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344

HYS

maladies tartareures des poumons,

&

pa/Te ponr tr<:s–

utile dans l'anhme humoral. Elle contiem un fel am–

mooÍlcal uni avec ooe hoile, foir fobtile elfenriel1e aro–

matique, foir épailfe

&

b:!omineole:

.

Nous ne connoitIons point

l'hy!Top<

des .ancie,,!s, m..

s

ce n'étoit

p3S

le!

mérnt!:

qu~

le nÓue;

Dlofconde ,

en

parlant d'une olante app, Hée

e hr

fueoml ,

di! que c'en

un pedr arbrilreau qoi a la Bonr en r.ifin eomme

l'hy[–

fop~;

dans un

3nfre

endro.it

~

iI

~écrit l'ori~:m~

héra·

cI¿otique, il remarqne qu',l a

1>

feUllle (emblable a celle

de l'

byOap<,

di(p.,fée en ombelle: or notre

bvJTo/"

n'a

poi

O!

la feuiHe eo forme de pamlfol , mals érroite

&

poinmc. ni la flcur en raifin, mais en épi.

11

parolt d'ailleurs plr l'hiUoire de la pa{fion de N o–

trc·

ei~neur,

ra?p""ée daos les évaogélifles , que

l'by(–

JoP'

des oncieos devoit étre on pctit arbrilfean qui four–

nilfoit du boiS alfe'¿ long. O" emplit, dit S. lean,

eb.p.

x ix . v.

29.

une ópon&.c

de vioaigre ,

&

I'ayant mire au

bonr d'nn baton

d'hyj/op<,

on la

pa rla.

la bouehe de

lerus-Chnfl en croi,; , la vérité le grec dit fcolemem,

ay.ot

mife alltour d'un

hy'OOp, ;

mais ce qui prouve qoe

cet

hyOOp,

étQit un efoeee de baron, c'efl que

S.

M at–

thieu, racontant le

m~me

fait, dit qo'oo atracha eelte

éponge autOar d'on baton.

E060 , 00 pellt tirer la

m~me

con(éqllence d'uo pa(–

(age de

J

ofephc ,

O"

il dir de Salomon, d'apros le vienx

tdlamenr, que ce prioce 1voit décrit chaqne e(pece d'ar–

bre, depuis le edre ju(qu'¡¡

I'hff[op,.

L'hyifope des an–

ciens

étoi~

done on arbre, un <Írbriífeau,

&

por eonCé–

quellt ce n'étoit point

I'hy.u,p<

des modernes . Quelques

c;)mmenta[~t1rs,

comme le P. Calmet,

rc!pondenc

qu'cn

Jud¿.

l'hyJTope

,'¿Iovoit a une aah grande hauteur;

mais ccue IUPpOlitioo

eH

gratuile,

&

n'en poiot 'ppu–

yée dll témoignage de< Botanilles modernes qui ont–

herboriCé dans ces pal's-Ia .

(D .

1.)

H

y s s

o

PE,

(Dicte

&

Jl1at. m,d.)

l'

hyJTope

efl une

Pllnre .romatique d'uoe odeur forte; elle a one (aveur

vive

&

un peu acre.

.-

On s'en Cert dan< qlJelq"es provioees

a

titre d'alf,i–

Connemenr,

d.ns

quelque. ragoilts

&

dans les falades,

",.is (on goilt

&

(0(1 odeur ne plaifem qu'a peu de

pcr!'>nnes.

Elle en deClinée principalement dans ¡'uCage medici–

nal,

a

divi(er les gl.ires épailfes retenues dans les véli–

cules du poilmon,

&

a

CA

faciliter I'expeéloration; O,t

bicn, ce qni efl la meme ehoCe, on I'emploie comme

un béchique iocilif n es·puilfam. C'en

iI

ce titre gu'eHe

palre pour (pécifique dans l'aflhme humide priC. en in–

fufion daos de I'cau on daos dn vin : on I'a employéc

311J1i

quelqucfois avee !ilcceS dans l'aphonie; dans ce

deroier eas on

m~l"

ordinairement (on iofulion avec du

l. it; dans I'uu

&

d1ns I'autre on peut employer le fy·

rop fimple

&

la con lerve

d'hy.u;'pe.

U eau diflillée de

-celte plante palfe eoeare pour utile dans les

m~mes

ma–

I.dies; on peut alfma au mcins que cetre eau en du

nombre de eelles ql1i no fOnt pas fans vertll.

I/oya.

EAUX DtSTILLÉES.

