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HYD

en terru 11 poch

I.qoeufe pu uoe (jmple "onétioo Faite

aY'"

le troeut .

f/.,z.

TRocART.

Poor f,ire ce'le Opb3tion, 00 m':t le

=I~de

fUI le

bord de foo lil 00

dl.ru

00 fl.Ulewl, les cu,lfes éeu–

Ites. 00

eumi~e

le cOté do fcrorom

,fr

é,

&

I'on

,',lfure de l'endroil 00 en le te,ucole . On comprime

la

rome", de haol en bu,

&

00

1,

contieDl ave<:

l.

m.in

t;"oche, poor rtmalfer la m,,';ere ép3.ochée fous

un

pem volome,

&

lendre

In peau;

an évite ce com–

primer le Iellicole . Avec la main droile

an

plooge la

poime do trOcarl

3

la portie do/clive

~

la romeor, en

i viram les . ailfeaul de la poc;

&

eo dori CJor l. paio–

te de ctl inilrumeDl, de

f.~oo

a

oe

poior

roueber le

leRicule. LorCqu'on a pénéllé JUfijU'20 flnicle, on parte

le doigl indel

&

le pouce de l.

nu.iu

gauehe

i

la can–

Dule, poor la wutenir,

&

00 relire le

poio~oo

""ee

la

main droile, ou lailfe eooJer les e3UI,

&

lorfque l'év3-

en'lioD eo eR faile, on retire la caonule, en foulenanl

la

peau avec deux doigts d'une main , pendaor que de

l'aulre on reúre la eannule , en

Iui

f2uaOl f:tire un demi–

tour.

L e p3.nCemem de eelt¡: op¿rarioo eR

fOl!

fimple . O u

applique fur la piqu"re une perile compre{fe, comme

pour une Caignéc; on la Irempe daos du vio tiede,

00

de l'eau-de-vie, on erll'eloppe les bourCes avec one 3U–

Ire eompre{fe qu'on Courient par le bandage appellé

fufp"rfoir.

Voy'z.

SU~E N

011'.

Cea. cure n'ell que

pallÍllive, parce qu'on di obligé de r.épéler eelle opé–

ud,?n lor[que la poehe .'ell de nouye.u remplie d'eau,

ce qui [e rait en pl us ou moios de temS dans les diffé–

reQ' Cujm: j'ai vO que ceja aUoit ordioaire31cm

3

tix

00 buil mois.

La CUre radieale eonroRe

3

proeurer I'évacuation de

l'humeor tpanebée,

& •

emponer le fae qui la come–

Doil . Pour

y

parvenir , on recommande I'u[age du

lél–

Ion, ou

dt!~

cauCl:ique , ou de

I'innrutnent

tranchanr;

&

quoique ehaeun de ces moyeos ne ioil pas toujours

.égalemel1l bon, iI

Y

a cep<ndam des eireon(l.necs oa I'uu

peu l avec railon éue

préfér~

l l'autre. Le CélOu réume

tres-bieu dans les

hy4ro"Jn

formées depuis pea dans la

luoique vagioale dlj cardan fpermalique. U ouverrore

.de la tumeur fuh'aut fa looglleur, Cu llit pour guérir les

;'ydro,do

qui ne foO! point aoeiennes, parce que I'tcou–

lemem de I'humeur fait . (fJi{fer les eellules, le félon

qu'on pelit faire pafferp. r le ceotre de la IOmeur, produil

un dégnrgemem [uppuralOire; on [e fert enfuile du bau–

me de Coufre, donr la vertu deme.tive aeheve de ref–

ferrer les follieoles du lilfu. cellul.ire,

&

guérit radica–

lemenr. Mais la fimple ineifiQn, ni le [éton ne peuvem

ctre regardés comme des mOfens fuffi faos, ti la tu–

rneur ell anciennc::,

&

qu'elle ait acquis un certain vo–

lume, car eo retranehant no peu des téJ{\lmens émin–

cés, on abrérleroit la eure; on eR obligé , apre, I'inei–

lion des tégumeos, de fcari6er les cellules engorgées,

&

on en délacher" it des portions poor ks enlever, ayant

bien foin

d~

ménager le eordon Cperm.,ique.

