HYP
HYPOCRITE,
r.
m.
(,lJoral<.)
c'dl
un
homme
t¡ui fe mODtre 3\'ce un canélere. qui n'en pl le lien:
les ditlinaions flateufes
&
I'cltimc du publie qu'o!>ti
nt
une
forte de morilo: l. nécdJilé d. punitre,
la
difficul–
lé
d'~uc,
la force des penchan ,la foiblefle de I'.mour
de
I'ordr~,
&
la
eraime de psro\ue le ble(fer, mille
lU–
tres Clufes, forecnl le hommes
il
fe m l mrer dilféreos
de ce qo'ils fom. T out a fes
bypocrita;
la verru, le
vice,
le
plailir, lo donleur,
&c.
Mois le uom d'
bypoorite
en dooné plns parriculicre–
mem
a
ces hommes coonamment fuux
&
pervers, qui
funs vertus
&
fans religion, prérendeot faire r.fpea"r
eo eux les plus grandes Vertus
&
I'amonr de la religion .
ils fom
~élés
poor fe difpenfer
d'~rre
honnéres; héros
ou faims, pour fe difpenfer
d'~rre
bons . Des fanges du
vice ils élevem une voix refpeaée pour accufer le mé–
rill ou de crime ou d'impié[é.
L.
ei.1 ejl dans I.llrs y'''x, I'm!" <JI dans I.llrs
CfZl.YS•
HYPODlAZEUXIS, dan, la
/I1uji'l'It
des Grecs,
en, au ·rapport
dll
vieux Bacchios, I'intervalle de quinre
qu i fe Irouve entre deux tétracordcs féplrés par un Irol–
fieme tétrleorde,
&
p~r
une disjonélion;
~iolí
il y a
br
podi4t.<uxis
eOlre les léuaaordes hypaton
&
die~eugmc
non,
&
en[re les térracordes fynncmenon
&
hyperbo–
IrOIl .
I/oy«.
TÉTRACORDE. eS)
HYI'ODORIEN,
(MII!i7u,,)
le plus grave de eo'"
les modes de Paoeicone mufique. EucJyde die que c'ell
le plus aigu; mais eomme
íI
en eontredi[ par [OUS les
autres aU[eUrS,
&
qu'il fe contredil lui-
m~me
un mo–
ment
ap~s;
on doi[ croire que c'dl une faule de copi–
Ile ou d'imprellion.
Le mode
hypodorim
•
fa fondamentale
uo~~ar[e
au–
deff.Jus de celle dll mode D orien done
íI
tirel'on origi–
ne .
170)'<"-
MODI!.
(S)
HYPODROME,
f.
m.
(A",i'l' )
lieu fameUl:
a
Conftanrinoole; c'¿toh
Ulle
cfpece de cirquc on de
C3r–
riere , ou i'
00
faifoit des exercices
&
des cOl\rfes de
ChC\'2UI.
Ce
m Ol Clt grec f1l'1u/,op-""
compafé d',..:roc,
ch,vII'¡
&
I'p.,.,.-:r,
,o'lrf~ ,
du verbc
I fll-'OI,
je
COllrJ.
HY
'OP.OLlEN,
(/I1ltjiru, ,)
eil uu des modes dc
l'ancienne mulique, qu'Euclyde appelle 3Um
b)'polydJ'<1'
gravt.
JI lire fon origine du mode éolien, don[ la fon–
Clameotale en une quarle au-dellus de la lieDne .
V.y.z.
MouL(S)
HYPOG
~$TRE,
r.
m·
bypoga(lrillM,
ttrm.
ti'
A·
l1atqmi~,
c'elt 11\ partie inféricllre dll
has-ventre,
qui com–
menee dcu,
(JO
rrois do:g:s au-deffous du nombril,
&
n
jl\fq\l'a I'os pubis .
V;;yez.
VI!NTRE
&
ABDOMEN.
Ce
moe
en grec, formé d'
ú".o,
[o/u,
& "..
n"
ventre .
Djllion11ftir~
de
rrl'Voltx.
HYPüGAS rRI Q UE, (RÉGION) .
VOy'Z
HyPO–
CASTRE . O" donoe aulfi le nom
d'hypOg4ftri9'1C
•
la
braneh. de I'artere iliaque, qui defeend dans le baffin,
&
a
la veíoe qui I'aecompagoe .
L'amrehypogaftri'lu<
produi[ la petite iliaque, la fciatique, la fefITere, la hon–
teufe [ane interne qu' exeerne, la peei[e hémorrhoi'da–
le,
&c.
I/oyez.
JLIAQUE, SCIATlQUE,
&c.
