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HYE

ne preCque tomes les propofitions de l'

lIydrojlatiq1t<

&

de

1'lIydra~/Ji,!Ii',

prouvées par la railon

&

confirmées

par I'expénencc.

Nous avons dOUDé a\1

mot

FLUIDE les principales lois

d.e l'

¡{y~roftatiq:" ,

&

iJ

ne nous relle pre(que rien

a

y

3Jomer tel .

La loi générole de l'équilibrc des /luides

dI

,9.

que

la

direétion des forces foit perpendiculaire a la furface

du fluide:

2 9 .

qu'un canal quc\conquc reétiligne, formé

de deux branches terminées

a

la Curface,

&

aboutilrant

ou l'on voudra dalls l'intérieur du fluidc, foir en équi–

libre. M . Mac\aurin ell le premier qlli air rair ufage de

ce demier principe,

&

qui I'ait heureufement appliqué

i

la

rechcrche de la figure de la terre. De ce principe ré–

fulte cdui de I'és,uilibre des canmx curvilignes quc\con–

ques, done M. Clairaur s'dl fervi avec be,mccup de fa–

gacité pour le

m~me

uf.ge.

Sur quoi

'V"y"" l.

chapoij.

d.

mon e./Jai fur la rijif1<nc<

fluido

' 7p.

L orfque plu(jeurs /luidcs de différentes denlités fonr

placés \es uns au-derrous des autres, comm"e de I'huilc,

de I'cau, du mercur.,

&c.

la

furface de chacuu de ces

fluides doit erre de niveau, c'eCl-a-dire perpen icula're

Cll

chaque point

a

la

dir~aion

de la force qui .git fn r

les particules de Ruide . eependant lorfque le fluide en

eompofé de eouches infinimem peu épaillCs,

&

dollt la

den{it~

nc varie qU"lIlfiuíment peu

d'une couche

a

1'3ulre,

cetre k,i ne doit pas

~tre

néeerrairement obfervée; exee–

pté

i

la furface fu périeure. Je crois avoir fait le premier

cette remarque,

&

je m'en fuis f.rvi pour étendre la

théone de la figure de la terre plus loin qu'on

no

I'avoit

f.it

enCOre .

V.ye>

:.

I'appendiee q ui ell

a

la fin de mon

e./Jai fur la rijiJfan« des fll/id",

1

7f

2,

&

la troifie01e

I:?artic: de

me¡

,.ccber("h~J

fur le f)'{itJ!lc du

Yl10Jlde

,

Ji'V.

V/ o

je renvoie le leaeur

iI

ces deux

()uvra~es

poue le détail

d'une théo rie qui demandant arre·, do caleul , ne pellt

etre traitée commodémeot dans i"Encyclopédie.

(O)

HYDROTITE,

r.

f.

(HifI.

naF. Litholo•.ie . )

nom

donné par quehjue auteurs

it

uoe e!pece d'amte o u pier–

re d'3.igle, qui condellt de l'eau;

c'ctt

la

meme

pierre

que celle que I'on Domme

mhydrus.

Voye"!.

«t orticl• .

,

HYDRUNTE,

(G¿Dg.

011<')

Hydrllnfflm

dans e i-

ccron,

HvdruJ

dans Lucain; vilte

ln:lritime

de la.grao–

de

Grece..! d'ou .I'on. parroit

~n

Greco. "

En

paerant

.. dc CaulOpe, dlt Glceron,

J,'V. XVI. Ep.

9.

a.i 7',–

~,

rontm

1

avec un

vent

fort doux, nons mimes la uuit

" &

le Jour fuivaot,

i

gaguer en DOUS jouant I'lta!ie,

,,, ou nous

abord~mes

a

lIydrunte

".

L e nom moder–

lle eCl

Oeranto. ( D .

J.)

H YENE,

h)'ena,

( Hift.

nat.)

ce nom a été donné

it

la c'verre

&

au glouton .

V oye:t.

CIVETTI!, GLOUTON.

HVENK

pierre d',

(lIift.

nat.)

pierre ainfi nommée

par quelques auteurs qui Ont cru qu'elle fe reouvoit dans

les ycux de I'animal fabuleux appellé

h)"<ne;

Pline dit

qu'on alloit

it

la chafle de ces animaux ' pour avoir ces

p:enes, qui miles ¡o us la langue, donnoicllt

a

celui qui

les portoit le don de prédire I'avenir.

