HYD
Fig.
6.
-CAelte -m!chine .eCl encore
d\me
g.ande urili–
II!,
qu.ndon yeat delféehel' un marais, ou vuider une
piece d'tau, eo l'épblilfsnf fur
liO
des bords
&
par des
baCeules men!!e, jlar dcux ou qualre
¡'omm~es
qui fe
fuccéderom,
1;'0.
diCeontíno¡ité, d'heure eo heme; on
fera mouyojr deux ffingles 'qai feront ngir deu, plate–
formC$ dans
110
co~e ,
d'oa l'eau palf,O[
plr
les deu.
pheminées,
iCOj"B
portée par une fourche daus le 'uyau .
montant, pour fe vuider daos uue allge debois
&.
Ce
perdre oa l'ou juzera
1\
propos , tot'ljou rs
1I11
pOli loio
de la piece , afiu que l'eau el) filtraOt a-traver. les ter–
.res, n'y puilfe revenir . C'eO: aill(j que les Bénédiél:ills
pOI
vmdé,
;10
viUage de Cac;
/l.ospres Paris, lIne grln–
.<le pie,e d'eau de pres de
~tOis
arpeos d'llendue,
&
de
&inq piés de profo udcur, en dix Jours de le.m_
_ e'eCl fur le .pié de
(>000
muids eo ving! quatre bell–
,-es,
&.
6=
en tout
penó.ntles dix Jours, a
vee
qll'–
tre hommes qui fe relevoie.)t d'houre en hellre,
&
qua–
.trI'
homrues frais pOltr la nuit .
Fig.
7.
Le moindre effet que peut flire celle ma–
chine ell
d'~tre
employée
ir
faire jouer une po mpc
ir
.bras, pliloée dans un puirs pour
I'uí~ge
d'un peJit jardin
ou .j'une..maiCoD . on l1)ema :1U b.s du puits un eoffre
~paré
en
del~J(
par \jne .loirou, pour y loger dellX pla–
te-formes qm feront monter I'eau dans deux hOtles, ou
par une fourche elle fe joindra au tuyau mom.n<, d'oa
l'eau
tomber~
dans une
~uge
de pierre ou de plomb ..
)'u[age
PI!
l. maiCon; les deux
trin~les
correCpondantes
jlU~
deux plate.formes Ceront mfle; par une manivelle
a
br~s,
dont
I~
mouvement Cera vertical par le m oyen
.!'\jl) lourillon ; en 'h.offant une peudaut que l'aUlre de–
fcendra Cans aUCllne í morruption, "lIes jeuerom de I'eau
-d.nsI'apge de pierre,
L'avantage de celle
mac~loe
eO: de n'avoir point de
fliCloos ni de corps de pompo, /Se d',voir peu de frot–
,ement, de $'u!Cr moins qu'une aUlre, d '.!tre de peu
,:!'ent,et'Íell, de
co~tec
mo;ns
d~ns
I'o¡écutiou, q'Ji ne
palfe ,pas ordiuairement, élOllt
ti
m ple, la Com:ne de
douz.c cent li.vres; de pouvoir fervir aux mines , aux
delféchemcns des marais
&.
fo(fés; de Ce loger dans les
fluil.
&
par-tom, fans éehafaudage
&
Í:lllS
grande pré-
"p'aration; d'erre:
mire en ln0uvement
par
des
homm:s,
<:les chevaux, par 1'<O:\u
&
par le ven.,
&
avee t lit
c¡:la d'amener dans le
m~me
efpace de tcms le donble
d
l'eau que pellt foumir la meilleure ma¡:hiAe qd ait
~Ié
exél!utée jufqu':l préfent, La raif<m en ell
fa ti
lim–
pIe : le eoffre,
011
efl renfermée
/.1
pl ate-forme mouvan–
te, :1 ordinairement deux piés
&
deml de
lon~
Cur n<uf
pouces de large ,
&
un pié enviran de
nam,
&
par fa
capacité
&
étendue ,¡ plus de Jeu, cOllli"nt plus d'eau,
&
I'agite plus violemmenr qu'ull carps de pompe d'ulI
pié de diametre, avec un pI/Ion qui lui Coit proportion–
né; ,ain(j la pompe
¡¡
cheval du pOnl·aux·choux fourni. ,
,,"vec les deul m aneges
a
quatre chevaux t,,,1It enCem –
blc;
&
les
tix
corps de pompes aCpiral1leS, ellvir_on doux
muids par minutes; eelle de
M .
