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HYP

per que de

croir~

que noos ayons en

fran~oís

le Ju./le

tquivaleOl du

va(l'.s

laun;

&

tnduire

vael/us

par

vllltle

en roule occllion, c'di rendre, par uoe iMe fnN!culie–

re, uoe idte

trcs-g~n~rale,

&

picher contre .Ia

f~lOe

10-

gique. Ce< .dJetlir n'dl pllS le feul mOl qUl pUllre oc–

carionnc.r cene erpece d'erreur: car, comme ¡ta [res·

bien remarqué

M.

d' I\lembert,

.r,ic/e

DICTIONNAI–

• E ..

iI

ne nut pas ,'imo)\iner que quaod

00

rraduit

.. d'es mots d'une langue dans I'aotre,

iI

foir roujoIDs

" poffible, quelque vecfé qu'on foit dans les dCUI lan–

" gues, d·employer des équivaleos exaéh

&

rigoureox ;

.. on n'a Couvelll que des '-peo-pres. Plufleors molS

" d'uoe langae n'om point de correfpondaos daos une

u

autre; plulÍeurs n'en n'oOl qo'en appareoce,

&

d iffe–

l'

reOl par dts nuances plus ou moios fenfibles d<s iqui–

" \'alc:ns qu'on croit leur dono(r

'1.

II me l<mble que c'ell encore bIen graruírement que

les commeOl".urs de Virgile ool cro voír une

hypal–

¡•.

{e

dans c< vers:

El eu... fri{itla mor¡ .

"imáftd.xc

ril art;tI.

C'eO

la

partíe la moíos coofldcroble qui ell

fép,,~e

de la principale;

&

Didon eovifage ici fon amo

comme la priocipale, puiCqu'elle comple furvivre

a

ce<te

féparJlioll,

&

qu'e!le (e promet de pourCuivre eofuile

Enie en 10US lieul;

om"iblll IImbra lotis atltro

(t.

386.).

Elle 3 donc da dire,

lorfque la mor< IIurll

flp~rl

m."

~orpJ

d(

mon ami,

c'C~-3-dire,

lorffllu

"'OH

anu Jtra

á/I.,,;:/t tlo lims

ti,

mo" corps.

D'ailleurs la CéparalioD

des deux étr"s qui étoienr unis, eO refpeaíve; le pre–

mier

di

(éparé du (ccood,

&

le Cccood du premier;

&

1'01\

peuI, fans ¡ucnn reover(emenr euraordinaire, Irs

pr¿rcnler indifféremment Cous I'un ou I'aotre de ces deuI

aCpeas, s'iI n'y a, comme ici, UD morif de préférence

indiqué par la raifon, ou fup,géré par le goQr qui n'eO

qu'uIle rairoo plus fine.

C'eU re mépreodre p3reillemeot, que de yoir uoe

hy–

p"I/ag'

doos Horace, quand il dil:

P ucllla

ldh~os

He

/i

J"cmtia ¡.",,,os artnt, [ault Iraxcrim:

iI ert aiCé de voir

que le po;:te compare l'élal .auel ou

iI

re trouve, av(C

celui d'un hOlnme qui a bu une coupe empoiroonée, UD

breuva~e

qui caufe un fommeil éternel

&

fcmbl.ble

3D

fommeil de ceUI qui palreDt le Beuve Lélhé . On peur

encore expliquer ce palrage plus limplemenl, en pre–

naor le mot

lub",us,

dans le fens

m~me

de fon élymo–

logie

'OTO,

o~/ivio;

de-la la délignarion latine du pré–

lendu aeu I·e d'enfer dont on faifoil boire a tous ceut

qui mouroieot,

jlu",ell ob!ivi,"is;

&

par eltenflOD,

¡o–

mnlU

lelh~lu

1

flmnsu omnlllm rer"m

Dbli1J;onttn

pari,.J,

un fommeil qui cauCe un oubli géoeral . Au furplus, c'eC!

le feos qui convíenr le mieux

a

13 peofée d'Horace,puiC–

qu'iI préleod s'elcuCer de n'aY'Jir pas fini cermins vees

qu'il a\"oir promis

a

Mécene, par I'oubli uoiverfel ou le

jelte foo amOllr pOllr Phryllé.

Jb.,,: obfturi (olá fub nOat pu "mbr.m.

Ce vers de

V iroik erl aum Cans

hypa/lagt. Jbant obfcuri

I

c'eO-a–

dirc,

fans pIJllvoir

étr~

vús,

ca,hb,

i"COl1nJU:

Cicérol1

3

pris dans le m';me feos ¡j-pea-pres le mOl

ohf",,,tI,

10rfqu'i1 a dil

(OJfic.

11.): Qui magna jibi prupon/m"

"bfoHyiJ orti majori/lIIJ,

des ancrtres inconnu :

dan5 cec

alltre vers de Virgile

(A':n.

