais comme la plus rJine partie des 1nteurs
m,~der
nes oe diflingue la
pa(!ion byfllril'u
de la pamon hypo–
chonari1qoe, qoe porce que la cauCe occalionnelle de
ceHe-I' dépend fouven t des léli
I1S
de fonélions p"ticu–
Iieres au (exe féminio, quoique l. cau!e prochaine (oir
la mtme, poiCqu'ils cooviennont que dans Pune
&
dans
l'autre de ces Jnaladies,
c='ell
!e
genre nerveux qui
en
principalemeor affeélé; ce qu. eH démontré
par
les (ym–
ptomes an{fi multipliés qoe variés, qni les aceompagnenr ,
qui om touS rap¡!ort
iI
la natllre des mouvemens eoo–
volfifs ou fpaúnodiqoes;
iI
s'eoCuit que I'on doit aum
ropporter Perpee< de maladie dont il s'agit id,
a
la
mt–
lancholie qoi eo en eomme le genre : aiofi
voy'"
M É–
LANCHOLtE.
Et eomme un des (ymptomes des plus ordin.ire daos
la
paffion h1ftlri1'"
eomme dans I'affeélinn hypoehondria–
que, en 1embarras dans la
t~te,
(j
conou ['lus le oom
de
vapeurI,
c'en celui (ous lequel
iI
eo fera trairé, qui
fournira eo (on Iieu matiere ,
011
anicle daos lequel fera
circonnancié ce qui efl partiQulier
a
choque rexe, daos ces
deox efpe:es de mélancbolie.
Vo)'n
VAPEURS .
HVSTÉRtQUE
pitr,... (Hifl. nato L yehol.)
e'~fl
une
pierre noire , afrondie , qui prend alfez 'bien le poli; elle
.n fort pe(ame,
&
fe trouve en Amériqne dans
b
n<lU–
velle Efpagoe; on lui a!tri:',e des venus fingulieres dans
les maladies de Puterus, qu'elle goérit 10rCqu'on l'ap–
I'liqoe eltérieuremeor Cm le nombril.
l/oJtZ
Boece de
Boot
1
de
~{emm;1
&
lapidibuf.
D e I:,aéC parle
d'un~
pierre d' Atnérique qu'il polfé–
doit ; elle étoit taillé. en un plate_u ovale,
&
d'un trcs–
bea" noir; 00 y "ofoit deux taches d'uo hlane brilhlor
comrne de I'argcnt ; JI croit qne c'étoit la p:crre connue
f,)US
le norn de
IflpiJ
"urinIlJ,
0\1
"Jfleric flJ .
¡
1 ne faot poior eoofondre
1"
pierre donr
iI
s'agit iei ,
avec celle qo'oo nomme
hyfl/roli" .
Voyez
al
are;cI, .
HYS rE' ROCELE,
e
f.
<mm
d,
Chirtlr~ie ,
lumeur formée p.r le déplaeement de la matriee , qo¡'for–
me une hernie dans le pli de I'Jine .
VoytZ
HERNtE .
La fitoation de
la
matriee
d.nsle milieu du ba{fin,
&
l. flruélure de ce vi(eere, n'en parnilfem guere favo–
rifer le déplaeement;
iI
fembleroit
m~me
qne
d.nsI'ex–
tenfion eonlidérable que eetre partie aeqoiert daos la
grollelfc, (on volume deno!r
~tre
un obflacle • I'her–
nie : mais il y a des phéoomeoes daos la oatore, que
I:l
théorie ne préverroit jamais; des
o~(erVatiO\lS
bien eoo–
fl.l¿es mertent I'berllie de n,"lriee hors de 10m doute.
Seliue't rapportc on fait bien liogulier fur un cas de eette
nature . La femmc
d'ull tOllnolier
aidant 3
rOIl
mari
a
cour–
bor une perche poor en t":lire un ecreeau,
fUI
froppée dans
I'ain. gaucho par l'eXtrémité de cctte perche. Qnelque
tems apres,
iI
pamr une hero;e 'lui augmem.
.11
point
qu'eHe ne pUl ctre
réduir~ :
la femme étoit eneeime; la
mmenr devenoit grolfe de jour en jonr . O
n
voyoit (ous
les tégumcns
[OUS
les mouvcmeus de I'enrant
1
qu'on
fllt
obligcf de tirer , la fin du neuvieme mois plr un: ou–
verture
ii
l. poehe, daos laquelle
iI
610it reofermé .
Rl1ifch rapporte qu'une femme Cut une hernie de la
matricc
iI
la (uite d'une !ilppuration a I'aine . Daos le
tems d'uoe groífeífe, cette hernie pendoit juCql1'aux ge–
noux; mais dans les douleurs de I'accouehemem, la (a–
ge-femme tit rentrer la matrice avee le fcetus, qui (or–
ti!
l1aturellement par les voies ordinaires.
L'hernie de la matriee exige le (eeours d'une eom–
prefijon >modé'ée ,.
&
d'uoe "tuation propre
:l
en
f.vo–
riCer I'cffet. Par ces moyens, lor(que eerte ineommodité
tn cornmen,ame , 00 pOl1rroit parvenir
¡¡
remettre peu–
a-peu la matrice
:i
fa place; on previendroit les adht–
renees qu'elle pourroit conrr. aer, lefqoelles dans le cas
de grolfetlc, peuvent deveoir des caúCes déterminaOles
de I'opération eé(.rieRne . L'obftrvation de Roifeh prou–
ve qu'uoe matriee formam uoe heroie confidérable, peot
rentrer daos le bamo, fe eoorraéler, permettre
&
f.wo–
rifer un
aeeou~hetlJem
par les voies naturelles. Ce fait
en bien extraordinaire.
(T)
H Y S T
E'R
O LIT E,
f.
f.
(Hift.
nde. Lithol.)
en
latin,
hyfleroliebllJ, byftera p<tra, ",,,,,olitbuI,
plerrc
ainfi nommée, paree qu'elle repréfente d'une maoiere
diflioélc I'extérieur des parries de la géoérotioo du fere
fém il]in. Elle efl fon dure, d'on gris ou d'un brun noi–
ratro, de la grandeur de la moitlé d'lIoe uoix, • qui
elle ' reffemble aum, paree qu'elle en eonvexe
&
peu
Iilfe d'un
e/Iré;
par I'autre cOté elle a un enfo ncemeot
doqu.eliI
fort eomme eo relief
00
cor.p~
oblong, par –
lagé eo longueur par le milieu,
él
r~lfemblant
aux
la–
bia pudendo _
Langiui