Table of Contents Table of Contents
Previous Page  351 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 351 / 806 Next Page
Page Background

HYP

" .iCément fuppléée,

&

qu'elle ne ble(fe pO:llt l'uCage " .

Voyes

ANACOLUTHE. II junifie enCuite cetle définition

" par I'étymologie du mOl

cUItA' V'TH,

,~mes

1 c0r'lpagnon;

" enCuite on ajo(he I'a privatif ,

&.

un

eupho01ql1e,

pour

éviter le baillement entre les <leux

4;

par conCéqueot

"

l'adjh~Hf

411ac.lltthe

fignifie

'1ui ,,'efl pas (ompagnon,

ou qui oe fe trOuve p.s c!aos la

com~agnie

de edlli

" avec lequel l'analogie demanderoit

qu'll

fe

trOllVat " .

11

donne eDtin pour

~xemple

ces

ver~

de Yirgile .

lEn.

JI.

330.

PortiI alii

bip~t""ibus

adJunt,

Millia '1UOI m!lgnis nU"'1uam

'lIr"¡"

Myecnis;

ou il faut

fupplé~r

to,

ay.r¡t

'1,m.

11 Y

a

p.reill~

ellipfe dans

l'e~elT)ple

de

Tér~ne~

cité

pa~ Port-roy~l

t

N am.

0"1nu nos '1,!ibll1 ejl a/i<1tlldj

./j–

'1

Ul1

Obl,alu fabor,

~mne

'1"od en interea templls, prillf–

'1~am i~

re!fitum

.

rfl, IlIcro eR.

Si I'on. jugé qu'il

n y av01l Qqlle eonnrnétion, e'el)

ql!~on

a eru qt¡e

nos

omnes

étoi~r¡1

au nominatif fans étr. le Cujet d'aueun

velbe ,

c~

qui feroit eo effet viQler une ' Ioi fondalT)en:

lale de la fylltaie ¡atine

i

mais ces mots fO!)1

a

I',cell–

[atif, cO."lme comp!ément de la

pr~pofitio')

fous-ente')–

due

~"ga :

nam (rg a umnes nos ... omne . .. ttmplu ....

Illero

ejl .. . .

'

'"

.

.L'a~aqllurh!!

peut donc éere ratTlenée

a

la

con~ru­

a lOr¡ analytique, comme

t0ut~

'utre ellipre,

&

conCé–

q ue']!t]!"')!' ce n'en point une

hyperb!lte,

l='en une elli–

pf~

ª

laquell~

il faut en conferver le nom, Cans charger

v~i!)ement

la mémoire de grands mots, Inoins propres

a

':elaire' IleCprit qu'a I'embarra(fer, ou meme

a

le fé–

d~irg p~r

les fau(fes apparenceS d'ilO Cavoir pédantefque.

SI I'Qq erouve quelques phr.fes qúe I'op n"""llJlilfe par

aljc

11

u,

moy~n

r?rpener aux

prp~édé!

fimples de la con–

f!!U~IO,! ao~lyuqlle,

diCons neuement

qu1eP~s

[onl vi–

CtelUes ,

&

ne n(\us obninons ras

a

reteoir

mI

Urme

[péfieq¡r, pqur ex""Jer

d~ns

les af¡twrs 'des <hofes

iui

j embll!'!t/' plr;t6t

l'y

ltr~

gliffén pfJr

;nadtJtrt~n~t

f/Ht

par raijo" . Méth.

1,,1.

de tíore-royal, loe.

elt.

11

réCQI¡~

oe l0ut ce qui précede, que des cioq pré–

lendt¡e.s

efpea~~

d'h)'perbat.,

iI

J:

~t)

a

4'a,,~rd

deuI qui

ne do,vent pc¡mt.

y

etre complICes, la

~m¿f

...

~

I'ana;

. ol'lthe;

I~

premlere en, comme Je

I'~I

déJ' dll, une

vér!la~le

tigure de diaion; la [econde n'en rieo aUlre

chpfe que !'.lIipfe meme.

.

11

¡¡'en' rene donc q'ue Irois efpeces, l'

anaflroph6,

I~

parentl¡;J.

&

la

JytuhyJe .

1..,.

premiere en I'ioverfion du

rapport de deu. mots autorifée dans ql)elques cas feu–

lemont; la feconde el! une in'terruption dans le feos to–

lal ,

' q~i o~

doi, ' y

~!re

iQtroduile que ' par nne urgente

nécel:lté ,

~

n'y e!re leo"bl.e que !e

'moi~s

que

r~o

peut; la trolfie:ne

líl~n

al'préclée, me parolt plus pres

p'etre

u~

vice qu'ur¡e §gure, pui[qu'elle conf¡(le dans

une

vér,'!3~ ~

c,?nfufion de.s parties;

&

q'l'elle 'n'en

p~o­

pre qura leuer de. I'orcutlté [ur le fens dont elle ,m–

brouille l'exp,effioo. Cep.endant fi la Cynehyfe el! ' lége–

rt;,

.l=omme celle dont Quimilien éite l'exemp,le,

;11

aqaS

dJ'lJijam tffe

partn ,

,

pdur

in dltas "partel divi[am

tifo ?

on ne pellt pas ' dire qu'elle foit videufe,

&

I'on peut

l'adlnetlfe comme une figure . Mais il ne faut jamais

Olibl5ér

qu~

\10t) doit 'beaucoup ménagér

I'att~otioo'

'de

felut

a

qUl

1,0 11

par!e , non-feulement de mamere qu'i1

entende

~ l1)a~s

Il!éme qu'i! ne pu¡(fe ne pas 'enteodre;

non ut

IntelJt~~re

poffit ,

fod

ne ol'1'Jnino púffit, flon in–

~~I¡,gere.

