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HYP

Cependao!, s'il en F.lUt croire

1:

r~~!eur

Ménsndre.

!'b po r(b,m"

ainfi qoe le pbn. ctOIl

confacr~

ao culre

d' , pollon

&.

eo ce cas-li faos doute l. dlmfe de"e-

1l0il plus CirieaCe. Elle fe filifoil, dit

I'~o.'

c.or

du ¡¡,"od

Elymolo~ique ,

3utOor de I'aulel de la

dIVIO~t~,

pendaot

que le feu conComoit

\o

viéHme .. Sur quOl

11

en.

bo~

de remarquer d'.pres Athtnte,

¡,~.

X/Y.

~.p

..

V).

qu

anciennemcnt les Poetes cOI-mémc5 eofe'gnoleot ces

danfes

¡¡

cellI qui deyoient les cxtcurer. Icor prefcn–

voient les gefies conveoables

¡,

I'.xpremon de l. pot–

Ii<,

&

ne leur permetloient pos de 'tcarter du cara–

aere noble

&

mile qui devoir regoer dans ces fortes

de danCes . O" peut coufulter fur ce poi

n!

Mcurlius dal1S

ton

trailé intll ulé

or(beflr4.

Du relle, Plutarque, dans

fon !r"té de

lo

Mulique, dit qu'i! y .yoil de la diffé–

rell.:e entre les péans

&

les

byporcbtmes.

Sur quoi

11

preod

:1

Itmoin Pindare ,·qui

a

cultivé l'un

&

I'autre

genre

d.:

poéCie.

M~i!.

COlnme nous n'avons ricn

aujourd'

hui de ce

pocte,

ni en I'un ni en I'autre, nous ne pou–

vons fixer cctle différence, ni le nombre

&

I~

qualilt

d.s piés qui enlmiem dans la potfie

hyporrhlmRti'lIl(;

on cunjeaure Ceolement que les vers éloient de mefuro

inégale,

&

que le pyrrh.i'lue y dominoir .

!"oytz.

PYR–

RHIQUE.

NOI,I

d,

¡W.

Buretle

{lIr le erAlel de la

mll–

Ji'l"t de P lllear'lHe. Mtm. d, ra(lId. des b"'er-Ltler.

tomi'

X.

.

HYPOSPADIAS,

C

m.

errmt de Cbirurgit

nom

grec qu'on donné

3

cell1i qui n'a

pas

l'orífice Ju ca -

0.1

de l'urelre direaellJent

:1

l'enrémité du

gl.od

.

Q uand on eO ainli conformé, l'ouverture de I'uretre.cfi

entre I'os pubis

&

le frcin; dans la direé1 ioo naturelle

de: la \ crge, l'urine

tombe

perpendiculairemellt

:l

terrc,

&

po"r piller en'avam,

i1

f.lIt relever l. yergo de fa–

, on que le

gl.nd

fi>it direaCllJelll en-h.\lt . Certe mau·

vaife

con t'orm3lio~

eO trcs-pré)udiciable

a

la génération,

pJree qu. I'é)acul.tion de I'humeur prolifique De peut

fe faire en

1i~lIe

direae: I'ar< p'e"t quelqllefois réparer

le vice de la lI. mre. G alion appolle aom du nom

d'hy–

poJpadial,

ceux en qui le freio trop (OUn fait courber

l. "erge dans I'éreél ion .

011

remédie facilemel1l " ce

perit ineol1yénienr par la reaiOD du liler, qni n'exige

qu'un panCemenr

tr~s· fimple

ayce un peu de eharpie

qu'on lailfe juCqu'. ce qu'elle tombe

d'elle-m~me.

11

fufEt de laver la partie avee un pell dc vin chaud, ponr

coufolider les portions dll tilel que l'iD(lrumem tran–

chanr a divifées .

(T)

HYPOSPATISME,

f.

m.

ta"'t

tI.

la

Chiru~~ie

da

"nci~}1J

1

c'~toi(

une

opération

qui

confifioit

a

faire

Cur

le froIH trois incilioos

jurqn'a

1'05 ,

d'eoviroo

detlx

pOllCOS de long, pour couper

mus

les vai/feaux qlli

étoienr emre deux. Le bllt de ccrte opération élOit

d'>trcrer les flux ioos Cur les yeux. Ce mot etl grec ,

ú.o~",~3-,,,.,,,,,,

formé d'u.,.

dtlJous,

&

".:TI:t3-. ,

fpatltlC'

1

p:trce

guc

ceux qui

pratiqlloielit

cene

opér:uioo,

3prcs

a voir

f~il

le; trois incifions

b

P311oionr une fpatule emre

le péricrane

&

les ehairs .

i!lion. de Trlvollx.

