HYP
mologu.s de ces deux tétracord.s ont .ntre
CUI
cinq
Wns
d'intervalle: tels font les deux tétracordes
hypaton
&
h"".""mo".
VOJet.
SVSTÉME, TÉTRACOl< DE.
(S)
HYPOTENUSE,
f.
m.
tum. 0:1, Glométri<,
c'.n le plus r,rand c6ré d'un triaogle rdbnglc , ou la
foOtend.nte de l'an¡:le droit.
Voyez
TR rANGLE.
Ce
ml'lt
en ·
grec,
(oútelJdante ,
fortné
d'~;r.,
foil!,
&
••r••
, J'
/ttlldJ .
La plÍlpart des G éometres éerivent
hy–
pot<nlt[_
par une
h:
fi cette ortographe o'en pas vieieufe,
ce Inot
ne doir
pas
venir de
'T,I,.. ,
lltcnás ,
lnais
de
"/:;'f",
j.
po¡'.
On s'en rapporte la-delfus aut
fav.ns.
D ans le triaogle
K M L (PI.
g/om. fig .
71. )
le e6-
té
M
L,
oppofé
a
I'angle droit
K,
en appelle
hypp–
t~nttre
.
C'en un théorcme fameux en G éométrie qu., dans
tout triangle reéliligne rethngle
K M L ,
le quarr': de
l'hyp.tenu{<
M
L
en égal aux quarrés des deux autreo
c6tés
K L
&
K M;
on I'appelle le théorem. de Py–
thallore,
a
caufe qu'i1 en en I'inventeur.
11
fut li ehar–
me ,de eerte découverte, qu'i1 tit, dit-on, une héc.–
tombe au. mufes pour les rernerGier de ce bien!'ait.
Voyn
GÉOMÉTRIE.
'
L'3lHeur
des
Inf1;tutionJ do
G¡o~ItI' ;e ,
imprhnécs
6n
1746
chez D<b,tre I'ainé, obferve qu'il .n
.ah
diffi –
cile de concevolr l. roifoll pour laquelle Pyrbagore s'etl
/ 1
livr"
i r
de tr.nCport; (i marqués
¡¡
I'oeealion de eette
découverte: c:tr, quand on d¿convrc une nonvcllepro–
priété dan l'éténdlle , on ne voit pas fur le
ch.mpl.
r.ifon) qu'elle a avee toutes celle; que la fuile des rems
a
manifenées:
I'ufa~.
de cetle propnlilion
en
eifcélive–
mem ' tres-érendll, mais Pythagore n'en pouvoit preCque
rico f.."\voir; It:s Mathématiques :lloes n'étoicnt
pas
par–
venues a cette féeondité qui leur donne aujourd'hui tam
d'éclat
&
d'excellenee: e.tte déeouverte meme ne nous
apprend-elle pa. que le élernens de G énmérrie ne f.i–
foient qtle de naltre?
I1
fam done, quoique I'hin oirc
n'en
dire!'
r¡en, fu ppofer que P)'thílgorc avoit trauvé au–
p.rav.ntun grand 110mbre de propoótions fOl1dées Cur
cellc-ci,
&
qui n'ílncndoieut que ccne
dé~ouverte
pour
el"e mif.s elles-me mes au nombre des grandes déeou–
vertes:
&"
avec tOUt cela, la
reeonnoicr.~ncc
de Pyrha-
l'
gore ne lailfera pas de nous p'''')lre eXtreme ; ear il y
a bien d'o.utres
vérité~
dans la Géomc!trie
élé,mel1taire,
plus fubllmes
&
plus miles dOllt les amellr' n'ollt pa.
fair t. nt de bruit ; telles fOllt celles qui
el1fdgn~11t
que
lu
troiJ anglt:s d'1tlJ
trianftle
priJ (n¡;'omble
[0121 égdllX
'"
dellx IIng/u
droits;
que'
lel trionglcJ ftmblahleJ
ont
leurs cóels proport.ionnels;
&
celles par DU
1'0n
réCou[
tOUS
les problcmes de la
Trigon0!11étri~,
moyennªnt
les linu
.
.
Au .ene, la propolitlon de Pythagorc.
Ce
déduit trcs–
(implemeot dlune propolilion fon connue dans les élé–
mens; ce qui va
11011S f(H1rnir
une uou\'clle démoull ra–
lion, qui nous parotr beaucoup plus faeile que tolltes
eclles dont nous ayons
c0nnoirfance.
