31 6
HY O
en leur f:J,,"eur. P'luf:mbs, parlant de pln fieurs
b"",,"!,-¡–
¡,rllpha
qui furem
cOufonn-:s,
lJOÚ.U:
qu'Or~'h6:
&
ton
diCci~1c
Murée
o~ \ o~lurem
131113: conrennr:i pIroltre
d,ns' la Iy«, ro" qu'ils le. défi.(feU[ de
!a
c3paené de
leurs juges,
011
qu'ils déd3lgn.flenr des nvau. !rop pell
~ignes
d'cux
.
.,
.
.
Le. R omains de leur eOré c:.mbhrent .uffi des
prlX
&
des récompen1cs pour ks
hymH"Kraphu;
mlis ils n'y
fongcft!1H
'In lorfgu'ils
n'c\l;"~m
plus ,
pour 3inli
di
re
,
de poliee . Horace
&:
Camlle lem avokm f.,ie entendre,
dan5 les
f~ees
róculoires, de h mne qui fon< encoce
narre admiration. La Poéfie étoi!
:110 r3:
en houoenr,
ene
tam~3
3\'CC
AUDu(le
&
M¿cene; Domitien
Cllrre–
prir ..inement de lo r"e.blir,
j(
propora des prit pour
tes
hYhllIlJgrllpbu,
mai., leurs beJ.u'\ jour.,:,
é[OiC:1lt p3(fés,
&
né devoient pas rcn,lere rous un eyrJn, qui croyoit
couvrir (es vices po< un .moor appo<ent pour les beauI
An .
( D .
'J.)
H YM OLOG IE,
C.
f.
(Liturgie.)
réeréation
00
chaO! des hymnes .
H YO- C ERATO - PH KI NGIEN,
(Anato"",.)
V0't~t..
HVO· ...
H AR ISGIEN.
HYO-E PIG LOTIQU E, adj. pris rubrl .
,n A na-
1Omi,
DOtT)
d'o"e p:ire de murcies de I'épiglote, qui
",ienneñt di: la
baCe
de
1'0 '
hyo"ide ,
&
s'inCerent
a
la
partie poOérieure de la
r~cine
de l'épigIOle .
H.YO-G LOSS E ,
tn
'A"alomie,
nom des murel!,s
qui 'artachem:i
I'os
hyo"ide ,
&
Ce terminent dans la
laogllc :
HYO
1
D E,
en IInalomie;
c'erl un os
firuo
a
la ra–
cine de l. langlle, d m il ell comme la bare
00
le fUII–
tien,
v.ynL"NGUE .
11
efl ainÍ! appellé, p.rce qll'il
reffembfe
a
13 lettre grecquc
u,
ce mot érum
iorm~
d
1
u ,
&
Mor,
for11<e;
ce qui I'a fai[ allffi appeller
ypfilolde.
11 d I
pour I'''rdmaire comporé dans les adultes de
cinq petits
0$;
cclui
du
milieu, qui
en
le pius court
&
le plus gros, efl appellé la
baf' ,
&
les qUlrre autres
les
(o,'nu,
ce qui lui
d.
fait
dOllner le
l10m
de
r.eratoJd~.
L.
bare de I'os
by.ide
en de la longlleor environ d'un
pouce par-dehors oi! ji efl convexe, Ca faee poflérieure
étant inég.lemeot concave .
11
en large d'un demi-tra–
vCrs
de
doi~t ,
&
a une perite éminellce 3U milieu .
Ses
grondes cornes ont uo pouee
&
demi de lon¡¡,
&
Cont
plus larpes
i
leurs bares qu'aux extrémieés qUI rOl\[ éloi–
gnées
1
une de lIautre d'cnvirun deux pouees .
1I
a deux
petites tetcS cartilagineures appellées petites cornes,
'ur–
»¡c/tla;
vcrs la jon8ion de fes cornes avec
l:l
blfc,
&
au bord Cupérjeor elles rol1t a!tachées .ux .pophyres fly–
loi\le, par des ligamens rres·déliés; quoiqlle I'on trOo–
ve 'lllelquefo;s elltre elles
&
les apophyres Ull petlt mu–
fele , Outre le lIylo-cerato-hyo"idien; la patite carne
&
l/apoph'yCe flyio"ide ne formem quelquefois qu' un feul
os, quand le Iigamem qui les unit s'offifie .
Voye::.
O -
SJ F rCAT IOS.
L a bare de ces os efl comme porée
Ct"
la tere du
laryn~ ,
&
res
~randes
carnes fom amehées par des li–
gamens . ut apophyres (upérieores du c.rcilage rcutifor–
me '
&
par Ces petiecs comes aux acophyres Ilylciides .