L'infl1fion

d'byOOp,

prif. habituellemeDt le matin

ii

jeun, en encore

un

bon remede poor fortificr l'eCtomae,

&

ponr donner de l'appétit. Elle en analogue

en

ceci

aux

feuille~

de mélilrc

&

a

eelles de petite f.1ugC, qui

(ont plus en

~(age

que

eelles-ci.

Les feuilles

&

les lommités

d'

hy./Jop<

entrem dam plu–

licues cO'lljlolitioll< phannacemiques.

(b)

HYSTER :\PETRA,

(Hil!.

n.tt

.)

e'ell la

m~mo

eho(e que la pierre nOlllméc

hyperolite.

Voyez

cet

.,.–

tld~

.

HYSTERALG IE,

C.

f.

(Med. )

ce mot gree eom–

poCé

d'lif"f/~,

Iftl'Y/!J ,

&

r!'d.>.,.oc ,

dolor,

fignifie

Joule/Ir

de la mUriee .

Voy,~

D OllLE lIR,

M.~TRICE .

I'f

Y

S

T E' R

I E S,

r.

f. pI. (

¡(ntil{.)

fetes confaerées

• Vénus, d,ns I<Cql1elles on 1111 immoloit des eoehoos:

~,', ~~n

.

.r...

el1 grec, fi,nitie un

cochon. (D.

'j.)

H Y S T

E;R

1

Q

U E,

adj ...../..",

uttrinrtJ, (Med.

)

en l1ne épithete qui s'applique en général

a

tout ce qui

a rapport , la matriee: amfi 00 appelle

by/Uri,!"e

la

r.10part des mal.:lies de eelte partie; on dit

eolique.by

}i.rri1ue ,

Ilux

hyf/.rri'lue,

fureur

byfteri'1ue &c.

On don–

ne le nom d'

hyfteri'1ueI

.UI

perConnes

m~mes

qui Cont

affeéCées de oc, maladies ,

&

aox remedes qui (oot em–

ployés (péci.lement pour leut naitemeot.

I/'oyez

M

A–

TRI

e

E.

HIST~R tQUE ,

( paffion ou ajfrOion. )

c'en ainfi que

1'0n déllgoc alfez communémem parmi les Medeains,

uoe des maladies des plus compliquées qu'i! ., ait par

rappart

a

Ces eaoCes

&

a

Ces

Cymptornes, daos laquelle

la

~hipalt

de ceUI qni en OO! éerit, (ur-Iout parmi les

~~eleDS,

om peoCé que

la

malrice en le /ie¡:e de la

ca~fe

H Y S

principale du mal, ce qui lui a .fuit doaner le

nOm

de

paffion bvftlri9'J< .

Mais comme la plus rJine partie des 1nteurs

m,~der­

nes oe diflingue la

pa(!ion byfllril'u

de la pamon hypo–

chonari1qoe, qoe porce que la cauCe occalionnelle de

ceHe-I' dépend fouven t des léli

I1S

de fonélions p"ticu–

Iieres au (exe féminio, quoique l. cau!e prochaine (oir

la mtme, poiCqu'ils cooviennont que dans Pune

&

dans

l'autre de ces Jnaladies,

c='ell

!e

genre nerveux qui

en

principalemeor affeélé; ce qu. eH démontré

par

les (ym–

ptomes an{fi multipliés qoe variés, qni les aceompagnenr ,

qui om touS rap¡!ort

iI

la natllre des mouvemens eoo–

volfifs ou fpaúnodiqoes;

iI

s'eoCuit que I'on doit aum

ropporter Perpee< de maladie dont il s'agit id,

a

la

mt–

lancholie qoi eo en eomme le genre : aiofi

voy'"

M É–

LANCHOLtE.

Et eomme un des (ymptomes des plus ordin.ire daos

la

paffion h1ftlri1'"

eomme dans I'affeélinn hypoehondria–

que, en 1embarras dans la

t~te,

(j

conou ['lus le oom

de

vapeurI,

c'en celui (ous lequel

iI

eo fera trairé, qui

fournira eo (on Iieu matiere ,

011

anicle daos lequel fera

circonnancié ce qui efl partiQulier

a

choque rexe, daos ces

deox efpe:es de mélancbolie.

Vo)'n

VAPEURS .

HVSTÉRtQUE

pitr,... (Hifl. nato L yehol.)

e'~fl

une

pierre noire , afrondie , qui prend alfez 'bien le poli; elle

.n fort pe(ame,

&

fe trouve en Amériqne dans

b

n<lU–

velle Efpagoe; on lui a!tri:',e des venus fingulieres dans

les maladies de Puterus, qu'elle goérit 10rCqu'on l'ap–

I'liqoe eltérieuremeor Cm le nombril.

l/oJtZ

Boece de

Boot

1

de

~{emm;1

&

lapidibuf.

