/
HYD
QUIOUr,
&
l.ilfao! circuler la fumé. du fouroeau qui eD–
uedeot la chaleur de l'eau bouillante dom
l~
bOllilloire
ell pleioe aux rrois quans .
.
"
Le eyJiDdre de la pompe efl d.
eU1v~e,
&
duo .dla–
metre
¡¡
di(erélion . 11 efl garni de foo plnoo. Le ?lnOIJ
cleCeend
&
s'éleve daos le cylindre . Ce n'e[} qu' une pla–
que de cuivre roulée
&
bord6e de cuir .
JI
eo ell plus
léger ,
&
la vapeur le chalfe d'am. m plus facüement .
/1
Y a uoe chaloe de fer, dom l'aoneau ell . ccroché
a
la tige du pilloo,
&
tient
a
la courbe d' un balanoier,
dom ¡'alte loorne Cur!ln rOllrillon, dout les parties por–
tem Cur un des pigoons du b3liment.
U o boDt de myaú tranCmel la vapeur de la bouilloi–
re dam le cylindre,
&
la partie de la machine qu'oo
appeHe
r/glllaleHr,
ouvce
&
ferme eo-dedaos
&
au haut
d~
I'alembic I'extrémité du (u.fau de vapeurs.
C'efl un Jlean ou Ulle coulilfe de bois attachée
~
une
"etite courbe coneemrique
i
la courbe du
balan~ier
au–
quel elle efl 6xée , qui fe hau(faut par ce moyen
&
fe
bai(fanr, doone le jell nu
ré~nl"teur
&
au robioet d'in–
jeaioo, en reteoant par de, chevilles 6xées dans plu–
iieurs trous faits daos Con épai(feur, les axc, recourbés
&.
commuoiqmos au robinet
&
au régulaleur, dom on
leod I'effet plus ou moios prompl, en hau(fant ou baif–
fam ees ehevilles .
Le tuyau de I'iojeaeur deCceodan! du réCervoir an–
delfus,
&
Ce coudaot 'pour eptrer daos le cy.lindre, y
jelte enviran neuf :\ dil pinles d'eau ' froide
~
chaque
mjeaioa par un robioct qui s'ouvre
&
Ce ferme conti–
nueJlemem au moyen des chevHles fi xées le loug de la
coulilfe.
1I y a uo petit tuyau qui Cort de I'il)jeaeor,
&
qui
:1
un robinet IOOjOurS ouve" . 11 jelte de I'<au prife da
liS
le réf<rvoir au-de(fus, en couvre le pillan de cinq
i
(jx
ponces. C'efl ainfi que I'émrée ell fermée
.a
I'air,
&
le
cuir du pillo.o humetté.
On appelle
rohinetI d'lprel'v,
ceUI de deux tuyaux
dont le plus court atteint CeulemeO!' la furface de I'cau
de la builloire,
&
I'autre va juCqu'au fond . lis indiquent
l'uo
&
I'autre I'exces ou le défaut de la qu.amilé d'eau
ou de vapeurs eonCervées dans I'alembllique ou la bouil–
loire.
U o tuyau commuoiquaot
i
la capacilé du cyliodre,
lailfe éCCluler I'eau injea ée ,
&
la reovoie
a
la bouilloi-
I
re . U o aurre lUyau anaché au cyliodre, donne ifiue :\
l'eau qui déborde,oil , lorCque le pilloo en relevé . On
y
pratique un robinet qui jene I'eau
Ctlf
la Coupape du
tuyau qlli lailfe rorrir
&
I'air du cyliudre,
&
celui qui
ell ameoé par I'.au froide injettée .
.
Uoe \"3lvule ou COllpape couverte de plomb, lai(fe
é vacuer la v.peur de la bouilloire, quaod elle a· lrop de
for ce. Au-deUous du pillon, il Y a un lUyau de déchar–
ge du cylindre,
&
au haut du batJmeut un tuyau de dé–
eharge du réCervoir .
D eux aOlres courbes placées
¡¡
I'autre eXlrémité du
levier font aller une pompe reoverCée qui fournil un pe–
tir réfervoir,
&
des pompes afpirantes poCées
d.osun
puits d'ou l'eau ell pOrlée dans un grand ré Cervoir.
C'el! par uoe cheminée que fon le trap de fumée de
la bouilloire.
