HYP
(oCceptib1<s de foumir les conCéqueuces les plus impar–
tames, pour Cervir
a
établir lo prognollie des
m~ladies.
C'ell par cette
eonlidér~~ioll, fond~e
Cor l'exRénenee
que les
al1cie~s
s'étoient fait une
rcgl~
s'a(furer
e~a~
élemem de 1 émt des
~y'p"ch""dres,
daqs le eours des
maladies, pour en tirar des
ctlnooi([ance~
1
des
índices
fur
!,s
Cuites qu'elles pourroiem avoir,
ª
en juger pa:
la difpolion atlt¡elle de
~es
parties.
.
H ippoerate s'e"plique ¡le
1"
maniere qui Cuit, fur le
bon érat des
hypqrhondres,
00 nc fe tromoer. jamais
l
le
pronone~r
tel, tam qu'i1s Ceront Cuuples au tOu'eher ,
faas. lOégahté des deux d')t(!s , & qq'il n'y aura auout)
Cennmem de
dOIl!~'lr
.
HYl!poeh.ondria 41!tem opeima (,,,,t,
ji dO/Qrr va<a'lt ,
Ji
mollú,
&
"'rualia ¡'lilt, dextn;
af
jiniflrq par-Ie. in
t.
progn.
p~ree
que
el.a
une preuye
que
I~ di~phra~lne ,
" ellomae, & (ur-tout le foie & la
rat<;, qni fom les
yrai~ vlfG~r~s
des
hypoc~qltdres,
n'oi1l
fouffen aueune
~I\~ranon ;
ce
qui ell to(tJqurs de tre¡s–
boo augure daos les
mal~Jies
aigues, & qui doit falre
beaueoup efpérer pour l. guérifon, paree qu'i1 y a lieu
d'attend re une prompte aoélion.
.
Le véllérable aureUr des Coaqnes,
texto
28 t, . ([ure
qu'on n'a rien
a
eraiodre du
gon ~ement
douloureux
de~
hx pochondres ,
& qu'il ell Cans inRammatiQII , lorfqu'i l
ell aecompagoé de bruits fréquens dans le yentre; paree
que ce Cymptome fe diffipe odio.iremcnt avee les dé –
jeélions qui Cuivent, fur ·iqut ti elles f<loc
~.tueures.
La tenlion des
hJ.Poeho""drc"
í'lns dQuleur ,'
m.isavoe
.pe
a¡em de tete,
rurdit~,
ébloui([ement, . 0noneeO!
Cc–
Ion Galien
(in lib. lll. de crifib. cap. xij)
,
l'hémor-
rhagie par les oarioes .
-
L es tcofíons
daulaureuf~,
les
~onRemeos
des
f¡yp. –
ehundro
fom
tr~s·fouveqt
des .flcts du Clp fmQ, & ils
deviennent
tres-danger~9x ,
lorCqu',ls fupprimel;i les éva–
cuatians qui doivem fe Tai,e
l
par la voie de< ¡-elles, [ur–
tou t dans les deroiers tems des maladies; paree que
cette fupprelíi on ocq(ioñne fouvent <les dépéts mor–
tels .
Q!libus hypocli"ondria '"mure al{f!rgunt, a/vo ¡up–
pr~fsá,
ma/u"'ruo¡' , ji
.0'
fop~r
aeúfferit; pcfliferum .
Hlppoe.
apud
D..
ree,
"6.
l .
eoaG.
32.
L orfque les
hypoehontJres
r'é(¡l1ent ..
U
t~él
fan; ten–
fion ,
il
y
a lieu de craindre qu'i1 n'y ait engon;ernent
in~amm:uoire dan~' les
vifeeres qUl
y
r,!¡'oodeot . e'ell
ce qn'euCeigne Ga\ien, lorfqu'i1 dit:
hypueh,mdri.•rum
mol/cm refil!entiam
fi.'l,1!ific~re
virfcr
tlli'l~tod
efJe.inftam–
tnatum, t¡lItppe
~ut
Je.f1l.r ,
Qltt
p~J1em.
