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334

HYP

~.tifs .

O n a priocipa1emene

cetlC

expúience

~

I'occa–

tion des

b)

,perforc.fu

de In dure-mere .pres des pbies

de ,ére qui avoiem exigé I'opérarion du

tr~pan.

L es

excroilfanccs t'ongucuCes qni Ce formene fur I'ceil, font

~

-peu-pres dans le

me

me

C3S.

On Caie en générll ql1'

elles peuvene é,re tmpo""es p:!.l' la li&.ture,

O"

por l';n–

ílrument tr, nehane, l'uivallt que Icur baCe ell lorge ou

é<roiee . On peUt mem., • moios qu'elles ne (oieot bien

décidement ""reinom'lcoCes , cmplo)'cr des remedes ca–

thérctiques pour confumer la racine )

::lVec

la

circonfpe·

aion que preCcrivent la délic3tefT'e

&

la fenlibililé de

l'organe • ,. cireonférenee de la tumeur . Bidloo fe pl.int

du peu d'effie.Clté qo'il

3

reeonnuc daos les e,ulliques:

iI

a vu qoe l'cCeatrc élallt tombée ,

I'hyp,,.(arr.r,

fe re–

produifoie,

&

qu'iI a

é,,!

obligé de Ce réduire

i\

la cure

palli.tive . Cependaot

iI

a

éprouvé depuis que le mcil–

leur corroCif

1

dans

le

cas dom

iI

s'agir

ici,

étoirle ocur–

re d'.ntimoi!le affoibli par la tcioeure de fafran ou .d'o–

pium,

&

dont on touche l'excroHfttOce (elon Part avec

un pinceal1 .

L'hjfl,ir~

,ie

Ita("dlmi~

rOyllle

del

Sciencn ,

",nHI<

r703, fournit un fait cornmuníqué par M . D o–

verney le Jl!une,

chirur~ien

de P3ris , Ell1i f:::uérit un cc–

défiallique de Lyon d'unc excroilfance

a

I'reil qui Ce

renouvelloit totiJollrs, m1lllré des extirpations ré·iteré.s.

Cene obCervarioo ell inrérefT'ante.

L'exeroifT'anee éroie

fon~ueofe

fur la eonjonaivc ;

elle

eommeo~a

par un paint

rou~e

ao petit angle; elle

s'acerut

lO

poim de couvrir abfolument la cornée fans y

~tl'e

adhérenre. On I'emporta .vee la pointe d'une lan–

cene

t

mais il en revint une

fecande

que

1'an

emparra

encare,

&

a

"quelle fueeéda une troilie",c. On pro–

pofa au malade d'y appliquer le feu ; íl ne por s'y ré–

foud,. . Ce fut alon que M . Duverney le vÍl: apres

avoir médité

fi"

fa maladie,

i1

lui ot ufer

pend.nt

quime

j ours d'on< tiCane di.phorétique

&

purgotive ,

&

pendant

tout ce rems, on ballinoit fimplemem l'exeroifT'3nee >vee

de I'eau célefie; enCuite on luí appliqua 'tIn CélOn entre

les <ieur épaoles, pour faire díverfion des h meurs

&

fleílieer !'aaion des remedes. On m€la en méme

teln9

a

I'e.u eélelle de I'alun ealcioé : le ma!ade fut purgé

u ne fois la femaine avee la grande híere de Galien .

Tous

ce,

remedes joiots enfemble t, rirem en deux mois

la

fouree de I'humeur quíocauCoít I'excroilfance,

&

elle

difparot.

Le fueces de cette cure faít voi; qu'un

chírotJ~íen

ne

peut eo.mpter fur le fmit

d~

Ces OpérolÍOllS, qu'en fa–

ch.", a,d.. la nature .par touS

le~

fecours qui peuvent

fa vo-ifer fati aahn .

(r)

HYPERTHYRON , f. m .

term!

ti'

Arthitdlurt an–

ti'!'« '

efpece de table qoe

1'0 0

met en forme de frire

1ilr les jambages des porres

&

au ·defT'os ces linteaux des

fenétres dans rordre dorique.

f/.yt~

PORTE FENETRE,

&

C.

Ce mot vient de

1,1."

,

fllPer;

&

!31J11L, jalfua,

porre .

f/.trt",<. (G)

1dYPETHRE, f. m.

<

Ifrtbil . anli'l' )

en grec ..... ,-

3./''''

en la,in

byptthron ,

efpece de temple des ancieos

décou"crt

&

exporé

:1

l'air ;

ce

mot

déri"e de '''''0 '

fola

;

& ..

