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HYP

dans I'ancienne '

~ome

.• mais auffi foas les empereurs

grecs, eomme on

I'appr~nd

de I'églogue des baljljqlles ;

eelui 'lui y enntrevenoit étoit pourCuiyi par lá voie ex:

.raordinaire,

&

oe pouvoit Ce

raehel~r d~"la

peine

~o'en

re(lilu.m ao eréancier les deniers qo'iJ eq 'í/Yoit

r!!.~us.

En Franee, il en permis

d'hypoph!'{H"

fes piens, foe–

eem velJ).ellt

ií.

plulieurs eréanciers .,

& '

le débi¡¡¡ur n'ca

rép¡¡té (jellionalaire qoe lorrlJo'¡¡ r..ir une 'faulfe déela–

P f!on fur 1'''lat do:

Ce~

.dlmes

¡

on oe )ui 'demande

pOlOt eelte déclaratloo, II n'ert pas obliaé de la faire.

. L'hypoth,'{.",

dérive

d~

J. cOI)ventiollO

éxpr~lfc

00 I,!–

c Ite des partles; ear

q~l¡e'm~me

qu

1

0n appelle

hypoth.–

'!'"

IIgal.,

déri ve d"ln eonrentement qoe la loi préfo-

111e étre dooné par celoi [ur les biens duquel eUe ;le-

eorde eette

h)'poth''fue.

'

Mais le eonfemem\,nt exprcs Ou raCite ne Cullit p.s

~~rml QO~s pou~

eonn¡tuer

I'h)'poeh''f"e;

iI

fallt allm

1

IOterventloo du Juge 00 ,du

nOt~ire ,

&

que 1'1111

&

l'au–

tre ayem caraélere pour ;n(lrl1r¡¡etJter dans le lieu,

&

pour

le~

per[onncs <jui s'Qhligcnf; e'e(l pOllrquoi les ju–

gemens .

~ e~lHrats palf~s

en pay' étraQgers o'empor–

tem pOlOt d

hypothe'{lle.

eq Frollee , que du jour que

l'ex~el1lio'.'

en

~

été ordonnée par les juges de Franee.

L~s

eicts de

l'hypothe'{ue

Com

1°.

que le 'débiteur

ne p!'ut plus vendre, epgager, ni

hYPQt/z''{ller

Jes

m~mes biens.

ii

d'altlres

p~r~ollncs

au prlfj lldiee 4e

I'hypo–

ehe'!.",

qlll ert dé la acqOlre • "') prell11!!r eré.peier

. 2

c.

Que

a

le

~i~n

hypurhrf,!ul

(brr des

m~fns

du ' dé–

Plt~.ur, T~

eréaqcler le pel)t

C~ivrc

eo quelques mains

qu

11

paile' ,telle;nent que le tI"rs déeen¡eur e(l obligé

~e

reeOtlll01tr.e

1

hypother,!e,

&

d'en aequileer les eau

les, ou eje lallfer le bien

hyp.thl'1u¡

pour

~rre

vendu

&

le

crt!~ncier

étre payé Cm le prix d'icelui.

Voyez

DÉ~

LAtSSEMENT PAR HVPOTHEQUE,

&

L oyfeau en fon

trait! dll dlgtierpijJ,mmt,

Ih,. l!l.

,.

3°,

Le eréancier

hypotJJé.caire

"

l'ay3otage

d'~tre

pré-

fért aux

er~~nci<fs

ehirograpl¡aircs.

'

.

.

L 'ordre des

hypotqetfU"

ener'elles Ce regle par l. da–

te des contr:lts :

prior tempore, potior ;ure

~

il

faut ndan–

moins exeepter les

hypothe1tief

privilégiées qui palfent

les premiercs , quoique leur date nc roit pas la plus an–

cienDe. L 'édit dq mois d'Aoae t669 attribu, aux de–

nier5

royal1x

un

privile~e

fur

les

biens des

comptables,

par préférenee

ii

rous eréanciers

hyp,uthc!cdires.