HIE' RA C ITES,1'. m. pI.

(7'h¿olog.)

feéte an–

cic:lIlc aiali appellée de fon chef H ié rac. Cet hérériar–

que

étuit

égyptien.

&

outre la langue de fon pays,

iI

favoit la langue greque,

&

avoit cultivé les belles let–

tres. Erant né chrérieo,

iI

s'~toit

a\1m appliqut'

a

I'étude

des-livres (aerés, dollt

iI

avoit une grande connoiil"ance,

ear iI a écrir des commentaires {ur quelqoes-uns. Mais

abufaut de la (cience. iI tomba dans plulieurs erreors

qu'ua grand nombre de moines d'Egypte embrail"erent .

11

niolt ab{olumenr la Ié(urreaion de la chaie, pré–

tendallt que I'ame fcule réfufciteroit,

&.

qu'aiuli la ré–

furreaioD n'étoir que lpirituelle . Ce font les propres pa–

roles de faiot Epiphane, qui couj aure qu'iI avoit píl

emprumer eeue crrcur d'Origene.

Le meme Hiérac

&

ceux de fa feae eondamnoient

:lUffi

le¡ noees , étanr dans ceue penfée qu'elles

n'~vo;ent

été permifes que daos I'.ocien (ellame"r,

&.

juCqu'a J o–

fus-Chritl; ma;s que dans la nou\'elle loi,

iI

lI'ótoir plus

permís de fe mariee, paree que le mariage étoit inoom–

patible avee le royaume de D ieu . lis foutenoient enco–

'fe que les

enfalls

qui

lnellrent

avant l'ufa;{c de raiCon

font exclus du royaume des cieux .

Saiut Epiphane rappoere les pa(fages de l'Eerirure dont

cet héeéliarque fe fervoit pour appnyer fa fau rre doari–

ue.

11

remarque lIéalllTIoills . qu'il n'éloit po!1lt d.lIS les

erreurs d'Origene fúr lo mytlere de la Trioité,

&.

qu'iI

eroyoit que le tils éroir véritablement eqgendré du pe-

Tom.

VIII.

(1}

L3

plora.litl de. dieux ell

de fa nature

fi

répugn:lnrc

3 •

r:ai–

(on CJufit n'y a perronllc qui l'ait

pn

¡"Jú",nr adopte r. quelque

ur'lnd qai ait

éti

I'~garc!ment

'I.de

l'c{rrit

huma.in

daJ'u

les

téC\é.

HYE

re,

&

qu'iI avoit aufli les

m~mes

fentimens que les Or–

thodoxes tbtlchant le Saim-Efpril,

Ii

ce n'efl qu'il avoit

embmffé lit·delfus les erreurS des Melehirédéciells , fur

lefquelles

11

avoit eDehéri.

11

a véeu fOlt

lon~;tems,

&.

fa vie a toujours été fort auClere, ne

mnn~C3nt

point

de viande

&

ne buvant point de vin. Ses difciples l'i–

miroieot en cela, mais il. dégénérerent apres

Ca

mort.

D ifl. de TrI'Vollx (G)

HYERINGEN,

(G¿og.)

petite viIIe du royauIne de

Dannem3rc

k,

dan.

J

utlanae.

HIERONYMITES,

ou

HERMITES DE S.

JE–

ROM E,

'Voy' >:'

JERO"YMITES

&

HERMITES. Ce mot

eH comporé d'

"poc

lacré,

&

de

,70~.

110m.

DiO.

d~

Tri..

'VONX .

HYES,

(Ml'thologi•. )

furnom donné

it

Bacchus du

110m de

lI)'e,

que pOI toit fa mere Sémélé . Ou, felon

d'autres, parce que Ca fete arrivoic communé ment dans

une faifon _pll1vieuCe.

*

HYETIUS,

011

le

PLUVIEUX, adj .

(Mythol.)

furnom de J upiter. Les

A

rhéniens adoroiem J l1pirer le

Plu'Viwx,

&

iis lui Ilvoient élevé un autel fur le InOO[

Hymette.

H Y

G 1

E' E,

f.

f.

