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33°

HYP

" aiCément Cuppléée,

&

qu'eJle ne

ble~e

poom

l'uCag~."

.

Voyu

ANACOLUTHE.

lJ

Juílitic enCuite Celte détimuoll

n par l'éeymologie du

(nO(

cCJC.Gt

)",u'uc,

&~m~Jhco~pagnon;

" enCuite on ajoate I'a privalif,

&

un eup omque, pour

éviler le baiJlemem entre les <leux

a;

par conCéquent

" I'adjeétif

anaculuth<

lignifie

'{ui n'efl pas co"'pagnon,

ou qui ne

fe

trOUve pas dan

s

la coml'agnie de celni

, avec lequel I'analogie demanderoit qu'll

Ce

lrOuvat ".

il donne enfin pour exemple ces vers de VirgiJe.

/En.

Il. 330.

Porlis alii bip,ftm,iblls adJu"t,

Mil/ia '{"ot m(lg"is nU"'{lIam vtnére Myccnis;

011

iI

f.lIt fuppléer

tot

ayant

'{lIol.

11 Y

a

pareill(: ellipCe dans I'exemple de Térence cite!

par Port-royaJ,

Na",

om"es nos ' '{"ibtlJ eft aliculfd'

"/i–

,/U;/ ohj(*8111 labor, oml1e ,,"od efl ;nterea templlJ, priu(–

'fuam id reJfitum Ffl, lucro en.

Si I'on a jugé qu'il

n'y avoit 1J\llle connruétion, c'ell qlfon a cru qlle

nos

omnes

étoi,el)r au nominadf, fans étre le Cujet d'aucull

verbc,

Cl;

qui Ceroit en effet viole" une loi fondal'l)en–

lale de la fyrna.e latine

j

ma;s ces mOlS Cont

¡¡

I'accll–

fatif, cO,¡y¡me comp!ément de la prépolilior¡ fOlls-enlel)'

due

erga: nam erg a umnCJ nOl ... omne ...

terlJpuJ ....

ItlCro eft.,.

. .

L'alJacQluthe peue donc erre ramenée

11

la conflru–

aior) analYlique, comme foute alltre el(ipCe,

&

confé–

quelT)lneot' ce n'eíl point une

hyperbpte,

.e'eíl une elli–

pC~ ~

laquelJe iJ raut eo confurver le nom, Cans

char~er

v:¡inemem la mémoire de ' grands mots, moins propres

a

~"Iairer

Jlefprit

qu'~ I'emb~rra{[er,

ou meme

ii

le fé–

du,,!}

P¡U

les fau(fes apparences d'un Cavo;r

p~danreCque.

Si I'QI} trouve quelques phrafes que I'on ne puiffe pár

auc~n

moy!,o r'rpener aux procédés limpies de la con–

fi!uSjlot¡

an~lytique,

diCons nettemeilt qu'elles Cont vi–

clelnes,

&

ne nous- obninons pas

it

retenir

mI

terme

JpICIUI;C, pOllr ex&u[er

dan! les

at~tellrJ

des chofos

,!Tti

jemb/,u!,t ' pl¡itót s'y .etre

gl¡ffles

PflT ;nadverteí1r;e 'lse

par raifon. Mlth. I<le. d< ¡rore-royal, 1oc.

cit.

1)

réCljlt\! de ¡out ce qui précede, que des cinq pré–

teodt¡e~ eCpea~~

d'

hyperbae.,

il

J:

er¡ a

¡l'~b~rd dcu~

qui

ne dOlvenr pC¡lDt

y

etre compnfes, Ja

tmefe

&

I

an",~

<ohfthe;

la premiere en, comme je I'íli déjil dit, uoe

vémable figure de diaioo; la Ceconde n'erl rien autre

chpfe ql1e I/cllipfe meme.

.

11

'1'eo- rello donc que trois eCpeees!

I'ana{lroph.,

!~

parenthiJ<

&

la

JynchyJe.

La premiere en I'ioverlion du

rappnrt de deux mOts autorifée dans quelques cas C"u–

lement; la feconde eíl une interruption dans le Cens to–

tal,

"q~;

nc

doi~ '

y

~tre

iQtroduite que par llne urgente

nécetllté,

&

n y ,e"e ienlible que le 'moins que I'on

peut; la troilie'ne pien ajlpréciée, me parolt plus pres

d'e"e u!1 vice qu'1II1e figure, puiCqu'elJe cooqíle dans

une vémable confufion des parties,'

&

qu'elle n'en pro–

pre qu':l lener de Jlofcurité fur le fens ' dom elle em–

brou;lIe I'expreffion. Cependaot li la Cynchyfe j,íl' lége–

ro:, comme celle dont QuintiJien cite I'exemple,

in duas

d.vi[

am

~fTe

P"reu,

ptiur

i" duas partu di vi["m effi;

on ne péllt pas dire qu'elle

Coit

vicieufe,

&

1'00

peut

l'~dlp'eme

comme une tig"re. Mais iJ

ne

f:ll1t jamais

oubl.'er

qll~ \lol~

do;t beaucoup ménager I'attemian 'de

folUl

iI

qUI I

011

parle, non-Ceulement de maniere qu'iJ

enrende

1

mais

mem~

qu'iJ ne pu¡rre ne pas entendre;

non yt

tntellt~<r.'

