HYD
Sui"s"t le
priYif~ge
aeeordé aux Lc!xie(1)(rftphes , nous
rapporterom ces m.ehilles,
&
fou vent les deCeciptions
des auteur, qui en ont parlé.
A rchitell"re Hyár""lit¡"., ' . me
!l.
pag.
196. La
maehine de M arly elt ici repré lentée ' dans
Con
pla~,
&
dans le pr061 d'Ulle de (es roue" qui Cont .u no m–
bre de
14.
n
Cene
roue, qui
ren
i
porter {'eau depuis
" la r¡viere de 5cine
JuCqu'a
l
t
aqueduc ., a un
coudler
., fcrmé pu
une
vanne cotnme
a
I'ordinairc : fon
mOll–
" velllent produit deul
effers; le
premier
di
de tllire
" agir plur.eurs pompos aCpirantes
&
refoulantes, qui
" font monter I'eau, par cinq tupux,
i
1
So
pié, de
hauteur, dans le premier
puif.rd, éloigné de la rivie-
" re de
100
toiCes; le re,ond dt de 'mettre en moulle–
"cmem les balancie" qui font . gir des pompes re–
foulames pl.eées dans les deu. puifard,; eelles qui ré–
pondent 2U premier puirard, reprennent I'e.u qui •
" été élevée
i
mi-eÓte,
&
la font montor par fept
tuyau1 dans le feeond puiúrd, éleiJé au-defIu. du
premier de
17S
piés, éloigllé de
3'4
toires de la
rivierc ; de,JiI, elle efi reprire de nOtWC1U par les pom–
pes 'lui ront dans le feeond
puif.rd,qui
h
refnulont,
por
1Il<
ruy3UX de
8
puuees de diamerre, fin
h
plate-
•• rorme de la tour, dlevé. au-delfus du
puif:l.rdrupé–
rieor de
177
pi.!s ,
&
de
f O L
piés . u-deCTus de la
rí–
viere, done elle efi éloi<:née de 6 14 toifes; de-ll I'eau
eoule naturellemem filr un .quedue, de 330 toifes
" d. IGng, pere.! de
36
arcades . en Cuiv"ot la pente
O)
qu'on
I~i
a donnée juCqu'Olupres de
la
grille du ehi–
t"
retlu de M.rly, d'ou elle dercend daos les graods
" réfervoir$ , qui
13
di!tribuenr aux jardios
&
boCque'$ ".
Plllmhc
l. des Mach.
byárauli'luN,
fig.
l .
00
a
for–
mé Cur le lit de la
rivi.reun radier
A,
qu'on a rendu
le plus Colide qu'il a ét.! po ffi blc. Rar des pilots OC pal–
planches, garois de mayoonerie, .ioti qu'on le pratique
en paleil c:u;,
&
e'elt ce qu'on remarqne
d~o>
la
tr'.
Ó' .
(5
'1"
fi~ureI .
A 14
pi~s
audelrus de ce radiee,
on a étabJi un planeher ou pom, qui Cen
a
routenir
les pompes,
&
rout ce qui kur apRartiem eomme on
en
peur
juger par la
prelniere
figHre,
qui
la,t
voir
qlle
,l'ubre de la rOue efi accompagné de deux manivclJ:s
e
&
D;
i
eeue dcrniere répOl¡d une biclle
.s, •
cha-
ue rour de maniyelle cetre bielle fait fJire I\n
In
u ve–
menr de vibruion au varlet
F. (Planche
l/.
fi~.
6. )
fur ron effiou. A ce varlee ell une .l1tre bielle pendan–
te
G,
qui ell aeeroehée au b.llancier
H,
au. extrémi–
tés <juquel font deuI pQteanx pendans
ll,
portans cha–
cuo 4 pifions , qui jouen[ dans aUlant de
eor~,
de pom–
pes marqués aUllan par le uOlllb, e
Ki(.
AfI:.
1.
P I. l .
Fig.
6.
PI. 1
.
Quand la mauivclJe
e oc
le varlet
foot monter la bielle
G ,
les
~ifions
qui répondenr
ii
la
g~uehe
du balanei...rpirenr I·eau par les tuyatlx
LL
qui trempenr daos
13
riviere, [.ndi, que eeu. de la gau–
che _la ref ulem po'u
la
faire monter d, ns le ruyau
M M,
dlo'¡ elle palfe dan. le premier puir."d;
&
lorr–
que la monivelle tire
i
foi le varlet
P,
I~ bal~ncier
H
s'i"elinaot d \111 fens oppofé .u préeédent, les pifions
de la
g~uehe
refa ulent
&
eeux de la droi,e afpirem,
&
cOQtiouent ,0újQurs do faire la merne
ehor~
alterllad–
'Yement .
Pour elnpcchef que \'air n'ait
cQOlmunicatioll
avcc
la !