C~lui

qlli e(l mis au lieu

~

place dlun eréaneier en

vertll

d'u~

tr. nCport, cemon 011 délegation, fe fait or–

dinairement Cubroger aux privileges

&.

hyporhe'llleI

de

¡'ancien 'cré.ncier .

Voy,>:.

SUBROGA

TlO'!. . .

Purger les hypoth'1ues,

!ignifie

'.trae" l'impre.J1iun

qu'elles ayoiem ' fJite

ÚIr

les

biellS ' du débirCQr, de ma–

n iere que le créancier ne peut

plu~

y

ex~reer

aueun

droit.

.

Le de!'ret volontair. ou forcé purge les

hvpoth''fues

. fur 'les

hé,

itages

&

renees foncieres

&

eonllitl\ecs;

ii

I'é–

gard des

r~nt<S

Cui

1_

roi, on obtient des lettre, de ra–

tifieadon; le Cecal! fait

l~

meme effe¡ pour les Qmees,

10rCque lés noqvelles provllions font feellées (.ns aueu–

ne 'oppofi'tion .

Voye>:.

au Dige'lle les titres

de

pí~'1or;b'tr

&

hyporhe–

ciJ ,

in

'l"iblts

caufiJ pignl(J vel

h)'pqpoth~(4-

ttlcae con–

-tYllhituy .

Q¿t.e

YU

ptgl!ori

vel hypothute

Jatce.

obl;~ari

non po./Jun, .

QII;

potiores in pif.nore veJ hypotbectÍ ha–

b,an'ur . Qlúbul mojis pignuI vel h)'potheca folvitttr .

De

d1f;ratlrone p(f!;norremoel hypothecarum. V oyez

allm

au

cod~.

Irv.

VLII.

~i~.

'4.

' r.

t6. 17. 18. 19. 26. 28.

29.

~O:

&

31,

la novel le 17

ch.

x v .

&

la nov. t64.

ch.

J.

Re~url\ntius

de pignoribres

&

hypothecis.

Barna•.

gc

&

Olivier-Erlen"e en lellrs

trait'~ de~

hypq/hequ,J.

Loyreau en

(0'1

trai,! du dlgtterpiJTement , li",.

1((. (11 .)

HVPO,THEQUE

CONVI!.NTIO ~tlELLE

ell eelle qui dé–

rive d'un

contra~;

chez les Rom:tin5, il n'y avoir

d'hy–

¡othef{ue eo"-,,,entionnell,

que eelle qui étoit Ilipulée

ex~

prelfém<;nt;

l'hY'poehe'fue

taeiee éeoit.

cell~

qui I'rocédoit

de la 101; parml ooos toute eonventlon authentlque pro–

dui t une

hypu,h!'fue;

roit que la (lipula¡ion

d'.hipQlh"l'te

foit expr.lfe ou non, elle y

di

toujours CouCeQtendue.

(11)

HV POTHEQUE lP\PRESSE ea eelle qoi

di

nip~léo

nonimgment dans l'u rage: les notaires abregent eetre

flipuláiion"

&

fe eom!!ntellt

qe

metere le mot

.blig"mt

avee un

&c,

par OU ron [ourentend

obJig<tmt to,u

[r1

bienI prl(ms

'&

V;"-'~

a

l'e;'lcution dé; p>:{fentes.

(:1.1'

HV POTHÉQUE ' GÉNf: RALE ca eelle qui. eomprend

tOllS les biens p,réfens

'&

ii

venir du débiteur,

a

la 'dif:

férellee de

l'hypoth'f{ue

Cpécialc, qlli e(l Iimitée

ii

c"r–

tains bieos enmme au,x biens préfens,

&

non allx biens

~

'Vtnir,

00

qui efl

renrain¡te

a

cerrains

biens

nornmémenr .

