)
HYP
La molleffi oppreffle
D allJ
fa
bouche
ti
ce
mol
fent fa
lall~ltt ~/a,le;
Et lalTe de parler , {t,ceombant JOIU I'effort,
SOflpire, tll clJá
Je!
bras,
fcrnu
J'l1&iJ
&'
J'endort.
Je croyois ne p.s ci,er d'.urres exemples en ce gen–
re; c<pelldam
h
deCcríption que je trouve Cous la main
d'un vieu. Iivre, dans
le
meme poeme, eO une
bypo:
typofo
fi parfaite, que je ne puis la palfer (;,us filellce.
JI
e~
queOion du chanoine, qui, poué frapper fes en–
l1emls,
Saijit /In 'l1ieJ infortiat,
Groffi des vijio>1l 4'Accttrfo
&
d'Ahiat;
Inueile ramaJ de gothiqttc ¡,ritllre,
D ont
'lllatre
ais "tal
tUI;!
formo;en t la
&OII.'lJt!t"ture,
Entourle
ti
dcm, a'un "Uicux parchcmin noi,.,
Oré
ptndoit
ti
trolS e/OUt
fin
rdle
de fermoir .
Lutrín, Chant
V.
11
y
a d'autres
bvpotvpofu
" qui relfemblent
ii
des ta–
bleaux, dont toutes les attimdcs frappent; telle ell ('etce
peinture d'un repas de débauche qu'on liCoi[ dans une
haranguc de: C iceron, qui n'eft pas parvenue jufqu':\
nous.
I/iáebar mihi
vjd~re
a/,ol
ineriJntes, a/ios aute'll
eXtltntu,
p
lr:im ex
vino
v",illantu
1
part;m
heflerná
POt(ltjOI1~
u(cit(ulta ;
v~"fabaellr
inur
hor
Gallius,
Itn–
suel1tlJ o!JIitItJ,
r~dimitus
co1"on;J'. HUnlus
~rat
;mmun–
da.
II/tulento vino, coroni.f
languiáltliJ
t
&
fpinis
,oopertn
I'if
ci",,,.
Quintilicn, qui nous a confervé ce beau paC–
fage, ajoute;
'1uia
pllls
'Viaer~t,
'1u;
tntrafJtt?
M.isune
hypotypofc
Cublime, e'ell le tableal! que Ra–
cine nous donne dans Athalie, de la maoiere dom Jo–
~abet
Cauva Joas du carnage: elle s'exprime ainli.
Hilas! /'Ital
horrible
Ollo:
le
,iel
m~
I'oifrit,
Rtvi~nt
a
tOlle
mame",
e/fr"yer
mon
cfprit.
D e printes
'gor,-~Is
la
,hambre Itoje
rcmplic.
Un
puignara
ti
7a
main
Itimplac.,b/~
/leha/ü,
/fu
,arnagt
a~JjmQit
fn
barbaru_foldlltJ,
Ee
pOllrfilivoit
le
coltrs
tie
fes sffaffinats.
:J04J
laiffl
pONr
mort, [r"ppa
futdail/
mc:J
'V/U ;
Je me figure encore
fa
nONTrice
'perállt,
f}ui
devant
/eI
bourreaux
s'
Ito;t
lettle en
vain,
Ke
[oible
le
tenoit rmverf! {t,r fun fein.
Je le pril tOltl fanglane; en baignant fun vifage ,
Mes ple:¡rJ
dll fentiment
hti reudirel1t
/'u(ag e,
Et
foie
fraye~lr
titcore,
01;
pOltr me careffer,
D e fes
6ral
imloten;
;t
me
ft:!i1tiJ
pre.Ber.
G raNá
D iul.
'lile mon
amONr
ne
¡,ti
(oit
PIJ;"t
[u"eflr.'
Aéle
J.
Scene
2 .
Cet autre morce_u de la me me piece,
011
Athalie ra–
cante
3.
Abner
&
a
Mathan le Conge qu'elle • fall,
n'el~
pos une
hypoeypufe
moins admirable; voici comme elle
pdnt ce Con"e,
c~
cruel Conge qui I'inquiete [lnt,
&-
qui
par-tont la pouriuit.
C'!toit
penda",. rhon"eur J'une
profunde lIU;t,
Ma
mere
Jlz:.abtl
á~1Jant
mil;
s'dl
mO'l1trle,
C omme aH jou,.
d~
fa mort pompellfeme1l1
parle.