Dupuls (ouroil, fans
man,~e,
mue par quatre hOlumes, quatre muids
&
qu.–
(re cinquiemc5 par minute,
a
fei7.e piés de hallt, fui–
"Ant
le rapport de
MM.
de I'aeadémie de, Seienees,
Si elle éroit
ex~cutée
en grand avee une manivelle
i
ticrs-point, une plale-forme percée de trois elapels ,
qu'elle mt mue par un feul cheval dans un manege
avcc un train, un
rou~t
&
une
lallcerne
1
ce qui augmente
beaucoup la force du moteur, elle fourniroit huit mllids
au moins par minute,
l~
refle du produie abandonné
pour
les frottemons, ce qui feroit par jour II po mllids.
Pomp<
.¡
br41
La
pompe
a
bras
A
(fi~""
pr<mi<,,)
en
compofée d'uu
tuy~u
<le plomb
B B
de deux pou–
ces de diametre, ayanl Con extrémité
C
coudée
&
por–
tée fur un (oele de bois
D;
ce bout cOlldé doit erre
percé de plufieurs erous,
&
tremper dans I'eau du pUilS
E,
&
ce tuyatl doit aboUlir
~
un plus large d'ellviron
einq pnuees de diametre. C. rvant de corps de pompe
fait en emonnoir pour Ce raccorder avee le lu yau aCpi–
rant
B B ,
&
pour Cervir
a
lo)(er
¡¡
force le petit baril–
let
F
cou vert d'un.
Coupap~
OU
claper
G,
&
garni de
61aITe pour empecher I'eau de deCcendre; le piO:on
II
eCl garni de euir p.r en h.m avec COII elapet
f,
&
at–
taché
ir
une auCe de fer
K ,
fuCpendue
a
une verge de
fer
L,
att:leh~e
a
la baCcule
111,
compofée d'ull levier
&
d'lIne poign';e
N,
Coutenue pOlr un étrier de fer
O,
atlaehé
i
la cuvetll: par deuK liens de fer avec un
cril
&
un bOlllon de fer,
o~
roqrnent les ¡jeux bras du le–
"ier
M
&
N .
L'cau tombe par une gargoullle
P,
ou
eO: un mafque dans Ulle cuvetle de pierre
Q,
Fi(.
~.
L,¡ meme machioe
A
eCl répétée de profil;
tes
figuro
marqllées
R
$
fig ,
3-
font deul om!!s de fer
qui fervem dans le tuyau
¡¡
.ffeoir o u
ii
relirer
le
ba–
fillet
F
que les ouvciecs appellen, lc
f"r~t ,
HYD
Le<
figuru.4
&
5'
olfreot en pr061
&
eo .coupe la
pompe dc bolS
T
&
Y fig
4
&
5'.
des plus limpies
dour
OD
fe
fervC';
011
la
n01n
m:
holJand()if~"
étant
tres
en "Cage daus ces pays ; 011 I'ClOploie daus le, vaillC-.lllx
daos les 13rdíns,
&
il n'y
a
pas une maifoo en
Hullao~
de qui o'en aie plulicurs; c'dl un
,o
ya J'aulne
o~
d'or–
.me creufé,
liU
bu
duquel ~,
ii
la diO:ance de
Jjx
a
fept
pouccs,
.ell
un clapet
X
(fig,
1")
au delfolls duquel On
peree pluGeurs trOns <lui trelOrenI daos I'ea,u; il
Y
a une
~ringJe
de bois
r ,
doot un bout eO: allaché
Ji
J'anfe
Z
d'uu pilloo avee fon e1apet; I'.utre boUl lIent
i
la
ba–
Ccule de bojs
a a
alrachée . u tuyau par UII étner de boi
eo fourchene avec un bouIOl),
&<_
L'eau tombe par uoe
gargoUllleb dans une auge ce p.erre OU amrecndroít dell iné.
L e m otour ou la puit[,lIIee
appliqu~e
ir
la poignéc
N.
fig.
l. ou au bom du levier,
& c-
fdit jOller le lev;er
M
&
IV,
donl le bras
O
N
el1 de trente
pou~es,
&
rautre
O
1J{
ll'~
que cin9 po ueC1O
¡
ain(j on voit que la puifrancc
eO: la
Ii
Xleme parl'e du pOlds , ou comme
I
ell
a
6.
La
eomp. pOlJr
lu incendiu.
C eue pom po
A
eCl pa–
reille a celle que I'on trouve dall les Pays·Bas; ou en
voit ici
l~
coupe
¡f,
fix""
p"mi.r<
&
le plan B,
fi–
gllr<
2.
Ce plan efl quarré
&
di
comp<lCé d'un bac par–
ta~é
en trois panies par dellx ,c1oiCOIIS
C C
percées en
D
de plulieurs trous, pour que l'eau verCée dans les ré–
f<evoirs
C C
parvienne pure al! relra:lCnemenl du milieu
'D,/k.