L'eau portée daos le peti! réfervoir, fournit la ma–
chine . L'eau portée daos le graod réCervoir Cert
¡¡
lel
uCage que
1'00
veut. e'erl elle qui meftlre le vrai pro–
duit de la machille.
11 efl ioulile rl'eotrer ici daos un plus long Muil Cur
le priocipe d'aélion,
(tIC
l'Ulililé des parties,
&
Cur I'ef–
fet de cet¡e
pompe_~
dont oous avoos parlé fort au long
,,;
J'artie/e
F
E
u .
I/oyez cee artide ,
&
nos
Planchn
d~
M achines hydrauliru".
La pompe que oous y avoos décrite n'e[} pas
10m–
a-fair la meme que celle·ci, mais ce
COO!
CeS petices
différeoces qui oous ont delermioé
a
revenir id fur cet–
te machine .
¡Y0!!'I"I!_
Machi,?'
de
M .
Dup"is
C'ell avec ¡;eand
"lal"r que oous CalfiffilOs I'occafion de rendre jufllce aJi
mérite
& .
aux taleos de feu M . Dupuis, mallre des reo'
queles . Apres avoir rempli
di~oement
plufieurs charges
eoolid~rable~ ,
il fut a omlTJé IIltendant du Canada en
172j'. 1I s'appliqua;
a
foo retour, aux méchaqiques,
fcience qu'i1 avoit
~imé
'de tout tems. Sao cabioet étoit
remph de loures °les pioduaions de Coo 'génie ;"en60
11
inventa la machine 'fuivante, /lui fut apprquvée 'de I'a–
ocadémie royale
de~
Sciences,
&
fu! exéculée ' en ' plu"
lieurs eodroi¡s,
&
oOlammeO! cioq de ces machloes Ollt
tté exécmées .par
'l'qrdr~
de M . de
Ma4r~pas
poor les
'ravaux du ROl
a
SalOt-V omingue ,
Madame Vupuis fa veuve, 'qui demeure
a
Paris, rUe"
Chapop,
?-
obteDq du rqi un
privilé~e
excluúf de cetre
HYD
belle machioe,
&
pourrnit cé er fes droits
i
eetU: qJJi
voodroieot en faire
10U~
l'uCage qu'elle m é/ite.
Ceue machine daos Con iDl6rieur efl compoCée de
deux cofrres de bois poCés I'un au-d<lfus de I'aulre,
&
fe p rnilfeO! en dedans de plaques de cuivre de Iroi.
cOlés, excepté celui alÍ ell anachée la piale-forme , qui
;efl garoí de cuir , avec une rainure de Con épailfeur
p~ur
é viler le trop de frOtlemem; le coflre, ou Com les mou–
'Ve.mens, ell féparé en ded:tus par uoe cloiCon; ces drux
ocoffres font dans I'cau dom
la
Cuperfi cie di comprimée
par I'air extérieur . La pre-niere
fi ~ure
momre
l'jlltéri~
·rieur des deox coffr. s
/1
&
B . La p1.ale· forme moo.
vame
ce,
garnie de fer, efl ioclinée dans la cailfe , te–
naO! par un bout
a
un boulou de fer .traché
~
la
..
iC,
Ce
en forme de charniere,
&
de I'aulre taillé eo portian
de cerele , montaot
&
agi(falll fur uue aOlre portia n de
cerele
D,
C\livam lequel efl taHlé un des parois dll cof–
fre garni
di!
cuir fort ou de bourre pour
emp~cher
l'eal1
de deCcelldre. Cette plale forme ell percée de deu. ou–
-vecrures garnies des clapets
E F,
qui' donnem pa(fage
3 I'eau daos le jeu de la plate-forme que fait agir unc
triugle de fer
1 K,
ioclinée par le moyen de deux mou–
Iles ou d'un chaffis 3. del1 x branches ,
&
qui fe raccor.·
de
¡¡
uo des bOlltS de ladi,e plate-forme,
&
va Ce ren–
dre
it
la
manive.lle
&
au moteur.
Par ce mouvemenr
I'eau
qui entoure les deux coffres,
&
qui y eO!re cominuellement, étant comprimée par
l'air extérieur oü l'atmoCphere , fait lever les deux cla–
pels
E
&
F
de la plale·forme mouv3me,
&
forcen¡
ii
Ce
le\'er les dens antres clapets
G
&
H
correCpondans
&
placés fur le derfos de la cai(fe , au moyen de quoi
I'eau paiTe dans une eCpece de hotle de chcminée, pour
Ce communiquer daos le tuyou montant
L,
qui porte
I'eau dans le réCervoir ou lieu dellillé .
