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HYG

de

J

ules

A

leX1udrin

fu, lu

eb.fu

fnl"eoir"

,

on

il

elt

fur-tout amplement que(Hon de tout ce q", a

ra~po~t

aUI

alimens:

Cetle

hygienc

en

diy¡r~e

en

trente-trOiS

11-

vres.

Poor ce qui re"arde la Gymn.flique medicinale , ou–

~re

ce qu'en

3

dJ'nné Gal5en dans [es tívres

de [nnfta–

U

eumdá

&

dans le dermer de res ou vrages, qUI vlen–

nent d'étre .citts, 011 a un excellem troité de Mercu–

rial

de are_ gymnaJ¡;eá. Vo,/n

GnINASTlQUE.

T ous les autears d'inflitutloas de Medecine om trai–

de l'

Hy¡,ienc

comme une des

~anies

principales de

cetre fcieoce; cepend1nt

plu(iturs

a'eotre enx, tel

qu~

Ethmuller, fe fom tres-peu étcndus fur ce<te matiere,

par les raifons allélluées au commencement de cet ar–

ticle . Sennerr

&

Rlviere ea

00[

traité avee affe." de dé–

taíl ; ce dernier fur-tout, qui donne de rOrt bonnes cho–

fes fur la nature

&

le choix des alimens.

On peut cOIICulter une differtatioa [ur l'

Hygie"e,

don–

n~e

par M. Bon, proleffear de l'univerfité de Valen–

ce: mais un des meilleurs

ollvrages

en ce genre,

en

eelui du doaeur Cheyne, imítulé

de injirmorum fani–

tate tuendá vitálue

producendi,

qui ne peut étre [ur–

paffé que par le traité complet d'

Hygi",e

que l'on trou–

ve danl les inflnutíons du célebre

~offman

,

epm.

[.

/ib.

[J.

&

par lel favames diff<rtatÍom diététiques inré–

rées dans

la

parlÍe

cit~e

ci-devaO[ des ouvra,es de cet

allteur , un

d~s

modernes auxquels la faíne théorie de la

M edecine eO le plus redevable de fon avancemenr,

1-infi qu'iI Boerhaave, dom le pedt abrégé

d'hygime

q ue 1'0n trou ve dans les in¡¡¡tutions

&

daos les prélc–

,t;ons qui

y

Cone

rel:uives,

pourroit fournir

muiere

a

un

tres-b?au

lSl:

tres-mile commentaire, dom

i1

eut éré

a

fouhaiter que le baroo de Haller eut voulu fe charger,

ou au moios donner le íitpplément par des notes, com–

me 1I a fait avec tam de gloire a l'égard de la phyfio–

logie de cet 'utem.

(1)

· HYGROCIRSOCELE,

f.

f.

em"e de Chirury'ie,

tumeur variqueufe des vaiffeaux fpermatiques ,

&

Cuiv ie

d'un ép.nchemem d'eau daos le Ccrotum.

Voy"'-

V

A–

R ICE S.

Ce m ot ell compoCé du gree

"~I'"

h"mide,

&

.Ufl".,.).II,

her¡z;e

'lJar;tfluJlfc.

Le gonrlemem variqueux des veines fpermsriques efl

preCque toújours la cauCe des hydroceles, parce que le

faog ql)i circule dífficilemeot

d.os

les circonvolutions

de ces veines, donne Heu

ii

la Iymphe

&

ii

la férolité

ele rompre lenrs vaiffeau"

&

ele Cuioter dans les bour–

fes. L es

íi~oes

diagooflics

&

les indications cUr1tives

de:

cetle

maladie fe

trOuveroLlt

aólx motr

HYDROCELE

él

VARICO.CELE.

(r)

· HYGROMETRE, f.

ID.

(Pby(i'l.)

machioe ou in–

/hument qui fert

a

marquer les

de~rés

de féchereffc o u

d'humid·té de I'air.

Voya:.

