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HYM

f.'\vam Simon Pietre , doaeurs en M cdecinc, avee LOl1is

H ubert

&

Fran~ois

de 1" L aurie, chirurgiens Tous,

d'nne

COmlTIUne

voix, torhberent d'accord qu'il

y

avoít

llne membrane au eemre du eOl)dui, de la pudeur : il. la

trouvcrcm dure

&

calleufe, avec un petit

.(rOu

au mi-

1¡eu, p:lr leq uel les regles avoiem acco\Uumé de con ler,

&

par leqllc\ al1fTi la femmo étoit devenue grorre; ear

fix mois üprcs qu'oo

cut coupé

ceue

I'Dcmbranc, cene

fcmme ti, nn bel enfam

a

Con mari qui ne manqua

pas de fe réeoncilier

avc~

elle.

'

Ruyfch me fOllrnira Ic feeond ext mple quc jlai pro–

mi•. 11

fue

un JO'" app¿lIé pO\1r fceourir une femme en

fra~ail ~'cRfant,

qui

de.puis long-tcms

fouffroit

beaucoup ,

&

j~ttolt d~

jlrands .erls. fans ptluv.oir

aeeoueh~r .

Apres

aVOlf eX:ltTItné

le

f3.lt

,

11

découvrlt

que c'étOlt

rhymt'n

de la meoc qui s'oppofoi,

a

la for';e de I'enfam. Cette

membraoe

~toi,

dans fon emier, fort éDailre

&

po"rrée

par

I~ t~e

de I'enfunt .. Rurfeh y tit faire

p~omp,cment

une melilon par un ehlrurglen. C ependam eerte incirion

ne put fuffire, paree qu'il Ce trouva derriere une feeon–

de. membran.e, eontre .nnture, daos l'inrérieur du

va~in ,

'lU'

la premlere fermol' le pafT'age

iI

I'enfane:

iI

fallut

done I'ineifer de l. meme f39 ')l1. V opératinn faite

Penfam "int

:lU

tnondc fon

hl!ureufel elH.

&

la' me-re '

qui auparav'l1t éco;t a I'extrémi,é, fllt Mlinl c de tou;

f"s m3UX; fculcmcllt

ii

ca\lf~

de la grande

&

lom¡ue

r.¡

:nr.on

que Cl vul"c

1:<

le fphmaer de 13 vcfTie avoient

fOl1fferrs , il lui furvint une incontinence d'urine dont

elle guéri, au bout de quelquos femaitles .

'

L'on . trQuye d.tls

~tte

derniere obCervation qua"e

chofe Imgullcres réunles.

1°,

Que CtlttC f(!mme aVflÍt

une

h)'me.'1

a

l'arin ee

du v:lgin, qui en boucho;[ I'en–

trée.

l °:

Qug

ee,,~.hy:"m.

ne !'.voi, poim

cmp~ehé

de

eo~eevolr.

3 ' . Qu II s ':tOIt formé dans fon

va~in,

de–

pUl

la

COI!Ct:t>tlOtl,

une Ccconde :nembranc

~

q\li

fermoit

le ?rrar;e • 13 fortie de fon enfa ne.

4°.

Q"e cene fe–

eoude mcmbr:\nc ,

celltre

n:uurc,

provcl1oit

\'rairen,hta–

blcment d'une

excoriati\~n de~

parois du \'agio

1

o::cafinn–

née pai" quclque ulcératlon, humeur -lere, nu

aUCre

CJU–

fe

femblable.

Je ponrro;s ajodeer quelques aucres reln.1rque< de Mor–

g agny Cur

I'bymen,

mais cer excellcnt :l\1tcur ell: entre

lés mains de tous les Ana,omilles. Qua", au gros ou–

vfage de Sehurigius fur cetce ¡mtiere,

ímill1l~

P a'the–

"o¡ogia ,

e'dl une eo mpilltion fal1S "hoix

&

Cans goat.

(D .

J.)

HnIEN,

r.

m.

(Mythol.)

011

H VMENFE, dieu qui

préfide

aUI

mariages: Horace le nomme

inaénieuremant

l.e gardien de la vie. On I'iovoquoit touj';"rs dans les

épithalames, par I'aeelamation répétée.

by

rnen

,

Ó

b)'"..-

1Ile,

qui lui é,o;t conC.erée.

V oy""

EPITHALAME

&

HY'!ENÉE.

(D.

J.)

HnlEN

ou

HYMENÉE,

(!coHO.f.,apb. )

On rooréCome

ce dieu fous la tigure d'nn jeune hommo blond, cou–

ronné de Rellrs,

[amÓ[

de rofes,

&

,antÓt de marjo–

laioe: e'dl pourquoi Ca,ulle lui dit,

ci,,~e

"mpora

[10-

",ibus

fH(J'U~ o/~ntÍJ am4r,,~i.

