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3

10

HYD

}.o, Ln diílblutíon du Cang on le 'défaut de coñlincn-,

ce de certe

hU11leur

d'ou dérivcllt

tOules

les

aoues

l

qUl

faie que ce fluide llC peu¡ eere rele'llu

d.ns

les vaiffeanx

qui

1m

fone propre<; il devient

CuCe.,ptibl~

de s'éehap–

per Cous forme l'ércnCe dans les vaiffeaux ,d'un genre

qui n'e(l pas fail pour le reeevoir n. lUrellemcllI, 10rC–

qn'i1 • la eonlillenee qui lui en propre : iI paffo, dans

les arteres rereuro" dan les conduils coUaecraux qui

ne Cone pas cnpables de rélin,\noe; &, eomme

il

y en

a

encore moins dans ks cavÍlés dlt eiffu ceUltlair'c ou

q ltelques-uns abólt!Íffem, 11

s'y jelte, les remplie, les

dinend,

&

Y

fomnil la matiere

&

le volnmc de l'redeme,

des bouf!i (JlIres, de

la

leueophle'maeie, de l'at1af.1fq\Je;

on s'il ell dirigé "ers les vaill'd;ux

c~halans

1

il fo"", ie

le, rluides qui CnimcllI cominucllemel1l d,lOS les capací–

tés, qui, o'étaor pas repompés, for mem 'des amas d'eau

q ui y eroupillem plus long-Iems qu'on ne pel1Ce com–

mun¿mene f.llS

Ce

corrompre; paree quo I'air o'ayaot

pOlOl d'acces dans

les

par6es

tlll

eUes [orit. renfermées,

elles Ce e"nCervem comme les eaux de l'amnibs, dans

leCquelles nage le f\EIUS pendaol tOl\! Coo Céjour dans

la malrice , qui y COn!

m~me quelquefol~

reeenues pen–

dane plufieurs aunécs Cans alleune corruplion, dóot peu–

vene elre préfervécs encore plus airément les eaux des

hydropi ues; parce qu'elles om ordio.irement uoe Corte

de confillance

mucila~neuCe,

qui les rend peu fuCce–

ptibles du mouvemem il1tellin qui prodllil la putréfa–

aion ,

V?yn

DI:isOLUTlOll. P UTRÉFACT ION , C 'en

par les effe.. de

I~

,di lfolmioD du fang, qu'iI arrive fou–

veO! que des phlh,hques paroÍffeol mourír

hydropi'f,/(J ;

paree que les poum\lns ne pouvam p", cooverti, le

ehylé en

fan~,

avec la confinance qui lu! en

néeeff.ir~

pour étre bien

confliIU~ ,

i!

no peue pas etre ret<mí

dans res prop,es vaill'eaux,

&

il fournit aux autres uue

fu,abondaoce d'humeurs avec les Cuiles ' mendol1uées,'

dans le cas ou ces humeurs exeédantes viennent

3

pren–

dre leur cours par la voie des Cdles, ou de la peau,

o u des urin.s; la diarrhée, ou les Cueurs eolliquatives,

on le diabele qui s'établit en conCéquence, empéche

qu'il ne r< faffe aucun amas d'eaux : ces malades au con–

trnire menrent eOlieremem derfochés,

Voy""

COL L l -

QtMTION, FI ÉVRE HECTIQUE,

COLL IQUA ~ IVE,

DIARRHÉE , DIABETES,

!l

n'dl

aucun des Cymptomes de

l'hydriJft;¡;',

q1li ne

pUlffent elre regaldés comme les effels d'une des deux

fones, de

c~ures

?ifféremmém modifiées, Cu, I.Cquelles

o n VleO! d élabhr loute la Ihéorie de ceue ' malad ie

ou il y a complication de ces deux

diffé~eDs

príncipe;

dans un meme iodividn,

Ce qui diCpore p,incipalemeOl

:1

produire

l'hydr?piji.

d~,~

quelque eas

qu~

ce roil, c'e(l le défaut de régime :

d allleors c<!Ie maladle peut

~lre

fo,mée immédiaeemem

ou elre la Cuice d'uoe .Ulre maladie' ce dernier cas erl

plus

o!din~ir~

,que le preml"'

,~~uand

l'

hvdropifi,

e(l la

mala,dle

pnmlt!V~,

elle en

quelq~efois

I'effee d'une dif–

pofi!lon hérédllalrc; mais elle e(l ordinnirement cauCée

par la lé,fion des ronaioos dans les premieres voies qul

ne prod,u" que des digellioos imparfaites; 00 par la dé–

géoéra!l~o d~

Caog

&

de la maffe des humeurs, qui

ne}ou",u qu une Iymphe ttop épaiffe, qui eogorge les

valU'eaux , qu'

