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HYP
~.tifs .
O n a priocipa1emene
cetlC
expúience
~
I'occa–
tion des
b)
,perforc.fude In dure-mere .pres des pbies
de ,ére qui avoiem exigé I'opérarion du
tr~pan.
L es
excroilfanccs t'ongucuCes qni Ce formene fur I'ceil, font
~
-peu-pres dans le
me
me
C3S.
On Caie en générll ql1'
elles peuvene é,re tmpo""es p:!.l' la li&.ture,
O"
por l';n–
ílrument tr, nehane, l'uivallt que Icur baCe ell lorge ou
é<roiee . On peUt mem., • moios qu'elles ne (oieot bien
décidement ""reinom'lcoCes , cmplo)'cr des remedes ca–
thérctiques pour confumer la racine )
::lVec
la
circonfpe·
aion que preCcrivent la délic3tefT'e
&
la fenlibililé de
l'organe • ,. cireonférenee de la tumeur . Bidloo fe pl.int
du peu d'effie.Clté qo'il
3
reeonnuc daos les e,ulliques:
iI
a vu qoe l'cCeatrc élallt tombée ,
I'hyp,,.(arr.r,
fe re–
produifoie,
&
qu'iI a
é,,!
obligé de Ce réduire
i\
la cure
palli.tive . Cependaot
iI
a
éprouvé depuis que le mcil–
leur corroCif
1
dans
le
cas dom
iI
s'agir
ici,
étoirle ocur–
re d'.ntimoi!le affoibli par la tcioeure de fafran ou .d'o–
pium,
&
dont on touche l'excroHfttOce (elon Part avec
un pinceal1 .
L'hjfl,ir~
,ie
Ita("dlmi~
rOyllle
del
Sciencn ,
",nHI<
r703, fournit un fait cornmuníqué par M . D o–
verney le Jl!une,
chirur~ien
de P3ris , Ell1i f:::uérit un cc–
défiallique de Lyon d'unc excroilfance
a
I'reil qui Ce
renouvelloit totiJollrs, m1lllré des extirpations ré·iteré.s.
Cene obCervarioo ell inrérefT'ante.
L'exeroifT'anee éroie
fon~ueofe
fur la eonjonaivc ;
elle
eommeo~a
par un paint
rou~e
ao petit angle; elle
s'acerut
lO
poim de couvrir abfolument la cornée fans y
~tl'e
adhérenre. On I'emporta .vee la pointe d'une lan–
cene
t
mais il en revint une
fecande
que
1'an
emparra
encare,
&
a
"quelle fueeéda une troilie",c. On pro–
pofa au malade d'y appliquer le feu ; íl ne por s'y ré–
foud,. . Ce fut alon que M . Duverney le vÍl: apres
avoir médité
fi"
fa maladie,
i1
lui ot ufer
pend.ntquime
j ours d'on< tiCane di.phorétique
&
purgotive ,
&
pendant
tout ce rems, on ballinoit fimplemem l'exeroifT'3nee >vee
de I'eau célefie; enCuite on luí appliqua 'tIn CélOn entre
les <ieur épaoles, pour faire díverfion des h meurs
&
fleílieer !'aaion des remedes. On m€la en méme
teln9
a
I'e.u eélelle de I'alun ealcioé : le ma!ade fut purgé
u ne fois la femaine avee la grande híere de Galien .
Tous
ce,
remedes joiots enfemble t, rirem en deux mois
la
fouree de I'humeur quíocauCoít I'excroilfance,
&
elle
difparot.
Le fueces de cette cure faít voi; qu'un
chírotJ~íen
ne
peut eo.mpter fur le fmit
d~
Ces OpérolÍOllS, qu'en fa–
ch.", a,d.. la nature .par touS
le~
fecours qui peuvent
fa vo-ifer fati aahn .
(r)
HYPERTHYRON , f. m .
term!
ti'
Arthitdlurt an–
ti'!'« '
efpece de table qoe
1'0 0
met en forme de frire
1ilr les jambages des porres
&
au ·defT'os ces linteaux des
fenétres dans rordre dorique.
f/.yt~
PORTE FENETRE,
&
C.
Ce mot vient de
1,1."
,
fllPer;
&
!31J11L, jalfua,
porre .
f/.trt",<. (G)
1dYPETHRE, f. m.
<
Ifrtbil . anli'l' )
en grec ..... ,-
3./''''
en la,in
byptthron ,
efpece de temple des ancieos
décou"crt
&
exporé
:1
l'air ;
ce
mot
déri"e de '''''0 '
fola
;
& ..
