Table of Contents Table of Contents
Previous Page  340 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 340 / 806 Next Page
Page Background

HYG

e

&

e

B D H,

de

f~yon

qu'l1s puilfent conler. Ar–

rélel. ce. ais aux eXlrémilés

A, B, C , D,

des charo,

a

vee

des dous. de fayon qu'il rene entre eux uo eCpa–

ce.

E G H F

d'envirOIl

~o

pouce de large. A1I3Chc1. au

pOlnt

K

une regle de CUlvr. demée,

&

au point

L

une

petite roue dentée, Cur l'ne de laquelle vous poCerel.

uo iodex de I'autre c6té de la machioe. En60, du ceo–

tre de !'ue du méme c6té décrive? uo cerele

&

di-

viCe?-le eo uo grand oombre de parties égales. '

,

On

Cai~,

par expérieoce, que le bo;s de

fr~oe

fe goo–

Be cn atllram l'humidlté dc l'air,

&

qu'i1 Ce re(ferre de

nouveau

a

meCure que certe humidité dim;oue: aior.,

pour l'eu q\le l'humidíté de rair augmeolo, les deux ais

.A

F

&

B H

~

goofteroDt

&

s'approcnerom l'un de

I'autre,

&

ils s'écarterom de nouveau

a

mefure que

l'hulTlldité dimiouera.

.0-".

eomme la dinaoce de ces ais ne peut augmenter

DI

dunllluer

C.os

faire toumer la roue

L,

I'iodex mar–

quera les divers chao;;¡emells qui rurvieodront par rap–

pon

ii

I'humidité ou

a

la récherelfe.

On remarque que tous les

hJ.j{rom'''·tJ

que nous ve–

naos de décrire, deviellneO! ioCenfiblement moin. eu–

éis

eo vie'11ilfam,

&

oc re<¡oivem

a

la

fi o ancune

'lit\!–

ratiall de I'humidité de Jlair. Le Cuivant el1 de plus

Jongoe durée.

.l'!elI07.

uoe balaoce,

a

laquello vous .doptere,. uoe

pOTUDO

de cerele

A

p

e

(fig.

12) 1

¡etle qu'oo la voit

dans cette figllfe; meue1.

~.

un des bras de

II

balance

un.

poids,

!le

a I'autre upe éponge

E

ou ·tel aulre eorps

~UI

amre .Ifémeot l'humidilé . floue préparer l'épqnge,

11

faut commenecr plf la

I~ver

daos I'eou, la faire Cé–

eher,

&

la tremper de nquve1u dans d. I'eau ou du

vinaigre oú I'on aur, fuit diÍfoudre d

u

fel ammoni.c ou

du [el de tartre,

&

a faire fécher enCuite . Si I'air de–

v iem humide, l'éRonge devenaot plus perante, deCeeoc

d", au lieu qu'elle montera s'il en r.e, de Corte que

l'iodex momrera l'augmcntalioo ou la dlmioulioo de

l'humidité de I'air.

l'yI.

Gould, dans les traoCaélioos philo{Qphique', di!

qu'll vaut mieul

Ce

Cervir,

all

lieu d'éponge, d'huile de

v ltrrol, qui devient pl'ls ou moio' perante, Cuivant le

plus ou le moios d'humidllé qu1elle atlire; de Corte

qu'élant une fois Caoulée d'humidité dans le tOlnS le

plus humide, elle conrcrve ou pcrd dans la luile

la

pe·

fal1~eur

qu'elle a aequife' ftlivam que

l'~ir

en plus ou

mOJns humide . CClte altératilln en ti oonflJérable, qu'on

s'en appcr'(il que Ca 'perallleur avoit allgminté depuis

rrois dragmes juCqu'a lIeuf dans l'eCp1ee de

5"7

~qur~,

&

avoit changé la pqficion d.

l'ild~x

d'uoe bal,lnce de

3

0

d.grtSs. Un reul gra;1I peram de celle I;queur, apres

f()~

.c0lier aceroilfclllent.

q

varié fi

CCllllblemeo~

íún é–

qUlllbn" que I'mdex d'une balance qui n'avolt qu'uo

pouce

&

demi de loog, • dé'crrl Ull arc de quatr. liglles ,

qui Ceroit meme alié luCqll,'ii lrois pouccs,

ti

I'index eut

été d'uo pied, malgré la petile quaneilé de liqueur; d'ou

eet au(eur conc(ut qu'en employam plus de liqueur, 00

pourroil, au mayeo d'une. limpIe balallce. avoir un

hy–

gro"''',',

beaucoup pl\ls eX:l,él qu'aucuo de ce'JX qu'on

3

inventé> JuCqu'.ujourd1hui. Ce

m~me

auleur d,moe

3

clllendre qu'oo pourroit

Cu~nilUcr ~

I'huile de vilrio\

I'huile de Coufre

per

campanam,

I'huik d. lanre par

déi1\i1iaoce.