L orfque l'eau en eomenue dans une grande

&

uni–

que ea\'ité, foit qu'elle oit ron liege dans la ronique va–

ginale du cordon,

00

daos cell.e dlj teRicule, le proeé–

dé opéraloire en le

m~me :

i1

,'agit d'ouvrir la lomeur

dans tOUle Ca longueur,

&

de faire Coppnrer le [ae . 11

Y

a des pradcieos qui préferem les

cau(Jiqu~

¡¡

l'inRro–

menr tranchant pour faire

l'ouvenure)

paree qu'ils pro·

dUlfcm plus promlemeot la fuppuralioo ,

&

que l'inci–

fion allire fouvem des inflammalions fleheofes.

Pour éyiler une grande parrie des ineoovéoiens qui

, peuvent venir de rufage des eaulliques 00 de

I'ioci~on ,

j\IJ.

3cmandi, Chirurgien du R oi de Sard.igne, pro·

fe([eur d' Anatomie

&

de Chirurgie en 11 royale univer–

Jité de Turin, a propofé dans

la

M lm.oirn d,

r

.,a–

JI",i,

royal, d: Parir,

dont il di a{focié , one noélho–

de pardeuliere d'opérer dalJ' l'

hydro«lr.

11 cQmmenee

la cure par évacuer I'eau au moyen de 13 pondi"n avee

le lrocar!,

JI

fomente pendant qndques jours le [ero–

lum avee

de~

remedes forri6ans,

&

le foulÍenl avee le

fufpenCoir, jurqu'a ce qu'i1 fe foit fair un uouvel amas

d'une petite

qu.ndt~

d'cau; alors

iI

a reeours deur ou

trois fois d la pQnélion, fans atlendre que 13 tumeur

foir p'lrrée

ii

Con

ancien volume: puis il fait I'ineifion.

Par celle mélhode, la eraiote de l.

~angrene

QU de

l'Mmorrh'gie ell bien moiodre; les parnes qui fe foql

rapproehé~s,

&

qu'on a forrifiées , COn! plu fofeepli–

bks de I'enet des médieamens ,

&

l'on exel¡e plus prom–

lement

&

avec plus de faeililé one foppurarion louable.

LorCque l'

hydro"l,

en forrnée par la maladie du te–

Oieule,

i1

faut proeé:ler tout de [ui,e

ii

I'enirparion du

teil icule dur, c3rcinOmateuI ou fongueuI . S'iI étoil

cm:J:ent abfeédé , il f)lffiroit d'eo faire l'ouyerrure,

HYD

pu de. panCemens méthodiqoes on "ourro'l parven'

• le conf.ner.

00

peul . ..

di

dan,

I'h

Jr"'C"Tlrt,~I"

empouer avec

la

préaurion d

ligatores, 1

~-u<ces

do eorps p3.mpiniforme, en lailfant

alfa

de vattreaox

paur le rerour d..

f~n

des len'col«

des

bourfes.

L.

derlru~¡'¡oo

do lie

eU

un oblet bien i",portlol ds",

l'opénlioo

&

dans

I~

cure de

1';,..·,/,..,<1, _

L rfqu'¡¡

a

beoucoop de capacit';, qu'<l eR épaís

&

kirrhroI.

00

doit en emparter une grande partle

IV

1 tégumcas.

Ce qui relle doil

~tre

décaché uoc les do'gts, ou avee

une froill. de myrrhe , puis coupé . i le f.c Hoit 1n

quelques poims des adhérenees un

peu

trap

furrt'S,

il

ne madrolt pIS

le

rirer avec violence, mais

le

I..trer

pendant qoelques JOurs: 10 fuppunvon qui fe tormera

dans la fub(lance eelluleoCe . enlre le relles do Cae

k

les tégumens, eo fuvorirer1 ls Cépararion, [nr-tout

ti

1'00 a eu la préc::lUli,m de faire [ur

1

partlons reilsn.

leS

du fae, de C",ri6eltioos qm fe toochem

por

ledn;

angles, a6n qoe par quclques-uns d'eux Lee porti , nI

pu,ffenl Eire plos fac:lcmem dét:lehécs. or(que le

f~e

eR détruil , il ue s'.git plus quc de Icndre

:l

la con[o–

lid.tion de

la

pbye.

VOI'n

PLAY~,

U LC!RE ,

&

l.

mo:

I"'CAIlSATlOS,

CbirJlr(.

( r)

H

y

O

RO

C E P H

lI.

LE ,

Urm,

:1,

Cbirurgi"

IU–

mellr aqueufc, ou hydropilie de l. I':te . lEnas o por1é

de cette mal.dio dans on grand dtl1il. On en fuit de

plufieuro efpeces, eu égard

3.

lo

fitoation de$ eaux. O"

en admet d'.bord uno e"cme fous les légumens; e'dl

a

propremeOl p3.rlcr I'rrdemc do euir ehevelu 1

&

celle

maladie ne peut

~:rc

oomprife wus

le

nom

d';'yJro

.I–

ph"I•.

