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HYD

HYDROGR'APHlQUE, . djee:: qui a rapport

a

I'Hydrographie .

V oyez.

HYDROGRA/,HIE. CarlOS

hy–

d.ograpbir'''' ,

Cont les

m~mes

qu'o n appelJe plus com–

munément

cayt"

m. ri"". V oyez.

C:AR TE .

(O)

HYDROLOG IE, fub. fém .

(HijI./tal)

a'dlJa

partie de ¡'iHoire nalmelle qui s'occupe de l'examen des

uux en général, de leur nalure,

&

de leurs propriétés.

L'.eau e/l toalours effentielJement la

m~me;

mais pa,

les mnuvemens petpélllels 'lui Ce parreot dans la natu–

re, les

e3tlX

que

1'00

rencontre en beuucoup d'endroits

en

fe combin:lOt .vec d'autres Cubflallces ayec ql!i elles

ont de l'all3log¿c, Ce maditiem diverCemcnr; tlles

.a–

quieren! de$ propriétés qll'elles

n'~yoient

point par el,

k s-mtmes ,

&

préCentem des phénomenes extraordinai–

res. On pellt dire en général que nulle eau nlefl par–

f,iremem pur.; e!le efl plus ou moins chargée de

p'ar–

tíes

terreuCes, de parties FJlines, de parties CulfureuCes

&

métalliques,

&c.

ce qui viellt de la diCpolition qu'el–

le

a de diffilUdre preCque tous les eorps de la nature ,

Toutes

c~

r.¡bOances influem Cm fa peCanteur, Cur fa

faveur, (ui- Cpn odeur,

&

meme

C",

f.

coulem; ces ac–

cjdons varíem en raiCol) des prop::mions dans leCquelles

e¡!s maueres étran;:eres

Ce

trquvcnt melées ou combi-

uée, ayce les caur·.

.

.

T-qUles ces drcónfh>llee' 'On! déterrniné quelques na,

turalifl.l!S modernes

a

dillribuer les eaux

Cuiv.n~

un or–

drc

'frO~l1lotique,

& ..

en faire 'plufi.urs el.ffes fqndées

fur

I~

dllfé.entes CubO.necs

au~quelJes

elles Ce trouvent

joiDtl!s dans la nature.· Alu,lieurs aureurs avo ient dé).

doqué des dcCcriptions des caUI

~nt

en général qu'en

p,arlieulier;

&

uous ¡fe manquons point d'ouvroges qui

il.? llS parlem des eaux minérale. que tlon <elleOntre en

<vffér~us

elidroits du !lionde. Le celebre M . W alleríus,

el! le premier qui ait donn.! une divilio

n

mél~"dique

des

cau~,

dans

Con

fl)'drol'll,ie,

dopt la traduaioll frau–

't0ire ,Ce trOllVC3 la Cuite de

f.1

Mi,!lrologi<,

quí a paru

a

Palis en 17f3 . Cet habite

ph~lieien

<livíCe les

eallx

e/1 dCt" elaífes générales , qui Cont

1°.

les eaux dau–

ces,

2

Q

les eaux ' minérales;

il

CpudiviCe Iel¡

p'<~mieres

en, C!.aux du GÍel

&

CI1

eau~

de

la

¡erre;

&

les Ceeondes

en eaux n\inéral.:s froides

&

en e:tmc

lninéra'c~

chau7

de¡ . Los eaux du del CnJIt de différem genres ;

iI

Y

I'n

a dc fluides, telles que ¡'cau de pluie, de ¡¡>liJes OU de

'g~lées

telle que la neige. Parrn i les ea'IX' terreltre;

Coni

Tes

ea\lX

coulantes, les e'\ux

na~1t3IHef\ ,

l'ooil de la

Inc:r ,

la-

glaoe . Les eau x minérales Cont ou Cpiritueur.s ou

groflieres, Ou acidules , ou thermales .

A

o~tte

diOribulion Oléthodique des cm,,", M . W ill–

I~rius

ajoute un appeodix ou CuP?lémenl, daos lequel

il donoe uoe divifi on des eauJO étrangeres , c'ell-a-dire,

de celles qni Ce

trouv~o't

dans les m'néraux, les plantes,

11(:

les·

~niJJ1aqx;

il les divilc en nature)l"s

&

el) artificieh

les . Sous ces deroieres,

iI

comprend t:l1jtes les liqueurs

que llart Cait tirer de, différellleS

CubO~llees

de la nature.

Dopuis M. Wallerius

110 US

aVOllS enCOre une nou–

'!'lile

J-l)'

drol0l.ie

;

elle a éré publi¿e en l7,8 par M .

Erédéric-Augufle Carthel\C<!T, (ous

1<

tltre de

Rudimen–

to hJdyologi",

jj/lema.tíc""

&,

ell imprhnée ¡¡ Franefort

Cur

J\Oék" . Get au\cur di viCe toute, le, esux en infipides

<'!f

CJl

IÍlpide¡ , c'cfl-'odire. en eaUI dOllees

&

en eaux

milléral~s .

