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HYD
}.o, Ln diílblutíon du Cang on le 'défaut de coñlincn-,
ce de certe
hU11leur
d'ou dérivcllt
tOules
les
aoues
l
qUl
faie que ce fluide llC peu¡ eere rele'llu
d.nsles vaiffeanx
qui
1m
fone propre<; il devient
CuCe.,ptibl~
de s'éehap–
per Cous forme l'ércnCe dans les vaiffeaux ,d'un genre
qui n'e(l pas fail pour le reeevoir n. lUrellemcllI, 10rC–
qn'i1 • la eonlillenee qui lui en propre : iI paffo, dans
les arteres rereuro" dan les conduils coUaecraux qui
ne Cone pas cnpables de rélin,\noe; &, eomme
il
y en
a
encore moins dans ks cavÍlés dlt eiffu ceUltlair'c ou
q ltelques-uns abólt!Íffem, 11
s'y jelte, les remplie, les
dinend,
&
Y
fomnil la matiere
&
le volnmc de l'redeme,
des bouf!i (JlIres, de
la
leueophle'maeie, de l'at1af.1fq\Je;
on s'il ell dirigé "ers les vaill'd;ux
c~halans
1
il fo"", ie
le, rluides qui CnimcllI cominucllemel1l d,lOS les capací–
tés, qui, o'étaor pas repompés, for mem 'des amas d'eau
q ui y eroupillem plus long-Iems qu'on ne pel1Ce com–
mun¿mene f.llS
Ce
corrompre; paree quo I'air o'ayaot
pOlOl d'acces dans
les
par6es
tlll
eUes [orit. renfermées,
elles Ce e"nCervem comme les eaux de l'amnibs, dans
leCquelles nage le f\EIUS pendaol tOl\! Coo Céjour dans
la malrice , qui y COn!
m~me quelquefol~
reeenues pen–
dane plufieurs aunécs Cans alleune corruplion, dóot peu–
vene elre préfervécs encore plus airément les eaux des
hydropi ues; parce qu'elles om ordio.irement uoe Corte
de confillance
mucila~neuCe,
qui les rend peu fuCce–
ptibles du mouvemem il1tellin qui prodllil la putréfa–
aion ,
V?yn
DI:isOLUTlOll. P UTRÉFACT ION , C 'en
par les effe.. de
I~
,di lfolmioD du fang, qu'iI arrive fou–
veO! que des phlh,hques paroÍffeol mourír
hydropi'f,/(J ;
paree que les poum\lns ne pouvam p", cooverti, le
ehylé en
fan~,
avec la confinance qui lu! en
néeeff.ir~pour étre bien
confliIU~ ,
i!
no peue pas etre ret<mí
dans res prop,es vaill'eaux,
&
il fournit aux autres uue
fu,abondaoce d'humeurs avec les Cuiles ' mendol1uées,'
dans le cas ou ces humeurs exeédantes viennent
3
pren–
dre leur cours par la voie des Cdles, ou de la peau,
o u des urin.s; la diarrhée, ou les Cueurs eolliquatives,
on le diabele qui s'établit en conCéquence, empéche
qu'il ne r< faffe aucun amas d'eaux : ces malades au con–
trnire menrent eOlieremem derfochés,
Voy""
COL L l -
QtMTION, FI ÉVRE HECTIQUE,
COLL IQUA ~ IVE,
DIARRHÉE , DIABETES,
!l
n'dl
aucun des Cymptomes de
l'hydriJft;¡;',
q1li ne
pUlffent elre regaldés comme les effels d'une des deux
fones, de
c~ures
?ifféremmém modifiées, Cu, I.Cquelles
o n VleO! d élabhr loute la Ihéorie de ceue ' malad ie
ou il y a complication de ces deux
diffé~eDs
príncipe;
dans un meme iodividn,
Ce qui diCpore p,incipalemeOl
:1
produire
l'hydr?piji.