Q"elqÍles autems propofcm de cauper ou détruire

les gros vaitIeau. du vifage contre la maladte nommóe

go"rte-rofo, (vo)'n

GOUTTE-ROSE), dans le d.nein

d'imerce~ltr

le eours du fang vers

cel{~

partie. B3yrus,

pr.El

.

lib. Y/lI.

c"p.

iii.

dil que

1"

rougeur dn vilage

vient qllelqucfois de I'abondanee

t:11

Cnn~,

qui , r'ppor–

ré par

1

a grllnde veine du fre)nl, fe répand fubitemem

dans tol)t le viti'ge. Une enmle/fe I'.yam confulté

ir

cette .0ecaliOIl, i!

appel ~uI

que lorfqu'elle lui parloit, le

fan~. t~t:

rép Hldoit

p~écip1tamlnl:nt

de ceCle veine fur

tc;>n[

le vllage.

11

tit roCer I'endroit de la veine un peu

3U '

delfus ce la rOture coronale ; il eamérifa la peau,

&

eOlllprim.a a"ee uo blnda.\u convenable la veine dollt le

eautere nI I'ouverture,

&

la malade fur délivrl!'e pour

tOUJOlUS

de res

rVllAcurs, la face

fe;:

trouvant privée

pRC

la dcflruaion de cctte veinc, du faog qu'elle lui rap–

porto't .

(T)

l-jYPOSPHAGMA,

(Mtdai,,,,)

c'ell un rerme

grec qlli ligQifie la mc!me chofe qu'

Ichymofo,

en gé–

néral ,

mai~

qui

~fi

employé pnrticulieremem pour dé–

ligner celui de la membrane de l'ceil, appellée

cOlljon–

Eli'/)(.

Voyez Ee HIMOSE, CIEIL.

On trOuve 211tli quelquefois des auteurs qui Ce fervent

du ¡':rme

d'hypoJph4gma,

eomme fynonyme

d'hl<malops.

V oye1-

H

vE.M.AL

OPS.

l-jYPOST ASE,

f.

f.

h)'P0ftafil, (Thlolog. )

e(l un

mOt gree qui fig\1itie

~

la lettre

Iub/l""a

ou

~tr.II

(.

e,

&

en

Théologi~,

pcrJonne. Yoyez

PERSO""E. Ce mot

~ll gre~

Cnr''"o. v'r,

&

CQmporé

d·~:or

••

I"b,

(ous,

&

InlA',

fto, tX!/lo,

Je filis, j'exl(le, d'on

J"bfiflmti".

On dit qu'il o'y a qu'une feule nsture en D ien

&

lrois

Hypoflafol,

QU

Perfonn.s.

Voytz.

T&INITÉ,

él,.

HYP

Le

mol

d'b)-P'{I,,¡t

efi lre -an :eo daos l'Eg1ife, .

Cyrille

le

rtp"te fouvent, au m-nien qu',..,. .. , 1;,lon l'

b -

po¡zart .

11

fe <rOUve pour la premiere foi dons lIlIe let–

tre ce ce pere

¡,

efloriu" on il I'emplnie au Iku de

ff,.~

..•.,,

que nou rendons ordmaire.meot par celui de

perfolt1lt,

&

qui n'él it

pos

alfa expremt'. L

rhilo–

fopbes, dit . Cyrille, onr reconnu u ois

HJPo¡I.ife1.

lis Ont ttendu l. D ivIDité Jufqu', tro;,

IJ

'P.f14o,

&

cmployé méme qDelquefois le terme de

'J,ilt;tl;

de

fOtte qu'il oe leur manqueroit que d'admeltre la con–

fubllaurialitt des uois

Hyp.fla("

,

pour flire eoteadre

l'uniu! de la nature divine

a

l'excJofion de 10Ule Inpli–

cilé par rapport

¡,

la d,(linaion de noture,

&.

de ue plus

prélendre qu'i! foit néeeJf.ire de eoneevoir aueune in–

f~riorilé

reCpeaive des

b,vpofl(ffos.

Ce mor exciro aurrefOls de grands démélés enue les

Grees,

&

pui entre les Grecs

&

les Latins.

Dans le conelle de Nicte,

byp./I"(,

e(l

13

m~me

chofe que

Ju6ft"""

ou

tfft1lr< .

Ainfi e'éloit lIne

hér~fie de dire

'lite Je¡ul-Clñ-ift e/l ¿'""t

(IutT(

hypo(lafe

'1'"

le

Peu,

paree que

hl'poflaJt

r.gnilioil

t.O'OUt;

m.;s

l'uf'se ehangea .

{/o,'(z.

!iRIE"

&

ARIANISME .

Daos le befoin qu'on em de s'exprimer eomre les

S.–

bellieos, les Grecs ehoifirem le lerme

d'h y.oflaft,

&

les

Latin, celui de

pa Jo""t ,

&

ce changemenr tut

lo

fuur–

ce de

la

contefl:uion _

La

phr3Ce

"1'"

v.-.",.,,,,

1

dont re

fervoiem les Gro.. , fe.ndaliCa les L arillS, qui

00!

ac–

contumé de rendre le mot

¡,,..~&.,,

par eeloi de

fll~ftanei" .