In
3.
ep/~.
tomo
11.
tex'.
[ .
M a;s lorfqu'ils font atrcaés de tenfion douloureqfe,
il
Y
a \ieu d," peofer q\\e le diaphragme ou les parties
qUl
y
répotl(f¡'l1t~
{hot enBammées , éomme
iI
arrlve
dans la pleurélie .
HJ.po~*o"dr;um
,enditu"
'&
do/.t, ¡',bi
J
ftpto tral1fv cr(tJ 'l);CinlE.pa1'tn'
trahllntH,..
Galen
in
ib.
111. epid.
CO"!.
i':¡.
!e~t.
1. •
'"
Auffi
HipP!:~er~te
ne eraim
p.?,S
d' a([l1rer que toute tu–
meur dure , ayee donleur des
h.l'po.hondres,
fUr-tOllt lorf–
qu' elle ell eQ(\licjér:ib\e , & «,,'elle fe forme fubitemem
au eom"1ence",em des malndies, ell uo ligne
¡l<;
mon
proehaine, a-m ins qu'elle !le dépende de l'ioRamma–
tion des \I\ufeles al:¡dominllllx: mais fi elle fe farme Icn–
temel}t & (¡ulelle dure
l ong~tems,
il
Y
a líeu
'a¿
eriLo–
dre qu'elle no' tO.qrne en abCee.s.
'rumor d1lrus
&
ao–
lens,
Ji
,,!a.~nIlJ
ejJ.,
~,, 'utrof/ue
hypochondritJ
allt
in"dex–
tr? ejl P.c..!!JinJu; ta/js
'l.uoqlie
/ignjficat,~
ab
;»itio ,
"'Jor·
tem brc7J, Jore.
In l .
libr. prugn: t<xt.
39.
J::~
eet au–
ten, ajo\J;{c ,
loco
cita~o
..
Si fe"bfis 'lJl:gefimftm.
tranlcendit
diem
G:
fekri{ d"inet
.&
tu",;or non
d~{iAit,
in fuppu–
ratlOnt;IJI, 7j¡:rg t
con¡'t;~,~lt.
Pour. avoir uo plus grand détail fut
tout
ce qni
a
rap–
port allx ligoes progootlies tirés de II<Siat des
hypoehon–
dres,
il fam eo.oCulter les ceuvres
m~m¿s
d'Hippoerate ,
de Galien, 'fur: tout le eommenraire des Coaques,
p~r
D uret;
!~
traité
de, /l.NfagiéA-t.Í'¡ vitá
&
morte
de Préi·
fper Alpin; les oll.ferVQllons féméiotiques de Lommius ,
éle.
l7oy<.z
PROG NOST IC. . •.
.
.
HYPqq-fO~DRIAQUE
aclj ,
(Med.)
e'ell I'é–
p'thete par
I~qllelle
00 déligne: les malades atreélés de
la
.méhoc~.olie
'. qui a fon liége , ·ou' qu i ell eenfée
1',–
VOIr , dans les vlCeeres des hypoehondriaques, Cur-tour le
faie, la
rate',
....
--
,- .
. Hv
P~(!H o.'i~ R~AQUE ,
(p!'.!fion
~'! ail.lfj~n).;
e'ell,
..mli qu eil ordtnatremem
déll~oée
par les Medeetlls une.
efpeee de maladie; dont la mélaneholie en 'Ie genre ;
pUifque I'at¡rabile en ell auffi I'humen.r morbifique, qui'
tnfea. toute la
m~(fe
des Ruides , eom'l\e daos
I~
ma"
ladie
géllériqli~
'....na's fe ·tixe plus
particu\i<reme\l~
fitr
les orgalles ou
ylfc~re~
du bis-velltre : e11 Corte que. lorf–
"ln'elle ell dépgfée ' ('Ir guelqu'un des.-.