&
1<1 "r–
tic/es [ lIiva?JJ
.
H VPOGASTRIQUE
(art.,,)
,
Angliologie ,
gro(fe ar–
tere que les iliaques jellent
a
environ deux pouees de
leur origine.
I
Elle paroit dans le feelus aulli conlidérable que le
Irone de l'¡¡iaque qui la produir;
m.isdaos l'adulce, ce
n'en ell qu1une branehe, qui fe dillribue, taO! aux par–
[ies eomenues dans le baffin, qu'
a
eelles qui occupeO!
les dehors de cet[e cavité .
L a d"'ifion de cel[e artere vatie
Ii
ti
rt, fuivan[ la
remarque de M. Llculaud, qu'on n'en fauroit donner
uoe deicrip[,on qui puilfe convenir
a
un nombre
m~me
méJioerC"de fujelS; .inli
1I0crs
n'alIlueroos point que
l'
4r'e" hypog:zff"9'It
fe divife en quatr., ClOq, /ix, ou
fep[ branehes, parce que nous ne pouv" os pas le fa–
voir; mais nous dirons qu'il réCul[e ordinairemem de
fa diviliou hUl[ arteres, qui foO! I'ombilieale, la peei[e
iliaque, la humeufe in[erne, \'obIUTatriec, la fcllier., la
fciatique, la honeeu(e eommune,
&
l' hémorrho'idale
el::ICrne.
.
On pourroi[ ajouter
:1
ces vai(feaut la facrée, qui
vieO! fouvem du [(onc de
l'hYP!ca(lri'l""
&
que\que–
fois de la grande iliaque.
(D.
j .
)
H
y
POGAS TRI Q u E
(win.), /ln¡,/iolog.
celle vei–
ne autrement ditc
¡Iiarne inteT1u ,
en
formée dt!s veines
<¡ui vieoneD! des panies internes
&
eIternes du baffio.
L es noms qu'on donoe aux arreres des mcmes
panies,
~nvien~eD~
égalemenr aur veínes; mais
iI
f:lut
rem~r-
¡
HYP
quer que ces vrln
fonr qudqueiOls mult'plic! ,
&
qu·on en lrouvc
stl~1.
(OUV
lit
deu -
ou
en"!'
pnur une
anere. Elles iormeO! d piexu tres-rcmlrqúables 'ux
envir ns des parr:ies de
Is
~tn¿rlltion;
d ie!
e
rnmuni–
quen[ eneOre avee le ' v••f[eau mélentériqucs, eru–
rauI,
&r.
00
doit obferver aulJi qu'.l n' y
~
point de
vcine qui accomp:pne '-lrt.:re olnbiliClle , qu\)n
rllie
~tre
une produ€rion ,1 I'nlere
b 1"t,a(l"'1H'.
A ce cas
difUrell& pres, Id dlllrlbution de vein de IOUtes ces
pardes fe "pporrc
3lre~
b.eua
celle des arte
re, .
lcRicurs Ruyfch, Lime,
&
du Vesne)' om obfer–
vé que les en rémité
de
",i"a bypo.t;aj¡"v:u s
¡;,UI
pereées de trous
.I[e~
!\:nfibles.
11
en
cla"
qu ' le
f.ngqui doit pa(for des anere< dons les pelie' filers des
.Itr~Inirts
des
veme ,
y
pa(fcra
pIue; t!icilemenr
en verru
de
cerre méchaniqne . M . M ery la déeouvrit
iI
y •
plus
de
80
aus dans les vein.s de la rate du
vea";
&
paree
que le befoin de fuirc [entrer le fang daus le; vemes,
cn
3ffe~
le méme par
10ur
le corps,
&
que la di/Hcul–
lé etl [
tl¡
urs
alTe~
grande, qUc>iqu'inégalc en d,tte–
rCl1s cndroirs,
iI
a
roup~onné
que rO\ltes le rneine< de
vdnes
pourrolcnt
bien étre aiofi
pcrc~cs ,
du-moins d'uue
man;erc infenlible ; O1ai, les inleaions le plu, délic. [es
n'oOl point confirmé cel[e cOIIJeaure.
(D .
.
1.)
HYPOGASTR IQUE ,
e 1I1.da.)
d3m le> m.ladlcs ou
l. vellie
&
l. m.triee peuvent
~rre
lIl[érellé<s, les Me–
decins ne doivcllI p.\S né;lliger I'cxarnen de la région
¡'ypO{4/1ri'l"<:
paree
q,,';I~
el1 pen"en[ tircr bicn de. li–
gues
c!ia~nollics
&
prognollic. pour rol\C ce qlli a mp–
pon
a
ces paftie ; paree qu'
en cOUCh:lIll,
en
prcITnnt
avec les
doi~1S
I'hypo" allre , on
s'.pper~oit
s'il ya
111-
mCl1r,
dureté,
ou
rcn lion;
fj
l~on
aanrc
\1n ft!ntirncnt
doulollrcl1x au malade,
i!je. I/oyez.