Quimil.

Jib'.17111.

cap,

ij.

Qr ces

~roii

eJpeces

d'hyp,rbatr ,

telles que je les

ai

prélentées

d~apres

les notions ordinaires , combinées avee

les prillc ipes imlT)uaoles 'de I'arl' de 'parler, nous menent

a

corlclure que

I'hyperbate

en géoéral, ert une interrll–

ption ' lé¡\ere d'un (eos tot,l 'eau["" Ol! par une petite in–

vedion qdi déroge a

l~uCage

eommun c'etl l'ana(lro–

phe; .ou par I'iqfertioo de quelques :nors entre deux

corrélatifs, 'c'ert lá fynchyle ;ou enfitÍ

par

l'iurertion

d~un

petit feos 'détaché, eotre

I~s

parties dlun [ens prin-

c lpal,'

&

e el1 la p.remhe[e . ' (

E. R. M . )

.

HYPERBIB.I\.

~ME;

f. m .

(Gram. )

amnge¡nent de

roOts qui 'renverfe l'orclre de la eooclrllaion: Cprnelius

N .epos noUs en founiÍt

UII

exelT)ple dáns Ca vie di: Cha–

boas, eo ces termes:

'Ath,",enfes'die"l eerta/11

apabri~

Ir~Jliflteru!!~;

f/lt4t1!

ante

.

dqmum

7'li/i

rtd!ffet,

·&c.

P?ur

a~ter~a~ . ,

L'hyperbibafme

o~

I'on

s'~cme '

i¡tgé–

nleuCement de l ordre fuceeffif de la connruélioo daos

Jes

p~nr~és, s'ap~elle hype;'~a't,

dar¡s L or¡gin,

&

clen le

terme !e

pl~s r~~u .

Voyez

!iP.ERI!AF

&

CO)lSTRU–

~T1QN,

qUI en uo des beaux anicles de Grarnmairc de

cet Ouvrage .

(D.

J.) '

. ,

... .

.

....

.

...

~

HYP

HYPERBOLE,

f.

f.

en

Géomltrie,

e'el! une des

Iignes

~ourbes

formées par la seaioo d'un cÓn•.

Voyez

CON! QUE.

Si le cÓne

A B

C

(PI, eon. lig

27. )

en coupo! de

telle forte , qlle

I'~xe

de la

[ca

ion

D

Q.

vam comi–

Dllé, rencontre le dlté du cÓne

A

e,

prolongé jufqu'en

E,

la

co¡¡rb~

qui natlra de cette Ceaioo fera une

by–

perb"l, .

Quelques .uteurs défini(fent

I'b)'perbo/e

une (eaion du

cl)ne par un plao paralicle

~

fOil alfe; mais c;me défi–

')ition el! défeaueuCe,. Car bien qu'¡¡ foil yroi qll'une

pareille Ceaioo forme réel1ement ¡¡ne

h)'perbol"

néall–

m oios il el! yrai

~um

qu'il peuI s eo

form~r

une ioti–

r¡ité cj'autres, dont le

pl~o

o.e Cera point

par~1I6le

a

l'a–

~e,

&

qui oe Cont poine cqmpriCes clan,

I~

définitioo.

Les

aut~4rs app~lIent

quelquefois le

pl~n

termir¡é par

,eette courbe, une

hyperb.¡. ,

&

la ceurge

mem~

lign.

hyperbolirue .

On peut' détinir

I'hyperbole

une ligne f'ourbe, dan

s

la~uelle

le quarré de la demi·ordonnée el!

~Q

reélallgle

d!,

I'a~rai(fe,

par une Iigne droi,te compoCée

<l~

la tJH:–

rr¡~

abfeiffe,

&

d'une ligne droile donnée, qq'on appel–

le

l'axe tranJ" erJe,

cqmme uoe autre

li~ne

drDlte cjon–

née, appellée le

parametre

de I',xe ,

el!

a

I'axe

Ir~nCver[e; (ou

~ien

en nommltlt

y

I'ordonn¿e,

x

l'abCci(fe

ii

I'axe

tranrv~rfe,

&

b

le pí)rametre) c'di une

!ig~ecourbe

dans Iaquelle

a

y1

=

a

~

i"

+

b

x x,

~'ert ~

atre,

b:

a

::

J1

:

a x

-+r

Xl.

