HYD
quelle
.r[
la nsture de cette mal.die, quelle eu en la
cau(e : parce que ti le m.t lui paro;[ incurable, ou que
le vIce qui a oecationné t. calleaion des hu meurs no
pui(]e pas écre Mlrlljt, qu'it doivc s'attcod[c
a
la voir
fe:
renouvel1er
:l
merare
qu'il en procurera Pévacuation ;
daos le cas ou il oc
pCtlt p3rvcnir
:l
en tarir
1:1
Conrce,
it doit éviter , s'it y a mayeo, de (e charger de la cure,
pour ne pas eompromenre (a réputlltion, eo paroj(fant
~vo!r
doo"é la mort :. qui ji n'étoit pa, poffible de eoo–
fc:rver 13. vie; ou, s'il !le peut pas
refurer
fes
reCOlleS,
il
convi.ntqu'il prévieone par uo progooflic cooveoablo
fur I'éveo·omeot que la lD.ladie doit avoir .
Qu.nta
la mMiere de traiter
I'hydr.pifi.,
qoi parolt
(u(cep,iblc de guéri(on, les indications priocipales (om
re dcha d',bord d'év,cuer les eaux rama(fées,
&
en–
fuile d'au.quer
&
de délruire le vice qui • donné Iieu
ii
teur eotleaion daos qlletque partie qu'elle (oit faile :
c'el1 ce demier elfe, (eut qlli reod l. curation comrl<t–
te , paree que l'év.euatioo des humeurs en de peu d im–
porta'lcc pour les (ui[es, 1; etles peuvent fe rama(fer de
nou vc'u
&
produire les
m~mes
elfets. Mais eomme les
moyeos , employer , pour emporrer la cau(e, [Ont moin,
eRieaces, tanl que les p.rties alfeélées (oot , breuvées,
&
que leur re(fort el! .Ifoibli par le
rel~ehement
&
1,
corruption occationné par ta préfeoce des eaux, qui,
pln ieipant
a
ta chaleur animale, en fom plus fu(cepli–
bies de eOnlmaer des qualités propres
¡¡
produire ces
~ffe[s
:
iI
en dOne oéeclfuirc de s'oceuper d'abord de l'in–
dication la moios cllemielle, paree qu'etle en comme
p(éparaw;re , pour pvuvoir porvenir. rcmplir la plus
imp0rlantc.
.
A
io lí, daos le eas de
l'''ydropifi'
afeite , timpk, qui
n'en pas bieo invélérée, 00 doit tr.vaitler
!\
t'é"aeua –
lÍon des humcurs par le moyen des
purg3tifs
émériques
1
nydragogues, on. par les diurétiques ehauds , les plus
"nls, les plus naifs. L a fueur dans l'a(ei[e en plus nui–
lihl que pr06table, paree qu'elle tend
a
priver le (ang
de la (érOlité, qui luí fert de véhicule dallS des parties
éloigntes de eelles qui fourniffent la mariere de la eol–
leaion des enm , e'en-o-dire
a
la eireonférence du eorps
olí la :na(]e des hume'lTs en m.nque déj.,. eau(e qu'i1
a cfté détourné . illeurs en trop graode
qu.mi[é : les év.–
cuatioos que t'on procure par la voie des felles o u des
",ines, fom les feules qui foot védtablemem av.O[a–
geu fes.
(\n doit eopendaot ob(e,ver que
l'hydropifi.
daos fon
eommeneement doi[
~trc
tr.i[ée, eomme la e.chexie;
&
Vaoder-Linden di" fOI! • propas, que q uiconque Veut
guérir
l'hydropific
d" it évi[cr l'u(age trO? fréquem des
purgatifs, parce qu'ils 9ffoiblillcnt de plus en plus le too
des folides , apres en a\"oir exeilé l'úréli(mc oU[re me–
fure : l'sto;ne tilit toúJonrs te trop de tenlion (paCmodi–
que ou cOll\'uHi vc , qll1 :'[ Jicu par
¡'cHcr
irriulIlt
des
pur–
g,"ifs: ce n'en pas qu'i1 oe faille employer les plus fons
remedes de ce
genre
,
Inais, aprcs
les avoir donnés d'a–
bord eoup· fur-coup, it faut o'y reveoir en(uile que r.–
remem,
&
iI
conv ient de
flirc
u{agc d:ms
l'ultorvallc
des médieameus louiques, fon
i6.ns, tirés de
h
c1affe
des amers, [els- fur- tout que le lein. ,
&
des martiaux
qui peuve", rervir • tenir en regle les f" "aio"s des or–
-ganes
~e
l. digeOio",
&
ré[ablir dans les (olides eu gé–
uéral la force que l',aion des purg3tiis leur a liléc; ce
<Jui fai[ partie de l'indk,,[ion prinelpale
!\
remplir . On
doit par coo[équeO[ avant de faire u(age de ces reme–
des,
~'aflQrer
de eeux qui coovieonent , ca
~gard
:\ l.
