HYD
En effet, ce n'en paim por l'attrlélion de I'uu
~
. oule daos le fl uide que certe eolonDe en fouteoue, mals
par la
~reffioo
de l':tir ioféñellr, .h quello,
d~os l~
C:l.S
doot il s'agit, fe trouve
égal~
al". prcffi? u que 11lIr fu–
périeor exeree fur la furfuce du HUId. qw coule. 11 pa–
roit don.c que
M .
Bernoulli ue s'el1 pas fu ffifarnmellt
e~pliqué
fm ce qu'il appelle
1"
p,.flio" <b."gle
<1,
¡,,–
a io,, :
m:LÍs quoi qU'll en fuil , iI en certain que \oute
I~
théorie que j'ai établie en
ex,,~ement
vraie, eQ fuifam
.bO raé}ion, eomme je 1'2i fuppofé, de la premoo de l'air
environnan< . C'eO ce qui fait dire
a
M. Euler, liaos
UDe leure du
z9
D éeembre 1746.
1~
<rois
'1'"
"os rai–
Jum ¡O;:I "*fli-bi", ¡."dla
'I"~
«/les a.
111.
Btrllo"l/i,
&
f /U
c'
41
¡¡lle
cir&.nflan~~ Itra1'.v.,r~
1
J
la'llul/~
il
{aut
atlrib".r
/'~ff~t d~
la ¡"aio" . ... Si. l. :"yau le';l.litul
Jnl11 1111
~rpa~~
vllidc
J
1air,
i/
n'y
4
dile,,"
áQ1ft~
filie
l'
~,'H
n. p.ráít fa co"ti""ill (lorJt¡,u
I~
pr.ffioll
.jI
nl –
gativ c) 'DmIt'U VOHJ
prll~nJc~.
J70lre
tblDrie
(era
JOII(
vrai.
da",
/,
«"
o,; l.
luy au
.{1
pIad aa>J'
;,,,
.fpau
'VJlia. d'air;
&
ull. d.
M.
B .r"o"l/i
r<.fl
Ig.-¡/.mmt,
t¡uo1ld
le
t llJaN fe
trOIl1J~
en
plt;n
diT.
Au reOe, qu. nd on eonfidere le tuyau en plein .ir
la Ihéorie de
M.
Bernoulli demande eocore, ce me fem–
ble, quelque modi6 c3tion. Cu lorfque le
iluid~
defeeDd
pour fortir du v3fe, l'air qui environDe ce vafe de 10U–
tes partS n'en pas eo r,:pos, puifque l'air d.fecnd daos
le lUy3U
:1
mefure que le fluide s':tbai{fe; ce qui
n~
pent
fe faire , faos qu'i1 y .it du mouvement daos [OOt l'.ir
envlronnant; ainti 13 preffi n de l'air fur le tuyau, 19m
eXI~rieurement
qu'intéric:urement, oe doil
pas
~lre
la
me–
me que
ti
l'air étoit en repo>; poor détermioer cette
preilion, iI f3Jdroi, eonnoltre le mouvemem de l'air en–
vironnam;
&
c'eO ce qui paro?! Ires-difficile. Ne pour–
nt-t-iI donc pos y avoir des
ClS
o':; la prellioD de 1'2ir
fur la furfaee
ex~érieure
du luyau oe !bit pa, plus gran–
de, ou
m~me
[011
plus
p.meque la premon fu, la fllr–
face inrérieure; aoquel cas , les paroi, du tuyau ne fe–
rniem pas pre{fées de-dehors en-dedaos, par
I'~i,
gui en–
vironne le lUyau , quoique la premoQ do Huide qui con–
le dans le tuya" far
né!l~tive?
11
paroll <lone que le
meilleur parti
a
prendre daos la Ih!jorie de la premoo
des tluid.s qui font eo mouvemem , elt de faire abllra–
élioo de l'air qoi environne
l~ tuy~q ,
C'e/t aulli le par–
ei <¡ue j'ai pris.
Enlin, ma derniere obCervation al1ra pnl1r objet l'ap–
pliealion du calcul ao mou vemem des fluides.
J'al
doo–
né dans le ehapitre VII
I.
de mon
e./Tai
Ji"
14
r¿¡i{1an–
<.
des ¡liúao
eo I7P, uoe méthode géllérale pOllr ap–
pliquer le ealcul
a
ce mouvemem . Celte méthode a cel
avamage qu'elle ne fuppofe .bfolumem aueUlle hypOlhe–
fe,
&
qu'ellc eO en
m~me
Icms a{fez fimple; lDai je
n'ai donoé dans ce ehapitre qu un e{fai de eette mélho–
de, tre -analogue
a
celle que j'ai employée dans le me–
me ouvrage
¡¡
la dttermioation de la réJinanee des fl ui–
des.
M.