( lVIJ',hol. )

c'etl . iníi que les Grecs

appellerenr la déerre de la

f.mé,

car

iI

éroir tout limpie

qu'ils m ilTelll .u nombre des divinités, le bicn le plus

prédeux que pu:rreor pOlréder les InOrtO'S.

eomme tous les jours il fe prérenroit de nouvelles

occaíions de rendre un eulte

it

eetre déeil"e,

iI

ne faut

pas étre Curpris du grand nombre d'amels

&

de natues

qu'on Ini éleva,

&

li on la voit

Ji

fou,'em repré Cclltée

fur le revers des Inédailles

&

for les gr.\'ures 3lltiqucs .

11 Y

avoir peu de yerfonnes riches, qui

npr~s

avoir été

gnéries de gran.!es m.lladies , nc conlaerail"ent quelql1e

monumenr en mémoire de leur convalefcenee,

a

la

filie

d'

Efculape

&

de L.mpétie.

On la Irouve prefque toujours reprérentée avec un

("erpent qni étoit fon fymbole , ainíi qu'il I'éroir de fon

pere, dieu de la Medccine . Elle rendoil eomme ce dieu,

011 elle conf.rvoit la fanté aux hommes. Ceux qui fe

diC.m de nos jours les pct;ls-fi ls d'Elcul3pe, n'om pos

hériré de ce beau feccet; la décrre

Ii)'g le

1'"

gardé pour

elle, ear elle avoit dans un temple de fOil p_cre--" S ycio–

ne , uue belle fiame couverce d'un voile; H ippocrate le–

va le eoin de ce voile,

&

le lairra reto:nber.

00

yoit fur

le~

anc'ens Inonumens cene

décC[e en

fa qualité de reine do la M edecine, portan!

la

eouron–

oe de laurier,

&

tenam le feeptre de la main droite ;

fur fon fei.. ell un [erpenr :; plu(ieurs contours, qui

avan,e fa tete pour aller boire dans une patere qu'elle

riem de la main gauehe; ql1elqn<fois elle ell amfe, mais

d'ordinaire elle ell debout.

On la .<rouve fouvent figurée fue le revers des mé–

dailles

&

dans les gravllre, amiques; le roi de F rance

polrcde dans fOil cabinet une pierre gr.vée qui repré–

Cente eetre déeil"e,

&

les eonnoirreurs prifetlr exrrément

les beamés fiollples

&

na"'ves de fa figure.

Pliue nous dit,

li'V. XXVII. chapo .ux'Vij.

qu'on lui

offeoit un limpie gitcal1 de fine farine , qn' on appella

de fOil 110m

hyxeia;

oroit-ce poue indiquer que la fao –

té en la filie de la Cobriété, comme elle ellla mere des

plaifirs du fago? Quoi qu'¡¡ en foit, 00 voit fur une

médaille ql1e Teillan

a

fait gf3ver,

tomo l . png.

6l8,

uue femme qui prérente refpeauourement un girean de

eetre e(pece

:i

1'1

déerre.

Remarquons ici que les Grees donnerent

3Um

qllel–

quefois le nnm d'

lIy~it!.

a

la filie de J upirer, Je veux

dire

:l

M inervc\

&

I

honorerent fous ce titre; la déef–

Ce de la f.gerre éroir rres-d gne de ce lurnom.

Les Romains qui adopterent fagemell t

(1)

toutes les

divinhé des

natioDs

étrangeres, ne manquerent pas de re–

cevoir dans leur ville la déerre de

la

Santé,

&

de lui

hat" un temple (ur le mollt Quirinal, comme

ii

eelle

de qui dépendoit le lillut de I'empire.

Vo)'c>:' I'artic/e

de la dl•./Je

SALUS .

Elle

I~arte

les

maUK,

la

JarJgllaJr,

les foibleffc$,.

Sans

ell.

la bcallt< n'ejl p7us.

Ln

amOUTS,

Minervc,

&

Morphle,

La

fout.iel1nent

fttr un trophle

De myrlhc

&

de roJes parl,

Tandu

fll,:ti

fn

pils

abattllC

Rampe

l'inNlíle ftat ,er

/JII

Jicu Epidaf4rc enehailll.

R

r

1.

(D.').)

HY-

bec, de J'idolatrie

8c

du po\gani(mc:; paree qu'il n'y

2

pH

moin,

de con1r:tdi&iol'\.

a

nier l'cJ\iflence: d'uo (cul

~t¡e

nécc:ffairc

&

i~

finj,

o¡u.'

fappole: q.·il {'IIiIIC Y c••voi, pI4r,!,u¡s, (WJ

.