Y OJe:(.
L A RYNlt
&
SCUTlFORME ".
.
1I
efl mu par einq paires de ml1r'Cles; r.voir, par les
flerno-hyo"idiens les eoraco-nyoi"diens, les mylo· hyo"i–
diens, le, ge:liu-hyoi"diens
&
les Oylo-hyo·idiens.
I/¡,yr~
chaclln de ecs murcies en leurs places .
H YO-PH .'\ R ING IEN ,
m
A~at"mie ,
nolO d'une
paire de ml,rcles ql1i vienncnt de la ¡(ronde
&
de la pe–
tire carne,
&
meme un r eu
d~
la bar. de I'os hyolde ,
~
re
p()rte~t
allt parties mlérieures mOfenno¡
&
filpé–
Tlenres dll pharynx, en formam une erpece de trap¿Ze.
YOJr~
l'R APEZE.
M .
W ioslow en • fait erois
p~ir
.. , am:quclles il don–
ne le nom de
gra~d
krrato-pbaryngimI ,
de
petit }urato-
pbaryn){ic/1,
& de
bajio·pbaryn){itnI .
.
HYU PI'~,TA LMU S,
(Hijl.
»al. )pierreaiofi nom–
inée par les anciens, parce qU'el\e re(fembloit :i I!ceil
d' uu cochon .
."
HYO -TYRO ibI EN ,
<1t
A"atomi"
e'efl ain(j
qu'ón
appell~
deux murcies du latynx, qui viennent de
la parde inférieure de la bale de \'os hyo"ide,
&
vonr
s'ioré,er
i
la rubérofité obliqu_ du aln ilag<; [Hoi"de .
H YPPA L AGE ,
r.
f.
"~.".,.¡,
chan{ement,fob",,,–
./ion,
RR.
J,q ,
r"b,
&
.~11.."'.',
aor.
l.~
parro
d'''1I."ct...1_,
mUlo,
lequel ccl dérivé
d'óu,or,
a/iu/.
L es Gnmmairiens
on~
.dmis trois diffé remes tigures
fond.é~ égale!neo~
rllr I'idée géoérsle de chaugemenr ,
favOIr
!.lna(lagr,
1
"yp~lIa~c
&
.I'hyptrbate:
mais
iI
rem–
ble qu lis o en on¡ pas <\élermll1é
d~
une maniere alfez
précire les earaélere,
dillih~if"
puirque
1'011
troi,,'e les
HY P
mem~ ex~molei
raCD
rté
:l
ch1cune
d~
ces trois
ñ~o
res. Viesile
:i
dit
(.·E»<lJ.
lff.
6 e )
dar<
cI..
fJi6MI
3~ftr'JJ,
:10
lieu dt: dice
á_tr~
dlJffiJ
allt¡rú :
M. dll M\lr–
f:lis
(des
IropeJ,par:. /f. Jrt ..
't;v,it. )
npp ru: tCttc:
~I
preffion 1
l'b~vppal/a'1~;
Minelliu
&
crviu
1',H'uÍcnc
I'i, de méme ov.m lui. Le P.
L.my(Rb/t. 1",.
f.
chapo
..;; ) ciee
la
m~me
phr.lre cormnc un <xelll,>le d':
l'~n.\I¡'ge;
&
d',utres l'oUt rapporté
~
I'hype,bue,
.¡1Itb.
1,,,. J< P.
R .
tr.iré
dn
fig.trts de ,."jlr. rh.•
<j.
de
l'hyperb3[c .
L,
fia nifieation des mms efl ineoocefl. blemem orbi–
crair..: d:ms fon
ori~int:;
&
cela
en
vraj
l
Cur-Iour des
mo<> techniqoes, tel que ceut done il en i.,i ql1eflion .
M lis
ricn
n'di
plu ' contrairc
:lUX
pro~re
des Scicnc'"
&
des _-\.rtS, que l'éql1l
v
oque
~
la eonf"lion dan
s
le
terAles d.ninés :i en pcrpétuer la tradition, p" coor<!–
q"em rien de plus elfell[lel que d'en filer le fens d' une
ma niere précife
&
imlTwable.
O r
je
remarqoe, en criet, par rapport
OOI
mo« , troís
erpec ' générales de ehallgemens, que les Geammai–
riens p3roirrcnt avoir eovir.gés, quaod ils
001
introduit
le, trois dénomi ations dont il s'agit ,
&
qu'ils oot en–
ru;te confondues .