IX. 244.),

Vitlimus obft,, ·

ris prima." fub val!/bus 1/rbc""

le mot

ob(tttris

ert I'é–

quivalenr

d'lI.bJcolldi,is

ou de

I.ttlltib"s,

(elon In remar–

que de Nonius Marcellus,

(cap.

IV.

d. variá ji;:"i!

fumo lit,

O):

&

nous·memes nous diCons eo

fran~ois

unt fAmill. obfellrt

pour

i",on>lut. Sola ¡ub ".Elt ,

peo–

daOI la nuir

ftult,

c'ert·a·dire, qui Cemble aoélntir 10US

les objets,

&

qui porte chacun a fe croire reul; c'eH

une mérooymie de I'effer pour la caufe, (emblable :.

celle d'Horace

(1.

Otl.

IV.

13. )

p,,/Iida mo's,

a

celle

de per(e

(Prol.) p"lIidRm Pyrmtn,

&c.

Avec de l'allenlÍon lilr le vrsi

r~ns

des mOIS, (ur le

vérilable lour de la coollruélioo analylique.

&

fur I'u–

Cage

légirim~

des figures, l'

bypalld{t

va donc dirparoi–

Ire des li.res des ancieos, ou s'y caotonner dans un

tres-perit nombre de pa!T3ges

I

ou

iI

rera

peut-~tre

di

ffi–

cil. de De pas I'avouer. Alors memo

iI

faur voir s'il D'y

a pas uo julle fondemeor d'y

foup~onner

quelque faule

de copille,

&

la corriger hardiment plul6r que de laill"er

fubflller uoe ex pretlion 10mlemeDt contraire aUI loix Im–

muables du laogage. Mais ri enfin 1'00 eO forcé de re–

connoille daos quelq"es phra(es l'eriOence de

I'hyp"I/a–

.J:c,

iI fam l. prendre pour ce qu'elle ert,

&.

avouer que

I'auteur s'ert mal

e~pliqué.

(1)

~!

eft

rre,:y,¡ifemblable

que

ce roOI

hypap,1JU

00

bypaut ••6

CID ,1 ne firnlfie aaue cho(e que la

fl:1C

de la PurifiCltlOn de l.

(.linte Vierge

ou

P,ifeoution

de l'Enfaot Jefa••

qaoiqoe.

i

la

. i.

..rit'. lca

Ir~c

yto, pa

di ri"cr

ceuc

dtoomiQIUOD do

renl;ql'\~

HYP

" Les

mcíeos iroienr hommes,

&.

par

con(~ a~nr

fu–

" Je"

:1

r.ire

de~

tomes

comlOe nous.

11

v

3

J o

1 ...

re–

" nelf.

&

une forte de f.lnlliCme

i

recounr AU

Ii~u­

u

res pour oteufer d:<; e{pretJions qu'ils

~ond3mn

'roienr

ti

eUI -mcmes,

&

que leurs eOlllemp r3JIU

OUI

fOllvenr

ti

condamnée;.

L'h)'p,,/la"

oe [ doil) ps préler fon

" oom aDI cooue-Cens

&

aux

éqoivoqoes; autrement

ti

tout Ceroir confolldu,

&.

celle· [prét<ndue)

Ii~ure

d -

" viendroir un 31.ile pour I'errtur

&

pour l'uDfcuI:lt " .

(B. E. R..M . )

H Y P

A

N I

S,

(Glog.

""<.)

grand Oeuve de In

Ser–

rhie en Eorope; Hérodole meme le comploil autrtf i•

pour le uoifleme en ordre .pres le Da.nube; Con nom

moderne eO

le Bo,. (D .

1.)

HYPAPANT,

OH

HYl' ....

NT,

r.

f.

(M)'lb. )

en

le nom que les Grecs donnenr • la

r~le

de " punño–

fon de la Vier:;e, ou préfenmion de l'eofaor-leC"s dms

le lemple .

Voye~

PUR IFICATION . Ces deux molS COO!

grrcs.

&Ir.,.,..

&

V1I'•••, .... ,

~

vetllent dirc

rnftoHtr,

bll",blt,

ttlnt compo(ts de ••

¡ ,

qui fignitie

Jo"s,

,/,ffO./,

&.

&,1•• OU ...101• •

jt

rt_rOlllrl,

de ••1.

1

<OlIlre.

Ces déoominatiom

rOn!

prifes de " rClIcoorre

du vie!lIard Siméon

&

d' Anoe la prophérelre dans le

remple, daos le rems qu'on y porta le fauveur.

Dia.

ti.

7rlv.

( 1)

HYPATE, f. f.

(i'r1I1/i'f.)

ellle nom qu'ondoonQil

dans I'ancieuoe tnlllique .u tétracorde le plus b3S,

&

3

la plus balre corde de chacun des deuI plus bas

Ie!–

tracordes.

