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BYM

"

03~:rnt

Fotlr vous to recr

ii

les rcndre, il

n~

put s'.ro–

"

p~cher

de rire , en fe voy.m fans car'luoís ".

11 di pomt. m vrai, que le

by"'",s p.ltiql'<S

ne fom

pas r,?u.t:'urs de ce qraaere .

00

r~ouve

quclquefois ,

&

prlnclp.!eJ!,~·m

dans ceux de CRlllmaque, .ejes

~r~ils

p"'prcs

1

IIllptrer la v.enu, OU

l.e

refpea pour les dteux .

Si

.d.aJ

)s

I'bym,,<

a

p i3ne, cer ajmable pocre d.écril les

plal.'JrS.

&

les ".tntlle,:,cns de la déelJc,

iI

pe'"1

au.Qi

,

"'31S d une momere vwe

&

1011(,hamc le

bonh~ur

du j\l–

/le '.

&

le

.mal~e:tr

des I1)échalls . S'il dil

aill~urs,

que

Juplter pm n..llanee

~n f~r.cadie,

il ajoure incominem ,

que ce dien lirc de l¡ti feul tOUle fa puilfancc, .qu'il e(l

le Imirre

&

le juge des rois,

&

qu 'i!

diijrij)~¡:

a

fon

gré les eouronncs

&

les .cmpires .

1I c(l

1l1~rl)c

arrivé que la plúparr des

by"'''c! polti–

'l1t<S,

eeu x

d,e

Callimaque fur-rour, pa(ferem dans le

eulte

publi~.

0"

les eh>tlloil dans les [olemnilés du–

ram la eé,.¡!¡no:lie du fa erifiee,

&

dans les' veillées

~ui

préeédoicm ces folemnilé , pendam que le peuple s'af–

[embloit.

1./

hymn.

de

Call;m~que

pour

J

upirer, dom

nous. venons de

parl~r ,

fUI chanlé, landis qu'oo offroit

au dleu le

r~eri/jee ,

011

les libaliol1s ordiuaires,

&~.

L'h)'m?Jt~

intiwlé

l )cr7.·;!;/ium

{/clJer;¡

&

qu'Wl magi–

'!nll

¡llu(lre dnns les ,",cures,

M.

BOtlhier,

r~ppone

au

heclc d<s prcmiers

G~r.,¡

s,

fel11ble

~rre

UII de ces eaOli–

qucs \ que lIon chamoil

nu~

veillées de

V

én"s .

.On fair qu.e eeux 'iui

chanroi~~r

les

hymnu

,

s'appel-

10lem

hy'm;lOd<.<;

&

que eeux qUI les compofoient, fe

1l0ml)IOlem

/;),mnogrnphes. Voy'z

/"iVl>INQJ)ES,

&

Hy-

MNOG II.APRES.

] 't,)ICllds plr

hy",n" pbi/ofopbi,!ues,

eeux que Ics Phi–

Jof<'phes om eOmpof"és f"ivallr leur fyOcme relig/CUI;

11011

¡¡UC

le

Pl¡iloLPphcs eu!fc

nr

un eu lre panieulier, dif–

fércnr du eult!! populaire; ils fe eonfopn iem

in

peu–

ple

U¡11\S

la

PPlique,

&.

"enoient par biellCéanee, ram o

pc,r

a

" cc

lui au. pié del idoles;

m~is

ils dlfféroiellt bien

<!n peupic

par

la eroyanee . I)s reeonnoilTuienr un Rieu

IlIpr~lne ,

(om ee

&

princip.e de mus les

~rres.

Plu lie'lrs

ndmcltoiom avee ce 'D ien fllpreme, des

élre~

f" baller–

nes , qlli faifoiem monvoir les re(fon s de la nalure,

&

'en régloienr les Opér$lions . PqQr les avamures del dieuK

oétiques , ¡es idole ,

~

les ap')rhéo(es, ils les

m~rroi~ol

a ral1g des fiélions jn(oulenab!es.

.

L e Dieu (uprome

ell

done -en généra¡ I'objct des

hy'!!.nu phil"r.phiq"es·

il

~Il

(eulemem quelquefois dé.

&U\fS (,'us le

0 0 111

de J "plter, Oll du

fo,~it

;

&

que\qlle- .

tois

e'ené

[QlIS

le voilp de l'qIlégode. Sa mUle·puif–

[anee, fon immcnlilé , fa

provícl~nee ,

&

¡es

autres 'al–

triOJJts,

en font

13

m:¡.cie:re ordinairc.