~ifeeres
des
hic
poehondres, ou
qul~lr~
porte
Ces effets !IIdtreaemem Cur:o
•
HYP
33>
ces parties, par le moyen do ípalme, elle conllitue alors
I'atreélioo
hypoehondriarue ;
eomme lurfq u'elle établit
quc\que rapport de lél)Otl de fon8ioo avee la lTI,,"iee,
ellc forml' ce qu'on appelle
p".!fi?n hyfUrirue. f7uy cz
lV!ÉLANCHOLt E, V APE U RS
f1YPOCHyMA,
Q1I
HYPOC HYSI5,
f.
f.
~mne
de Chirurgi.,
nom d' une
mala<!i~
des yeux, qu'on ap–
pell~
plus ordroairement
eataralfe. V qyez
e
A
T
J\
R A –
CT~ .
Ct!
mor ell: grec,
1I1"0"0,u1l:.,
&
y~ut
dire dans fa
propre fignitjc:;uiol1,
Ipanfh,."u",. de
9r!~/que
humem';
Iss ancieQs croyant que eette m.ladie citoit
pec.liont¡~e
par l'épa9.:hement d'une hu'meur eoa([é Cur la prunelle .
. HYIlOC!5TE,.C · m.
(Botan: )
la plante gollt o n
tire depqis
ti
lun<T-tems le fuc
hypocifle,
ell
ap.p~llée
par les BQtaoilles
Zypociflis .
Elle nah Cur les
raa",e~
ou
eollets de ditrérentes efpeees de cilles, & relremble P3r
f.1
forme
3
I'orobanehe .
- ,
.
.
1!~'
tig< ell gro([e de quatre pu cirq
lig,!e~ ~ans
fa
p~r~ie
infedeure , d'u!1 00
dell~
pouees
a
¡(¡ti
~x<rémi
té fupérieu"" , & elle eo a Irois ou quatre de hautcLlr .
Elle ell el]arnu9, plel ne de fne, facile
a
rompre , blan–
chil¡re, purpurine,
011
de eouleur jaun:hre , ej'u,! gol1t
am~r
&
forr
afl:rin~t;nt,
COllverte
de.
pecites
fC ll\lks Oll
éea¡lIes, épai([<s , longues d'un
d.ml-pouee,
I~rges
dI:
deu~
ou trois ligr¡es, ¡erminées en p" inte ItjOulre , de
ditrérente ooulem dans les ditrérentes efpeees . Elle por–
te
plufiellr~
tleurs
~
Coo fomme¡ ,
~~rnies
& envel" p'–
pées d" beaqeoup de pedtes feuilles
ép~i([es!
¡;jU
d'éeall–
les Cemblables aux préeédentes.
L a Beur
re([~mble
a
uq e.liee de la Reqr qu grena–
dier; elle ell d'une feule pieee, el1 cloehe,
lon~ue
de
Cept ou huit 'Iignes;
C~
par!ie ¡nfé,ieqre peut elre
re~ar
rlée eo'mme le ql¡ee; la Cúpérieure
~Il
divilee el] cinq
quartlers , loogs de deux Iigo. s, ter¡lIioés e'1 'lO glo-
9,ule qqnelé, dollt les
c~one\ures
el]
~'oqv,~nt
dans le
tem~
eoovenable, jerrent une
pOllffier~
treS tine; ,infi
eette partie tielU lie'1 de piflil , d'étamines , & de
C~mmet.
La partie iniérienre de la
fl~ur
groffit peu a - peu,
íuCqLl'i uñ demi-pouce
d'ép:ii([~l\r,
& devlcm un ftUit
arrol1di, de meme eouleur Que l. Reur .
q
ell mou,
panagé imériellrel11eO[ comme par des rayol\s ell fix qu
"uit parties, plein d'un fue
vifqueu~ ,
gluant, Iiq1Pide ,
d'uo goat
f~de
& '<te ' plQ(ieurs rraines tres-menues &
ppudreures .'