AIR,

HUMlDITÉ,

&<-

Ce

m ot en compofé des mots grecs

~"''''

b"midus,

humi–

de.,

&

fClTp•• ,

metior,

je

mefl1rc .

I1

Y

a diverfes erpeces

d'bjy.romeercs;

car tom corps

qui s'enBe ou qui

ro

raccourcil au moyen de la féche–

reffe ou de I'humidiré, peUl fervir

d'hx(rometre.

Tels

10m

la plupan de, bois, Cur-tour ceux de frene, de fa–

pin, de péuplier,

&<.

cornme aufU les buyaux de char,

él;.

Voici ceux qui COnt les plus eo uCago.

· e

on{lrullion des byg,omeeru.

Et.ode1. uoe corde de

~han

vre)

<JI!

une carde de boyan , telle que

A B (Voy"'-

(1 )

Chacun floit

$'Appli<juer

i.

CClnn(~hte

(on

tempbament .

pour

fue

(oi mernc (on

medecm .

Pour

cela

il faur fyavoir diítingucr.

ce

qui eCt peopee

1

la con(ervation de la

(.lOt~.

Perronne

n'ignure

qu'une vic dbéglée

&.

contraire

:lUS:

lois. de la namre

cOlore

les

phu

dangereux:

d.érolngemen~

da'1J ¡'c!conornie ;:aniroale

i

J'un aUtre

COté'

une vie frOr

méthodique.

&.

trOP aflujettil.!

a

des régk$ minutlcu.

~~ ~ ~~;~~¡a~.I::br:~i&del.!·:o~d,er:~oeitl~:a~:~ ,b.1~~:rin~'~~t~~

fruil. qU'l\ne gene: continllelle. des jouu ennuyeux:.

&

une como

plexioo languiffaotc . C'd'\.

dans qn

jofle mihtu que l'on pela jouir

des douceuu d'uoe ranlé

p3rfaiy:.

~n

ne

f3tigant

la

maure

ni par

cxces

ni par défaut. Maj, 6

ru~o

n'eR: plus

IntéreCfant q1le

dt: vi·

vre.

3UUnt

qu'j( eA: porJibb,'

(a05

i'lcornmodités .

&.

d'cntretenir

le

corp' (31n

Be.

vigoureull.;

rien

n'eR: aum plus

ulÍl~

que d'éru–

dier le.

RJoyen. de

(a.

propre C",o'1(¡;e\fatioD,

&

de

donnee

a

la

(0-

eiélé

deJ

e4gl~s

el:

d~.t Précep~el

ou chacun

Ruine

choi6r ce

qui

convient rnieux

a

la confiitutioo de (on individu. AuAi

y

01. 1

iI

eu

de

toUt

~cml

de.t hornllle.t

ponés

a

I'étude Je ltHyglc:ne, c'd't.

~-dire

de

¡':Ut

de

con(c:r\fer

la

(aRtE:

du

CQrp',

(a be3Uté

&

(\'S

force. ;

8(

d~pui$ Plu~arqlle .

qu,

a

fait un excellent traité

ti,

l~nI'_

,~,.

'"lIula

ju(qu'a

nou.,

iI

r

a eu un

trc!-_gf<\nd

nombre d·au.

teÚfs

qui

orll

écrit

(Uf

cene

mati~re,

V.)"tt..

Boerbaave ,

m,th.

fl14J.

milI,

T,,,,,

11,

d,

tI"At.

iTi,

.

Vlufieufs

parroi

ces

.nueU15

méritoic:nt

par

le.t

r."g~s

inftruaions.

&:

par

les préceptc. otiles (ur

tena

m:uiére, dont leurs ouvrage.

{ont reftJplis,

d'elre

p3rcicDliérement nornméa

&

célE:bré. dans cer

ariicte,

J'en nommerai

quelques

uo"

pOllr

donner ;\ I'h:alic la

*,I~rc ~ui

lui et\ dac. d'aToir

produit

ca

graDds

Homm~,

Le

pr~

HYG

PI.

p,,"""aeiq.

fig .

