•
314
HYD
fondear de I'iris .
L'ellr~me
dilat:lIioo de la popille ,
dI
un figne que le eorp.
viu~
eoorriboe
iI
l'elleofioo
Mm~furé~
des lunigues .
.
Les
ffil ades relTeneenl prefque eontioo.llement la
(ond de
l'~iI
&.
~
la It le, de violenles d<lukurs 3eeorn–
pa.¡nécs d'infomnie
&.
de fievre. Celre maladie en or–
dcn:lÍremem ehrooique,
&.
perGrte
d.nsColO
ér.u Caos ao–
cun ehangement, lorfque I'ocil ell parveno au deroier
deliré d'eIlenlion que fes membraoes luí permerrem .
M3Ítre·Jao propofc dans eerre maladie beaueoup de re–
medes tam généraux que p.t!ieulier., internes
&.
ropi–
ques, bien variés, roivant les dilléremes indk"3tions qui
!?C0vem fe préremer; ear iI eroil eerre m,ladie Co)erre
a la rérolullon
&.
a
la Cuppo' ation. D:1ns ce deroi.r el.
ji
cooCeille
Ul1e petile
ouvenure, comme Pio
¡flon
dtunc
faigoée
a
la parrie déclive, du cOlé du perit angle,
iI
cOré de I'iti , fur le blanc de I'cril,
&.
qoi pénelre par
de-li I'ovée. Bidloo propofe auffi I'ooverrure de I'oeil,
Jorrque fa prorubér.nee en douloureufe;
&.
iI
rapporle
le cas
d'un homme qui ert mOrt de cotte maladie, pour
n'avoir pas voulu fe réCoudre
iI
cerre léllere
op~rarion
qu'iI lui avoil eoofe-lIée, avee le célebre Cyprien
¡-on
colleh'Ue,
tr~s·habile
ehirurgicn d'Amllerdam.
II
a)ol1re
~
eerre hirtoire eelle d'uo enfant de dix aos,
3
qui l'oeil
étoir devenu exeeffivemem gros i la fu ite de plulieurs
fluxions fort douloureufes. On avo'r employé en yaio
les remedes les
mieu~
indiqués PO,I! dérourner eerre hu -
m e",;
011
appliqua coñn UII c.taplaCme malur3tif, qui
arrira ulle
tuméfa~lon
prodi¡¡ieofe de I'ocil avee fuppu–
rarion. Le :nal,de fouffril les douleurs les plus aillues ;
on obtint le calme ell vuidªnt I'oeil par une meiGon que
Bidl'lo lit
a~
bord de la cornée tr¡nfparellle
~e ~l
}hC
fe rétrecir . fe eonh,lIu, pa,faítemem en peu de rems,
fans autre ineommodilé que la perle de la vlle.
Bidloo
~ir
UI) préeeple de fa méthode d'opé'er dan<
ce
cas.
11
ne juge
pos
que l'ineiljolj doive
s'~lendre
par
de·la le b"rd inféricur de
la
cornée Ir.nfparenre, parce
qu'il ell
poffi~le
que l'humcor
vitr~e
ne foit pas lique–
fiée,
&
qu'elle relle en place avee le eryrtallin. Alors
le globc de l'oeH conferver>, dir· il , un eertain volumc ,
la cornée r' anfp1renrc ne
Cera
pa. dé6guréc par une' ci–
catrice del:'gréable ,
&
J'oeil confervc", autanr qu'i! fera
poffible l"pparenee d'"n éla, nJturel:
Ii
au e,meraire ks
humellrs fQm elltierement
difrlurcs,
ceUc ¡ncilion fera
fuflj fa" re pour en permeure I'évaeoation.
Quand les tuniques n'"m pas éré portées
i
uo poinl
exceffifde dilatatitlO,on
~eur
relller la mé¡hode de Ñuck,
qu'HoiOcr arfure avoir praliquée avec fueces. Elle ¡:on–
{¡ne 'ii faire une oona'on au bord de la cornée rranfpa
rente
~vec
un
petlt
trOC3rt,
pour éV3cllcr
l'hl1
l
mc:ur qui
caute
llhJ -I"oPtbal»"e,
&.
a
e
menir I'oeil avec une pla–
que .:le plomb p,r delfi.s l'Jpva eil,
&
les remedes con–
venabb:
qn
réilere ces ponétioos aulft foovenr que la
néceffi
requiert, )Ulqu'a ce que I'oeil foil
réd~ir
d
permanente dan, fOil étal ñamrel. L'uf!-
remedes ludnrifiqucs
&.
purgadt" favo–
rife,
, ces procédés
~ur1tits.
M
ais dalls le cas ou
la
dil.tatlon dn globe en extreme, Heillor cOllfeille une
grande inc;ition
tranlve
Cale
l
on méme
crucia.le,poor
voider emieremenr 1'<EiI.
