HYD
HYDROCOLITE, [. m .
(B oe.)
éeuelle d'eau.
Genre de plantc
¡¡
fle~~,
en rore
&
cn ombclle, eom·
poCée de plufieurs pérales diCpoC':s en rond,
&
Couee–
nus par un calice, qui devient UD fruie
eompoC~
de deux
(.menees piares ,
&
formées eo demi.,eercle .
To",n_!or,.
IlIftie . rti
herb. VoX<>-
PLASTE.
(1)
HYDROCOTILE,
e
f.
(Hifl. ,,,,e. B oe. )
plante
qui pou(fe plutieurs petiees riges
gr~les,
Carmemcufes ,.&
s'atc.chanr
a
la rerrc. Sa feuille ell ronde, creuCe, por–
rée [ur une p.eeiee queuc; f3 fl,ur perite. ainq feuilles
blanches, d,lpoCé<s eo rofe; le fruir qui lui Cuccede
eompoCé de deux
grain.esfore applaeies,
&
fcmi-cireu–
laires;
Ca
r~ciDe
fibreuCe.
~lIe
erole daDs les marais, el–
le
ell un peu aeee au goue; elle a la <jualieé apéritive,
dércrfive,
&
vulnéraire . M . Tournefore la nomma
hy–
árD'{)t;/~,
de
';I~, eat~,
&
de
Jt.'f"O~
..
ca"'iJitl ,
paree que fa
feuille creufe ell propre
a
rama(fer I'eau.
HYDRODYNAMIQUE , [. f.
( Orár. mere/. En–
l<IId_m",e. Ra iJon . Philofophi.
ou
Scimu. Sei<llu d,
la
lI::ture.
111athl-matit¡u~. ~athématit¡uu
mixta.
MI–
ch4ni9tUs .
Hydro~'namlf¡ru.)
ell propremeDr la dyoam¡·
que dos Ruides, e ell-a-dire, la Ccienee qui
en(ei~oe
les
loix de leur mouvement. Ainfi,
011
voir que l'
Hváro–
áynami1'"
oe differc poin!, qual1!
¡¡
I'obje~j
de la tcien–
ce qu'no app<lIoie autrefo,s
&
qu'oo appelle encore rres–
fouvene
H)'dr",¡Jir¡M. Voyn
HYDR AULIQU:;:.
00 appelle
Dynami'lru,
comme nous I'"von, die
i
ce moe, la parei.
Ue
la m¿ehanique qui enCeigllc ;\ dé–
terlniner les lllouvemcos d'un Cylleme de corps qui agi[–
¡ene de quelque maniere que ce [oit, les uns fur les au–
tres. Or, tOut Ruide ell uo compoCé de parlicules faci–
les
i
Ce mouvoir .
<5(
qui Cone liée entre elles de ma–
niere qu'elles ,\Irerent
I)¡.
ehanilenr
réciproq\lem~nr
Icurs
mouvemens . Aiuri l'oydrJUlique
&
I'bydrollatique, ell
la vraie
d¿,nami9'"
des tluides.
11 parolt que le 'premier qui Ce ((.ie Cervi de ce rer·
me, en M Daniel Bernol1l1i, ql1i a dooné ce dtre :\
fon Tra'lé du mouvement des fluides, imprimé
i
S¡rol,–
bourg en 1738. Si le eitre ée'lil O'lUVeaU ,
iI
f.1ut avouer
que
I'o\lvra~e
I'é.toir aum . M . D olnie! l3ernoull i parolt
'érre le prcmier qui ait réduir les lois du mouvemel1r dc;
jJuides
¡¡
des
principes Curs
&
1I0n arbirraire , ce qu'.I\I–
eun des aueeurs d'hydlauJique n'avoie fait avant Ini. L e
ni~ me
auceur avoir deja donoé cn t727, dans
les
MI–
y,Ia;rcs
d~
I'acadlmic de
Pet~rJb()urg,
un eífai de
fi\
nou–
vetle ehéorie. On o'auend pás de nou' que no
liS
en don–
nions
id
un cxtrait; nous nous cooteo[erons de dire
ql1'il
fe Cerr principalemenr du principe de
la
cooCervation des
forces
,,",ves ,
reconnu
~njourd'hui
pour vrai par tous les
Méchaniciens,
&
done on fair uo uClge ri fréquenc d30'
la
Dynamique, depui, qu'il a
élé
découvert par M.
Huyghens Cous un l autre nom. M . Jeao Bernoulli a
donné une Hydrauliquc , dans laquelle
iI
Ce
propoCe
le
m eme objer que M. Daniel Bernoulli fon tils
¡
mais
iI
préteod y cm¡>loyer des principes plus direas
&
plus lu'
rnineux que celui de la conCervatiou des to rces vives ;
&
on VOlr
ii
la
t~tc
de
ce~
ouvrage, un< leme de M .