11

fait troJs genres des premier.s ;

Ca~oir ,

t<!.

les- caux du ciel,

2

Q •

les eau. de la te" ""

&

3

Q

les

eaux ou Cues

I~p;difiqucs .

11 CoudiviCe les eaux qui ant

de la

fa~!!ur,

JO.

en

ea'1 X

alkalines ,

2,0 .

en eaux qui

cOlllienoent du natro.n,

3~.

en eau¡ muri:ltiques, DU qui

contien1lcut

dQ fel

lnario,

4° .

en

~ux

martiales ,

ou

chargées de fer,

,0.

en eaux Guivreui¡'s , 6°. en eaUI

fu!fllrcuCe~I.

la.

etl

eaf\~

bjtu'l'íneu[es, go. en eaux Ca–

'Voneufes, anxquelkl\ I1

joillt

les eaux alumioeufes"

Telles

COQt

res aiviliol1Ú

Cyll~matiq~es.

des. eau que

l'.on Jn'l9s ,a donnc!es ¡iuCqu'a 'p¡éCent, ainC! que toute, les

l11,sthode$: ell<.l Cent

CUj~tles

a

un grand nombre d'ob–

jeai\lI}s,; eependant elles nnt l'

~v~ntage

de guider la

Iuémoire de ceux <jui

s'a»pJi~uent

a

I'étude de l'niOoire

oaturclle. ( - )

l-rlJ),R.o.MANT1E·,

r.

,f.

t:~a,e

ou Ilart de prédi,

re I'avenir par le moyen de l'eau.

Voyez.

DIVI NATtON .

e .

rn'\t .It gree

&

compoC6 1d':;r_"

ca" ,

&

~.,7d&,

di-

'tI:.f1ffl

t /

on

1

,L'

~dr.omo»ti

..

en une dos qua.!re. efpeces générales

a.e di"lna.tion; IC;S trois autres ont chaeuoe rapport ¡¡ un

d.eJ¡

élémens, le

f~u,

l'air, la terre ;

c%

Oll les appelle

Py'r0"14ncj~,

Ai rom"Htie,

Glomanci~

..

Varron dit que

I'·}lydromántie

a été Inventée par les

P erCes ,

&

que Numa ?ompilius

&

Pythagore. s'en, Cont

fOTl Cer\\Ís .

VQyez

HY.DATos.eoPI.I!:.

Ceux qui oot éerit fur l'Optique, nous ont donJlé la

deCcriptioo de plulicurs

m~ehines

qui Coot d'ufage dallS

celtf

fcienee .

'Io ...e

VIiI.

HYD

Pour confiruire Qoe machioe

h)'4roma1lt;,¡ue,

par le

moyen de laquelle on fera perdre uoe image ou uo ob–

jet de vOe au Cpe.aateur,

&

on le lui fera appueevoir

de nouveau Cans changer la po6tion de I'un

d~

I'au–

tre: preoez deux vaiífeaux

.tÍ

B F,

&

e

G M K (PI.

¡'ydra'll.

fig .

31.),

do!)t I'un Coir plus haut que l'autre;

remplilIh le premier d'eau,

&

Coutenez-Ie Cur trois pe–

tits pitiers, done l'un doit etre <uellI

&

muoi d'un ro–

biQet.

B;

partage'L le vaiffeau le

~Ius

has

e

iY[

en dellx

par!ies

p~r

une doiCon

H 1,

&

adaplel.

UI)

robinel

iI

eel–

l.e d'eo ·bas pour pouvoir I'o\l.vrir

<'!f

fermer

ii

plailir.

Place." ut) objet Cur la d oiCon que le Cpea. teur pla–

cé en

O,

ne pourra appereevoir par

l~

rayoo direa

N L .

Si ¡rOl) ouvre le robinet

B ,

I'eau deCcendant dans la

cavité

el,

le rayon

N L

s'':loigoera de la perpeodieu–

I~ire,

4

réfléchira vers

O,

&

le

Cpeaale~r

appereevra

I'objet par le rayon rnmpu

N O .

Si

l'on

fer01~

le re>–

binet

B,

&

que

POI)

Ouvre celui qui efl marqq<! par la

lettr~ >

fI,

I'cau deC;:endra dans la cavité la plus balTe

.fIl;

la réfraaioo aelf ..",

4:

il ne viendra aucun rayon

d~

I'ol¡je¡

a

l'ccil . M ais eJl fermant di' nOtlveau le ro–

ºjn~t,

p.

&

OUVrall!

l~autre

B,

la eavité Ce [emplira

de oouvcau ,

&

1:00

appercevra I'qbjet eomme aupara–

van! .

Voyez.

RÉt>RA€ TtQN. .