On appelloit donc

tltr,." ordt

des

b)

'pal.tJ

,

nu.

Iltra–

((Jrd~

hypl1lo",

.,'T/ ...

"I.,

"'••.,..,

1

celul qUl

~tOlt Imm~'"

dÍ1remcm au·delrus dc 13 proslambanomene nu de la

plus baOe corde dll

m.,d~,

&

la prem:ere corrle de ce

meme rétraco,de

s'.~p""0:1

hypatt-byp'a,o",

c'eO·;-dire,

la plus balre du rt lr.corde des plus balres . Le tél!!–

corde fuivaot s'appelloit lélncorde

mtfo"

ou des mo–

yeunos,

&

la premie.e c'lrde de ce l ' tracorde s'3ppcl–

loil

hJ'palt·me(01l,

c'c!I-a·dire, la plus b.lre des moyen–

nes .

Vuyt..

TÉTRACORDE, SI TE\IE,

élt.

Nicomaque le Gérarenien prélcnd que ce mor

d'hy.

pille,

qui figoifie

¡"prm.t,

a éré donoé

~

la plus ball"c

des cordes qui formeot le diapafoo, par alluflon 3U mou–

vement de Saruroe qui ert de toures les planeres la plus

éloignée de nons.

BYPATOIDES, en

MNji'l"I,

fons blS.

VOY'"

L EPSIS.

HYPECOON, r. m.

(Hifl. "al. Bota". )

genre de

plante

~

Oeur en croix comporée de qualre pe"les dé–

COllp~

, pOllr l'ordll1lire, en trois parlÍes;

iI

ron du c.–

lice un plOi! qui deviellr dans la ruile un fruir, ou une

(jlique plate

&

cOl)1por~e d~

plurieurs nreuds Joinrs les

uns al'ec les 3utreS; elle renferme des (emences faires le

plus rouvelll el1 forme de rcíu,

&

reofmnées chacuoe

dans un des ncruds de h (jlique. Touruefon,

111ft.

rei

h,,·h. VOyt ..

PLANTE .

(1)

H Y P E'E,

(Glog.•"t.)

Hyp~II,

isle dc la mer de

MarCeille ; c'en celfe des trois SI!rchades prélendues,

qui ell l. plus proche de celte \"ille . Les Icrct,3des

rom Pomme¡¡ue, Ralenneau

&

Cháleau d' 1

f.

Celtt der–

niere ert

1'¡'¡yP"'"

des anciens; ellc n'a conrervé que la

prcmierc C)'lIabe de (00 nom, eo changeam le

P

en

F.

changcmenr COOlmun dans nOlre langue, qui a fail de

eap/",

chef, de

(OlplII,

golfe,

élc. VOJt"

Ir

fisJ.

J' .

(D .

1.)

H'k'I.'ERBATE,

f.

m.

(Gra",,,, . )

ce mor ert grec ;

VT.,~

.,.ír

dédY~

d'

';"f/~.j,.",

frl1n{grt:/i :

R. R. .:.-.,

t

Ir.1I1,

&

/leJ,.,

co.

Quintilico a <fonc eu raiCon de ru–

duire ce mor dans fa langue par

tJtrbi Ira,,¡¡rrfii.:

&:

ee que 1'00 nomme

hypublltt

conOne en effer dans le

déplacemelll des mOls qui compoCeOl un diCcours, dans

le tr.nfpon de ces mors du lieu ou i1s devroienl

~trC

en

un autre

Iteu.

" La quatrieme forte de figure [de conOroélion), c'eft

" I'hyp"bfltt,

dil M. du MarCais, c'eO-a-dire, confu–

" flon, mel3nge de mots: c'ert lor(que I'on s'écarte

" de I'ordre fucceffir de la conOruélion limpie

e

ou all3-

" lylÍqucJ:

Sax. vocant J'ali, mcdiis,

9"'"

m

jI"ei–

"

bus, "ras

(~

...

l.

113.) :

la coortruaion eO

1,.li

" 'VoeaMt "rtrS

(in.)

Sax"

9"'"

«(\¡nr)

i"

ftutlibHS "'t–

"

diis.

Cene figure élOil, pour aioli dire

I

nalurello au

" lalin; comme

iI

n' y avoil que les terminairoos des

mOIS

trC

da "ieillud

SimioQ 8c. de la

propbiteiJ'e

Anne dan.

le (cro..

pie.

il

eft crc...

vr.lill'cmblable, di•.

je, qll'on De

I'al,

aUClbol!

1

fa

tDythologtt c¡ao par

rIIépri(c

4t1

copilt:. ou de l'imprimenr,

la

UN

de "af!&DU

1,

l. Li,uJ81o •• la:¡aeJle ce mOl

appattient.

(W)