1:1

re90iveOl-, ou une Cérolité trop abon–

damc qlll les

rel~

,hc. les dj(!end ,& les force

~

Ce rom–

pr~ ;

ou,

p~r

I'<;ffer du froid, f'm J'habitnde du corps

qUl donoe l!eu a une Cupprd fioll de la tranCpira"oo,

dont la mlUtre reRue dans la malfe des humeurs

&

produie eoluile une

f<1f!C

de plélhore da"s le

fyfl~me

d~s

v3llfeaux, féreux

&

Iymphneiqucs ; lorC'qu'e\le ne Ce

falr p"' une II[ue par quelqn'am re voie d'<xerélion : la

r élidence dans des liCUA humides, morécageux , expa–

fés au vem du midi, qlli occalioonem un relkhen",tít

dans I'habitude dll eorps toajours comme

pl on~é

dans

uo

b.in

de vapcurs, dont

i1

ne ceffe de s'lmblber par

,les pores , abCorbans, de la peau, a Couvem au m les mé–

m es Cuiees: une boiffon abondame d'eau froide, Cm'loue

lor[qu'elle ell priC!>, le eorps éram échauffé par quel–

q ue cauCe que ce COil, ou dans la nuie pendan! le re–

Jachement que procure le fomme;l, peur produire in–

térieurement les mémes effets; fi elle n'en pos évacuée

d'lIne maniere proponionoée

a

C.

quamilé,

par

la voie

du vomiílement 00 des Celles, des urines ou des Cucms,

1..:'

hydropijie,

qui

Cu~cedc

a

uoe aut,e maladle. peut

aVOlr aueant de 'différemes cauCes qu'i1 y a de diffé–

reores mal.dies qui peuvcm la fai;e na!tre : lelles Com

10Ules les fiévres accompagnées de beancoup d'ardeu r

&

de foif, Cuivies d'nne bonroo proportionn'de,

&

m~m e Cans bOIll'on par la Ceule "crimonie dill'olva"le qu'el–

les occafioonen! dans la ma/fe des humeurs: les

tiévre~

interminentes, iny,étérées, 1hr,tout la tiévre-quarte , 10rC-

.11

j

HYD

qu'eUe 'n\a pas

~eé

bieo lrlritée,

&

qu'on s'en trOP hi–

ré de la

cOl/pu

par I

'ul.ge

du q uinquina ; les obflru–

aions des

virc~res

rebelles

iI

la u.lure

&

aux remedos ,

co'mme les skirrhes du foie , de la raee, du pancréas,

du méCentere, des imeflios. des reios, de la matrice,

&

méme les lubereules des poumons auffi-bien que I'a–

frhme : les trOP grandes évaeuatioos de quelque efpece

qu'dlcs ((¡ieAI, comme les hémorrhagies , les faignéc.

trOp répélées , IrOp abondantes, la diarrhée, la dyll'eo–

lérie

opini~tre,

invélérde; les " vomilifs, les purg3!ifs

trOP violéns

&

trap Coo vem employés,

.!OH

que les Cu–

eooiñqu.es

, les diméliques, les plyaliCans qui produifc11t

de trap gránds .ffels : la Cuppreffion des évacuadons né–

Qeffitic;es , eomme des uríhes, des meunrues , des hémor–

rho'ides: la mélancolie, la jaunill'e , le Ceorbut

&

aGlres

de , Ccmblable nau"e :

iI

lOoees ces cauCes prédifponemes

de'l'hydropijie,

on doil

ajOl·lté~

la groffeffe qui , par le

volllll1e

de'

la marríee, éeabliL Cou.vel1!

une

dirpo(ieion

a

oer¡J!: nialaaie ; emam qu elle oomprima les trones des

veioes, qui ' rappon ém le C3ng des extrémitts inft'ricures

&

des "iC"Ceres

de

la région hypoganrique,

Quaol aux" effelS

&

aux progres de

l'hydr.opifte,

on

obCerv.e eo géDéral

que,

dans loutes les efpeces de cet–

le maladio, il

Y

a eommunément enflure, ou au-moios

rUlneur Cenfible dans q'ue1que parde de l'habilude du

corps;