Euler, dans les
_'\IlImoir"
"~/'a,ad.
d"
S,i.n–
&es
.l.
Pr,,¡¡;' , pO/tr
ra"""
17ff,
:1
dooné une
m~th
-
de for t femblable
a
eelle-la, pour déterminer le o1:>u–
vemem des flu ides,
&
parott f:lire emendre que la mien–
ne o'en plS générale . 1e crois qu'il fe tromr.. lur ce
paint,
&
je me tlate d'avoir prouvi! dans un ccrit par–
ticurier, que je publierai , la premiere occafi.>n, quo ma
mé,hode en.
'10m
généralc qu'on le pcut der.rer,
a–
moins qu'oo oc fup, ol;' le fluide
ind/fini
&
fans limi–
tes; ce qui u'a poior rieu,
&
ne fauroit avoir !ieu daos
la naturc. 11 elt vrai que je n'.i traité du mouvement
du Quide que daos un plan; mais il en fi aifé d'éreodre
la théorie qne j'ai do:!oée :lU mouvemem d'un fluid"
da,!s un foride, qoe je n'auache abColument aucun mé–
rite
:l
celte généralif. t;on;
&
il me femble que
M .
Eu–
ler auroit da rendre plus de jull ice
:l
m>n trava:l fur
ce fu ict,
&
convenir de l'utilité 'ju'iI en avoit Iiré• .
L'~crit
que j'ai eomporé fur ce fOler n'étant pa. de na–
lure
iI
pouvóir
~tre
inféré dans l'Encyclopédie, je me
eomemerar de doooer une légere idée de ce qu'il eon–
tient. 1e fuppofe pour 6
xcr
les ¡Mes, le vafe plein
&
vertical,
&
je nommé
x
les ab fclfTes verti::.les
&
z
les
ordonnées horiComales; je 'dé momre
10.
qu~
la vlle{fe
verticale doit
~~r~
e;priméc par
~
'1,
&
l'horifonmle
par
9
p,
9
étant uoe fona ioo du feul tems
t
écoulé
depuis le cqmmer¡cemem du 'mouvemem',
&
'1,
p,
des
fonél ions de
x
&
de
z.
Ces fonélioos de
x
&
de
z
d?iven~ .~tre
telles ,
1°.
q'le
p
a ' ;"
+
id"
fqil une
dlfféreonelle complet!e ;
1':'.
que
p
á
x
-
'1
a
~
en foit
aum une;
1".
que lorfque
Z
=1,
e'elt-~odire,
lorfque
z
dcvient égale
a
I'ordoqnée de
I~
courbe qui exprime
la
~gore
du vafe ,
00
sit
p.
d
X'
-
'!
ti
Y
=
o; c'ell–
a-dile que
p
á
x
-
'1
dY
=
o
fOil l'équation de la
eourbe qui exprime la fi gure du vafe ,
M. EuJer
PUOlt
HYD
I
avo;r ero qo'iI étoit todjours paffible que eu uoís
«In–
diúon, eulfel}t li.u
a
la fuis ; Je erois ,."oir délllODtté
le conrraire . Mais la dém nllnuioll o'ell
pas
de n!ture
a
pouvoir
~tre
rapportée ici.
1e doooe cofuite uoe
ro
thode pour trOU,..r la foo–
élion • du lems "
&
uoe méthode paor délerminer la
"oUfbe que
la
furCaee fupéricuf< du fluide forme
~
cha–
que inftam. L'équalioo de Cene courbe ell .uffi dé–
terminée par différemes cooditioos qui duivent tOutes
s'aeeorder " dúnllCf la meme courbe:
(j
cet IIceord o'a
pos lieu, le probleme oc peUI fe réCoudre .oslytique–
meO!. D 'o':;
ji
en aifé de CODcJure qu'il y
s
bien peo
d~
cas o':;
1'00
puilfe IrouVcr ri.::ourcufement par une
mé,hode analylÍque le mouvemcot d'uo fluide dons un
vafe. On peut done s'eo tenir, ce me (emble, dans le
plus gra)ld nombre des cas
a
l. mtthode que j'l1i dOD–
née
en
1744, dans ¡noo
'Tra;el aes JI"iau,
méthode
qui donne des
r~fuhats
a{fC1. eooformes
a
I'exp~riencc,
quoiq,,'elle ne foit
p~s
daos la rigueor malhématiqne_
Lorfque le ih¡ide a une mafTe lillie
&
un mouve–
mellt progreffif, alors le tcms • doil ntcefT ..iremcm eo–
trer dans I'expremon de fa vltetre,
&
les coodilioos
précédentes
doiv~nl
néce{f.¡'emem avoir liea. 11 n'y
a
que le cas o':; le fluide fe meuf fuivant une Iigoe qui
rentre en elle-méme, fans étre aoimé par aucune force
accélér~trice,
d.oslequel
00
puilfe fuppofer que le tems
e
n'atfeéle point l'expremOIl de la
vtteff~.