11 tiene de la maio droite

un (jambeau,

&

de 'Ia gauehe un voilo de ('o"leur jau–

ne. Cene aoulcur étoit panicnlicremem affeété aux na–

ces; ear on lit dans P line que le voile de I'ópoufée étoit

jaune: les Poiites meme donnent 3U dieu

Hyme.

uo.

robe jaun.

&

des foulicrs jaunes.

(D .

'J.)

H Y

M.~'N

E 'E,

C.

f.

( P ol/ie . )

ahanCon nup,iale,

ou du-mOlns eCpece d'acel3!l\ation eonfaerée , la fole–

mnité des noces, ;, "

1'&f'''~

Úf'ír't'u

dit

~

thénée d'a-

pres A rilloplpne .

'

Enlre le; différens fujets 'lu'Homere a repréCeneés eur

le

bouelier d' :\ chille , toute la ville ou en placée l. feeoe

de ce [Obleau partieulier, re[entit des ehan's

d'hymlnle.

Héliode

d~eri\'ane

aurli Cur le bouclier d'Hereule une

pompe ouptiale, fai, mention de ces m!mes ch3lm,. En

\ln mo" I'

épithal.me

daos Ca naifT'anec n'étoi, autre cho–

fe que cene Ch3.11fcm, ce ch3nr, ecHe

acdam:u io n

n!–

pétée

d'hymcn ,

ó

hymlnl.,

&

nous en nou,'on, I'ori–

g ine dans I'hifluire

IIltéreíf.me

d'

Hyménle,

jeune homme

\1'

A

thenes , ou d' Argos .

Ce jeune homme, dOn! la Greee tit depuis un dieu

qui pré licioÍl au mariage, étoit d'nne bcamé 3ccomplie ;

pauvre

&

d'une famille obCeuro, il

Ce

loi([, furpren–

dr. aux eharmes d'noe ath6nienne de ú>n

~ge,

dont la

nairraoee égüloit la fortune. La difproportion étOit trop

m arquée pour lui tairrer la moindre efp" ranee; eepen–

dane

a

la ¡aveu. d'un dégllifemenr dol1t í.1 jcunelfe

&

fa

benu,é écartoient le

foup~on,

iI

fuivoit par-toUt fo n aman–

te _

U

u jOur il I'aeeompagna juCqu'ii. Eleufis avee les til–

les d'A,henes les plus qualifiées qui alloient offrir des

r~crific<l<

a

Céres;

iI

artiva qll'elles furenl en\evécs par

({'om.

Vlll.

HYM

des pyrates)

&.

que les

r:n'j(rclIrs l jlreS

avoír

pris

[e:-re

dan:s une ¡le

deCertc,

s'y

clld

Irmircm.

/-Ij m/n!,

fallj,

\'\lC–

cation

favorable,

tuc. les py rat\,:s,

revitlU

a

AlhCllGS,

dé–

ciare daos I'a(f'cmbléc du peu?le ce qu'il efl, ce

-q~i

I·,i

ef.l arri..

é,

&

promet

fi

o ., lui permet ,d"é pau lcr celle

done il en épris , qu'rl la 1'3meuera fans

pein~

aver [ou.–

tes

fes

compagnes

o

11 Il!s ral¡:}cna cu etfct,

&'

devine le

plus heureux des épou< ; o'ell pour cela que les Athé–

niens ordonnerelH qlT'i1 Ceroi, toOj"u rs invaqué daos la

fo lemnité des .noces , avcc les

dicux qu'ils

en

r

~g3.rd

~iellt

eOl1Ulle 'Ies proteéteurli.

Les

Poctes

a

lcur

[Ollí

le non)–

Illerem

d;~u,

&

111i form crcnt

llUC

illnHre gél1é:l1ogie;

le~

uns

le firent Ilaitre d' Uranic , d'au.trcs

d' i\polio l1

&

de Callíope,

&

d',utres enÑn

d

{h eehu<

&

de VéllllS ;

Hlais

ji

nous ruffit

d'indiquer

.ici

J

d'aprcs

Serd!lS ,

oc

tGIl~

les anciens commenr,iteurs , quclh: fue I'origine

du

chane,

&

de I'aeelamotíon

d'

Hymlnr!e.

Certe aeelamacioll, dit

M.