&

un Cemimem de peCaneeur dans llintéríeur,

lorCque la colleaion¡f'humeurs fe forme dans qoelque

capacilé : on remarque que' la eoulenr de' la peau en

tolljoms 'Viciée dans I'UD

&

I'.anlre cas, en ce qu"elle

efl fon pile', tiram Cur le

~,erd!trc;

que les ma1>des ont

uo grand déj\o"-e des alimem,

&

Cont lOurmemés par

nne Coif c0ntin\1elle qt1i les poree

iI

boire abondámmeot

fans qne la boilTon les Cóulage

a

cee égnrd, ce qui a

fair dire au pOele par rapport '. ceue airconnauee:

Quo

plu¡

fune

pot""

phu

jitiuntur

ar"~'

I

M ~is ch~que

eCpecc'd'h ydropifie

a

C ..

Cymplomes par–

tieuliers,

iI

raiCon des di!féremes

~arties'

qui fiml affe–

élées,

Voyez

HVD ROCtpHALE , H VDR OPISIE DE POI–

TRINE, HVDROCELE , LEOCOPHLEGMATl E \

&c,

, Pour 'ce qui efl de' IlaCeile doO!

il

,'agit ici plus par–

tienlierement,

ji

s'aononee ordioairemem ainfi : les piés

eommencent

a

s'enfler aurour des talons

&

des mal–

léoles d'une mmeur redém'ateuíe, plus ou moíns féreuCe,

aui eonCerve pendant quelque tems I'enfóncemem qui

s'y fair par l'impremon un peu fOrle des

doi~1S

ou de

!luelqu"ulre eorps mOltll'e qui y

a

éré appllqué , Dans

les eommencemens, ceue eDBure difparo1t emi':rement

pendant la nuil, e'e(l-a-dire 10,Cque les malades érant

couchés , le corps en dans une fimanon '-peu'pres ho–

riComale, ou les huméurs n'ayane plus a remomer eon–

Ire leur propre poids, qui

1

emporle Cur

l ~aé1ion

des

vai/f~aux

ou du ,,/fu cellul.ire , relaché, forcé, relour–

oem plus .iCémem dans le IOrrent de la cireu lalioo; en

COrle que le matin

ji

ne rene plus de mmeur , ou au–

moills elle ell confidérablemem diminuée, mais elle

Ce

forme de oouveau peodallt le jour. paro!r le

Coir,

de plus en plus conlidérable,

&

gag"e peu • peu les

j:im~e~

&

les euill'es au poi

O!

de s'élendre JuCqu" la

hameur des ,eins, dans les bourCes,

&

le ti/fu eellulaire

dos eégumens de la verge qui

Ce

mméñem loajonrs

davamage, eellement qu'elle ell quelquefois 'comme en–

Cevehe daos l'en Rure: en

tn~me

lems I'humeur eom–

menee; • fe jeerer dans la capacilé du bas-vemre,

&

y

devienl

loajour~

plus aboodame aU point qu'elle dillend

bienlÓI les parois de l'abdomen jufques p.r-dell'us I'eno–

O1nc ,

&

cauCe un Centiment de Boau'lion

&

de mur–

mUre por les eaux contenues qui augmemem le volume

du bas-ventre, du c6eé (\,} ellés Can! pOrlées par leur

poids,

a

"me(ilrc que le malade ée:me couché, Ce releve

en dilférens Cens a ,aroite

& •

gauche :

&

cetre Ruaua,

lion e(l eoco're 'plus

C~nfible,

10rCque l'on frappe le

VOII–

ere avoc une main

iI

'I'oppofiee de l'autre qui le pretre

par cÓté; car alors les mains Cone affeélées, cemmo

du chcc onqulalOire d!une colonoe de liquide mis en

mouvement.

t

,

Ces

dlff~rens

Cymptomes' Cuivent ordioairement cCUe

marche, lorfque la cauCe de

l'hyáropiji.

aCeité dépcod

d'un vice

~énéral

dans les Coliáes

&

dans les RUldes,

mais lorrque la IcauCe en dans quelque vifcere du bas–

ventre, l'enBure Ce for me fOllvent Cans

~rre

préeéMe

de eolle des e-xtrémilés iuféricores, Cnrviem ioCenfible–

men!

&

preCque Cans que les malades s'en

a'pper~oivene;

c'en ce qui a"ive, fur-tour dans les

pydropijl<J

enkifl écs :

d'.mres fois l'eoRure Ce forme 'en !res'peu de Icms,

&

comme filbilcmem; e'en le cas de l'aCcile propremenr

di~ :

oUlre cela,

iI

y

a

encore .a rcmarquer. que quel-

que-

,