Sel
malheurJ
,,'
dvoiene poi'
abaJttl fa
fiert/)
Mime elü
avoit encor
(et Ie/at emprllntl ,
Done elle e"t foin de peindre
&
el'
orn. r fun vifag..,
P tJur rlparer
da
anI
rirrlparable outrage ..
7'remble, m'a-t-e/le dit, filie digne de moi,
Le cruel Die" da Juift I',mporte a"lft Jur eoi.
Je
te plain,
de tombtr danI fu
mains
redolltablu,
Ma filie! E"
~chevQ1,t
ce
mots Ipouvantahla,
SOll
om6r, Ver,
mOI1
lit
a
par"
ft
baiffir,
El
moi je
Illi
ttnáoir-
In
,.ai1l1
pUlir
¡'tún,braffer;
Mais je n'ai
plUl Iroll'ul
9.u'UlI
horriblto
ml/ange
D'oJ
&
de ch,,;rs
Ineurer;!
&
train/¡.
dans la fange ...
D es lambeaflx
pleinl de
fallg,
&-
dtI membres tlffreux,.
Q.ueátI
,hienl
dlvoralls fe
dij"putoie1ft entr'eux .
Aéle
1.
Sccne
j'.
Eo6n, pour conelure ' cet artiele, les belles
hyp.typo–
Ja,
en vcrs ou en prore, fonc des peiotures vives, tou–
chames, pat!reliques, d'un Ceul ou de plufieurs obiets.
foit laconiquemellt, foit avec quelques détails, mais for–
m.nttoujours des imagos qui tiennem lieu de la chofe
mcme;
&
c'eO ('e que fignitie le mot grec
hypotypof,.
P~<:l;
IMAGE,
PEINTURE, DESCRIPTION,
éic.(D.'J.)
HYPSI LOIDE,
terme
..1'
A""to/1l;e . /Toya.
HVOIDI!.
HYR
343
H Y P S
J
S T A R I E N S,
C.
m. pI.
(Tbeolog.
) feéle
d'hérétiques qui parmem dans
le
qua[rieme
fi
cele,
&
qui
furent ainli appellés de la profemol\ qu 'ils faifoiem d'a–
dorcr le Trcs-Haut" ,Ce mot
en
g rec,
1I1f"I1'IV1d'UC,
for-
mé
d'T'¡M1.. ,
Hypfiflol, Trel H a,,'
.
-
L a doélrine des
liypjifla, ien¡,
étoit un alfemblage du
paganiCme, du judaifme
&
dll ChrillianiCme. l is ada–
roiem le Tres-Hau[, de meme que les Chrétiens; mais
ils révéroient avee les payens le feo
&
les éclairs: ils
obCervoient le
Cabb.th,
&
la dillinéHon des choCes mon–
des
&
immondcs avee les Juifs.
Ces hérétiques approchoiem fore des Euchites al! MaC–
Caliens.
Puyez
M
A S S AL I E N S.
DilliwlIairc d, Tri–
voux. (G)
HYRCANIE,
C.
f.
(Glo~.
ane. )
grand pays d'A–
(ie, au midi de la mer Carpienne
l
dOlle
une partie en
prenoit
te
nom de mer d'Hyrc:mie,
j·/ ircalJ1lm mare;
élle avoit la Médie au couchant, la I'arthié au midi,
&
étoit féparte. de ce[te dernierc par
le
m Oflt
Coronw.
Ptulomée lui donne deux rivieres, [woir l'OlUS
&
la
M héra,
&
iI
décrit tout le pays avec beallcoup d'e–
,;aditude..;.. rnais
il
faut rcmarqucr que lt:s
ancicl1s
ne
pouvoient avoir une idée juOe de
I'Hyrca11je,
c.\r com–
me ils prenoient la longueur de la mer CaCpienne d'oe–
cidem en orien!, au Iku qu'elle eO du 11oro au fud,
cette erreur faiCoit une élendoe treS-oppoCée
:l.
la vérité .
2
o. L'
Hyrcanie
défigne daos Xénophon un pays d' A–
lic au midr de la Babylonie, qui ell par conCéquent dif–
férente de
I'Hyre,mie
Ccptentriollal~
de Ptolomée . Le.
Hyrcaniens de X énopholl h'.bitoiellc le milicu du pays ,
nommé préCentemeut
Irac
ou
Ir4c-/lra!1Í,
pOllr le di–
lliol1uer d'une grande province de PerCe, nommée
Irae
Agemi
ou é[rangere, qui comprend une panie de l'
Hyr–
c"n;e
yoiline de la tner Cafpienne; ces dellx
I,au
[ont
Céparés par les hautes montagnes du Curdillan
&
dll
LouveOan.