;$;.,
a;r;
c'cn,
relon V itruve, tout
édific~
ou plJwqnc
a
découvert; mais I'on appelloie ainli C?é–
ci31cmem
les umpltJ del
"nci~nJ,
qui avoicllt en·dehnrs
denx
ran~
de
e
lonnes toot-autour,
&
autant en· de–
dans, talldis que le milieu éroít déeouvert comme nos
clo!tres.
fI
Y
ovoit des
hypethrti
décafliles ; il
Y
en aVOlt
de pignofiiles,
&
tom avoient jntérieuremem des eolon–
Iles quí fonnoient un pérífiile, ce qoi étoie une chofe
• fT'emielle
a
ces forres de remples .
L e
t~ple
de Jupiter olympieo , ql1e CofT'utius , ar–
ehiteéle de Rome, barit
a
:' thenes , érnir dans ce
~oílt-
1:1.
Paufanias porle auffi d'uo remple de J unon fur
h:
ehemin de Phalere , femblable
a
celui de
J
l1piter, Caos
toit
1
ni
porte~:
i1
oe faQt
pJ~
s'en étonner; comme
J
u–
piter
<1<
Junoo fom pr:s fouv<nt ponr I'air ou le ciel,
I'on penCa qu'iI eonvcnoit que leurs temples é levés
~
déeouvert, oe fofT'ent poiO! renfermés dans I'étro!te
é ,endue des murailtes, puifque leur poitfa nee embrafT'oil
runivers;
&
s'élendoit depuis les e,eox ¡llfqu" la terre .
Srrabon nous apprend que ces Cortes de temples étoient
remplis de llames de divinités de la main des plus ex–
eelleos
artill~s.
L'hyp<thr<
de Samas avoit eo!r'autres
trois !lames eolofT'ales du eifeao de M yron ; M are-An–
toine le, enleva toutes trois; mais Augufle en rellima
deux, celle de Minerve
&
celle d' Hereule; il ne garda
que eelle du ]l!piter, dont il cmbeltit un temple qu'i1
tit barir au capital• .
(D.
J.)
• HYPHIALTES ,' adj. m. pI.
(M)'tb.I. )
110m qu;
~
Grees dODnoient
a
certai"es diviDirés champetres.
Elles
app~r()j(foient
en Cooge ,
&
les
hyphialtu
des Grees
(toien! les mcl'bes des
Latin~
&
les nOtr.' .
.
HYP
H Y PIUS,
(CIo.t.
Anr.)
riviere d'Afie
d.osla
By–
thioi.; e'efl eeHe qui fun le Sangar,
&
qui
b.i~ne
,.
ville de PruCe.
(D
J .)
HYP OLOGIQtJE:,
f.
f.
(JlM/.)
._".~,d,
by–
p"./.gira;
Lioden d"nne ce nom
a
la porlle de la
d,~tétiqoe, daos taquelle il efl "aité de l. llI.niere dont
doir
~tre
reglé le fommeil, pour érre eODforme
fU X
iorértts de la
120ré .
L 'ouHage de cel auteur ell intirulé,
Ma"u¿"l1i. aS
m~d;c;nl1m
t
lnis 30 joor par
helh~mmer
.
Le [ermc
d·hYPl1tJJO!.t(!11t
,'¡em
d'IJ• ••"
fomHIU .
Ca–
fltl/.
I~x;c. m~áic. (/o)'t~ O'(~{EIL .
HY OTIQUE, adj.
<_lIti.)
10Ut medicament donr
la \'erfU ell de proclIrer
lt!
fommdl
.
HYPNUM,
f.
m.
(Hifl. "at. Bota"i'!. )
e'ellle nOlll
que Ray donoo • un !lel1re de mOl1lI'e. leniles, quí pro–
dmfcO(
une
inti niré de
pelÍres létes
uniformes
J
COU\'Crtes.
de cCleffes
13
plúpart obli.¡oes qoi tombent e trJl'ers,
&
dont les bOl ds ¡¡, nt quelql1efoi, dentelés,
&
quelque–
foi< entÍers . Elles font portécs fur d" longs pédieulcs,
ql1i l1.i([enr des 81fT'elles des f"uilles le long des
ti~es
&
des rameao!. Leur cxrrémité infér;eure ell enrourée
d'ono peau éeailleufc, différente des leuilles. AJoútez.
que les branehes des
b¡'p~umr
Ce rép.ndent fur terre
l
&
fon< vi"aees. La rnmille de
ce
genre de moofT'e. ell rort
llombreoCe; on les diviCe
&
fobdiviCe en plufieurs ordres
&
el1 pl ulieors . fpeces; le détail de tnu, cela nous
me–
ntru¡r trap luin pour l'cnrrcprendre
ici)
on le trouvera
trc,-exaélemenr daos le bel ol1vra¡;e de Dillellius Cor le,
mu'l1n,
&
eo panie d3ns
le fupPllm<11t d, I'E"'y<
l.pl–d"
de Chambers.