2.
par le moyco du jeu des deux po mpes fon–
lameji,
E E
qui fo nt • Ces c6t6s, dont I'eau Ce commu–
nique par les deux pllfages
F
&
G
qui s'ouvreu t
&
Ce
fcrtnent atrernatívcmcllt p'lr
des claptts ;
1\:al1 veqallt
plus fortemenr par les deu
¡
piflons , Curmonte le trou
H,
&
Ce réullit ver le Commet du réeip,em na l'air Ce
trouve de plus en plus condenfé: I'e .u ell refoulée
C.nsimerruRlion,
&.
lalle.!" concilluellemellc aveo nn" \lltetl"
qui eO: preCque toujours la
me
me .
Fig .
3.
La
fig""
3
expofe un boyau de euir
L M
qui s'alul}e avec une bOCle ¡le cuivre au trOIl
Ii,
&
l'eau
y en refoulée poor ctre dirigée avec vleelfe par un aju–
lage
N
dans les endroits emp"Cés.
Fig,
4-
Ou volt dans la
quarri~me
jigu':.
l'élévariol1
de la m eme po mpe co m po rée d'uue caifre de c uivre
rougc, de trois piés
de
large, Cur deux piés
&-
demi de
hall!, Curmomée d'un chapi(eau arrété par des vis, por–
ram I',xe d'on balander doO! les extrélllilés Conr faites
en fourches, afin d. pouvoir y enfi ler
UIIO
pnigné~
alle'.
longue pOur que cinq ou
ti.
perCo nlles puilfclH agir de
fron.; il ya une OuvcrlUre
O
I. illante de quelques pou–
ces en forme de lUyall, pour y lo)(er le bOllt
H
du lUya"
de cuir qui porte I'cau
¡¡
Ca
deO:ina.ion_
(K)
HYDR!\ULIQ,UE,
(Chim¡e,)
e'eO: le nom que
M,
le
comte de la Garaye donne
a
l'art d'
extraire
tOUUJ
h s
parties
~lfica(eJ
des
mixUI, fa lu
fet. ,
&
p4Y
le moyen
d'un diJIQ/'Vant
g ln/ral,
~ommlln
, fjmpJe
t
doltx
&
.hoino–
gene, favoir /'tau purc.
L'unique moyen de celle nouvelle chimie, pOur l.
qualiticr comme
fOil
invcnteur,
en
1'lIlfu!ion
ordinaire–
ment ,idée d'agitation des malieres, qu'i1 appelle peu
exaél"ement
trit ltratio1J.
11
place lcs eorps ' don! il fe propoCe d'cKt"ire
le.
principes efficaces dans des pOI
S
de verre , de fayence,
ou de bonoe terre euite
&
non-verniff6e, élevós de bord,
dont
11'
ventre efl rentlé
&
I'ouvcrtllre a(lcz érroite; il
verfe fur ces eorps une quanti.é d'éau froide 'ou déde ,
délenninée d'une
fa~on
alfez vague, mais tres-con lidé –
rabie par
proport.onii
la quantité dc matiere, e'l1pl"y¿c ,
vingt-quarre Iivres d'eau, par exemple , pour d.rni-livre
de quinquina; les matieres
&
le diUo lvant remplitlém le
pot enviran au¡ deux dcrs. On introJ uit dan, ce pOt
un mouffoir qui porte
a
fa partie Cupérieure une perite
pouHe ou creoelure circulair., dans laquelle s'aJufle une
carde appliquée d'autre pan
a
une gtande roue horiCon–
tale a rainures, comme eelle du lap.daire, bien _tixée
fur fon axe, qui
I
en tournant,
faje tnouvoir
rapidemcl1c
le moulfoir par le memo m échaniCmc que cdui de Is
roue dll cordier _ L e moulfoir doil parvo,,-c JlICqu'. un
pouce
pr~s
du food du vallfeau. On ferme le ".ilfeau
ou aveq un eouverc1e bríCé dans loquel
il
y
a un trou
pOllr palfer le moulfoir, ou avec des vetlie. mouillées
pour
emp~eher
que la moulfe qui s'61eve pendant
}'o–
pération ne fe répande,
&
qu'i1 ne tombe des orduros
dans le vaitreau . Tout éJal\t ainti diCpoCé, on triture,
on an fait jouer
I~
moulfoie pendant plus ou moins de
tcms feloo le riffu des matieres,
&
Celon qu'on Ce pro–
poCe <I'obtenir Cculement le príncipe le plus {aluble, ou
au comrarie d'épuiCer 13, matiere; car o n peut par certe
trituradon
épuirer
certaines rn:ltierts,
du-tnoius jufqu'a
les rendre infipides.
M
le C .
D.
L .
G.
emploie
eb m–
mun~ment
depui¡ IiI juCqn'a vingt-quarce heur«s; il 61-
tre