Poy...
Cur l'
Hy.mnie
de Xénophon les
mi....
du
ln(crip,.
&
B ellel-L'''I"<I,
' . me
l/l . (D.
J.)
HYRIUM,
(GI•.
z.
trne )
vllle de la Pouille ])au–
QieRne felon Ptolomée; I'un ero;[ que
HyrilUtl
efl
I'U–
ria
de Pline; lIlais CelCus Citadious prétend que ce Con!
deux ,'illes dilféremes; Celan lui
H)'ri/t;n.
cll aujourd'hui
R hQdu ,
&
Uria
ell
Orin;
ccrte ,kroiere eU dans.
le~
terres
1
CUfre
Brindes
&
-rurente,
&
l'aucra
en
vers le..
mane Garg. n.
( D .
J.)
HYSIUS,
(MJ,bolo~ie.)
Curnom donné
a
Apolton,
a
caufe d'un temple qu'll avoit
it
Hyji,o
en BéOlie, ou
iI
rendoi! des or.eles.
11 Y
avoit lUl puies done l'ea<1
metroit le protre en état de dOOller des réponCes sdres-.
10rCqu'il en aVolt bu.
H Y S S O PE ,
r.
m.
( Hifi. nato
Bot.tr..) byf{opltJ ,
genre de plante
a
Beur monopérale labiée; la Icvru fu–
périeure eír relevéc, aHondic
&
échancrée,
&
l'iufé–
rleure ell diviCée en
troi~
pieces, dOI1l celle du milieu
e!~
creuCée en <;uiller,
&
lerminée- par den>: polmos ett
for me d'ailes.
11
Corr du calice un pill il, attaché COm–
me un clou
3.
la ¡roreie
poaúi~urc
de la /leur,
&
envi–
mnné- de qua!re embryons , qui devicnnellt dans la Cuitlt
autant de femences
oblongu~s
&
rcnferlnées dans. une
capfule qui a fervi de calice
ii
la tic"r . Tournefort,
b,ft.
rei
b.rb-. Poya.
PLA NTE.
( l)
M illet en compte cinq ou fi, eCpcces; décrivons la
plus. commune,
hylfopuL
offit:.inarllm,
c,itll/ea, [picata.-
C. B. P.
.
Sa racine ell
li~neuCc,
dure > ñbréc> de 1 .. grolfeur
du doigts;
Ces
liges Com ha" ,es J'lHle coudée, Iigncu–
Ces, ca/fantes, branchu.s;
C<s
feuilles nai/fcllt deux
a.
deux
&
oppoCées; elles COnt IOllgUes d'un pouce 00 d'ul1
pouce
&
dcmi, larges de deu, lignes, pointues, lilfes
>–
d'un verd foncé, k res,
&
d'uue bonne odeur . Ses
Heurs font en grand nombre
~l!
Comme[ des br.nches.
difpoCées en maniere d'aunenux Cm de longs épis , !our–
nées preCque [outes d'un
I~me
cÓté; cites. Cor[em d...
longs calices, cannelés. partagés el1 cinq Cegmens, poin–
tus;. eltes rom grandes, d'unc Ceule pit:cc, bleues,
&
en–
gueule'; la levre Cupé-rieure di
redrelf.ée, arroud;e, par–
ta¡(ée- en deux,
&
I'inférieure. en. lrois., d,mt cclle dll
milieu ell creuCée en cueilleron, éeharocré,
&
terminé:
par deux poi n.tes: .
Chaque flcu r a quatre étamines,
ohlon~ues,
bleues,
gamies de pecits fommets d'Wl bleu foncé. H s'éleve
du calice un piOil , a!taché en manlere de clou
ii
b
par–
tie poaérieure de l. H,eur ,
&:
comlne
accompa~né
de
quatre embryons, qui Ce. changcnt enCuitc el> autan! de
pe'tites graines arrondies. , brunes, cachées dans une ca–
pCule qui Cervoil de calice
a
la 6e",".
On cultive communément cette plante dans les j.r–
dins; elle efl toute d'ufage,
&
a les. qualités. d'fnciCer,
cI'atténuer,
6:
de: diCcmer; elle ell Cnr-tou! dellinée aut:
nla!3.-
•