Euler ;\ I'auteur, par laquelle M . Eulér 16 félicitc d'avoir
trouvé les vrai. priocipes de la rcienee qu'il traiee . M .
Maelaurin a aum donné daos ron
Tra.itl áes fI"xio"s
un e(fai Cur le m tfuvemen! des flnides qui c"ulene dlns
des -vafes,
&
cct e(fai n'ell aUlre chofe ql1'unc
e~eenlion
de la ehéorie de M . N e\Vton, que cet aueeur a perfe–
aionnée . Enfil1 le deroier ouvrage qui ait p:!\u Cur cce–
re mariere, ell c.elui que j'ai
donn~
en '744, Cous le ri–
tre de
Trajeé
de.
r'rui/i/;,.r:
&
du
mOItVerlUllt
deJ
ftlli'–
¿,,;
j'ourois pu donner
a
eer ouvrage le titre
d'Hydro–
"y nami'f""
~uiCque
e'erl une Cuire du Tra,eé de D ym–
m ique que j avois publié en 1743 Mon objet, daos ce
Iiv re, a éré de réduire les 10iS,de I'équilibre
&
du mou–
vemeO! des fluidos au plus pee;r nombre pnmble,
&
de
déeenniner par un feul priocipe général, fore fimple,
rout ce qui eonceroe le mouvemeor des eorps Ruides .
]'y examine les théories données
por
M . Bernoullt
&
par M. Maclautin,
&
je crois
y
avoir moneré des dif–
fietlleés
&
de l'obCeurieé .. Je crois 3Um avoir prouvé
que dans e(ctaines occalioos, M. Daniel Berooulli a
employé le prmc/pe deS! forces vives dans des cal ou
iI
u'auroit pas da eo, faire mage. J'ajoOte. que ce grand
géometre' a d'ailleurs employé ce principe
C~ns
le
M–
IDomrer, ou plut6t que la démonllrarj on qu'il en don–
ne n'ell poin! Catisfaifunte; mais cela
n'emp~che
pas que
je ne rende avee lous los favans, la jullice dtle au mé–
rire de cee ouvrage,. Je traire aum dans ce
m~me
livre
de
la
réfiOaoee efes fluides au mouvement des corps, de
la refraaioo, ou dn
mou~ement
d'un eorps qui s'en–
fonce dans uo fluide,
&
enfin des lois du mouvemeDt
des fluides qui fe meuvent
en
tourbillon .
T.m.I/IlI.
HYD
Comme nous avons dooné au
m.t
FLUlDE les prin–
cipales lois du mouvemen! des fluidos, nous y reovo–
yeroos eeUI de no leaeurs , qui voudroll! s'iollruire
d::s principales lois de
I'Hydroáyn4mif'u.
N ous ajoOee–
rons
f~ulement
id quelques reRexious qui n'oO! poine éeé
données dans cer artic. FLUIDES,
&
qui lu; C.rviron!
comme de complémeot .
.
La premiere de cos r6f1exions aura pour objee la eOIl–
,,~aion
de la veine d'.au qui
Core
d'un vare . M. New–
IOn
a obCervé le premier que I'eau qui Cortoir d'un vaCe.
n"~u
forlOir pas fous une forme cyliodrique, mais Cous
une forme de e60e trooqué, qui va el1 fe récreci(fant
depuis
b
fortie du vaCe. M . D aniel Bi'rooulli ajouee
a
cclte o&ferv3C'OIl
('Voy!Z
l}.>o
hy drodyntzmi7u<, fdJ .
4) ,
que quaod les eaur .Corcene, non par un limpie rrou,
mais par
UIl
ruyau, la vdoe Ce eoneraae,
ti
les parois du
ruyau foO! convergen<,
&
Ce.
dilate li ce; parois [ollr
divergens. La raiCoo en ell a(fez facile ;\ appere"'oir
c.'dl
que l'eau dalls
Ca direB.inn,
a ll
fortir
du
tuyau,
[ui~
pendane que!quo ecms la direaion des plrois du tuyau,
le long defquels elle a coulé. C eue co n"aaion
&
dila–
rarion de la vdne d'eau Ce varie dOlle Cuivam les
diff~rerJ& eas, ce qur fair qu'il ell tres-diffieile de détermi–
ner enaemeor le rems qu'un vafe Oler
i
Ce vuider, m!–
me quand 00 conno!eroir exaaemeor la v¡re(fe de I'ean
au Con ir du va[e. Car
iI
en encore néee(falfe de con–
nO¡tre la figure de la veine d'eau, qu'oo ne peur pas [up–
pofer cyJindrique,
&
dont on lIe pCl" pas [uppofer par
conCéquene que les, párties fe meuvem avee une
~gal~
v!r (fe, puiCque la v¡edre ell ·en raiCoo ioverfe de la lar–
Ileur de la veine.