d~,~
quelque eas
qu~
ce roil, c'e(l le défaut de régime :
d allleors c<!Ie maladle peut
~lre
fo,mée immédiaeemem
ou elre la Cuice d'uoe .Ulre maladie' ce dernier cas erl
plus
o!din~ir~
,que le preml"'
,~~uand
l'
hvdropifi,
e(l la
mala,dle
pnmlt!V~,
elle en
quelq~efois
I'effee d'une dif–
pofi!lon hérédllalrc; mais elle e(l ordinnirement cauCée
par la lé,fion des ronaioos dans les premieres voies qul
ne prod,u" que des digellioos imparfaites; 00 par la dé–
géoéra!l~o d~
Caog
&
de la maffe des humeurs, qui
ne}ou",u qu une Iymphe ttop épaiffe, qui eogorge les
valU'eaux , qu'
1:1
re90iveOl-, ou une Cérolité trop abon–
damc qlll les
rel~
,hc. les dj(!end ,& les force
~
Ce rom–
pr~ ;
ou,
p~r
I'<;ffer du froid, f'm J'habitnde du corps
qUl donoe l!eu a une Cupprd fioll de la tranCpira"oo,
dont la mlUtre reRue dans la malfe des humeurs
&
produie eoluile une
f<1f!C
de plélhore da"s le
fyfl~me
d~s
v3llfeaux, féreux
&
Iymphneiqucs ; lorC'qu'e\le ne Ce
falr p"' une II[ue par quelqn'am re voie d'<xerélion : la
r élidence dans des liCUA humides, morécageux , expa–
fés au vem du midi, qlli occalioonem un relkhen",tít
dans I'habitude dll eorps toajours comme
pl on~é
dans
uo
b.inde vapcurs, dont
i1
ne ceffe de s'lmblber par
,les pores , abCorbans, de la peau, a Couvem au m les mé–
m es Cuiees: une boiffon abondame d'eau froide, Cm'loue
lor[qu'elle ell priC!>, le eorps éram échauffé par quel–
q ue cauCe que ce COil, ou dans la nuie pendan! le re–
Jachement que procure le fomme;l, peur produire in–
térieurement les mémes effets; fi elle n'en pos évacuée
d'lIne maniere proponionoée
a
C.
quamilé,
par
la voie
du vomiílement 00 des Celles, des urines ou des Cucms,
1..:'
hydropijie,
qui
Cu~cedc
a
uoe aut,e maladle. peut
aVOlr aueant de 'différemes cauCes qu'i1 y a de diffé–
reores mal.dies qui peuvcm la fai;e na!tre : lelles Com
10Ules les fiévres accompagnées de beancoup d'ardeu r
&
de foif, Cuivies d'nne bonroo proportionn'de,
&
m~m e Cans bOIll'on par la Ceule "crimonie dill'olva"le qu'el–
les occafioonen! dans la ma/fe des humeurs: les
tiévre~
interminentes, iny,étérées, 1hr,tout la tiévre-quarte , 10rC-
.11
j
HYD
qu'eUe 'n\a pas
~eé
bieo lrlritée,
&
qu'on s'en trOP hi–
ré de la
cOl/pu
par I
'ul.gedu q uinquina ; les obflru–
aions des
virc~res
rebelles
iI
la u.lure
&
aux remedos ,
co'mme les skirrhes du foie , de la raee, du pancréas,
du méCentere, des imeflios. des reios, de la matrice,
&
méme les lubereules des poumons auffi-bien que I'a–
frhme : les trOP grandes évaeuatioos de quelque efpece
qu'dlcs ((¡ieAI, comme les hémorrhagies , les faignéc.
trOp répélées , IrOp abondantes, la diarrhée, la dyll'eo–
lérie
opini~tre,
invélérde; les " vomilifs, les purg3!ifs
trOP violéns
&
trap Coo vem employés,
.!OH
que les Cu–
eooiñqu.es, les diméliques, les plyaliCans qui produifc11t
de trap gránds .ffels : la Cuppreffion des évacuadons né–
Qeffitic;es , eomme des uríhes, des meunrues , des hémor–
rho'ides: la mélancolie, la jaunill'e , le Ceorbut
&
aGlres
de , Ccmblable nau"e :
iI
lOoees ces cauCes prédifponemes
de'l'hydropijie,
on doil
ajOl·lté~
la groffeffe qui , par le
volllll1e
de'
la marríee, éeabliL Cou.vel1!
une
dirpo(ieion
a
oer¡J!: nialaaie ; emam qu elle oomprima les trones des
veioes, qui ' rappon ém le C3ng des extrémitts inft'ricures
&
des "iC"Ceres
de
la région hypoganrique,
Quaol aux" effelS
&
aux progres de
l'hydr.opifte,
on
obCerv.e eo géDéral
que,
dans loutes les efpeces de cet–
le maladio, il
Y
a eommunément enflure, ou au-moios
rUlneur Cenfible dans q'ue1que parde de l'habilude du
corps;
&
un Cemimem de peCaneeur dans llintéríeur,
lorCque la colleaion¡f'humeurs fe forme dans qoelque
capacilé : on remarque que' la eoulenr de' la peau en
tolljoms 'Viciée dans I'UD
&
I'.anlre cas, en ce qu"elle
efl fon pile', tiram Cur le
~,erd!trc;
que les ma1>des ont
uo grand déj\o"-e des alimem,
&
Cont lOurmemés par
nne Coif c0ntin\1elle qt1i les poree
iI
boire abondámmeot
fans qne la boilTon les Cóulage
a
cee égnrd, ce qui a
fair dire au pOele par rapport '. ceue airconnauee:
Quo
plu¡
fune
pot""
phu
jitiuntur
ar"~'
I
M ~is ch~que
eCpecc'd'h ydropifie
a
C ..