On
fait
que
ji
d'un point
priJ
hor-s
rJ.'fl»
cerde
.n
ti–
,"e
Im~
tangente
&
une
fcconu
<¡ui ,úll,me
fe
terminer
a
la
circonflrelJCe dH
~t'rc/f:
1
la
ltl1Jf.entc efl moyenne
pruporeionnelle
enln
la
JI,
ante t'1Itiere
&
lu
pI/rÚe
dI!
cett< JI_ant< 'lui.c!1 h."s du ,er,le.
Soit dOlle le trian–
gle
r.él:angle
A
B
e
(P I.
de Glom.
fig.
23.
nQ.
l.)
Avec I'un dtO deux c<'ltés
e
/1
qui comprenaenr I'an–
gle droit,
d~crivons
un
cerele du celltre
e ,
&
prolon–
g.ons
I'h)'pot<nlt[< Be
jufqu'a ce qu'elle rencontre un
autre point de la circonfé.ence en
D ;
íhppofons maia–
ten3nt que
I'bypotenufo Be=h,
le e6té
/le=CL=
CD=r;
ainll
BD=h+r &B L=h-·r
foitauffi le
c6té
/1
B
=
l.
11
s'agil de démomrer que
h h
=
r r
+
te .
D /mon!1ratioJ1
par la propolilion précédente
B D.
AB :: /lB. BL
ou
h+r.t:: t.h - r;
done,enfaiCant
le produit des extremes
&
celui des moyens, I'on
a
,hh-rr=tf,
-&
par conféqucnt
hh
=
rr
+
te.
e ,.
Q.F.D,. (E)
D e ce que
hh=rI'
+
tt,
iI
n'en faut pas eonclure
que
h=r
+
t;
car la racine quarrée de
r r
+
t t
n'ca
pas
r
+
t,
puifquc le quarré de
r + t
en
rr
+
2
rt
+
t t.
N ous faifons eetre remarque, parce que nouS avons
vu
plu/ieurs comlllenc;ans qu¡ croyoient que la propoótion
du quarré de
I'h)'poeenu[e
é tolt eontradiaoire :\ celle
qqi prouve que
l'hypol"'lIf<
en plus petite que la [om–
me des
deu~
cÓtts; ces deu. propolitions font 3U
~on.
¡raire parfaitement d'llccord ; ear, puifque
h h
=
r r
+
t
e
&
que
r r
+
t
e
en
moindre que
r r
+
2
r
t
+
el,
c'en-:\-diro
~
__1
que
r
+.
t,
il s'en fuir que
hh
en moindre que
r
+
t ,
&
par eonféquenr
h
moindre que
r
+
t.
H Y POTHECA
[RE,
r.
m.
(JNrifprlld.)
fe dit de
ce
qui a uoe hypotheque, eomme un créander
hypot.–
. 'rom. VIII.
HYP
339
,ai",
une eréance ou dette aélive
h),pothlcaíre.
VOJ<~
HVPOTHEQUE.
( A )
HYI'OTHEQ
Uf:,
r.
f.
CJllri(prlld )
en un en¡;.–
gemem parricolier de¡ biens du débileur en f",,'cur 'du
créaneier pour plus grande fUrelé de Ca dette .
Ce
m Qt
vient du grec
üT06Jfa,.,
qui fignifie une ch.:>fe
!Ur laquelle une autra en
impo(~e,
c'clt-" ·dire qui eO:
fujetrc
a
quelque obligation.
LorCque le eréancier ne Ce eonne pas pleinement en
13 uoune·foi ou en la Colvabil ité du débiteur, il prend
po.ur,fa
fdrer~
des gages ou des . caurion&,
&
qllelque–
fOlS 1 un
&
1.utre: la fureré qUl fe trOIl"c dans le
~a
ge e,n
~Ius
grande que. celle des eautions ou IidéJo,f<tlr; ,
~c·la
vlen} cene mU).lme,
pi/ti
cauti(Jllis ejl;l1
re quanJ
lit
p~rfonll
.
. 9n oblige les ehnfes
~n
deux manieres,
Ol!
par tra–
d'llon aauclle, ou p.r hmple c03venti.>n ; la premier.
en ce que I'ou appelle
gag<,
Ol! ,
Ii
e'en un immeuble,
cn~a;~emmt
0 11
"nti<r.f~;
la foconde en
lo
limpie
h,.p. –
eh"l"e,
011
le débiteur
obli'~c
fon hélÍrage Cans
llC!,IO–
moins fl: défaifir du fond, ni de la jouilfance un faveur
de fon créancier .