Uoe des priocipales différenees entre

l'hypoth,'{tte g/–

nlral,

&

la Cpéciale; e'ea que la

m~me

chofe peut

é-

HYP

34

1

tre obligée génémlement

a

pluaeurs eréanciers. au liell

qu'~!le n~

pel1t ttre

hypotbl'fHle

Cpécialemeul qu'a un

feu l f<1us peine de tlellio)1ae ,

· U hypothe'{lee

Cpéciale oplige le eréa)1cier de .diCeuter

le biel) !jui Ni el' aina

hypotb/'ful

avaot de pouvoir

s'3dreife~

aux autres; mais pour

pn~veojr

eelte dillieul–

té, 01)

a

cot1tume

¡j~

rtiplller qlle

l'bypoth''f'lt -g!nlra–

le

ne

dérQger~

point

a

la rpéciale, ni la fpécialo

a

I:l

générale ,

Voyez

~J1(h;¡ge d~I

hypotheq'fes, eh"p.

'lJ.

(11)

HVPOl' ijEQUE LÉ¡; ....LE

~a

eelle qui proeéde de la

loi

f:lns -aUCllne

convention expJt!(fe des

p:lrlies , lnais

qui ert fondée né.nmoins fur

Ul}

eonreneement tacite

que la loi préfumo, dooné par

e~lui

[ur

l~s

biens du,

quel e)Je a!,eorde eette

hYPQth,'f"'; ¡:'e(l

pOluquoi elle

e(l -um appellée el} droit

hypoehF'f,te ¡aciee ,

Telle

~a

l'hypoth<'ftte

que le roineur a ClIr

l~s

bien.

de Con tlIteur au jour

qu~

¡:elui·ci

aec~pte

Ca eommiC–

fíon; le tmellr a pªreillement

h)'poth.q!ee

rm les biens

de

Con

m;neur pour le

~~liqu~t

qui luí

efl

ej(\; en N or–

mandie,

e,I¡~ hyp~th''l1le

du Ntellr

di

du jour de ron

in(litUlion;

¡¡

París

&

ailleurs, elle 11'e(l que du jour

pe la clt¡ture de [on

~ompte.

·

L~

loi donne allm

3

la femme

un~

hyp9theqrlt

pour Ca

dot, tanl [ur les bien, de Con mari que Cur les bieos de

eeux ql1i Petlt pr()miCe, quoique e,tte

hYI'.th,'lu,

n'air

poine été

(lipulé~ ,

.

.

. L'EgIiCe , les hÓpitaux

4

les eommunautés ont

p~reillement IIne

hypotheQtte Jlgale

Cur les biens des béné –

fici~rs

&

autres

adminrl!rat~ur~

<lu jour de leur admioi–

(lratíor¡ .

Celu; qui eommet quelque erime, eontraéle lacite–

ment une

hypothe'{"e

tom pO,!r les amendes que pour

les

¡neér~es.

~e

rr¡atere du

navír~

a

auffi une

hyp.the'{tle

tacit.e,

&

meme un privílege pour Con fret

&

pour les avanes

fur les nlarchaQdires qu'i1 a d;¡ns

Con

navire .

1;e propriétnire

~equiert

de

m~me

une

hypoth,'{tte

pour

Ces loyers [ur les meubles des

locat~ires

&

fous-Ioea–

[aires.

· EJltin les locataires ont une

hypothe'lue

remblabl.e

pour leur legs [ur

les

biens du te(laleur.

Voyn

le

Irm–

t! des hypothe'{,,,s

de Ba[nage,

chapo

"¡.

( 11)

HYPOTHEQUE

NECES~A IRE

e(l la

In~me

que

l'hy–

pothe'ltle

I~.~ale.

Voyez

BnCnage,

traitl des hypothc'f'''s,

ch. vi.