Cymplomes par–
tieuliers,
iI
raiCon des di!féremes
~arties'
qui fiml affe–
élées,
Voyez
HVD ROCtpHALE , H VDR OPISIE DE POI–
TRINE, HVDROCELE , LEOCOPHLEGMATl E \
&c,
, Pour 'ce qui efl de' IlaCeile doO!
il
,'agit ici plus par–
tienlierement,
ji
s'aononee ordioairemem ainfi : les piés
eommencent
a
s'enfler aurour des talons
&
des mal–
léoles d'une mmeur redém'ateuíe, plus ou moíns féreuCe,
aui eonCerve pendant quelque tems I'enfóncemem qui
s'y fair par l'impremon un peu fOrle des
doi~1S
ou de
!luelqu"ulre eorps mOltll'e qui y
a
éré appllqué , Dans
les eommencemens, ceue eDBure difparo1t emi':rement
pendant la nuil, e'e(l-a-dire 10,Cque les malades érant
couchés , le corps en dans une fimanon '-peu'pres ho–
riComale, ou les huméurs n'ayane plus a remomer eon–
Ire leur propre poids, qui
1
emporle Cur
l ~aé1ion
des
vai/f~aux
ou du ,,/fu cellul.ire , relaché, forcé, relour–
oem plus .iCémem dans le IOrrent de la cireu lalioo; en
COrle que le matin
ji
ne rene plus de mmeur , ou au–
moills elle ell confidérablemem diminuée, mais elle
Ce
forme de oouveau peodallt le jour. paro!r le
Coir,
de plus en plus conlidérable,
&
gag"e peu • peu les
j:im~e~
&
les euill'es au poi
O!
de s'élendre JuCqu" la
hameur des ,eins, dans les bourCes,
&
le ti/fu eellulaire
dos eégumens de la verge qui
Ce
mméñem loajonrs
davamage, eellement qu'elle ell quelquefois 'comme en–
Cevehe daos l'en Rure: en
tn~me
lems I'humeur eom–
menee; • fe jeerer dans la capacilé du bas-vemre,
&
y
devienl
loajour~
plus aboodame aU point qu'elle dillend
bienlÓI les parois de l'abdomen jufques p.r-dell'us I'eno–
O1nc ,
&
cauCe un Centiment de Boau'lion
&
de mur–
mUre por les eaux contenues qui augmemem le volume
du bas-ventre, du c6eé (\,} ellés Can! pOrlées par leur
poids,
a
"me(ilrc que le malade ée:me couché, Ce releve
en dilférens Cens a ,aroite
& •
gauche :
&
cetre Ruaua,
lion e(l eoco're 'plus
C~nfible,
10rCque l'on frappe le
VOII–
ere avoc une main
iI
'I'oppofiee de l'autre qui le pretre
par cÓté; car alors les mains Cone affeélées, cemmo
du chcc onqulalOire d!une colonoe de liquide mis en
mouvement.
t
,
Ces
dlff~rens
Cymptomes' Cuivent ordioairement cCUe
marche, lorfque la cauCe de
l'hyáropiji.
aCeité dépcod
d'un vice
~énéral
dans les Coliáes
&
dans les RUldes,
mais lorrque la IcauCe en dans quelque vifcere du bas–
ventre, l'enBure Ce for me fOllvent Cans
~rre
préeéMe
de eolle des e-xtrémilés iuféricores, Cnrviem ioCenfible–
men!
&
preCque Cans que les malades s'en
a'pper~oivene;
c'en ce qui a"ive, fur-tour dans les
pydropijl<J
enkifl écs :
d'.mres fois l'eoRure Ce forme 'en !res'peu de Icms,
&
comme filbilcmem; e'en le cas de l'aCcile propremenr
di~ :
oUlre cela,
iI
y
a
encore .a rcmarquer. que quel-
que-
,