&c.

'

On

P~UI

f.1ire eelle balance de

deu~ faQon,~.

ou eo

meltal'! le !lile au miliru du Ie.v ier auquel le poids

E

el~

atraehe!,

&

en Joigoane

:l

ce (lila Ufl

inde~

d"ulI pied

&

dem¡ de 100)( qui marqueroil les divifioo¡ fue uoe la–

me graduée comme daos la figure

1'. .

Ou bieo, on pell! CuCpea.dre le baffi" qui comient la

liq\leur au b.ouI du neall pres dll (lile.

&

faire l'aulre

e~tr~milé

ti

lon~ue

qu'elle pui/Te déerire un are d'u oc

gra'1deur cO,n(ldérable Cur un ais plaeé pour

c~t

elfet,

comme daos la lig.

13.

M,

Cooiers conclud d'uo. Cuite d'obfervatioos hygro-.

fcopiques, dont 01\

·p~U!

voir

la

deCcriptioo dans les Tran–

(aéboos philofophique¡,

1°.

que le bois Ce relferre en été

&

s'enfte en hiver, n\ais qu'¡¡ en plus fUJ,·t a ces al–

tératioo~

dans le

print~¡IlS:

2°.

que ce mouvemem ar–

rixe Cur-tout peodam

le

jour, o'y ayane preCque point

de varia¡ioos

~endant

1,\

!luir:

3°.

qu'il s'y Calt un ehao–

gcmem mc!me daos les tems Cecs, le bois s'coflaot le

matil'

&

fe relferraot

apr~s-midi:

4°.

que le bois

Ce

reC–

ferre de ouil c!omme de jour, lorfque le vem ell au

nQrd. au oord-en

&

~

l'el! el1 hiver

&

eo élé. Le

m~me auteur .joute qu'on peul conoo!tre j'ar le mayeo de

l'b'y'~rom<lre

les

CaiCou~

de I'anoée¡ ear II

Ce

meut beau–

coup plus vire au prilllems qu'en hlyer; il Ce re(ferre

plus daos t'autoooe qu'au prinrems,

&

il

a molO' de

mOllyerneot en autonne qu'en tlé;

Dlai~

l'auteue n'a pas

HYG

fans donle prétendu donner cette regle pour Cure oi pour

eude, Elle ell d'aillcurs tout-a-fail ioutile, puiCqu'oo

a d'autres moyeos que les

bygrom<trn

de eonoui"e les

(ahons.

Wulf

&

Chambul.

Le plus (¡rnple de tom les

hygromctres

fe fait a"ce

uoe eorde de dio::

a

dou1.e p;és que I'on tend f"iblemel1t

dallS une litualion horiClI1l2le

&

dAOS

UD

eodroil

3

cou–

vert de la plu;e, quoiqu'expoCé

3

I'air libre : on atIJche

au millcu un

ti

I de laiton, au bout duquel 011 fa I pell–

dre UII petit poids qui Cert d'iod

x,

&

qlli mJrque, fur

une échelle diviCéc en pouces

&

en ligoes, les degrés

d'humidilé eo montaor.

&

ceux de fécherelre eo defcen–

dant. Tel en

I'hYJ ru"/'tr<

que 1'00 VOII [uCpeodu fans

une des portes do vieux L ouvre, mais qui

ell

IrOp vieux

a

prérem pour elre bono

Afie;¿

CouveO! 00 fa it des

hy–

gn~m~trt!J

avec un bout de corde

i

boyan

qu'Otl

fixe

d'un e6té

ii

quelquc chofe de CoJide,

&

que 1'00 atta–

che

par

I'autre perpendicularremenl a une petile traver–

re qui Ce toUrO.

:l

merure que la carde fe tord ou Ce

détord; 'UI eXllémués de

~crte

pel'le uaverCe 00 place

deu,

pe

lites 6gur!,s, d .1It I'uoe reorre

&

l'autre ron

d'une petite mJ'foo qui

.1

deuA portiques, lorCque le rec

Ou I'humide fail tourner la co,de,

&

1'00 fail porte,

un

pelil paC3pluie

ii

celle des deus figures que le mouvelllcnt

de l. carde fuit forcir lorfque I'humidité allgmellle.