facilité 011 •
la ..aifficuh~,
avec laquelle les
m~lades
(onl
(utcep[;bles d'!tre purgés; paree que des purgatlfs qui
(om ordioalTemem d' une llIédiocre .ah'ité , fOIlT fou–
vem fuffi(ans pOllr produire de gr," ds eflets dalls les
fuje[s qui tont ,; cOl11mc 011 dit, f3ci les
a
émouvoir ,
qui (om d'un. eonnil",ion foible, délieate
&
fenfibte,
comme les femmes (ujenes aux vapeurs, les hypoeoo–
driaques. ,
Mais
iI
en oéeeffai,e que les purgatifs, quels qu'ils
(¡)ient, operent beaucoup, paree que eeUl qui ne pro–
duiCem que peu d'elfe[s , 10m plus ouilibles qu'mitos ; i1s
fati~uen~
les malades, il les .ffoibliffem ,
&
oe diminuem
pas l. quantité des eaux que t'on doit dcher d'évacuer le
plus promp[emem qu'il eO poffible; ponr ne pas laiaer
trap augmeoter le relachement des parties qui les eon–
tienJlent, qui en fom abreuv6es ou qui y trempeot, par–
ee que l'équilibre y étant de plus en plus détruit, les
hllmeurs fom détermioées
a
s'y porter
&
iI
s'y accu–
muler aulli de plus eo plus.
Voy.z
E'Q
U
I L I
B
R f:,
Eco–
nOl1fi~ animal~ .
Les purgatifs les plus utités daos
l~
traitemem de
l'by–
¿rop/ji.,
fom parmi les émétiques les préparatioos d'an–
timoine,
d~
mercure de celte quatité,
&
particutiere-
HYD
men[ le "rtre , le vin (]ibié,
le
turbith miné",l;
~.r ml
les clthartiques, le jatap, l. ,,!tioe,
b
reconde éeorce
de Coreau, l. gomme gune, I'cuphorbe, t. eolnquiote,
le coocombre
r:lUV:l~e,
&
fur~{Out , tt~/.J.!lrium ,
reton
Vandcr-Lioden, Liner, Sydenham; la pOlldre corna–
chine, les fortes décoa ions de (cnné, .vee te eyrop de
oerpruo ,
&c.
la rhubarbe
iI
grande dofe pen[ ctre emplo–
yée
a.eefueees dans l'lnte,valle des .utres purS.tifs.
Mais dans le eas qui (om affcl. fréquéns, ou tes ma–
lades,
i
eau(e de la
foiblelle.oude la Mtieatetfe de leur
tempéramont, De peuvent fo(l[eoir l'etfec d'aueun des
purgatifs qui eooviennem; il faut abfolnmem fe retonr–
ner du e6té des diuré[iques, d'autotlt plus qu'ils om
fauvent opéré
1
fans auellO [(cours, I'entiere
éV3cDuion
des eaux , meme dans les per(onnes les plus robunes;
&
que rien oe donne ptus de Coulagemem
'"X
h)'dropi–
ques qu'un Oux
abond.ntd'urine, quaod il (e fai[ flO
trOP affoiblir les m.tades : touS les (els fom diuré[iques ,
mais on doi[ préiérer
3
[ous les .utres le nitre & (es
prép.ratioos de e<!te qualitó , paree qu'i1 eomribue beau–
eoup
a
é[eindre
la
roiC, qui en le fymptome le plus io–
quiétan[ de eeue maladie : on peu[ employcr les nitreuA
daus des [ifanes appropriées qui roiem émuluonoées, ou
dans du petit-lait , du vio du Rhin, ou d'une qualit.!
approeh.nte, mais [ofijours employés en grande quanti–
[é. C'en pourquoi la plnpart des eaUI minérales, qu'
on appelle
acidulo,
qui ue peuvent opérer quelqu'elfct
qu'étaot pri(cs 'lir.ndes dofes, om fouvem réuffi
i
guérir de
"ydropijia
eonfidérables
&
des plus rebellC!S,
en
é V1CU311t
:l~ond:l1nmcl1t
par
13.