!,offit,

I,¿

71< o",nino puffit, non in-

t,#tlrgere.

QlIl1~lIl:

lib. PIlI. cap,

;j.

.

qr ces

trol~

el peces

d'hyp.rbae.,

t~lIes

que Je les ai

préle'!té.;s

~'~pres

les notions ordina;re., combinées avec

Jes prmclpcs Immuao!e. de I'arr de parler, nous menent

a

co~cll!re

qu:,

I'hyp<rbat.

en gél)éral, ell une interru–

ptlon léllere d un lens tOlal'

ca~fée

Olj par une pelite in–

vel/ion qui dér?ge

it

I'ulage commun, c'el! !'anaílro–

phe, o!,

p~r

l ,,¡Cereion de quelques mots eotre deux

c?rrélallfs. c'efi la Cynchyle; ou eofin par !'iIlCereion

d un pem feos

d~taché,

entre I$S parties d'un fens prin–

clpal ..

lit

c ell la paremhl:Ce.

(E, 'R. M.)

HYP~RBJB1\.

,>ME; f. m.

(Gram.)

arrange¡nent de

mots qUl

renv~rCc

I'órdre de la conllruaion: Camelius

N.epos nous en

fO~ltfljt

un

e~emple

dans Ca vie dI' Cha–

bnas '. en ces terIt)cs:

Athmienfos dúm certam

C

h"bri",

pr<2ftf t ""u>tt, 'fuam ante

.

dqmllm "i(i redifJet,

&e.

P?ur

a.'1te'{ua~.,

L'hyp"bibaJme

ou I'on s'écorte ingé–

iueufeme'!t

d~

l ordre Cucceffif de la cooílruaion daos

les penCées, s appeJle

hypába't.

dans Longin

&

c'eíl le

terme lo'

pl~s

reyu.

Poy<z

HYPEIÚATE

&

COI'STRU–

~T

IQN, qUI eíl un des beani anicles de Grarnmaice de

cet Ouvrage.

~D.

'J.}

HYP

HYPERBOLE, f.

f.

en

Glo",ltri<,

c'eíl nne des

ligues courbes formées par la seétion d'uo c6oe.

Voy<z

CONIQUE.

Si le c6ne

A B C (PI.

COl1.

fig

27.~

eíl

coup~

de

telle forte, que I'¡ne de la Ccaion

D

Q.

~am

conti–

nué, rencontre le c6té du c6ne

A C,

proloogé jufqu'en

E,

la combe qui naitra de ceue [eaion <era une

hy–

perboJ•.

Quelques aureurs défini(feot

l'hyp.rbole

uo~

(eaion du

c<"¡ne par Ull plan parallele

iI

fOil a¡¡e; mais certe défi–

'lition ell défeaueufe. Car bien qu'i1 foi, yrai qu'une

pareille feétioo forme réellemem ljne

hyp<rbole,

néall–

utoins il en vrai aulfi qu'il peut s'en former une iofi–

nité <I'al1tres,' dont le plan ne fera point ¡¡arallele

a

I'a–

lte,

&

qui ne Coot point comprifes

dao~

la définitioo.

Les aure!}rs appellent qnelquefois le plan terminé par

certe courbe. une

hyp.rb

.¡.,

&

la cnurbe ml!me

ligne

hyperboli'l"e .

On peut"définir

l'hyp.rbole

une Iigne courbe, daos

laquelle le quarré de la demi·ordonnée eíl

~u

reaallgle

de l'abCeiffe, par' ulle ligoe droite compoCée <le la

mé–

m:e

abfcilfe,

&

d'une ligne droite

<lono~e,

qlj'OO appel-

16 l'

axe &rahJ,!;erJe,

cqmme llDe autre

J¡~ne

drone <lon–

née, appellée le

parametre

de I'axe, el!

a

I'axe ¡ranfver–

fe; (ou I¡ien en nommal\t

y

l'ordolll1<'e,

x

l'abCcilfe

a

I'axe

traofv~rCe,

&

b

le pp,.ramelre) c'en une Iig!1ccourbe

dans laquel le

a

y'

=

a

b

x

+

b

x x,

e'eíl

~

aire,

b:

a

::

.l'.z, :

a

X

+,

xa.

puns

Jlhyperbole,

une moyenoe proportiooneJl6 eotre

I'axe ttanfverCe ou le parametre, el! appellée I'q.,r

fon–

jU,fJul;

&

li 110n coupe

I~xe

tranCverCe

A B (PI.

canie.

fig·

27:

n.