;$;.,

a;r;

c'cn,

relon V itruve, tout

édific~

ou plJwqnc

a

découvert; mais I'on appelloie ainli C?é–

ci31cmem

les umpltJ del

"nci~nJ,

qui avoicllt en·dehnrs

denx

ran~

de

e

lonnes toot-autour,

&

autant en· de–

dans, talldis que le milieu éroít déeouvert comme nos

clo!tres.

fI

Y

ovoit des

hypethrti

décafliles ; il

Y

en aVOlt

de pignofiiles,

&

tom avoient jntérieuremem des eolon–

Iles quí fonnoient un pérífiile, ce qoi étoie une chofe

• fT'emielle

a

ces forres de remples .

L e

t~ple

de Jupiter olympieo , ql1e CofT'utius , ar–

ehiteéle de Rome, barit

a

:' thenes , érnir dans ce

~oílt-

1:1.

Paufanias porle auffi d'uo remple de J unon fur

h:

ehemin de Phalere , femblable

a

celui de

J

l1piter, Caos

toit

1

ni

porte~:

i1

oe faQt

pJ~

s'en étonner; comme

J

u–

piter

<1<

Junoo fom pr:s fouv<nt ponr I'air ou le ciel,

I'on penCa qu'iI eonvcnoit que leurs temples é levés

~

déeouvert, oe fofT'ent poiO! renfermés dans I'étro!te

é ,endue des murailtes, puifque leur poitfa nee embrafT'oil

runivers;

&

s'élendoit depuis les e,eox ¡llfqu" la terre .

Srrabon nous apprend que ces Cortes de temples étoient

remplis de llames de divinités de la main des plus ex–

eelleos

artill~s.

L'hyp<thr<

de Samas avoit eo!r'autres

trois !lames eolofT'ales du eifeao de M yron ; M are-An–

toine le, enleva toutes trois; mais Augufle en rellima

deux, celle de Minerve

&

celle d' Hereule; il ne garda

que eelle du ]l!piter, dont il cmbeltit un temple qu'i1

tit barir au capital• .

(D.

J.)

• HYPHIALTES ,' adj. m. pI.

(M)'tb.I. )

110m qu;

~

Grees dODnoient

a

certai"es diviDirés champetres.

Elles

app~r()j(foient

en Cooge ,

&

les

hyphialtu

des Grees

(toien! les mcl'bes des

Latin~

&

les nOtr.' .

.

HYP

H Y PIUS,

(CIo.t.

Anr.)

riviere d'Afie

d.os

la

By–

thioi.; e'efl eeHe qui fun le Sangar,

&

qui

b.i~ne

,.

ville de PruCe.

(D

J .)

HYP OLOGIQtJE:,

f.

f.

(JlM/.)

._".~,d,

by–

p"./.gira;

Lioden d"nne ce nom

a

la porlle de la

d,~tétiqoe, daos taquelle il efl "aité de l. llI.niere dont

doir

~tre

reglé le fommeil, pour érre eODforme

fU X

iorértts de la

120ré .

L 'ouHage de cel auteur ell intirulé,

Ma"u¿"l1i. aS

m~d;c;nl1m

t

lnis 30 joor par

helh~mmer

.

Le [ermc

d·hYPl1tJJO!.t(!11t

,'¡em

d'IJ• ••"

fomHIU .

Ca–

fltl/.

I~x;c. m~áic. (/o)'t~ O'(~{EIL .

HY OTIQUE, adj.

<_lIti.)

10Ut medicament donr

la \'erfU ell de proclIrer

lt!

fommdl

.

HYPNUM,

f.

m.

(Hifl. "at. Bota"i'!. )

e'ellle nOlll

que Ray donoo • un !lel1re de mOl1lI'e. leniles, quí pro–

dmfcO(

une

inti niré de

pelÍres létes

uniformes

J

COU\'Crtes.

de cCleffes

13

plúpart obli.¡oes qoi tombent e trJl'ers,

&

dont les bOl ds ¡¡, nt quelql1efoi, dentelés,

&

quelque–

foi< entÍers . Elles font portécs fur d" longs pédieulcs,

ql1i l1.i([enr des 81fT'elles des f"uilles le long des

ti~es

&

des rameao!. Leur cxrrémité infér;eure ell enrourée

d'ono peau éeailleufc, différente des leuilles. AJoútez.

que les branehes des

b¡'p~umr

Ce rép.ndent fur terre

l

&

fon< vi"aees. La rnmille de

ce

genre de moofT'e. ell rort

llombreoCe; on les diviCe

&

fobdiviCe en plufieurs ordres

&

el1 pl ulieors . fpeces; le détail de tnu, cela nous

me–

ntru¡r trap luin pour l'cnrrcprendre

ici)

on le trouvera

trc,-exaélemenr daos le bel ol1vra¡;e de Dillellius Cor le,

mu'l1n,

&

eo panie d3ns

le fupPllm<11t d, I'E"'y<

l.pl–

d"

de Chambers.