Fig.
2. 00
peO! <'tablír celle pompe pour I'épuifemcnt
des eauI dan, une mIDe, ainr, qu'elJe
:!
élé exécutée
a
Pompéao, pros de la ville de R ennes . L'eau ell pre–
mieremem atrirée par une pompe aCpiranle
¡¡
la
hanteur
de villgl-qu. lre piés daos un'" bache ou cuffre de b<lis ,
&
ell reprife par une ou pluGeurs pompes CucceO¡'ve–
mem jufqu'eo hau!. Le mouvemeot elt uoe tringle de
boí. qui fait agir tous les coffres par le moyen de
Jeu~
bielles
&
d'une trinf,le de fer coudée qui y efl attachée.
&
qui fe rend pardetfous dans le co ffre on en la pla–
te· forme; en haut
c'en
un
rOllel
&
uoe lanrerne que
fOil! Inouvoir dellK chevaux auelés dans no manege.
On ne fait monter l'eau qu'a viogl·quatre piés
&
i
plufieurs reprifes , que pour Coulager la colonne d'eau
au
tUy:1U
montan[; cac
ún pourroir élever Peau tout
d'un coup
¡¡
deux cem piés par uoe pompe foulante; It;
minéral efl monté
a
bras
d~ns
des Cceaux par le mo–
yen d'uo treuil .
Fi{ .
3. Celte machine peut
~lre
mue par la force de
Peau, favoir par le
COm'31lt
d'une riviere, ou faifant
tomber la chute d'un ruifTean Cur les aubes de la
rou~
qlli feroit agir une manivelle coudée olÍ reroient ana–
drées les
d~u x
tringles de fer qui correCpoodem
au~
cóffres poCés dans le bas de l'eau.
Un moulio
~
vem peur auffi faire agir de la
m~me
maoiere ceue ma9hine , en mettam la manivelJe daos le
halll,
&
correCpoudaOle 3 I'ue de; dellx ailes, alors la
tringle palfe :\-lravers un :ir!>re
creuf~,
&
tourne de
100S
fens ,
&
vieol Ce communiquer
it
UD
balancier que
le"ent les rringles qui vont faire agir les plare-formt!li
des colfres , qui Cont poCés au bas de la ci¡erne. ·
Fjg.
4. Olj voit de face le chaffis de fer, q\1i efl at–
taché au Qout de!a lriogle de fer, pour
dqnn~r
le mou–
vemeot
¡¡
la plate,f" rllle
ce;
au bas du chaffis Ce voi!
la
patle~de·chal ~1J
qui ef! ehevillée Cur la
~Iale-forlllc
pOLlr
la
fJire moq\'oir
t
00
ttQ""era ici I'applicatiuo de la
m~me
machine
a
uoe pompe
ií
cheval, doot
00
yoit
(fig.
j'. )
I~
maoe–
ge
¡f,
{e
rouet
B
portant Cur foo pi
Va l
c,
la Iaoterne
D ,
la manivelle
E
qui fait lever
&
bailfer les trois
tringle~
F F F
garoies de leur chaffis QU PQrtes qui don–
ncm le
m04v~melll
aUI plate-fqrflleS de, coffres placé'
au food d'uo pUilS,
&
fom élever Peau par les trois
chemioée~
G G G
oqui fe
rac~qrdeDt
par uoe fourche
au tuyau
H,
qui porte I'eau au rérervoir.
1I efl 'bon
d~
remarquer que qua/ld la manivelle efl
timple, il n'y a qu'une
plale,form~
daos le coffre; lorf–
qu'elJe ell cQu#e ou
a
tiers.poiot,
iI
Y
8
uDe ou deult
CéparatiQus dao. le coffre pour
y
logar deuI
OU
troi.
piate-formes , ce qui ne
e~aog~
neo
jj
la mécanique de
et;ue machinc, ce qui
revien~
aUI !rois corps de pom–
pe ordinaires . La tringle efl limpie ·pour une plate-for–
me; quand
iI
y en a deux, la trioRle fe termine en bas
par une parte
a
deuI branches , qui prend fur la plate-
forme .
fjg.
6.
."