2.)

en

deu~

partÍes é¡;alcs au pdint

C,

ce

poiot eft sppellé le

,'enere f!e I'hyperbol<. {/oyez

A

X

l!;

&

CENTRE.

La ligne .

droi~e

D E

mellée

p~r

le Cornmet

A

de

I'hlP<rbole

paraJlelement 3 I'ürdonnée,

M

m

(figure

29.)

en

~allgeote

it

!~

courbe au poiO[

A.

Voy'z:.

T

AN–

GENTE.

Si I'on mene par le fommet

A

d'¡¡ne.

hyp.r~ole,

une

liglle droite

pE.

parallcle aux ordonné""

111

~,

&

éola–

le

a

I'axe conjugué, c'dl-a-dire dot¡t les par pes

D A

&

D E

fi,iem égales au dem; axe

conju~ué.

él!:

qu'on tire

~u

centre

C'

par

D

&

E

les lignes

C F

<5f

C G,

ces ..

Irgn,es ferom les afymptotes de

I'hyperbole. Vdyez

A-

S YM PT

o

TE.'

Le quarré double dn triangle reéhogle

C

lA,

c'eíl–

ii-diro, le qnarré dont le c6té feroit

e

l

ou

lA,

ell

app'elJé la

puiffa>tce de /'hyperbole Voyez

PUISSI\-NCE.

Propriltls de J'hypqbole.

Dans

I'hyp.rbol.,

les quar–

r¿~

<les demi-ordonnées follt I'une

:l

I'autre comme le.

reaangles de J'abfcirre, par uQe Iisne droite compofée

de l'abCcilIe

&

de I'axe tranCver!e; d'o11

iI

'fuit qu'rl.

merure que les abCcilf<s

x

an~meQtent,

les reqaogles

.tO

x

:+

x>,

Ol

par conCéquent les quarrés des deml–

ordonnées

Y'

,

&

les dem'-odonnées elles-m€rpes !\ug–

~ente'1t

a

proporeioo:

I'hyperbol.

s'éloigoe donc con–

tll1uellemem de Con axc.

2°.

Lé quarré de I'axe coojugué, en au quarré de

I'axe tranfyerre, comme le parametre ell au meme axe

tranfverCe; d'o11

iI

Clit que, puiCque

b

:

a

: :

P M. :

A P

x

P B,

le quarré de I'axe coojugué en

311

q'Ul!r–

du tranCverfe, comme le quarré de la demi-ordoo–

née eíl alj reétaQgle de !'abCcII[e par une ligne compo–

Cée de l'abfciífe

&

de

I'H~e

tranCverCe.

3°· Dle'Tire

Itne

hyperbole par

111'1

mouvnnent

cOlltiHU :

pl3l)'!!Z aux deux poims

F

&

Z

(fil{.

28.)

qu'on ap–

pelle

[oy"s,

deux cl"m Ol} dellx éplo¡¡les,

&

auache..

su poiO[

F

un fil

F OC,

&

I'autre extrémité

C

de ce

til

a

la regle

C Z

en ooCervam que le fil

C F

foit

moio]dre que la

loo~eur

de

h

regle

C

Z;

eoCuite fi–

xant un nile

O

au fil" failes mOllvoir la regle R4wur

de

Z,

ce niJe tracera une

bl Perbdle.

Salls avoir reCOlas

¡l

ceue defcdption, on pellt troll ver autallt de points

que I'on voudra de

J'hyperbole,

&

il ne 's'a5ira plus que

de les joindre".

Par

exemple, du foyer

Z,

¡lvec un in,

tcrvalle

Z

m

plus grand que la liglle

A B,

laquelle on

fllPpoCe

~rre

I'axe tr!\nrverCe de

I'h,)'p<rhle,

décrive2. uo

are,

&

faires

Z

b

=

A B:

avec I'intervalle rellam

¡,

1" .'

déqivez. du point

F

u11 autre ürc qui coupe le pre–

mler au point

m,

&

comme

Z>n

-

F

m

=

A B,

il

s'enfllit que

m

eíl

U11

des poims de

I'byperbol<,

&

ainfi

du re!!e . .

4°·

Si J'on prolooge la demi-ordonnée

P M

(fig.

20.)

d'une

hyperbole

,)uCqu'i ce qu'elle rencoOlre 1'3-

fymprotc en

R,

la dltrérence des quarrés de

P M

&

P R,

fera 'égale au 'luarré du demi·axe conjugué

C d ,

d'o11 il fun qu'ii meCure que la demi·ordonoée

P M

311gmente, la ligne droite

M R

diminue,

&

I'hyp<rbole

s'ap'