II
eCl le eopirte de 5a i
l1l-
Y ves,
lorf'lu'il reeommande de retrancher dans cerrains cas,
les membranes qu'on croiroil rr(lp érendues ,
&
qui pour–
r'o¡enr
~mp~eher
I'o::il de fe réduire
a
un porÍ! globe,
propre i pOrler eoinm'.démem uo oeil a, t1ficiel. Dans
une ruméfadion conlidérable de l'ce'I, je me fuis eon–
temé de faire une limpIe mcilion "anfverrale d'un ari–
gle i !'atllre . Elle fU! fuiv ie d'inflammalion
&.
de vo–
m i([emens
Iymph.dques~'
'lui me donnerem de la détia,.–
ce rur l'l\!ili,é d'une illcilion auffi érendue: fans retran–
cher rien des !Uniques , elles fe font rédnires
a
un
!r~s
peril volume. J'aí vu depuis, par un fait donl je nis
donner le préeis, l'inutililé de l. grande incilion que
i'avois
fa,~e ,
quolqu'avcc plus de ménagemcllr
qu~
.iur–
Yves
&.
l-jeíCler ne la prefc,ivenl.
U
ne filie avoir I'oeil
gancho forr dilaré depuis plus
de
'r .ns,
a
la fu ire
d~ 'la
pe!ire vérole qu'ell¿ avoir eue
iI
l'~ge
de
Gx
.ns. Les
douleurs de migr:cine trcs-violentes , aceompagoées de
BUlions de ¡éle, qui Ce' portoient fOllvem Cur les yeux,
ne purenr la
d~lermioer
¡¡
Ce lai(fer vUlder I'oeil; le
ha–
fard la fervir utilement . Elle
fe
donna
UI1
coup viol,"r
3
l'oeil, en tOlnbaJII fljr le baton de I'angle d'ulle eh.i–
fe de paille
;' 10
contulion
&
I;éehymofe furem eonfidé:
rabIes. Quelques heures apres I'a:il s'ert ouvere;
iI
én
ert forli do fang fluide
&
coagulé, avee les humeurs
qu'il contenoi, ; la gul!rifon a éré parfaile en
11
ou' Ir
jours
f.nsaueuo aceident.
00
remarque fur la furface
lmérieure du booton ¡(lobuleux; mobile par l'aéHon d<s
mufeles, une proLUbérallce folide
&.
plilTée, formée par
.. .
-
(
~
....
.
HYD
l. comée lnnfpuenre . La cicatrice enfoneée qo' n
s -
per~oir,
mOOlre qoe I'ocil s'ell ere' é du córé du peOr
an~le,
au milieu de l. pYlie larér1le .,rerne du glo ,
pr~eifémenl
ou Guillemeao
iodlqu~
qu'.1 fuut fsire l'in–
cilion, lorfqu'.l el! nécerJ.'re de ,.u-der l'ocll L 'infpe–
aioo de eeluí donl Je parle. prouve que eeue cncilinn
auroil l'inconvéoieDl de ¡,ilTer une
in~~aliré
pr
lobér.ut–te ; parce que let membranes en Ce relr.rrsnr lur le cen–
tre du globo , la corn6e "anfparente, qu.
en
unc.
por–
tion de pOlite fphere "J"drée
i
ulle ,lus grande, do.t né–
ee(f.iremenr former une f.,lre lur la furF.aee du
~lobo
n:tréci; ce qu'no 4!vitt:ra tn incilant d211 tO\1te I'élen–
due de l. cornée runfpareote etClu.; vemeDl.
Celt~
in–
elli .n fuflira p -ur procurer la réJua'on du glnbo fore
dilaté
i\
un peú volume, fans
re
ncher une portian
des membraoes. On ne peur trop limpli6e- le\ opéra–
lions de Chirorgie,
&.
ceue perfeainn ne ¡>tUl
~lre
que
le fruir de Péru
e
des foits mú'emCDI réfléchis,
&
ob–
fervés Judicieufernent fOlls lellr vérnable point de vlle.
Les
ehirur~iens
puremene ooérSleurs pratiquent h.bile–
ment, mais ils perfeélionnenr p, U.
(r.)
HYDRO- '\RCOCELE,
i.
f.
fume de ehir"r.
nom qui a él€ donllé par
F
abrie.
d'
A lu,íp<HJ<_.. ,
1
une eolleaion d'eau dans le (crotum,
aecompl~née
d'un
lerticule farcomareux. La IUmér'aa ,.,n de l. gl.nde ell
ordinairemelll la mllad;. ori inaire,
el!