( /J .

'J.)

HYPOC_'\THA RSE, f. f.

( M IJ.)

.....

~."",

b·;–

pocdtharfir ,

ce fermc fignifie une

pllrgatlolJ

o,bJ~, do~nt

I'drd a rellé ao-defTous de ce qu'on anelld,"t de la n3-

cure du «:nede employé, poor procorer une évaeu3tion

de cene cfpeee , ou qui n'J p3S éré proporrionné au be–

foin . a ue!.

V.ytZ

PURGATtON, PURGATtF.

HYPOCAUSTE ,

r.

m.

(Ant''1. )bYPOtariflum,

ü......

,w,..,

cn grec, de

tJ~(j

fU11I

&

.di.,

j~ ¡'rlÍ/~;

efpece

de fourneau employé dans les ancion¡ lhermes.

L'bypotallflt

étoit un tres-grand foumeau

ma~onné

au-detrous de deux

~randes ~huves

joinres enCe,nbte , 9,ue

Pon

nornmoit

JAcOn;gm

&.

t~piáaTlum;

011

remplilloit

ce foorneau de bois

&

d'autres m.,tieres eombullibles ,

dont I'ardeur fe communiquoit

aUI

étuves :: la

fl vcur

do .oide qu'oo laifT'oir Cous leurs planchas; mais le pritl'–

eipal uCage de

I'byporallflt

étoit d'éehauffa la ehambre,

appellée

vafayillm,

ticuée pruehe de e<s memes éeoves

&

des bains chauds.

V'y<~

VASARIUM .

(/J.

J )

HYPOCHON DRE, f. m.

&

f.

(Mtti.)

fe dit

vul–

gairement d' uoe perfonne affeélée de la mélaueholie hy–

poeh ndriaque: les Medecin. fe Cervent du terme

d'hy–

po<hondria'lut,

eomme fynonyme

d'byporbondrt.

f/oy<~

M

Ét.ANeHot.JE

.

HYVOCHOND~E~,

r.

m .

pI.

ttrnu ¿

'Anal.mi

<, hy–

p","oniria,

qui Ce di, de l'eCpaee qUl eH de chaque cOté

de la région

épi~allrique,

ou

~arlie

lupérieure du bas–

vellrre .

f/.)'<~

ABDOMEN

&

EPJGASTRE .

Ce

mot eli

compor~

de

la

prc:po(hion

!J00,

fltb ,

fou s ;

de

x.,.r,o,

J

cartiltl.~~,

c'ell·a·dire,

cllrtiJagini fRbjactlfJ,

qui

en au–

defT'ous du

cJrlil.ge

.

Les

hypoth.ndr<J

compoCent la partie fopérieure de

I'¿pi~afire:

i1s

Cont

timés de ehaque eÓré entre le earti–

la~e

entiforme, les cartÍlages inférieurs des cOtes ,

&

la

poinre de I'ellomac . On les diviCe par uPPOrt • leur

fituatioo en

b)'po<ho"dr<

droit,

&

en

hyp.rb

. ,,¿re

gauehe •

Le foie ell dans

I'hy;ocbondr<

dro,t

&

la rate

&

one

~rande

partie de I'ellomac dans

I'byporhon¿rt

gauehe .

f/oyt~

F a JE,

&

RATE .

Hippocrare donne quelquefois le 110m

d'bypotbolldre

a

toot le ventre infériear .

f/O)'6~

VENTRE.

L es

hyporh.nd

"J

font fUJers

a

pluticurs maladíes .

f/o~

yn

AFFECTlON HYPOCHONDR1AQUE.

H YPOCHONDRES,

(M<¿".)

les panies taot exrerne,

qu'interoes, placées Cous les eart>lag" des fau f!i:s cOtes

dans I'efpace 'lui eomprend rou'e la circonf6rence du

bas-ventre, au-deU'os de fa Ceaion priCe

ii

la haureur du

110mbril, formen! dans le fens le plus éteodu , ce qu'on

appelle dans la pratique de la Mcdecine, les

bY/,.choH–

d Ytl,

qui COut auffi deligoés par quelques auteurS latÍns ,

&

emr'aurres, par L ommius,

(Obf<rv. med,c. lib. terl. )

Caos le nom de

pr"

'tord.ia

.

La région hypoeh ndriaque efi donc Dar eonCéquelll

eet efpaee , dan, lequel fe trOu venr renfermés pluGeors

des principaux organ.. de I'économie animale .

f/')'<1:1

HI'POCHONDRES

(Aliar. ) .

Le bao ou le mauvai. érat

de ces partie., e'ell ·'-dire, leur difpotition plos ou moio.

élo,~n~e

de la flaturelle, ne pOOl que fournir d.s

G¡;n~

f\lf<;-~