(11)

HVp,oTHk'~UE

PRlyILEG!ÉE e(l celle qui dérive d'n–

oe cauCe

Pfivlll'~iée, ~

qlli donne

1'1.

l'référenee fur les

créaq~¡~rs

qlli q'QQ" gq!une lirr¡pJe

lJyp&tl?e'{II'.

.

relle e(l

l'hypoth"'f,te

du baillement

q~

fond qut ea

préferée

ii

tóus autres pour

[o~

payefI\e!u fur le fond

qu',l a vendu.

.

Telle en auffi

l'hypotJ,,'{,tc

de eelui qui e(l eréan–

cier pour un faie de eharge.

. L'o,dre des privileges -entr'eux ne

n;

reg!e pas par

leur date, l11al5 par le

plu~

oq

mqi'l~

de tavellr que

mérite la eaufe d" n< i1s prooedcllt; ce qui

"n

fondé

fur

lo

loi

3',

au digelle

de "buI aullor. ¡ud. poffid.

(A)

, HVPOl'HEQUE SIMPLE e(l Qpp"rée

a

hypothe'f:;<

pri–

vilégiée.

Voyn ci-dfvt¡nt

.HYPOTl!¡¡Q.U~

f

p,

1

VIL E-

. G! EE.

(1)

.

HVPO l'HEQUE SPÉCIALE e(l oppofée

~

byp.th

''1ue

géllé,ale .

¡¡'oyez ci-deva'lt

f¡YP.OTHEQUE .IlÉ!lÉR,l-LE.

HYI'OTHEQ,UE STA,ENDE 5,EI<ER en uoe

~rpel!~

fin–

guliere

d'hypothe'f'te

l1ii((~e

dans la Flandre

~amande,

qlli

Ce donne proviaol1nellemene p'"'' CUreté de

l~ ~~V~

\

ran¡

qu'il Coir da aucun droit feigneurial qu'apres <l¡;UX ter–

mes de trois ans ehaelln : 'Ces deux termes

éCOlll~s.

1 ..

CU, eté provitioonelle pa(fe en

hYc.poth,'lu,

abrolue,

&

i1

en e(l da llO droit Ceigneurial, fu ivant le

Illae~rc!

du

~[

Janvier,

1621,

qui e(l au

fecond ,,!olume des plt¡eards

de Nandres, fui.

443. 11

e(l parlé de

eelt~

[areré pro–

viaonnelle :lU livre de, partages du Fral\O de B.rllges,

are. !x;'j.

&

ibi Val/den,Hallc i" notú.

H

cite

l~yp:x:us

in noto jl/r.

beig. de reddiiibuJ,

n

9 .

~9.

On a douté

Ii

eetee [dreté devoit etre renouv.ellée :tu

bout

de~

trois' premi!}res années;

mai~

le bureau de¡ Fi–

l~anees

de Li.lle

I'~

I\inli décidé

Ie.

23

juillet

lJ3.~

..

Vo)'.

1

Infl.

au dr91t ú,lgl,!''', part.

ll.

tlt.

f7.

§.

9. " '.

t

7.

(A')

· I:fVPOT'HEQUE TACHE eCl eelle qui a I/ell

fan~

eon–

veniioQ. exprelfe,

ain.a · I'hypotJM'fIl'

légale efl. u'le

hypo–

th,'{ue

taeite: On <¡lonoe aum ce num

iI

l'hypoth"f,II'

ré–

[t,I.tallte ·

~'Ull a~e

amhent.iq

\le, lor(c;¡u.e

l'hypothelfU.e

n'y

ea

p.as

alpulée .

. •

Voye>:. ci-devapt

H YP.oTHEQUE ¡;ONVENTto,NNELLE,

&

RYPOTHEQUF f,.ÉGALE.

(11)

HYPOTHENAR,

r.

m.

(1IIfarom;e . )

~om

d'un

mu[cle litué Cous le thenar;

iI

prend Ces

at

~aoQ.es

du

Ii–

gament circulaire interne. un peu plus en.-dc;d.:¡..ns

d~

la

n13111