,ap.ei[é des cQrps de PQmpes,
&
que les eui" qui
fon[ aut piftons ne I..erellt
P'Últ
de vuide, 00 a ajou–
té
ii
chaque óquipage, in<lépcnd.u¡ment
de~
huit pom–
pes
r<.~fQulatl[es,
une pompc
af pirao{c,
appelléc:
mt:r~
n Oflr–
r;u,
a60 d'entretenir couJours de I'eau dans un
b.mnN
¡
élevé :\-peu' pcc,
~
la h.uteur du bord des corps
de palopes ; ainli il y a un d.s 1l0te:\Ut ptndans
1,
qui
porte un
cinquiem~
piQon
La mallivell.
D .
(~/.
'u,
lig.
7.)
donne le mou–
v emene aut pomp'es du premi<:r
&
du
r~cond
puiCard;
T,me
VI/l.
'
pape
I
que
la
Rr
~tli.oDe~~éricure
de ¡'acmofphc:ro:.
fer~e
d.1ns ¡'jn..
fhnt
da
yuidc:.
&
que le
raid.
de l'c.1l1.
lor(q~e
le cilinJ{c eA:
rc:mpli. ouvre de lui mEmc.
il
nous (eRe 1 dire que! el't l'agenc qoi rn'!t
13
roUe en ."ou–
'femenl =c'c!'t:
l'e~u
,lDime.
:¡qc
rendc:r¡c les
.de9~ ~.iliu~rcj'.
qui re
décl)arge.lnt :altcrn.ltlvemcnr
":lAS itA rUC:U'Qlf . 1
I(ntf~tlennen~
(9U–
joaul.;IC:in . C.: rHcr. oir
(~r
une chl\cc
~
par 'un
qnficc
propo.
cionn
I
~
I:a
qa.tnrit~
a'cau
qU'll
pcut dépen(cr. fe dc!charge (ur
~~ ;a:~;c:eIE!<1 rréo611~
nX.ti~/.l~c::i~r~~~~ :~~b¡~a(~ :~~Ju¡{cn~~o~~
centre d'il'l\rreffion des nubes 1
3fo
liyr:c. ,
NOQ.t .lunOllc
J¿Gr6 de
(lOu'roir
entrt:r d:lns le dét:lil de
o:
mé–
c.nanifmc .
mOlí.
lel bornu
'lue oou, oou.t
(ommet
prc(cri~cJ
daos
les
Roce••
nOI1.
obbligent
de le
remenre au premier (up)'lt raenr
qui
eers
f.1.~t
a
ce dfdiolL'\ire . Ceux
qui
youtlronr
phu
p.uuculie.reraenc
.oDQoltre CCtte IlUclliao. 'lui
reoe
~tcC::
mi{e
.tt
ne~Dre
de,
ne':'h
HYD
2. 9 7
&
pour
ju~er
eomme cela re fuit , il faut eonfid"ror
la
troiúeme
figurc,
relalivetl).em
i
la
reconde, du leos qui
leur
eoov\t:I1{;
on
.y
vcrra que cette m:tnivelle fait
fl.\ir~
un mouvement de vibr.tion au vnler
U,
pJr
ie ..
moyen
de la bielJe
P
'lui tiro
iI
foi,
.&
pO"([~
en a" atU l'ex –
rrémité
Q,
l;e varler en flit azir deux autres , hociron–
talemem plaeés 3u-delfuus des nombres
R.
&
S,
par le
mouvement qui leur efi
eOlnm.l(1(qll~
de
h
part des
bielJes
'l:
&
U,
'luí poueren.! ou 'lui tirem
i
elles
le
varle, fupériel)r ou ia férieur, felon la liluation de la
manivelle .
PI. l .
fig.
1.
U on voir fur le plan eomme le varlet
X
peut fe mouvoir rllr
(lm axe
r ,
&
qlJ"
I'eurémité
2
iI
Y
a une eh,l!ne
l ,
qu'on doit re¡¡arJ er c::rm 'n e fai–
fa m partie de la chalne
~
&
3
exprim¿e dans
h
2
fi.~.
PI.
l .
de meme le varlet
R
( (ig.
7.
PI.
l/. ) ,
qu'oñ
ne petlt voir fur le plan , mais gui elt tout Cembl1ble
i
I'intérieur, répond au!li • une ehaine qui
f~i[
p.rtie de
I'autre
4
&
r;
. inr. ces dCUI ehalnei font ' tiré:s alter–
nad vement plC les vlClets
R
&
S.
pour faire
a~rr
ICi
pompes des puirards,
fi.u.
2 .
PI.
l .
pour les clltre–
tenir, on les a rauteLllls ..'ee les b.lanciers
6.
pofés de
18
piés en
18
piés; ces bahmciers rone [rlver(l;s par
IIA
boulon, qui .ppuie fUt
le
eours de lice
7,
poré rur le;
chovaltts
S.
~a
fi.UtI"C
2.
PI.
l .
efi un profil qui peut
~tre
ca m–
mun ou premier
&
au fecond puifard , mlii 'lui doir
plu[€>t "pp.rtenir .u recond qu'au premler, parce que
le chaio\!s vont aboutir
a'1X
varlets 9
&
ro ,
al1 IiCll
qu'elles travcrrenc le premier, apres
y
~voir
m i. en mou.
vement les pompes qui y rOn!.
Fig.