C~
globule '
eaonel~
qui termine le pillil,
dernenre toíljours artoehé
.'i
ce f,u it qui ell fphérique.
On eoleve facilement cette lige des
r~cilles
du ei\le fur
lequel elle oalt ; alq'rs il rell e
fu~
la
¡~doe
une pelite
fo([e Ii([e, fans aucun yeflige de 6bres.
M,
de Touroefort
a
QbCervé daos 1' lIe de Crete des
efpeees d'
hyp~eifle
ditrérentes par la
eQul.~ur,
eomme
00 peut le VOl[ dans le eorollatre de fes
I/emens de Ho–
tan!rue;
il o' y
avoit.'Íl\~
,'bypoei{le
a
Re~~rs
punes qui
~tOlt
oáorallt , & qUl
I;~t
I'odeur du
ml~¡l,uet;
les
'1~,.
tres
efpe~es
étoient
fa.ns"odeur .
. 1I n ell pas faeile
d'ex~liqlter
de quelle. rll.i\niere
I'hy–
potifle
fe multiplie: eette plante oc eroit Jamais, que fu{
les racilles des arp,ulles appellés des
eifles,
qui
~e
plai–
r. nt dans les Iandes les
plll~
Cco\les des pays ohauds.
En\dron deux pouees au·de([us di, collet de ce arbu–
Iles,
iI
COtt eo maoiere d'ce;lIéton,
\lile
planté bien dií'..
férente du cille; tlle ell eharoue eomtne ul1.e afper!:e,
aeeompagnée de quelqltes éeailles au' \ieu de fel,li
11
es ,
& garuie '(j'un bouquet de
ñ'eu.'rs
en c1pohe, qui
I~i([ent
eh:¡~!Uue
un
fr~it
gros eomm.e une noitotte,
alre~ r<~nd,
oh,~r"u,
rempll de femepees menues ,
~9.uv~rtes
d
u~e
i1Qmeur gluante , qui fe I!eaeehe lorfqll
~\Ics
fo.nrmu–
res, mqis qui reviene quand on les humeae. C;;ommr:
eette plaote pou([e an-deaus du oollet de
la
raeme, qUl
ell qLlelquefois eouvert d'enviroti"tm demi-pié de terre,
(1
femble ql.\' il
~'y
a
p~s,
'd' autré cheniin pouX y faire
pa([er les
graitl~s,
que les ,revalfes de la terre;,
~es
ere–
v.([es en été fonr fort eommunes
d~lls
les laodes des
pays ehauc)s, & fe
r,,([~r¡ent
au.
)remi~re~ 'pl~\~ ;
aiofi
1
a glue dont elles (om
~nveloppees,
s
h~meaant
pen–
a-peu, oc les
eo.ll"e pus r"ul¿rpeot eootre les raCíoes du
cille, mais elle les fait éclorre ,
&
leur
r~rt
de premAe–
re nourrirure .' C'ell·la I'-exp.!ication que. donoe M . de
Tour,?ef,n¡ "de \'origine & de
I~
multiplieation de
l'hy–
poei{le.
(D.
J.)
H
Y.PQC RAS,
e
m,
(diete)
Corte de boi([o.o, q\1i
Ce prépa¡e avee du vin , du f'le:'<;, de. la. eanc)I,,-,
<\'1
g;é–
roRe, du giogem"bre & aotres Illgrédlells de "ette natu–
ie. On en_fait [lir le ehamp avee de I'eau & de; ef–
íen.ces: i1 'y"
de
1.'
hypoC1;as
de
bi~r~e,
de
cid~e,
du blaoe,
du ro.uge; il
Y
a une etleoee d
~;tpocras ,
&e..
.. HYBOCRIS IE, C
f.
(Gramm.)
efpeee de cjilTImu–
lation qui fait donoer
a
I' homme corrompu & faux qui
en ell coupable, le nom
d'
hypocritc. Voyez
l'
artid.
¡"ivallt .
-,
~YPO-