Les Grees, plus habiles que les autres peuplcs, mai.
auffi plus métians
&
plus
cauteleu~,
ne prétoienl It:ur
ar~enr
que fur I'alfüranee des fonds du débiteur; ils in–
' enterent deux "?anieres d'engager les fonds pOllf ed–
reré de la dette; favoir¡
I'Rllti<r_[<
&
la limpie
b)'?–
ehc'lue,
L orfqu'ils fe eonleDtoient de
I'hYI'0tb<'lIl< ,
i1s rxi–
~eoient
que le débiteur déclar:lr fes btens fraucs
&
q~lit
tes de toute autre
hypotlu'l"' ;
&
eomme, en premnt
cetre voie pour CUren! de la delte , le débireur demcu–
roit en polfeffion de I'héritage, on y menoit de mar–
ques ou brandons qui fe voyoiem de loiu, afi n que
d,ocun
put
connoitre que I'héritage étoit
enna~é.
I1 dl
parlé de ces brandons dans del1lo: cndroits de
D émontlencs; il cn dit dans I'un, qu'ayant été ¡" lie
une defcenrc
lilr
un hérilage, pour Cavoir s'il éroit
9)'–
put/",!"I
,
iI
ne
s'y
¿toit point trollvé de brandolls
OU
marques 1
&
PhelllPDus, q.lil',élendtlir yavoir
h)'p. !br-
9'1<,
fut fommé de n\olltrer les brandOlls CuppOI'é qu'il
y en eut, rame de quoi il nc pourroit pl us
prétend ;~
d'h)'poth<'lfl<
Cur
eet hérltage: I'amre palfage en da",
fon or:lifon
:r¡;C
W'.'::IIi«,
ou
i1
dit
qll'Ull
tct\ateur ordon...
ne que pour mille dragmes qui rell oient
a
paycr
de
la
dot de Ca fi lie , fa maiCon Coil
hypothé'l,tie ,
&
pour cet
effet que I'on
y
mene des b randons .
I1
falloit mémc que l'uCage des
hypothe'lfUS
&
des
br3ndons fUt déja anden .du tems de Solon; car Plu–
tarqu~ ,
en la vie de SOlon, dit qu'il s'étoit vamé dans
fus pocmes, d'avoir Óté les brandons qui
~toient
pofés
C;i\
&
l. dans tout le territoire de
l'
Artique . Amior ,
dans
r.,
traduaion, .1 pris ceS brandons pour des bor–
Iles qui [éparoient les héritlges ,
&
a cru de-la que So–
Ion avoit non-feulcment réduit les dettes , Ill'lis
3Um
qu'il avoit remis les héritagcs en commU'1
&
en par–
tage égal, comme L ycllrgue avoir fuil
¡¡
Lacédémon e ;
mais la v¿rité
~n
que Solon ayam ordmlllé en
!'a"cn,
des débiteurs la remife d'une partie de ce qu'ils devoi–
ent,
&
ayant augmenté le prix de fa monnoic,
iI
re–
rnit par-19. les débiteurs en ét.t de fe Iibércr: e'en pour–
quoi il fe vamoit d'avoir fait IIter les brandolls ou mar–
ques
d'/'ypothe'l'"
qui étoicnt fur les terres; ainli chc7,
les Groes
b),'a!láo1tn~r
IIn
he'ritage
'J
fi~nirioit
la ml!me
ehoCe que
l'¡'ypothl'luer.
'
Les Romains , dans les premien tems, avoieO! in–
venté une etpeee de vente limulée, par le moyen de
laquelle le créancier entroil en pollemon .de l'hér
itag~
de Con débileur, juCqu" ce que la eomme préréc fm
londne.
Mais Qomme [ouveOl les eréanders abllfoient de ces
ventes lim\,lécs pour s'empare. de
b
propriéré, eerte
maniere
d'enga~er
les hérit3ges fut aboli.: ; on inrroduilit
l'uCage d'en eéder ouvertement 1" polfeffioll .
11 parut eneore dur oUX débireur' d'';". obli?,és de fe
d~failir,
e'en pourquoi Ion puvint eomone par
d~g rl's
a
re contenter de la limpIe
h)'poth~que ,
dont
l'uiag~
fllt emprunté des G rces .
L 'bypothe'lue
ne fe C\!ppléolr poi,lt, elle d¿pendoit de
l~
convention ; mais
iI
o'étoit
pa~
beCoitL que I'aae
fúr
publié ni . uthentique .
Les biens préCens étoiem Ceuls fujets :;,
1'lJ.y.p"b'"'1"e ,
)uCqu'. C!e que ]ullinie,\ I'¿tendir aum aux E:em que lo
~ébite"r
avoit aequis depuis
[011
obligJtio:J.
11
étoit parlé des !lages
&
hypothe'lUM
dans la
lni
d.s
doule table< ; m'!'is I'on a perdu la on'¿ieme t.blt> qui
concernoic cene
matieré ,
&
nous n"en
avons
COllllO¡r–
fimcc que par le comrnentaire de
Ca'iu~ ,
V
y
1,
L'uCage