D e I:,aéC parle

d'un~

pierre d' Atnérique qu'il polfé–

doit ; elle étoit taillé. en un plate_u ovale,

&

d'un trcs–

bea" noir; 00 y "ofoit deux taches d'uo hlane brilhlor

comrne de I'argcnt ; JI croit qne c'étoit la p:crre connue

f,)US

le norn de

IflpiJ

"urinIlJ,

0\1

"Jfleric flJ .

¡

1 ne faot poior eoofondre

1"

pierre donr

iI

s'agit iei ,

avec celle qo'oo nomme

hyfl/roli" .

Voyez

al

are;cI, .

HYS rE' ROCELE,

e

f.

<mm

d,

Chirtlr~ie ,

lumeur formée p.r le déplaeement de la matriee , qo¡'for–

me une hernie dans le pli de I'Jine .

VoytZ

HERNtE .

La fitoation de

la

matriee

d.ns

le milieu du ba{fin,

&

l. flruélure de ce vi(eere, n'en parnilfem guere favo–

rifer le déplaeement;

iI

fembleroit

m~me

qne

d.ns

I'ex–

tenfion eonlidérable que eetre partie aeqoiert daos la

grollelfc, (on volume deno!r

~tre

un obflacle • I'her–

nie : mais il y a des phéoomeoes daos la oatore, que

I:l

théorie ne préverroit jamais; des

o~(erVatiO\lS

bien eoo–

fl.l¿es mertent I'berllie de n,"lriee hors de 10m doute.

Seliue't rapportc on fait bien liogulier fur un cas de eette

nature . La femmc

d'ull tOllnolier

aidant 3

rOIl

mari

a

cour–

bor une perche poor en t":lire un ecreeau,

fUI

froppée dans

I'ain. gaucho par l'eXtrémité de cctte perche. Qnelque

tems apres,

iI

pamr une hero;e 'lui augmem.

.11

point

qu'eHe ne pUl ctre

réduir~ :

la femme étoit eneeime; la

mmenr devenoit grolfe de jour en jonr . O

n

voyoit (ous

les tégumcns

[OUS

les mouvcmeus de I'enrant

1

qu'on

fllt

obligcf de tirer , la fin du neuvieme mois plr un: ou–

verture

ii

l. poehe, daos laquelle

iI

610it reofermé .

Rl1ifch rapporte qu'une femme Cut une hernie de la

matricc

iI

la (uite d'une !ilppuration a I'aine . Daos le

tems d'uoe groífeífe, cette hernie pendoit juCql1'aux ge–

noux; mais dans les douleurs de I'accouehemem, la (a–

ge-femme tit rentrer la matrice avee le fcetus, qui (or–

ti!

l1aturellement par les voies ordinaires.

L'hernie de la matriee exige le (eeours d'une eom–

prefijon >modé'ée ,.

&

d'uoe "tuation propre

:l

en

f.vo

riCer I'cffet. Par ces moyens, lor(que eerte ineommodité

tn cornmen,ame , 00 pOl1rroit parvenir

¡¡

remettre peu–

a-peu la matrice

:i

fa place; on previendroit les adht–

renees qu'elle pourroit conrr. aer, lefqoelles dans le cas

de grolfetlc, peuvent deveoir des caúCes déterminaOles

de I'opération eé(.rieRne . L'obftrvation de Roifeh prou–

ve qu'uoe matriee formam uoe heroie confidérable, peot

rentrer daos le bamo, fe eoorraéler, permettre

&

f.wo

rifer un

aeeou~hetlJem

par les voies naturelles. Ce fait

en bien extraordinaire.

(T)

H Y S T

E'R

O LIT E,

f.

f.

(Hift.

nde. Lithol.)

en

latin,

hyfleroliebllJ, byftera p<tra, ",,,,,olitbuI,

plerrc

ainfi nommée, paree qu'elle repréfente d'une maoiere

diflioélc I'extérieur des parries de la géoérotioo du fere

fém il]in. Elle efl fon dure, d'on gris ou d'un brun noi–

ratro, de la grandeur de la moitlé d'lIoe uoix, • qui

elle ' reffemble aum, paree qu'elle en eonvexe

&

peu

Iilfe d'un

e/Iré;

par I'autre cOté elle a un enfo ncemeot

doqu.el

iI

fort eomme eo relief

00

cor.p~

oblong, par –

lagé eo longueur par le milieu,

él

r~lfemblant

aux

la–

bia pudendo _

Langiui