A I'ocearioo de celte veine d'eau, nous diroos uo mor
de la cacaroae de M . Newron. Ce grand géomerre
préeeod daos le
¡.eond livre d.
flr
pril1cip.s ,
que I'eau
q ui Core d'un vafe eyliodrique par uo trou
f.ita
la
b.fede ce vaCe, en Core en forman! depuis la partie ¡ilpé–
rieure du vaCe juCqu'au trOIl, une eCpece de cararaa. 011
de veine 'lui va .en Ce r. tféderanr,
&
donr la largenr
a
chaque en:lroir ell en raiCon inverfe de la v!tc(fe de Heau ,
c'ell-á- jire en ra;Con inverre de la
racin~
qll.rrée de la
diflance de cee endmir
a
la Curface (ilpérieure de l'<:au;
de maniere 'lIle ceue eaeua.:!. el! une erpece o'hyper–
bol«
do
[ccoud genre, dans laqllelle les ,quarr6s des or–
d o""es Com comme les abrci(fes. M .
J....
n l3ernoulli
dans fon Hydraulique
( voyez
"
t.""
IV .
d.
fo
I1!U–
"'TeJ)
a tres-bien prouvé I'impombilité d'uue pareille ea–
earaae, paree que la po"ie du fl uide qJli Ceroie hors de–
cetce CJi earaae teroit
f1a~nance,
&
par .cooCéquenc . giroir
p", Ca peCaoceur Pllor déeruire ccae c.araraae , daos la–
qnelle k fluide n'auroie aucuoe premon .
I/Q)"'z
un plus
graoJ dé(ai1 daos I'ouvrage eieé .
Ma Cecoode obfervaeion aura pour obJe! la premoll
des fluides 6n mouvement . J'ai dunoé daus mon
Trai–
ti
da
fluida
eo 1744, uoe m6ehode dirCl.'le pour déeer–
miner cctce premoo,
&
J'.i expliqué au
'ilot
FLumE,
en quoi eonfifle cetce mérhodc. Or il y a des
C4S
ou
la formule qui exprime
c<cee
prcOiol\ de'(iem uégarive,
&
j'ai préreodu que dans ::es eas. la pre!Tioo ne doir
pas fe ehanger en
,¡"aiM,
comme
le
dir M. D.ll1iel Ber–
noulli, c'e{\-:l-dirc que les parois du canal ne doiveot
p'lS erre prelfés de dehors en dedans , ¡nais qu'ils le [ollr
lOujours de dedillls eo dcho rs.
V oyn
r
artiek. <xlix d.
mrm
~u'Vr"g~ .
En vain Jn'ubjeéleroit-on les expériences
por lerquelles M . BernO\I\li a prérendu confirmer
f.,
Ihéo-
¡
ríe; ce:; expédences prou
VCllt
Cculemem
~c
que je n':li
I
Jamais n ié >
&
ce qui en évidcn! plf,
C(li-m~n:i_e,
que
quand la premoo dtl Ruide ell négaeivc , la. prefTioll
10-
rale de I'air
&
d
I
fluide [ur les p.rties
inlérieur<~
du ca-
nal, ell moios grande que eelle qui erl excreéeyar I'air
Ccol Cur les parties exrérieures du
m~me
cJnal . Or, dans
rouee ma théorie du mouvemeoe des fl.uides, J'ai rair ..b–
llraaioll de la premon de I'air,
ii
I'e¡¡emple de tous les
I
aueeurs d'Hydraulique;
&
j'av.ois jugé
qu~
M..
Bernoul–
I li eo faiCoit abllraétioll lui-meme <11 cer cndroit, aioG
, que daos !Out le e.:>urs de Con
ouv~3ge.
Si
M. Bernoul-
Ji eC\ d¡fanr p. 264 de Co n H ydrodyoamique,
pr./fio
i,.
[ulfionem 11Iutatrer ,
id
eft
1
later4
canal;J
¡Fltrorfúm pre–
muntur,
eat
ajot\té
ces trois mots
J
ab
tl¿r~
c;roumam–
bime,
>
nous étioos pleinemenr d'aceord ,
&
je ne lui au–
rois, rait fur cer arriele aucune objetEioo; ffilis il Cemble–
qu'il air eherehé :\
éloi~oer
cetto idée par la maniere dollt
il explique imniédi3tcment .pres eetce premon chaogée–
en. fuaion;
tune ""t.m,
dir·i1 ( e'erl·a-dire,
~lns
le eas
o u la premon ell négarive)
ru
iJ.t
<011jid"anda
eJI,
oc
ji
Joco eolumn.e n9"rú> fuperincumbmeis,
&
il1
"'9rtilibriO–
poJitd! cuno
"
'f.uáprd!tujluCllle,jie <oluml1a
alfl""
"ppm–
fa, cujlts níflts áefcmámdi
i.mp."illtur
abo
ateraéfiont!
"'1"4' pr.¡:euflU(I1I;S ,
Ea.