I'éplnchemenr de
Iympbe ert l'c/ler de la ru rure des vaitreaux !'ymphalÍ–
ques,
.en~orgés
p;lr
l'IIblln,ai
n1
du r((líeule. I.¿ue I'hy–
droee\e roit In maladie pri'nitiyo,
&
que le teCHcule C.m
au commeocemell! de
la
m.l.d!e, ét:am eOOlinuelkmenl
en
macéra,ion, fe relkhe
&.
fe d.(folve, pour .in(j di–
re, fa runi
uc
propre vicndra
3
fe dé, hirer;
iI
en arri–
ver. quelquJ!f< is ,Ull1l11 au' vailTa,ol, c'eel ce qui pro–
duir l'ép'nehemenl mille tI'ea"
&
de fang qu'on Irouve
quelquefoi dans ces fortes de tumeurs .
U indicacion
cunti ve qu'dlcs
prélemt!nt,
en
de
vui·
d~
I'eau COOlenue dans
la
tumeltr,
&.
de trauiller
~
ré–
foudre
I'engo,~emell!
du lellicllle par les remeJes appro–
priés
¡¡
la nalUre de I'en
~orgemeOl.
Les eataplnfmes ré–
folullts, les
empl~tres
ém ,lIiens
&
foodans ?eUVenr
~lre
appliquées avee fueces. Si le eaUl le renouvellet¡t , les
reme~es
convenab\e' au tertieule feronl fans efÍet,
&.
l'on
pourra lemer la cure radicale de I'hydroeele;
voy.z.
Hv–
DkOCELE. Dans l'optration méme, on voil en
>lIcnant
le lellieule
:¡ -
décoovert, ce qu'on doir efpérer de l'tlar
ou
ji
fe trouvc';
i1
en
bien
rare:
qu'il n'exige
pas I'extlr–
paría n dans la plllparr des
hydro(arcoa/es
invétérée5.
Alors, par I'opéralion de la c.lrtrarion, on guérit radi–
calemem les deux mllad:e , dout la compJiclIion pro–
duifoil
l'h)'j,o(dTCoa/e. I/o)'ez.
CASTRATlON,
é§
L/–
GA TURE . O ll verra
i\
ce dernier mot, le. raiCons qui
exigem qu'O" ,'nb!!ienne de la llgature, qu'on avoil coll–
lume de prali'l-Jer da", I'opé ,rion de la e.Clulion
(r.)
HYuRO COPE,
r.
m. inUru menr qui éloit nurre–
foi. en uf'l(e pour mefurer le lems. Ce mor en
~ree,
formé
d',,¡·.. ,
taN,
&
.,•••••
,Jt
co"jid~rt. V()yt~
CHitO·
NOMETRE.
C'éloit une efpeee
d'horlo~e
d'cau, compnfé d'uo
luyau en fqrme de eyliodre, au boJul duquel il y avoit
un "One. On melinoit le rems p.r des marques f1ires
fm le lUyau ponr eer elfer .
Synehus dóerit fot! au long l'
bydro«op<
dans une de
fes leures. 11ell v,fiqle que e'élOit ulle efpece de clep[y–
dre.
I/uy<z
I. LEPSVDI<E
Chd",b<T/.
(O.)
HypR05IATIQUE, f. f.
(Ord.
""yd.
Enund.
Ratf.
PhiloJop
.
Sei",,, d< la nat"", Matblm4tirll<S,
Mathlmaf'ru<s mixt<l , lIt/chan. Statir. Hydro{lati:¡.)
parlÍe de la Mtehanique qui ennlidere l'équibbre des
eorps fluides, auffi -bien que des eores qui y
10m
plongés .
Ce
mOl
ell grec,
&
compór~
de
111."
~alt,
&
de
1
',"_/JI.
/e poJe. Hydro{latlf{"e
ll,¡nilie propremcnt la
(latir/u
de
l'cau, la fcienee de
l'é ~uilibre
des
ClOX;
mais eOlTlme
les loix de I'équilibre de l'.au Conr les mémes pour 1 s
aUlres eorps Buides, on a donné en général le nom
d'l1y–
dro{lati9'"
~
la Ccienee de l'équilibre des fluides .
On confond
fouven~
I'Hjdro(laJiru<
avee
I'Hvdrau–
/ir"e,
a
e.uCe de l'.ffinilé (lu fujet,
&.
pluGeurs áureurs
lIe les trailenr poior féparément. En effer les lois da
mou.eneOl des fluides fe réduifenc
a
eelui de leur équi–
libre .
Vo)'n
HVDRAULIQUE
ti
HVDRODVNAM/QUE. -
L !nuleur le plus ancien que nous nynos fur l'
Hydro–
flatiqu<
efl Arcflimede , quj eo a dooné les lois dans fOil
(raité
I
a~
wjidtwtib:u hll",,,Jo.
Parmi les modernes, le celebre M . Pafehal
a
qonné
fur ce rnjet un ron bon ouvrage intilulé
7'raifl de 1'1-
'I"ili6" da /''fu<un
&
de la pefan.."r de
r
air.
M .
M.riorre, dans
00
rrailé qu'il a publié eo
.686,
Cur le
mOH'V<m,w,
da <R"X
&
du autr<l Jluid".
doc-
ne
,