"Coie
des urines,
&
en
fortitiant en meme
[,'11\5
lorfqu'elles fom m.rtiales: on
fait auffi
ura~e
,vee (ucces du fue de 13 plame uommée
"nli
ou
¡.úde,
des rels lixiviets, des inrufioos de cen–
dres végétales, (ur-tQU[ de celles de geneil, comme
eontenom plus d-.llu li, de cendres animales telles que
colles de verS de terre,
&
(ue-tout de crapaud, doO!
Wierus,
d.nsfon livre imitulé
de La"';;J,
prélend
qu'uo .nden hydrcpique fU[
gu~ri
a
R ome par f. fem–
Ille, qui, eoouyée de la dépeo(e qu'ellc faifoit pour fon
mati fans fucees,
&
voul.O[ s'en défaire , lui donoa
de~
cendres de erapaud
¡¡
plufieurs repeifes daos le def–
feio de. l'empoifonoer; ce qui produifit un cffet tout
eonoraire, car il recouvra la (,mé , ayan[ élé délivré
de fon
h)'drop;ji,
par le grand fl ux d'urioe que produi–
tirem ces ceudres: on .!tribue l. méme propriété aUI
reufs de fourmis , dom on donne la déeoélioo dans du
lait .
0 0 doi[ ob(erver que lorfqu'oo eotrepreod l. cure
de
l'h)'dropifi.
par le moyen des diurétiques, [ur-tout
des fels lixivie! a"e: clfc[, 00 ne doi[ point falre ufage
des purg3[ifs, mais feu\emrnt des corroborans , qui do¡–
I'eoc
" lrO
regardés eomme les remedes encnticls ; enoopt
qu'ils (Oltt de(]iné
!\
cmpeeher
qu'apre~
l'évaeu.tion des
eaux il né s'en C. ffc une oom'elle eollcaioo; ce qui e(]
meme v¿ricablement le eomplément
ii
la cure .
Le bao vio employé conveoablement, en uo des
mo)'ens les plus propres po", furtifier; c'en pourquoi
il en fort r<comm.odé daos la cure de
l'hydropifi.,
(oit
pur, roi[ rendu médieamentaire,
&
)"
ign.nt:\ fa qua–
tilé propre eelle des plantes aromanques .ppropri6es,
[elles que l'.bfynthe, le marthube , I'auoée I
&
autres
amers de oetre Olture; le kina fur-toU[, qUl doit c:tre
re~ardé
omme un exeellem remede eomre le rclache–
ment , 1'3Iooie des folides daos l'
hydropifi.,
ainti que
dans lq autres m.ladies qui y ont rapport .
I/oya.
F [–
RR E,
P~lhol.
S'il y a des obnruaioos auxquelles 00 (oi[ foodé
d'.mibuer ta e.ufe de
l'hydrop;fie,
on
dOI~
joiodre les
apéeitifs nu> (o"ifians;
voy<z
OasT
R UCT
'ON . Les mar"
[i.uxfi,,-[out ·fom .lors fort reeommaodés ,
&
meme
les mereuriels , ti l'épaitiffement des humeurs en leur
vic~
dominam; mais ces dernicrs remedes
fecoieot
de
vrais poi[oos , ti elles péehoiem par di{[olutioo ;
&
dans
ce eas , les I.icages feroiem uo des remedes le; plus in–
diqués , .um bien que les émultioos , les mucilogioeux ,
avec les diuré,iques
&
les eorroboO::lDs , quelquefois reu–
dus .cides
&.
un peu arom.tiques,
a
quoi 1'00 doit fur–
tout joiodre un régime fee.
Lirler rapporte plutieurs etemples d'hydropiques, qui
Out été guéris, en s'abneoaO[
~odant
loog-tems de
toute amre boi(fon, que de quetque peu de vin pur,
daos les eas de foibleffe des vifeetes;
&
d'autres, qui
a
eau(e de la diffolution des humeurs , avoleot pa(fé
pluGeurs mois faos prendre aucuo liquide . De ces ma–
lades, qutlqoes-uns pour appairer leur [oif, teuolen! fur
l. t. ngue uoe perite
tr.oc~e
de pain ro[i
&
trempé
d.nsl'eau-de-vie, ce qui leur fuifoit venir beaueoup de falive
a
la bouche . 00 a 3uffi cmployé avee fueces, pour cet
effet,