7. ) fu r une mmaille, eo la roiCaut

paffer fur uue roulette ou poulie

B;

&

attache"'

3

fOll

autre extrémiré

D

uo poids E) dans lequel vous fiohe–

re."

un fI;le

F

G.

Pole." rm la

m~me

mur.ille une

pi -

que de métal

H

[ ,

diviCée en un cerrain nombre

d~

p. rties égales,

&

vous aUr.." un

hygro.neerc

complet.

Car c'ell une chofe ineont¿flable que l'humidité r30-

courcit peu-o-peu les corlles,

&

qu'elles reprenoem leur

longueur ordinaire a meCure que l'humidité s'évaporc.

Donc, dans le cas préCcm, le poids ne pellt manque r

de monter a proporrion qlle I'humidité de l',ir augmeo–

te,

&

de defcendre lorrgu'elle viem

¡,

diminuer.

Com:ne donc le Hile

l'

G momre les cfpnees dOlH le

poids monte

&

defeend,

&

que ces efpaces Com

é~au"

3

I'allongemeor ou

3U

raccourC'HTemem de la corde ou

boyau

B D,

I'inthument montera íi l'air efl plus ou

moios humide un jour qu'nn

3Ulre.

Si vous vonle." avoir nn

hygrom.tre

plus exaél

&

plus fenfible, faÍles paffer une corde de boyau par der–

rus plnfieurs rouleues ou poulies

A, B,

C,

D, E, F

&

G (ji/!.. 8.),

&

condllife.,,-vous pour tout le reOe

comme daos

I'exemule'p~écédent.

Peu importe que l.s

diverfes parries de la corde

A B, Be, CD, DE, E

¡:.

&

FG,

[oiem paralleles

a

I'horifon, comme dans la

préCenre

fig'''',

<>u qu'elles Coient perpendiculaires

ii

l'ho–

rlCan.

Cet

hygrom,tre

a cela d'avanrageux Cm le préc6denr,

que I'on a une corde beaucoup plus longue dans le me–

me eCpace,

&

que fon :lllongemellt ou lon raccourci[–

tement devieot par la plus lenfible.

Ou bien, a[[ache." une corde de chanvre ou

de

bo–

yau

A B (jig.

9.)

¡,

un crochet de fer,

&

laiac1. \Olll–

her I'autre bout

B

Cur le centre d'un ais ou table hori–

Comale

E

1':

Sufpende1. pres de

B

une balle de plomb

C du poids d'une Ilvre,

&

attJchez-y un Oile

e

G. E n–

fin, du centre

B

dé, tive. un cercle,

&

diviLez.-le

011

plufieurs parties él(ales. L a conflruéli"n de cet

hygro–

m.tre

efl fondée Cur ce qu'oll a obferv.!, qu'une corde

ou on boyau s'emortillent en s'h·,meébm,

&

fe

dé"",–

tillent de nOUVeau

ii

meture qu'i1s Ce deffechem. M.

Molyneuf, Cecrétaire de la fociété de Dllblin, dit qll'il

s'eO apperc¡:u des chaogemens dont nous venons de par–

ler, dans une corde, en fouíllant deffus hUlt ou

di~

fois ,

&

en l'approchaDt enfuite d'une bougie. D'oú il

fuir

ql1

J

a

mefure que l'hurntdité de l'air

aUAmentCl13.

un

·dimílluera, I'inde. indiquera de combien die fe tord

011

délOrd,

&

par conCéquem l'nugmentation ou la dimi–

nurion de !'humldité ou d. la féchcreffe.

Ou bien, auachez I'extrémité d'un. corde de chanvre

ou de boyau

H

(jig.