( /J .
'J.)
HYPOC_'\THA RSE, f. f.
( M IJ.)
.....
~."",
b·;–
pocdtharfir ,
ce fermc fignifie une
pllrgatlolJ
o,bJ~, do~nt
I'drd a rellé ao-defTous de ce qu'on anelld,"t de la n3-
cure du «:nede employé, poor procorer une évaeu3tion
de cene cfpeee , ou qui n'J p3S éré proporrionné au be–
foin . a ue!.
V.ytZ
PURGATtON, PURGATtF.
HYPOCAUSTE ,
r.
m.
(Ant''1. )bYPOtariflum,
ü......
,w,..,
cn grec, de
tJ~(j
fU11I
&
.di.,
j~ ¡'rlÍ/~;
efpece
de fourneau employé dans les ancion¡ lhermes.
L'bypotallflt
étoit un tres-grand foumeau
ma~onné
au-detrous de deux
~randes ~huves
joinres enCe,nbte , 9,ue
Pon
nornmoit
JAcOn;gm
&.
t~piáaTlum;
011
remplilloit
ce foorneau de bois
&
d'autres m.,tieres eombullibles ,
dont I'ardeur fe communiquoit
aUI
étuves :: la
fl vcur
do .oide qu'oo laifT'oir Cous leurs planchas; mais le pritl'–
eipal uCage de
I'byporallflt
étoit d'éehauffa la ehambre,
appellée
vafayillm,
ticuée pruehe de e<s memes éeoves
&
des bains chauds.
V'y<~
VASARIUM .
(/J.
J )
HYPOCHON DRE, f. m.
&
f.
(Mtti.)
fe dit
vul–
gairement d' uoe perfonne affeélée de la mélaueholie hy–
poeh ndriaque: les Medecin. fe Cervent du terme
d'hy–
po<hondria'lut,
eomme fynonyme
d'byporbondrt.
f/oy<~
M
Ét.ANeHot.JE.
HYVOCHOND~E~,
r.
m .
pI.
ttrnu ¿
'Anal.mi<, hy–
p","oniria,
qui Ce di, de l'eCpaee qUl eH de chaque cOté
de la région
épi~allrique,
ou
~arlie
lupérieure du bas–
vellrre .
f/.)'<~
ABDOMEN
&
EPJGASTRE .
Ce
mot eli
compor~
de
la
prc:po(hion
!J00,
fltb ,
fou s ;
de
x.,.r,o,
J
cartiltl.~~,
c'ell·a·dire,
cllrtiJagini fRbjactlfJ,
qui
en au–
defT'ous du
cJrlil.ge.
Les
hypoth.ndr<J
compoCent la partie fopérieure de
I'¿pi~afire:
i1s
Cont
timés de ehaque eÓré entre le earti–
la~e
entiforme, les cartÍlages inférieurs des cOtes ,
&
la
poinre de I'ellomac . On les diviCe par uPPOrt • leur
fituatioo en
b)'po<ho"dr<
droit,
&
en
hyp.rb. ,,¿re
gauehe •
Le foie ell dans
I'hy;ocbondr<
dro,t
&
la rate
&
one
~rande
partie de I'ellomac dans
I'byporhon¿rt
gauehe .
f/oyt~
F a JE,
&
RATE .
Hippocrare donne quelquefois le 110m
d'bypotbolldre
a
toot le ventre infériear .
f/O)'6~
VENTRE.
L es
hyporh.nd"J
font fUJers
a
pluticurs maladíes .
f/o~
yn
AFFECTlON HYPOCHONDR1AQUE.
H YPOCHONDRES,
(M<¿".)
les panies taot exrerne,
qu'interoes, placées Cous les eart>lag" des fau f!i:s cOtes
dans I'efpace 'lui eomprend rou'e la circonf6rence du
bas-ventre, au-deU'os de fa Ceaion priCe
ii
la haureur du
110mbril, formen! dans le fens le plus éteodu , ce qu'on
appelle dans la pratique de la Mcdecine, les
bY/,.choH–
d Ytl,
qui COut auffi deligoés par quelques auteurS latÍns ,
&
emr'aurres, par L ommius,
(Obf<rv. med,c. lib. terl. )
Caos le nom de
pr"
'tord.ia.
La région hypoeh ndriaque efi donc Dar eonCéquelll
eet efpaee , dan, lequel fe trOu venr renfermés pluGeors
des principaux organ.. de I'économie animale .
f/')'<1:1
HI'POCHONDRES
(Aliar. ) .
Le bao ou le mauvai. érat
de ces partie., e'ell ·'-dire, leur difpotition plos ou moio.
élo,~n~e
de la flaturelle, ne pOOl que fournir d.s
G¡;n~
f\lf<;-~