JI

Y

el} • Irais cfpec., diff¿remes fuiY,,"t 1" lU–

lCurs. D ans la premierc, les eaQl: fom épanehées entre

le edne

&

la dure-mere; dan, l. fecunde , II collcaion

en emre la dure-mere

&

la p,e-mere.

&

la troifieme,

qui e(l probablemen! l. C<lIle qui el¡(le dlns l. nllure !

&

qui foit prouvte pu des obICrv.'¡ons polÍlives , elt

J'au¡¡mentauon Contre nature des elUI qui lont nllurel–

IcmeO! dJns les velllrieule, du eerveau . Les enClns Cunt

[ujels "

I'bydroclph,,/

des le feín de leur mercj

&

le

volume exeeffif de la

t~le

par cetle eouee , a ¡auyem

rendu les aeeouehemens laborieuI, au poiO! d'eliger que

I'aeeoucheur force la fouranelle avee le doilll, pour pro–

curer I'nffliITemenr des paroi. du erane p"

I'é~oulement

de I'humeur épJ3: hée .

L'hydrod phfll,

pe\\! venir ;\ l.

Cuite des eoups OU chútes qui oec.fionnem une Cam–

mOlion dans le eerYelll, par laquelle l. (lruéhue en en

dérnngée, de

fa~on

que les humidiIC!s exhaln:ltcs nc Cont

pas rc[orbées.

Ubydroclphal.

1;' manifdlc

quelqucloi~

apres les douleu rs de dem, , les affcélions eonvulli ..e,

&

vermineuCes des tnfans. Cene maladie .rrive

allm ;¡

eCUI qui 001 quelque vice de '" Iymphe,

&

des obtl ru–

élions aux glandes conglobée : en général; cCUe mala·

die efl p.niculiere aux eofans . Dan! les adulles , les

futures [errées oc pcrmettem pas laCllilenlion des os du

crane.

JI

Y

a des fignes qui aeeompagnent eelle tmladie d.–

puis ron eommelleemenquc. u'a Con plus funelle degré.

Ceax qui commeocem d'en etre atlaqués , om 11

t~le

lourde, l'a{foupirrement fe

m~lIifene

par dcgrés.

&

de–

viem plus fon

a

mtCure que I'épanehemem ,ngmen,. ;

les enfaos [on! foi les . langui{fans, trifk;

&

pi:es. 11,

001

I'ceil moroe; la prullelle dilatée , les [utores

ée.tr

lées, les os s'émineenl devienoem mous,

la

té:c grolfit

t

deviem monRrueufe

&

d'un poids inruooon .ble; les e()1!–

vulfions rourmemeot les 1l),I, des ,

&'

li 13 tato viellt

a

crever~

le malade mear! pou de tcms aprcs.

011

peut voir par cetle termill.ifon que! jugemenr on

doit porter fur I'qpéraoion que quelques-un propolcm

pour c!voeuer les

e.ux

qui formeUl

I'hydrodphn¡,.

LCi

deCordres primilifs d eerveau, dont le skirrh ell fou'

vem une cauCe de I'épanchement, ou la dcnruéHon enll–

[écutive de; organes eomenas dans le craue, ne lai{fem

aueunc re{fquree. On pourroil par des remed<s

hyJr~dogues,

d~lOurucr

I'humeur daos fa formation,

fi

011

11

pouvoit eonnol"e • te.-.."

I'hydrodphal,

d.LOs ron prin–

cipe; mJis IClr[lJu'elle en confirméc

&

connlle par 1 ..

fi~nes

(enlibles , le deCordre ell pon.! uop loill pour afer

rilquer uoo opération , qoi

~brtgeroit

iqf:tilliblemeot les

jours du malade.

HYDROCHOOS,

r.

m.

(A{tron.)

eonfiella¡ion qu'

00

nomme eQ latín

a'lllllrillJ,

&

en fram;ois le

tJtr{etlu.

C'ell un des

doo~e

lignes du

~odiaque,

qui cn campo–

[6 de trente

~lOiles

en tOUt,

&

le foleiJ y entre au moi,

de Janv;er. 11 tire f" " nom

~rce

&

lalio, de ce qu'jJ di

ordioairemeO! pluvieux en Greee

&

'en Jtahe: Con nonl

frnn~ois

répood

2

la meme ¡dée, mais voya.

Vf.R'E ~().

(P,1· )

HYDRQ-