D .ns ce e.s
on a toujours
p
ti
x
-
'1
d
z
=
:l
uoe différencielle
eomplene; mais au lieu de l'autre eondllioo
p
á
z
+
'1
ti
x,
égale
a
une ditféreneielle complclle. qoi donneroit
á
p
a
'1
(.:!J.)
=
J
(
a
'1 )
-;¡-;;-
=
h
I
on
a
á
d
x
dZ .
Vo'l:> le
pr~cis
des lois do mouyemem des fluid•. ,
lelles qu'eHes." f"m expofr:e. dans l'éerit dOI\[ j'ai fai:
memion,
&
qui contien!
dif!~reO!es
aurres reeherches
fur le mouvernem des fluide., dom il fetoir trop loog
de parler iOI .
l\
l'égard de
la
réfillance des Huides au m uvemeol
des eorps. laquelle fait une partie etremieHe de l'
Hy–
ároay"a",i,!""
Voyez
1"
arlirles
FLUIDE, R tSISTAN–
CE:.
Voy<z auffi le
chap.
j.
du rroilieme Iivre de moo
'T ..aitl
da
Jluid",
&
mOQ
E./Tai ¡lIr la r(fifla"H da
Jluia",
Paris, 17p.
(O)
HYDROC¡RAPHE, f.
m.
fe .dit d'uoe perfoooe
verfée
d.nsI'Hydrographie.
POJ<Z
H
y
D RO
G
R A.
PillE .
(O)
liYDROGRAPHIE,
r,
f.
(Odre
""yd.
E.tmd.
R"i¡on. P biluf.
ou
S, i",e. Sei..,ee
d.
la
""eRre M_
t/1I"141. , Al:1tb{ m"eit¡lItJ
mix,!s
1
A/lron(J",i~
glo'",ltri–
'l't<,
G~o¡{raphJC,
H)'d..o/(raph1e.)
C'<1t eeue partie de
la
C¡éographie qui eontidcre la mer, eo tam qu'elle e(\
navigablc .
Voye.:::
Gt':OGRAPIlIf:. Ce mm eO compafé
des ':'OtS grees
u.."
a'l"a,
<:lU,
&
"'~
•..-,
dr¡C'ri~o,
je
décrls .
L'Hydrographi.
enfeigne
a
conOroire des cartes m.–
rln« ,
&
:l
eonnotcre les différeotes parties de la mer.
E
lIe en marque les lTlarées, les courans, les baies, les
golfes,
&e.
comme al1ffi les rochers, les baDes de fa–
ble, les écueils, les prQlnoo¡oires, les hayres , les di–
nances qu'iI y
a
d'oo pOr! • un autre,
&
géoéralemenl
tout ce qu'iL y a de rellll\rquablc; t:im fur la mer '1ue
fur les ctlles.
Quel$loes auteurs
~mploient
ce mot dans un feos
pl~s
étendu, pour ce que nous .ppellons
/'"rl ae
"a–
'lJlglur .
Dans ce feos, l'
Hyárographi,
eomprcod l'arl de fai–
re les eartes marioes, l.
li1ani~
de s'co (ervir,
&
gl!–
nérolemeot 10Ules les connoilfancas mathémariques oé–
ee{f.ires pour voyager fur 'mer le plus
promptem~nt
&
le plus saremenl qu'il ef\ paffiQ\e.
Voy'x
N
A
v I
G
A-
TION, CARTES.
•
L es Peres Riecioli, Fou{oier,
~ D~eh.les,
nous oot
donoé
d~s
traités. d'
Hydrograpbi,.
Le
P.
pecha,les qui
aVOI! dé)o enmJOé eelte maliere dan
s
Con
ea"rs
de
MathémolÍques,
1'0
traitée en 1677 daos on ouvra¡¡e
expres.
M.
Bougoer le pere fuppl6a
a
ce qui manq\.loil
;\ cet ouvQge dws le
'Traitl
tÍ<
",,.,iga,;.,,,
qu'il
p.t!–
blia eo 16<)8,
&
qui a 61é imprimé pll\tieurs
foi~. ~.
Bonguer fon 61s, de 1'.cadélDie royale des
Scien~es,
a
publié eu 170 , uo lraité de navigarioo plus comp,let
que tOIlS les précédens,
&
qui cootiem la Ihéorie
&
12
pratique du pilotage; ear le pilotllle. ne differe poiO!
¡
propremeO! puler de
I'Hydr.~ra!bi
•. p'y'z
PILOTA–
GE.
Nous reovoyoo.
2
ce dcrDler oo"rage les leéleurs
qui voudroUl ,'inllruirc
de
l'9ytlr.gr.p"i••
(O)
HYDRO-
,