, I?dns

1

1

hyperbo/.,

une P,l0yenne

proportiono~!Ie

entre

1

axe Iranfverfe ou le parametre, eU appellée l'

q,fe fon–

juglll;

&

fi

I~on

coupe

I'a~e

tranCverre

A B (PI. f011ie.

fi.~:

271

n.

?-.2

en deux

p~rties

égales au 'p'dim

e,

<;e

pOlOt ell

appel,~

le

,entre f!e l'hyperbole , (/oye::.

AXE

&

CENTRE .

'

La ligt)e 'droi¡e

D E

mep'ée pa,r le fomrpet

A

de

Pbl perbole

parallelement • I'ordolloée,

Mm (fi;[ure

~9· )

el1

fallg~ot~

a

I~

courbe au poit)t

A. Voy,,:.

TAN–

GENTE.

. 'Si

I'on. mene par le fommet

¿

cj'qr¡e

hyp~rl¡qle,

une

IIgne drolte

pE;

para'lele aux ordollnées

1Vf,!? ,

&

éga–

le

~

Paxe coojuJlué , c'dh.·dire dont

I~

paqies

D A

&

V E

Coient égales au demi axe

eonju~ué ,

c5$ qulon tire

~~

centre

C'

par'

D

&

E

les lignes

C

F

~

C

G,

ces

¡lgO~S

ferom les

arymptote~

de

I'hyperbo/~.

Vúyez

A-

SYMPTOTE.

'

" Le quarré double du triangle reaangle

C

1 A,

c'e(l–

'-<l¡t< , le quarré <jont le cÓié feroit

e

1

1 A,

ert

appellé la

p"iffan<e de I'hyperbol, Vo)'ez

PUtS~A:NCE.

,·R roprilels. d. !'h)'Perbole.

p ans l'

byperbole ,

¡es quar–

reS des deml-ordonnées font I'une

a

l'autre comme le.

reClangles de I'abfd(fe, par urle Iigne droite cotl1pofée

de I'abfoiae

&

de I'alte tranfverle; d'ou

iI

'[uit qu'a

inefur~

que les abCci(fes

x

au~méotent,

les

re~angles

.4

x

,..

Xl,

01:

par conCéquent

le~

quarrés

d~s

deml–

ordonnées

Y'

,

&

les dem'-ordonnées

elles-m~l1'es ~ug~ent~t)t

a

proP'?rtion:

l'

hyperbol¡

s'éloigoe gOI1C eot]-

tlnuellemem de ron axe .

'

2°.

Le

quarré de I'"e coojugué, en au quarré de

I'axe tranCyeiCe, comme le parametre en au meme axe

tranfverle; d'ou ¡¡

~lit

que, puifque

b

:

a

: :

R M,

:

¡I

P

X

P B,

le quarré de I'axe conjugué ert all

qu~r­

ré du tranfverfe, comme le quarré de 'la demi-ordon–

née e(l aq 'reaaonle 'de l'abCcilfe par uoe Iiglle compo–

fée de

l~ab[ci(fe

&

de

I'a~e

tranfverfe.

3°. D"rire

une hy'perbofe par un

mOUVtnunt COllti"U:

plar¡t!!'L j!ux deux pq,n:s

F

&

~

(lig,

28.)

qu'on ap–

pelle

foy'rs,

deux clom ou dellx épin¡lles,

&

attache~

!lu poinr

F

un til

Fa

C,

&

,'autre t¡xtrémité

C

de ce

fi 1

a

la regle

e

Z en oofervant que le

til

C

F

foit

moir¡dre que la longqeur de l. regle

C

Z; '

enfuite fi–

xant ul} !lile

q

~u

til,. faites mOllvoir la regle

~4!Our

de

Z,

ce tlile tracera uoe

h;perbu/e.

Satis avoir

reCQ~rs

:i eclte deCcdption', on ' pellt trouver ·autalll de poinrs

¡¡lle I'on vQudra de

I'bjperbole,

&

iI

oes'agira plus que

dé les jqiodre;

P~r

exemple, du .foyer

Z,

~vec

un

it"

tervllle

Z

m

plus grand que la ligue

A

'S,

laquelle on

[l!pp,ofe

~~re

l'axe

tr~nrverfe

de

1'~Jper~ole,

décrivez. UD

aro:,

&

faites

Z

b

=

A B:

avec I'intervalle re(lant

¡,

1") décrivez du point

F

41J

~utre

arc qui coupe le

pre~

mler au point

m,

&

comr!)e

Z

m

-

F

m

=

A B,

il

s'enfl!it' que

m

en un des points de

I'hyperbol¿,

&

aillfi

du rene . ' .

,

4° .

Si I'on prolonge la demi-ordonoée

P M

(fig.

20.)

d'une

hyperbole,

jufqu'. ce qll'elle rencontre l'a–

Cymptote en

R,'

la différence ' des quarrés de

P M

&

'p

R,

fera 'égale au quarré dll demi·axe conjugué C

d,

d'ou il [uti qu':i mefure que la demi-ordonnée

P M

augmeme, la Iigoe droite

M R

diminue,

&

I'hyperbole

,

.

~'ap-