L es

hygr.melreJ

que

I'~n

f.il

de

ce~tc fa~on

ou d'ulle

lIJaniere équivalenre, en cachalll la carde pour y meltre

uo ai( de

myn.re

ne [ont bons que pour amuCer les

enfans:

&

ou oc 'dQit pas s"lteodre qulils apprennent

quel d! I'étal aauel de l'atmoCphere, par rallport

iI

I'hu–

O1idilé ou

3

la Cécherelf., parce qu'oo les gardo dans

des app. nemens fermé',

&

que la carde qui en

eH

la

piece priocipak en cOOleoue comme dons un élUi, oa

I'air De

Ce

renou velle que pou ou poiot. Eonn le meil–

leur de ces innrumens o'apprend preCquc ríen autre choCe

linao que la carde en mOI¡"llée ou qu'olle eil feche,

Car

(o • •

I'humidllé qui I'a uoe fois pénétrée n'en ron

que peu

a

peu,

&

relon I'expofitloo du líe.u, le. calme

ou le vcnt qui

y

rcgne;

&

bien

(ouvent

.11

arn.ve

que

l'atmotÍ'herc

a

dlij. pcrdu utle

~r"nde

partle de loo hu–

midité, avant que la carde eo puilfc douner .aueuo ti–

t:n,e.

2°.

Tout

ce

qu'on pellt ..

ltCD~re

d'un

hYl?ru",c~r<

3

eqrde, c'en qu'il fa(fe COOIJOltre s'll y a plus ou molOS

cj

1

humidité daos I'air par comparaiCon al] jour próeédent;

&

1'0n fai, cela par tal1l <j"lItres lignes, qu'il en

atro~

imllile de faire une maohine qui o'appreod rren de plus .

Ce qu'il importernit le plus de favqir, c'et! de comb,ell

I'hu midité ou la Cécherclfc allgmome OU diminue d'un

lems

a

I'autre,

&

de PQuvoir rendre ces in(trumcos com–

parables . Mais}l paroit bien diffieile de pou"oir faire des

hygrom<tra

qUI ayent eeue

~vant'ge.

Le bois verd, hum'de, 10rCqu'on I'emploie, le de–

vient mons

a

meCure qu'on le garde dans la charnbre,

&

par eooCéquem il Ce retire

&

ce retréc t naturelle–

meJlt. Les eord'es, ayaot leurs 61s entrelaeés les uns

rur les autres \ re Ikhelll

&

Ce détor<jene d'elles memes;

deveoant plus humides, elles re tOrdep.I da,'a{1I3ge, mais

oon pas • ?rOpOrrloll des "peurs qu'dles ,er;" ivelll. La

chore

réuffi[

a{fez bien 10!s

premiers

mois , tn.1is ce tcms

palf¿, il ,'eo tdUt

bie~

qll'dle ai, le

m~me

tilccés. La

carde

3

boyau re tacoorcit trop lorCqu'elk o'dt que peu

h\lmide,

&

s'aHonge trop. lorrqu'elle Ce tlouve

charg~e

de beauco\lp de. vapeufs. Le parchemill o'ell pas aíl<1.

épais pour ralfembler long· tems I'humidllé; ¡¡ Ce delre–

che autli trap vl'e,

&

o'a pas

atr<~

de mouvemellt.

Quaol au COfOIl lufpeodu

ii

uoe balance, pour faire

UII

hygrom.tre,

i1

et! bi<!n vrai qu'il deviellt

plu~

pd¡UH

.lt

eommeocement, lIlais il relle dans la ruire trop pd3ut ,

&

Coo poids dépcnd aum de celul de l'air,

&

de la

P()Ul~

ficre qui re trouve

d.ns

I'air . POllr ce qui e/l du tuyau

d'épi de blé,

doo~

00 fail 311m un

hygromc&r<,

il

tOuroc

tres-fenfiblement. tandis qu'll ell verd, Illais cela nI! dure

pas 10ng·lems. L'épooge qlle 1'00 trcmpe d"os du vi–

o.igre, ou I'on a

fal~

fOlldre 3uparavam du

C"\

marin

&

du fel ammoni.c,

&

que I'on ruCpcod eoruire :\ Wle ba–

lance, apres I'avoi, prelf¿e, re(l e b.onoe

pe~dallt

quel–

queso mois ; elle; devicne heallcoup plus pelaote, lorf–

qu'ell" ell humide; ell<;; r!Úfelllble meme autall! d'hu–

m idil6 qu'il eo découle;

'TI, ;'

elle perd par-la beaueoup

de 100 Cel qui de vlcm volaril, de CarIe que cet IOtlru–

mene oe relle

jamai~

le

m~me

toute uoe allnée.

011

lait

grand cas du,

cui~

de brebis , trempe daos la li'l.ucur pré–

cé'deote; ma:s quand il fail uo lems hllmioe" ce cuir

s'humede

&

s'allonge trap;

&

ti I'humidité

~llg ll\cme

eXlrcmement, le cuir le ehgrge de tout elllé d'uue quan–

tité: prodi.,¡icutc d'humidité, de forte qu'it el\ découle

plulieurs

gounes,

&

qu'il s'aCCOurcil au lieu. de s'a,lolI–

ger, CaDs comple, qu'il oc [auroil rclh:r une demi-an-

née