Rour conqruire un vaiffcau

hydromdntique

qui repré–

Cente

I~s

objets

ext~rieurs

comme s'ils nageoient dans

peau, preoel. un vaCe cylindrique

.tÍ

BCD (PI, hv–

dro¡:!. fig.

32.) parmgé en deul par un verre

E F,

{ui

ne loit

p~s

exaélement poli: appliqu z au point

G

une

lentille oooyexe des deut cÓtés ,

&

indinel. eo

H

uo

miroir plan de figure elliptique Cous un angle de 4, de–

grés; que

1 H

&.

It

G,

Coiem un peu moinpres que la

diílanee du foyer de la lentille

G;

en (orte que I'ima–

ge de l'ob)et puiffe parrer "trayer&. dans la cavité du

vailfeau fupérieur; noircirrez la cavilé imérieure,

&

íCrnplilfel. qcll¿ de d. ffus d'eau bien elaire.

Ces machines a??art:ennent

a

l'h/drQ"'~/ltie

eonlidé,

ré~

con¡me rule branche de l'iOo"e naturelle·;

m~is ,

PQur y revenir emam qu'cl1e en divinalion, nOll

¡tjoa~

t" ns apres D elrio qu'il

y

a plulieurs

crpee~s

d' py4ro-

mai1tie ,

dont voici les principales .

;:

1°.

LorCqu'¡¡ la fuite des in·.,oGa\iClnS,

&

aUlres cé·

r!!ll)onies magiques , on voyoit écf.Í1S

C\lr

I'eau le, lloms

des perCoones, ou des évenemens, qu'on ¡jéfiroit de con,

nolHc, ordinairemem ces noms fe trouvoient écrits

a

rebours, au mQios Ce rencontrerent-i1s de la Cqrte

d~s

I'évenemem que cito D elrio, ¡j'apres

Nie~pt¡ore

Cho.

niate .

.tÍnnal. lib.

!l.

2°.

On s'y Cervoie d'uo vafe p!ein d'cau,

&

.d'QD

anoeal1 CuCpendu

a

un til , avee lequel Qn frappOlt UD

eertain nnmbre de fois les cÓtés du vaCe.

3°.

0'1

jeltoit CuceelTivemen¡, mals

ii

peu . >;!e eems

Pune de ttautre

~

t rQ1S

petjt~s

pierres, dans une eau tran–

quille

~

dormame,

&

de, eereles que formoit la furfa–

ce de ccue eau, aulTi-bien que de leur imerCcclion, on

ti' llit des

préCage~

p04r

11~V~nir

.

_ 4,0.

On naminoit avee foin le, diver' mpuvemen,

&

I'agitation des flots de. la mer; les Siciliells

&

le,

Eubéens étoieot fort adonnés

a

~elte

Cupertlitlon,

&

ql1elques ehrél'ens oriemaux onr eu celle de baptiCof

tous les

~ns

la mer, comme

fi

C'éloit un étre

,"im~

&

raiConnuble ; mais ce n'en e(t

pa~

IIne

qu~

d'exanliner

l'élat qe la mer , pour

ell

conjeaurer fi le calme ¡jure–

ra , OU s'il n'arrívera pás de

temp~te.

On Qe dolt pl ,

nnn

~Ius

mettre au

nQmb.re

des Cl1perl1itions, oQmpriCe,

(bu~

le tit¡e

q'hydrqm",!tie ,

la c'¡rélO,onie que fait tous

les ans le dog;e d. VeniCe d"épourer la mer Adriatiqu" .

,Q.

On tiroit aulTi des.

pr~(ag~s

de la

coql~ur d~

I'c;au,

&

des figures qu'on y VOyOlt, ou qu'on

y

eroyolt voir

repréfemé-os.

~'e/l

ainli, felon Varroo, qu'Qo apprit

i

~ome

quelle (eroit l' iuue de la guerre eomre M ithri–

date; cerlalnes rivieres ou funtaines

parroj~t

qh.cl

le,

~nciens

pour

~tre

plus propres que d'autres " ces opé–

ratiaos.

v.oyez.

PÉG"':.\ANCIE .

6°. C'étoit encore par

llllO

eCpece

d'hydrom4,.ti~

que

les anciens Germains, q111lld ils aVllient quelqlle

Coup~on

fur la tldélité de

leur~

femmes , prétendoient s'en éclair–

cir: ilsjetloient dans le Rhin les . ofans dom elle étoieot

~ccouehées;

&

s' i1s (urnageoiel\!, i1s les tenojem pour

légitimes ,

&

pour batards, s'ils allolent

a

fOI\d.; e'ell

~,

qlloi Claudiell fait IIl1u.fioo dam ce y'<fs.

'Ne Ceroit-cc pas Coc eet ancie{\ uC<\gC>. -que dan,< te

m~me pay,s

0)1

faiCoit Cubir l'ép,reuve de l'eau froide

i

eeux

qu'on aceuCoit d'!tre forcíers

~

VOY':;

EPREUVE.

Q

q

2

7°' O.