N ous allrions un

e~emple anci~n ~

précieqx, d'UD

hym>,. p¡,tI.fophi'l'"

fimple, "

I'hym".

que les peres de

l'E¡:life

d~fcn Ccurs

de

nq~re

f" l, S. Julion , S. Clémellt,

Eufcbc,

&

allrres, ollr cité Cous le tilre de

P

alinodi<,

élOir vérilablemet1l d'O rphée. Je dis

Ql1C

eer exemple

S.,.oit précillx,

e~r

il furprend póur le fODd des

c~olc~ ,

&;

la grondeur ¡jes

imagc~

. •, Tel eCl (dir eer

hy",n~;¡

" 1'J::tre Cqpreme, que le ¡¡iel rour 'ender ne fail que fa

" cOtlronr¡e; il

d i

affis

[ur (on rrone entouré d'anges

~,

infaligables; fes pi¿s mUCne!)1 la terre; de fa droile,

, il alrcinl jufqu'i I'exrrémilé de I Océan;

[qn afpea,

" les plus hautes momagnes Iremblenr ,

&

les

lT!~rs

fri[–

n

fonnem dans leurs profonds ab,mes ". J\ilais laeriri–

.que ra(1ge cetle pieee parmi les fraudes pieufes qui ne

fu~

.rent pas ineonllues aux premiers (jedes du ChriflianiCme .

Si

l'bY,,?J1e

qu'on viem de lire apparlient au péripalé–

tieicn

Ari(lo~ule,

eOI!lme on le crojr, il e(l eucore

m oios ancien qu'un aUlr"

hym".

femblable que Srobée

1I0US a eoofervé,

&

ql1C I'on arrribue

a'

Cléamho , fe–

_coud

fllndAt~'lr

du Ponique; e'e(l d'aillellrs un ¡los plus

beaux

monu'l1~ns

qui f!OUS [oit

re~é

cn ce geqrc

1

1,<

I

eaeur eo \'a Juger.

" O pere des dieul (¿il Cléanthe) vous qui réllniC–

[~z

pltllieurs nom ,

&

¡jom la vertu efl une

&

infi–

nie; vous qui é,es

l!aut~4r

de eer univcrs,

&

qui le

gou

~crnez

f,¡ivam les eon[eils de

vqrr~

Cage(fe; je

vous

C1111C,

~

roi tout-pui(fant; ear vous daigoez nous

p,rmettre eje vous invoquer . Vous ferez, 6 Jupiler,

" la

matÍere

de

mes louanges,

&

vorre (ouyeraine puiC–

fanee [era le fUJer ordin,ire de

t!1~s

eantiques. Tour

" plie fous ,·otre emp;rc; mur redoule

le~

trails dont

vos mains iovincibles fom arm!!es ; fa'ls vous rieo

n'a élé fa it,

ri~n

nc fe fair dans la !lalure; vous v01\–

" lez I,s biens

&

les maux felon les eooCeils de vo.tre

loi élernellc . Grand Jupirer, qui failes entendre VO.

Ire ronnerre dans les nlles ;

daigne~

éclairer les foi"

" bies bumains , 6rez·lcur eel efprit de verlige qui

I~

égare; donnez-Ieur une portion de eette fagelfo avee

laquclIe vous gouvernez

I~

monde . .(\Iors ils I)e ehé-

HYM

., riront d'autre Qecupation, que eelle de chanrer éter–

l'

l1ellell)en~

ce¡le loi univerfelle q\l'ils méeonnoi(fcm " •

Tel

di

1e ear<laere des

hy>mus pbilofophit¡!J<s;

je re–

eueille

mu~

ce délail en dellx motl.-

L es

bYI7J>1es thl(¡rgír1t<I

n'élO¡~m

propres qu'aux ini–

tié. ,

&

ils- ne renfern}ent ,

~vee

des illvoealioos fingu.

l}eres, 'l\le Jes ¡utribuls divjlls , exprltn és par des noms

mYlliques. L es

hymn" poiti91i<S

ou

popula1fe~ ,

en

gé–

néral, fai[oiel\! parrje du

cul~c

publie ,

&

ils roulellt fur

les avantt,lr¡:s

f~b"lel1C~s

des dieux . Ellfin, les

hymn<f

philofophi'flJ<S

au n'éroient pomr ehaQtés, ou í1s I'é,oicnt

feulell)elJr

.113m

les fe(lins décrirs par Arhénée ;

&

ils

f"nr,

a

propremenr parler, UQ ho m1J1age (eerel que les

Philofophes onr rendu

a

la divinilé.

J e lallfe-;\ des

m~ins

favantes le [oin de prouver les

avanlages qu'on peur rerirer des différellte5 efpeees

d'h)'–

"III;S

qui Ollt pa(fé ju[qu'¡¡ nous.

1\

11)e fuffi r de dlre

que les

hymn" thl urgirlles

pcuvenr répalldre de la lu–

micre fur les inirialions; que les

hy ",n<s polti,!!« !

d'Ho–

mere

&

de C allimaqlle donnelll au moios pour les lems

ou i1s furenr eo,npnfés, Une idée ,de

la

eroyauee po –

pulaire des

aoci~ns

par rappon

a

la r.ligion publique;

enfin, qq.e )s:s

hymn<s philu¡'phi,!ues

foOl de quelqlle Ce–

eOijr~

pOllr nous in(lraire de la

eroy~llee

religieuCe des

PhíloCophes . Jlajc:>4re que les

hy",n<s

de Callili¡aque,

de Pindare , d' rJorace,

&

d'amres pocles, O\lrre des

do~mes

&

des ufages religiellx, renfermcl)r eneore des

¡rai.rs

pour I'Hi(loire propl)3ne, dont les Liuérateurs,

v¡-aimelll éclairé$, faurollt touj oues habilemenr profirer .