10.)

a

un crochet

H,

&

a

fon

autre bour une baile d'une Ilvre pel.llt. Tracez aeU!

cerc1es concelltriques Cur la

b311e,

&

diviCez-Ies en un

égal nombre de parries égales. F

i.ez

un lIilo

N O

fur

un pied

N,

de rac¡:on que I'enrémité

O

tOuche prefque

les divifions de la baltc.

La corde, en fe tordant ou en fe détordant comme

dans le premier cas , montrera le changemem d'humidi–

té par I'application Cucceffive des difféleDles divluons

des cereles

a

l'iudex.

Ou bien, prenez deux chafUs de bois

A

B

&

e

D

(jig.

11.);

pratiquez-y jes [ainures dans lefquelles vous

euchafferez dc;s ais fOrt m inees de bois de fréne

A E

f

C. &

mieltr ell

Saodorius

qlti

s'eA:

fig0011é par (on ouvragc

jQtitolt

M ...

t;;~:::te ~H;;:r' I~U~é~~~ ~~i p~U:Fe~:ntO~~q~~i ~'~:::u'rP:'~ ~:n:~::

&.

ou

1'00 pui(e

tolot

de lurniére.s

pour

pénétrer dans le.

vares

les

plus

(ecrcueJ,

&

Jans

lc.s opérations le" plus

caché~,

p.l.t'

le(quelle.t les alimclu que OOUt prenons (ont raffinés

&:

ch"ng~s

irnpcrceptiblement eo nutre propre (ubfhnce;

&

(lOor connohre

queb (Ont le.

plus

conv~n¡)bles

a

un corps dé lic3t ,

&:

qu'els

(on:

les plus propres:" un t.orp.t _obulle, le

(econd

eí\: le

(~3VOlat

Cor_

nato. noble Vénitien

qui

dans

uo

ouvr3ge petit en volume. mai.

¡neftimable par ce: qu'ü ren(erme , intitulé

L4»tI, ¿di.

!,'''''dA .

trCi.connu

&

traduie en plqfieurs I

:locu.es

. enfeigne la mani¿rc

~:

v;;;

3~·S !On~:i~5u~~0~e;, :n~: roiM:a~dm~~lCi:n i~ ~ f;~j~t

\

I~~~~

fieuu i:Jfirmirls , 11 fuit voir de quelle

utilicé

cft la (obriété .

LI.

moMradoD &;. J'Qnifotmiré

dOlns

le.t alimen.t .

Le

Hoifieme

en

Jo–

(~ph

Antoine Puj.1ti ProfclTcqr

a

PadoUe. qni ., poblié un

liyre

¡n._

muJé

tI,lIa

prtj,rTNJr.r',,,,

tlt'

Lm,,.,,r;

,

¡J,U.

Gtldt

¡,dtllt4ri4 .

Cec_

te rnatiére. qui

e~

tres imporrante, parcl!

llu'e1le

tenJ dircll:e.

ment

a

la con{erv.uioo d'un ordtc de pcr(onnes recommandablCII

llar mille

modf~

&.

rUUOUt

p:tr I'lnilité

q\lC

lcurs tra\'aux ptocu ...

eenr

~

la

(ociet~,

,n'oie été

tr3ité~

avant lui

p:l.r

un gr3nd nom...

bre

d':l.ll1eurs.

&:

paniculiérement (':ar Ficin , t>(cmpie.

&:

Hor!

l.ie.

mais il fallt convenir que I'uj.·ni 3 (urpaffé cl'ux. qui ¡'one pr6·e ...

011 ,

par

I:a

rolidit~

&.

la juftl!ffe de

la

'tb~orie

que (on

OUVf3gc

conti~nt.

&

par les excellentes régles de pratique

8c

les préce–

p,es réfléchi. qu'il renfermc .

o~

ch:tcp.n Irou"t"cra. lt:.t moyens Je

pouvoi¡'

(I!

livrer

aUXo

plus grandes

OCcup.ltions. G1,\I

qQ'iI en

n~(uJtO

¡Ju

d~rologement

dolO. b

(anté,

( 1' )

,