VESSIE, URI "E ,
MATRICE, MENSTRUES, I.,oCHIES.
H
y
P O G E'E,
r.
m .
..
m"
ti'
IIftr.lo,';<,
di le nom
que ks Allrologne donnen[ allX maifo", célelles qui
font nll·delTou, de I'horifon, fur-Io\ll
iI
la parli. l. plus
baff. du cíel.
HYPOGÉE,
(A1!tit,,)
tombe." fous [erre . Les Grees
apr~s
avnir perdu I'ufage d bdller les OQrps des mam,
les enterrerem fous [erre d lns des cercucils qll'ils nom–
merem
bipog1u,
&
qui é[oient
nffe~
lemhlables aux ca–
veau~
qu'on voyoit autref'ois comtnunémcnt
dans
nos
é¡¡lifes. Ch"lue corps parmi les G rees avoir
(ü
place
dans ces fortes de monumens féparés, qui
s'~levoient
en forme de voilre.
L"
bypogla
des premiers Romains éto;ent
'3"
re~-de
chaullec ,
&
n'occnpoienr pnint Alllanl de profondcur
que ceux de Grecc, pare" qu'on n'y renfcrmoi[ que k
lunes qui conteooient
le'i cendres des
ITIOrlS;
m:rs d!lu¡
la fui!e , \es grandes riche(fes des partieul;ers le< porte–
rene
3.
imilcr
en
cc
poim
la magnificence des
Grecs ,
&
bien-IÓt ils la furpafferem
iI
"'m ég>rds.
Non contens de balir
a
leur imit:uion des tombe,ux
foilterrain~
comporé de plulicurs apparremens,
d.nsehn–
CUIl
dcfqucl, il y avoil un grand nombre de niche, pour
placer des mnes fépu\cbrales; ils ornerem eneore ces ap–
partemens foilterrnins de peinruICs :\ frefquc , de moI3'i–
ques, de figures de relief en marbre,
&
aUlres déco–
r ions d'une riche(fe
&
d' une dépenfe in6nimellt piu,
coníidérable, que eelles des plus belles fépuhmes éle–
vées Cur [erre . On a eU Jieu de le voir par les
byp.–
g/o
qu'on a décO\l\'errs de [ems-en· tems, en fouillaOl
des ruines "UPleS de Rome .
Oc
mnt
en
formé
d'~;T'o' ,
dtffOJIJ ,
&
de ,.; ,
turt ."
Vi–
[ruve a appliqué ce lerme .bali vemcnt 3 rou[es les par–
tics d'un balÍmenr qui font fous lerre , eomone le ca–
ves, les celliers, les gardt>s·mangcrs, &c.
ITI3.isce n't–
loit poim-Ia le fens du mot
b)'pogi<
dans foo origine .
(D.
J.)
HVPOGÉE,
hJPog~umt tum~
d'Arcbittl1t:rt;
les
3n ...
cienS appel\oienr
bypoglo
les partics des batirnens qui
étoiem fous rerre ,
comlne les
caves
1
les
cclhcrs, les
gardes - manger,
&
aurres lieux fomblables. Vitruve,
lib.
V I.
rbflp.
"j.
Ce mor ell gree
""'~"",
formé dc
,,11'0,
(/JU/,
&
,...,a,
ltrrt.
H YPOG LOSSE, adj. '"
11114tomi.,
fe dit de quel–
ques parlÍ<s qui fe remarquent fous la langue.
Les nerfs
bypogl'f!"
eXlernes ou grands
/'ypogloffis,
appcllés comml1nément la
"tu'Viem~
paire de ntrfl de
la m••II. 4/1ongl.,
ou
pai" ¡i"{tlal<,
o.iffem de cÓté
&
d'aUlrc enrre les éminenccs pyramidales
&
les émi–
nences olivaircs, par plu(,eurs petilS filets qui fe eollem
enfemble , pereem la dure-mere,
&.
fallent du crane par
le trOu eondylo'idien ant6ieur de I'os oecipiral.
VoY."
OCCIPITAL.
Ces nerfs, dans lel1r paffage entre la jugulaire
&
la
caro[ide, jCltenr plulieurs film aUI glandes Jugnl.i–
res,