Le premier ch.ngemem
~oofifle
iI
prendre uo mOl
rous uae forme, au lieu de le prendre rous une amre
ce <I"i efl proprement un échnnge dans les aecidens:
commc fom les cas,les genres, les cems,les modes ,
&t,
C'en
ii
cecte premie
re
erpece de chanóement que M. du
MarC,is a donné fpécinlemem le
110m
d'l nalla{,
d'spr;;s
la
plus
~rande
partie des Gro'mmairiens .
Vov~e
El/iu _–
LAGE, Mai ce tcrll1e
n'en,
Cclon
Ini, qu'un
num my–
flériellx , plus propra
ii
e.cher I'ignorance r¿elle de
1'0-
nalngie qu'
3
répandre qoelque Jom rur les pr lcédc!s
EI'3ucuIlC 13.nttue, J'!lUrai occ:llion, dIOS
plufieurs
:ini–
cies de cee
Ouvra~e,
de confi rmer ccue penré. par de
nou"cllcs oblcrv3dolls,
&
prillcipalemeut
ti
/'
artjd~
TE" .
L a
reeonde erpece de ehangement qui tombe dire–
a cmenc
Cur
les
mOlS ,
ell
uniql1emc:nt
relativc 3 I'ordre
rllcceffif Celon leqoel ils rom dirporés dans I'erpreffioo
totale d'une penré•. C'efl la figure que I'on nomme
co,nmunémeot
h)'p. rbau .
Yoye~
H YPERD!\.TE .
La troifieme Corte de changemeot , qui doit earaélé–
rirer
I'hypallage,
tambe moins rur les mots que rur les
idé.s memes qu'ils exprimeot ;
&
iI
confi ne
a
préCea–
ter rous un .rpeél renverCé la eorrélation des iMes par.
tielles 'lui eonflitocnt une
m~me
peRCée. C'ell pour cela
qu~
j'ai traduit le oom ,¡ree
hypallage
par le nom fran–
~o\s
[J,bwrfion;
outre que la prépofition élé mentaire ';";
fe n ouve rendue ainli avee tidélité ,
iI
me femble que
le mot en efl plus propre
a
dl!figncr qlle le ehangement
don¡ il s'agit ne tambe pas Cur les moes imméd..eement
mais qu'il pénetre jurques rous I'éeorce des mots ,
&.
Jurques oux idées dollt ils, Cont les fignes .
Je
vais ju-
11.6er eeUe notion de
l'hlPallage
par les exemples
m~.¡nes de M du Marrais,
&
je me
f~rvir.i
de fes pro–
p'res termes: ce que je ferai (lms rcrupule par-tour oi!
J'~uui
a
parler des tropes. Je prendui (jmplemenr
la
prócautíon d'en aven ir par une citatlon
ele
des guille–
metS, .
ele
d' r
ioré.erentre deux erochets mes propres
eéHexlons .
-
,. Clcéron , dans l'or, iCon pOllr M areelllls, dit
i
C<!–
ClIr qo'on n'a jamais vil dans la ville ron épée voide
p
du fo urreau,
gl:lá,ul11 vagitM VIIClUtm
¡"
flr¡'~
110"
VJi–
"
¿imIlI.
1I
ne
s'.~i,
pas du fond de la penrée , qui
n
eH
de faire encendre que
Cé(ar
1I':tvoit exercé
au'·
" cUlle cruamé daos /a ville de Rnme". [Sous cet
arp~a
1
elle efl rendue ici par
un~
mét<loym'e de la
can–
re IIlllrumentale pour I'effet, pUlrque I'ép.!e nue efl mi–
fe
3
l~
pl.ace des
crua~eé~
dom elle efl I'illflrument
J.
" 1I
S
'glt de la eomb!03Iron des puro/es quj ne parolC–
'1
renr pos liées entre elles comme elles le Com dans le
" langage ordinaire; car
'UaCUUI
re die pllltOt du four–
" reau que de I'épée.
/' O ride eommence ('es métamorphoCes par eos paro–
" les:
.
" In "ova
f~rt
4ni",,1I1 mulatas
áiter~
¡,rm.u
"
Carpora,
" La
confl ruaion
en,
IIlIimus
¡ere
mt
djar~
Jor",.,
" mlttatas
;"
nova torpora;
mo" gellie f1'\e porte
i
ra–
"
~on\er.
les formes ohangées en de nou veaux eorps:
n
1I
étolc
Flus naturel de dirc ,
ti
rato"ttr
la
corpl ..
" c'ell·a-dire ,
ti
parler
tia tOrpI c¡'lIl1gl1 tll
de
"'I/.'IJ~/~
"
ItJ
formeJ .
.. , .
'
" Virgile fait diro
3
D idon \
JE".
lY.
38f.
"
Et
rRm frigida morl a"hna foduxtr;t IIrl., ;
" opres