I'a~bé

Souchay,

dol1t

nou<

emprulltons le; reeherehes , parra depuis d..¡s I'épi,hala.

me,

&

deviot un ycrs imcrcal:tire , ou une

crpccc

de rc–

fra;n aju{lé

a

11

mefu rc;

tétnoin

C~tulle im¡tgte~r

de

Slr

pho , qui répete r. fouvem ce vers ,

Hymcn,

Ó

~yme"",e,

hym,,, "4CJ,

;,

bym."....

&

eC$ autres.

Jo hymel1 ,

hymen~e

;0,

I

lo

hym~n,

ÍI

bJmf!lI~e ;

té moin eneore Ariftophall" qni, dans fa eomé ie des

oifeaux ,

. lle

'O.

rc~ne

4,

parlant du

m1riage.de

I'ill hé–

rt!nlS avcc la décLfc 'iouveraineté , tj ir eh II1rer

p Ir \111

derni-chrellr,

'l"0""¡, ,

_

~fth"" ,

VIA" ,

apres

que ce

mEmc

d(!mi-chcel1r a exalté

en

c~s

mots,

rlliv3nr

la traduélion

de M .

130ivin, le

bonh.ur

des deux

ép""~ '

D eptliJ

I~

;0111"

c¡/~br~

01'1

la

r~j,u

dtl dic,fJX

Sup~rlumf!t1t

(mnlt: ,

P

aY

la [(Fur! d:¿ deflin fut

alt r»aít re

del

(ieJ(~

Av u

pomp6

I,mo,I"

,

-

On

lI'a

poi", enc()u

'ZJ,li

d'h"m~n

Ji

s /ur;t¡¿x

Hy",m,

ii

J..ym¡n¿~ !

C 'cfl aiofi que

l'accl3m:u ion

d'

1~/ym6n

par

imc:n'a1Jc5

ég3\lX, nc

fut

pl llS le chnm nupcial

ordinair~ ,

&

renit

t'euloment a marquer

\es

vreux

&

les applaudlfT'rmells de<

chreurs , lorfque I'épithalame ellt pris une forme régu–

Iier.: ennn, certe aec\amation a plfT'é juCqu'a 1I0US d'.–

pres les Latins qui I'avoient adop,ée .

(D .

'J.)

HYMETTE (LE MONT,)

Glog.

ane.

en la,in

Hy–

meteul;

Hérodote dit

H)'tnefTul:

mOlllagne de Gree.

dan

s

l' Attique, pres de la ville d'

A

,henes , au midi oricn·

tal. fur la cOte du golfe Saronique .

Ceue

monta~ne

en fort célebre dans les écrits des Poe–

les , , ",ufe de I'excellem miel que I'on y rceucIIIQi• .

M ,¡r[ial,

li'!J. VU. epig.

87.

1l0US dit,

PaFat

&

Hybla

mal,

paJedt

Hymetcos

apo.

S,tiUS Italieus,

liv. XIV, v.

100.

s'exprime eÍl ces mots,

~um({J4e· l1~llareiJ

'Vocat

..A

D (}

E R T ..A

Al

t

N

Hy–

metrum

o

Audax

HlbJa favi¡ .

H oraee,

liv.

!l.

falr.

'l/.

1

y. ro

moque d'un homme

déliea, Gui refuferoit de boire du viII de Folerne ,s' i1

0'6-

toi, adouei avee du miel d'

Hymet/6 .

N iji

H ymettia

mella

F,,",n~

Ne

~ib~riJ

di/lita.

L e mon!

l/ymelte

s'al'pelle e'lco re SlIjo\trd'hl.i por

quclqucs franos

m OJ¡u

Mellu ;

mais on le nornme ,éné–

r31ement

Lamprol'IJlmi.

11 oH d:luS la Liv:,die , cou",;

Sé ...

tine

.se

le cap Colo ne,

'álcnd dcpuis le golfe d'En-

gia jufqu'au détroit de

é~rcpom

.

M . S pon qui a ou la ellrinlilé de le vir.ter, en parle

.inri dans

ron

'l/oy".~' ,

tome

ff.

p.

129.

Le mtlnt

Hy–

mctl~

di

ii

un mille d' l\ thcncs ,

&

n'a

gU Gíl'

moio

ae

flipt

~

huil licues de t ur. L e dotrus n'el! ni hab;,é ni

cultivé;

it

Y a cependanc nn

COll vet)C

de Grccs

1111

nord

de la m ontaglle, que les Tures nomment

Corbachi.

On

y

fait quantité de miel qni en

f'o"

eflimé, porce qu' il

di

mO';II' acre que le< 'lltreS ror,es de miel de la mon–

tagne,

qu\i1

cfl d'unc bonne confinaneo, d'une belle eou-

S

S 2

\cur