La fiérililé de

la

bngue latine , en mOliere de

Thtologie, ne leur foumilroit qu'un feul mot

pf'\1r

deuI

Rrtcs

.~,.

&

.;..",.,.....

u ,

&

les

meuoit

hors

d'~t~H

de

di–

(linguer

l'e.O'<1l"

de

l'hy,.o/f,It.

lis .imelcnr donc micoI

fe fervir du lerme de

trO;1

perJo..""

que d. eeloi de¡

troir hypoflafer.

On termina enfin eelle difpute dans un

lJoode qui Ce tint

:1

Ale.anJrie "ers I'an

3°2,

auquet

S. AlhanaCe atli:1a;

&

depuis ce rcm,-I:I, le, Latin, n&

fe foO! plus fair

un

Cerupule de dore

"oir hypoflaJu,

ni

les Grecs

eroil puJonlt" .

Les Grees prirem la eoulu–

me de dire

~j

...

11,,1& )

"I"e

üw.""."'''''

unt tfftnce, trtJ;s

¡""/iflalteo,

&

les Larins non dalls le méme fellS,

H1Id

c./Ttneia

1

tro fllbflantid!,

lnais,

UHa

e.D~ntia

nu

(lIbflan.

tia, 'rer ptrfo"<2.

CeuI qui prenuient le mor

d'bypoftaJe

dans Con ancienne Iigni6earioo, nc pou"oient fupporter

qu'oo

~dmtt

t,.flis byptifll1fos,

c'éroicnt

trois

tJf~nccs

di–

vina

Cclon eux, mais ce mot fUI explique! . Ceux qui

s'en Cervoiem Contre les Sabelliens, Melararcnt qu'i1.

entendoient

par-la

trois indiv idus, ou trois fujets qui

fubli(lenr égalelOenr,

&

non pas trois lubllances ou

e(–

fenees différenres. Dans ce feo s, ils reeonnoi/fo;ent

eroir

hvpoflnf«

dans une feule drence. D'aurres entendoient

p"ar

tfftna

une nature

commultc

&

indéfinie, comme

l'hÍlmanité

:1

I'¿gard de toos les hommes en

g~néral,

&

par

hypoftaft

une nature linguliere

&

proprc :\ eha–

que

in~i vidu,

comme choque homme en parlieulÍ<r efi

une mudificaríon de la n3tllre ou ./funce univerfdle.

M ais celte derniere interprétarion, que quelques-uns a¡,

lribuem

¡,

S. Bar,le appliquée

a

la D iviniré, emporte–

roit le "ilhéifme; parce que

Ii

les nois PcrConnes de

la Trinité foO[ trois

HypoflaJn,

précif~m.n r

eomme

Pierre, Jacques

&

Jean,lI yamauifefiemem lrois Dieux .

D iOion.

d~

7,lvoJlx.

H

y p

o S

T

A

S

E,

¡edi"""e"""

r.

m.

(/lttd.)

ce ter–

me grec lignifie la p3rlie la plus grotlier. de Purine,

qui

Ce

dépoCe ou tend • Ce dépo(er au fond du vaCe,

(lU

elle e(l eontenue; c'e(l le fédiment de I'urine qui en

autli ' appellé quelquefois

hypo/lemt,

mot qui efi par eon–

féqllent fy nonyme

d'bypojlafi. Voyn

U R

1"E,

S

ÉD .–

ME"T.

HYPOSTATIQUE, adj.

(Thlolog.)

fe dilen

Théolor,ie en parlant du myfiere de 1'¡nearnalÍon.

L'unlon

hypoflati'lut

efi eclle de

u

nature divine avea

la oature humaine dans la perfonne du \' erbe .

Voytt:.

IN CARNATION.

. Les Chirni(les

&

panieulieremem ParaeelCe entendent

par príncipe

hypoftllti'lU(

les trois tlémens chimlques ,

le

fll,

&

f.ltfre

&

le

",treurt,

<¡u'ils appcllent

Iri"

prima.Yo

)'t>.

PRI NC IP E

&

ELEMENT .

HYPOSTROPHE

0It

HYPOTROI'E,

(Med.)

ce

ter

me gree a deux li¡;nifie:llions; ou il efi employé pOur

défigner I'aaio n d'un malade, qui

Ce

rourne

&

fe re–

touroe dans Coo lit d'un cOré .. I'an"e,

&

e'ell le fens

dans lequel H ippocrate s'en fert,

Epid. lib.

I/If.

&e.

ou i! efi Cyoonyl11e de

rleidi'lJt, r"h'¡t,

dan, les ma–

ladies fclon le meme auteur,

Ep;'. l.

If.

Voytz

R

É–

CIDt VE, RECH(\ TE:.

H

y

P OS

Y

N A PHE,

<11

M"Ji'l''',

efi, au rapport

du vieul Bacehius, la ftparatioo de deul létracordes

par la eonfonaoee de quarte, de forre que leS filOS ho–

molo-