2 .
PI.
l .
LorfCjue la ehal ne
4
&
f
tire •
(i
i,
de la drnite
ii
la gauehe, le varle[ 9, (le varlet enle,'c
le cham l [ f"rpendu
a
I'excrérniré l
J.,
ayant IrOii e.-'
dros [3,
p"rt3n~
les pifions 'lui refoulent I'eau dans
le~
eorps de pompes 14
&
11.
Qu~nd
eeue challJe cefIe
d'~tr~ ~ndue,
&
que
I'iof~r.ieura
2
&
3
efi tirée, alor..
le po,ds du ch Ims
1 (,
ce"" des
eadre~
l!;
des pill ons ,
fait bailfet l'curémiteS
[ 2
du varle[ 9,
&
!'eau m >me
dans les troi eorps de pompos tie ee[
équip~ge ;
d'autre
port, Ilc<lrémité
' 16
dtl varlet
10
enleve le oh.m
17,
&
les pi!tons que rontiennem les cadres
18,
-. efoulent
I'e.u dans les troi; corps d. pompes de ce fecond
é–
quip. ge, qui fqnt tlois eomme les préctl.dens au.
tu–
yaux 14
oc
IJ'.
Tous oes corps de pon1p.s, au ltombre de
2S7,
Cont
routenu; inébranla , les, par des barres de ier qui le; em–
bral1em, eomme on le pent voir au pl3n du puirard.
fig.
J'.
PI.
l .
'
. Fig.
3,
PI.
l .
0 0 voit plus en grond I'intérieur d'u–
ne des pompes r,efoulantes du prem,er
&
d" fecond
~ui
fard; chaque corps de pompe 19, Y efi porté par des
liens do fer
20 ;
&
d'amres
2 ( ,
emp~chen,
que ce eorps
de pompe ne foit enlevé par le pill n d. ns le [Cms qu' il
refoule: on voi, aum que l. tige
22,
qui porte le pi–
fion, efi
au.ch<e
a
deu elltre:oifes du challj ,
23 ,
que
ce e.dre
&
le pifioo houerent
oc
baiercnt enlcm ble ; il
Y
'l
deu! e1apets
au~
endroi[s 24,
&
des rOllleues en
2,.,
qui fcrven,
iI
roulagep la m.tloonv.e larrqu'on " eut
<~tcr ou rememe un eadro ou challis .
Fig.
4.
PI. l.
Ce[to D!Iure efi I'inrérieur d' une des
pOJn pes
dt! la
rivicre;
c'cH
un tuyau
de
commllnicadon
H G E PI L
fondu d'une feule picee , dom l'un des boLUs
G H
ea ut]i par une bride avee un tupu d'alpirarion
N O
qui trcmpe dans I'cau,
&
ou
il
y a un olape,
P ,
I'.utre bout
L M K,
qui el! fait en retour
d'~querre,
aboudt atl tny.u momant
¡VIK S,
qqi porte
I'",,~
fur l.
momagne, atl
J'''''
.ier puifard, en ouvrant roa e1apet
R..
D aos le m,liou efi une bronehe
e
D E F,
liée par
une bride "vee le corps de pompe
A BCD,
dans leT
que! agi[ le pinoo
Q..,
parfai¡ement ey lindrique
&
maf-
Pp
'
/if ,
velleJ in.-entipn•.
re~vent
re r.uisfaire .
eII
Jir ..
nt b
dercdption
qu.
1'3qteur
en
2.
tloon~e.
dediéc
<lU GRAl'{O
oue.
&.
llOprimée
a
P.ar–
me
chez
Philipp.
C.ar"\ignan¡
1766.
enrichie
de
pl':lOches
tr~
•.blc.
ueffinéc:s
6t
g r.avéc.J)
dd
4ue1qUc:.s dér.lIls
interen:.ns
{ur
d'<llltrc:,
m~
..
chines .
&"
d'unc:
diRett.Hion trc:.·curieare
(ur le r.lpror\
des
{d.
de
Tofc.ane ,
avc:c 6x
c(pccc,
de
(eh ¿transen la.s
plu~
conntJI
en
Jtalic, Squ.
un
nile
modelh:
on
trouvera
una connoiff.lnec:
fon
~renduc:
ele
13
Phylique,
de
¡'Hydrauli';\lH! .
&.
du
C"ICIII1,
&.
tlnc
intcUigen..;c dan.
"cx.éeotion
de
la
ro.achme
Se
d"ns (a defcdption.
s¡ui nC
¡,,¡{fenr
rien
i
dé6rer
(lOar
1.\
tb~orie .
&
,.0Ul 1.2.
pra_
~ique .
\!I\
donn:,"' ce jofte
~lo;e ~
1'''lueur . nOUI c{pt::ron, f:tire n:al..
tre parrai le.
:tmatenu ane
~mul:nion
qni
de"f'icnJr-a utile
a
l.
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ci~tc! ,
les (ciences ra:ubem:u ique5 é'J.n, la (ourcO; des
commoJju!c.~
qq'elle
rechcrche
""ce tan,
d'emprcftcmcnt .
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