Dalls no!re ¡tCage moden)e. noos cn¡eodol)s par

hy–

m".,

une ode, un pelir pocme eonfaeré

:1

I~

louange

de Dieu, QU des my(lcres . Mais oous avons tres-peu

d'hl'mnographes reeommandables. Sameuíl

s'ef~

quelque–

fois dillil}gué dal1s eeue earriere, car touS fes

hymnes

oe fon¡ pas

ég~lemenr

b.1l)s;

u"~

vae d'iotér';l en a

gl¡é la plus

~qnde

parde,

&

les llonnoi(fenrs (enrem

b:en que les IlIfpiralions de fa mofe éroiem fotlvem ré–

glées par le profi l qu'elle en retiroir . Les odes

faerée~

de R ou(feau nous offrenr lonr ce que nous avons de

plm parf31r el)

e~

genre: PO\1r des

hymnes rimls

du

douze

&

rreizien¡e fiéclc , ils fom le feeau de l:t harba–

rie ; ce n'émit pas fur

c~

roo qu'Horaee ehanroit les

jeuJ; féeulaires .

(D.

J.)

HY

VI

N

1

A,

(MJ tholo,,i<.)

furnom dOOl)é

a

D iane,

fous lequel elle ¿lOit invoquéc,

&

avoi~

un

~e'l1ple

en

Areadi\!. C'élUir Ul1e vierge qui élOil f. prélre(fe , ma is

JirilloGrare lui ayanr voulu fatre

vio)~l)e~,

on mit

a

fa

place une fen¡n¡e m8ríée. Epe avoit

en~or~

un remple

dans

I~

lerrifoire dlQrchqmenes , qui érQir delfervi par

un hQmme mqrié qui n'avoir auenn eommeree avee le

re(le des hum. ins.

HYMNODE,

r.

m.

(Hifl .

ane . )

chanreur d'hymne.

C'en ainli que les Grecs om appellé eeuK qui chanloieot

les hymnes, comme ils 0111 nommé

hymno.!,raphrs

eeUI:

qui les eompoCoiem.

Voyez

H YMNOGII.APHE .

Le

ehanreurs d'hym1es ne fmenr pas mujo\lrs,

le

daus

~o,ilcs

les oeealiqn , de mCIlle fexe

&

de

l11~me

raog. T anlÓr e'éloient des filies feulemenl, eomme

dal1s les f",es de Pallas ; lam6t d9S ehceuls eQlnpoloS"

de jeuncs filies

&

de

jeul1~s

gar1j:ons , eomlne dans

le~

f~les

d' Apolloo;

~uelquefois

eOmme

:l.

D elphes

~

:1

Dé–

Ips, e'éloir le pocte

lui-1l1~me,

ou les prérrrs 'av,e leur

fami

11

e enliere; daos les veillées , e 'éloiem IH prétres

fcul s; n¡ais au Iieu que dans les folemnilé" 011 fe fer–

voir communémel]l de

I~

eyrhare, ici les prerres unif–

foient leurs voix au fon des flutes .

De-l~

vielll qu'.(\r–

nobe dil quelque part, des hymnes ehantés dar¡s

I~s

veil–

lées , ql\' i!s fonl,

(j

je puis m'expliquer <je la (orre,

Pexercice

macil1al

des

dieu~,

txer,itatiol1n deoYltm ma–

tlltinas collata.¡ "d tibiam

.

(D.

J . )

HY1VlNOGl\APHE,

f.

m.

(Anti'l')

PQmpoOteur

4'hym'lY5' L es premicrs poeles de la

Ciree~. fu~ellt

1 ..

ph'lpaft

hymnogrflphfl,

&

les plus grands.

~O<;I~I

eOIll–

pofcpcnr rou des hyrnne : faos parler lel d'O rpoée,

d' Homere

&

de Cal limaque , 011 eQmpre parmi eeux

donl les hymnes ont péri, Anlhes , Oler¡ de

I.,ycie,

Ol ympe

IlW

rt

en , Sléfiol1ore , Archiloque, Sir)1onide,

I\leée, Baeehylide, Pindare; Pindl re, dis-je, qui 3voi(

choi", eomme on fail , Apollon delphieo pour le fujet

ofdin~ire

de fes hymnes; qui cha'110i\ qar¡s le lemple

eellX qu'il avQjI e01l1Po fé ;

&

qui pollr prix de ces mi!–

nies

~ylT\nes,

qui el1 faif311t valoir

11'

dieu , .eontribuoieot

fanS dOl1lC au profir de la Pythie , en av

O\{

"bleou une

parlie

de~

prémiees que I'on appqnoit de routes parrs

i

Delp~es

.

La Greee aeeordoir des

récQrnp~nCcs

de toure cCpeee

aux exeellens

hJ.mnogr<lphu;

alfu'1s plus,

iI

peine

eO~T

meo1j:oi¡-elle

i

fe policcf, qu'elle avoit l!tabli des prrl;

eu