HYA
Bocee de Boot
&
d',urces aUtelm comptem di¡fleea–
tc:s efpcces
d'bYilC;l1tbcJ
rcl:llivemcm
a
leurs
cOll~eurs.
L, premierc, qui ell 13 plus chele
&
la plus ellimée,
eU d'un jaun. tiram eur le
rOll~e,
&
el!
prefq.ueemn:
m e un grellar, dom elle ne dilfer. que par . Ie !,une qUl
s'y trouve
m~lé;
elle jelte un " cs-grllld reu. Hoeee de
B oo! dir que
I'hyacinthe
la plus prédeufe eU celle qm
el! d'un rouge rir,m fur le jauno, telle qu'eU
.Ja
cou-
leur du Callg bil icur.
.
La feconde cCpeee di d'llD jaune de (.flran ; l. teinte
rouge y dI motns forre que dam la précédeme.
L. troifieme efpece
d'hyacinth,
ell plus elaire eneo–
re,
&
Cans Ca dureté le coup d'reil extérieur la feroit
prendre paur d" Cuccin ou de ¡'ambre jauDc
a
qui elle
rerTembIe parfaitemem .
.
La qua"iéme e!pe: . di d'un jaune phu; elair encore,
&
Ca couleur re(femble
a
celle de l'ambre gri¡ ou du
m iel; c'en la mios 'efiimée .
11 Y
a des .
hyacinehtJ
d'une couleur
ti
foocée, que
)'on ne peut polO! dit1inguer la eoulettr
i
moins de 1 ..
regarder en It:s tenant
elllre
1'<:EiI
&
la lumierc . D'autres
foO! fi peu coloré.. , qu
1
i1
n'y a que Icur dureté qui
puilfe faire
ju~er
que ce
rom
des
hyacinthn.
Souvent
les
byacinlhn
d'un jaune
e1.irqm été confandues avee
les topafes
&
les
chryfoli«s , mais elles en differeO! par l.
dureté. Bocce de Boat
~etlCe
que la pierre appellée
rarbun–
<Ulllf
ou eCearbauele par les anciens, n'éroit qu'une
hya–
ú"th.
d'un beau rouge, jeltal1t beaueoup de reu,
&
d'une taHle plus grande que celle des
byarinthe!
ordinai–
res
l
qui,
relon 1U1,
n7excedcnt pas communément la
gro(feur d'un pois,
&
(elon M. H;II, celle d'une noix
de muCcade. Ce demier 110US app,rend que les
h)'acin–
.be!
fe trouvent eu eryllaux 1 ur clltés lermines por
une pyramide exagone comme le cryilal de roche, mai,
elle, 10m plus dures que lui; ou bien elles Ce trouvem
tous la forme de petits eailloux oblongs , arrondis
&
applatif par un de leurs clltés . Les
hyaú".h.s
qui (e
trauvem ainfi, fom plus dures que celles qui Com cry–
fialliCées , Vllye¡
Hi/l's nalllrtl hyjlory of fo/Jil,.
Les
kyacinthe!
,de la plus belle eCpece viennent des
lndes orte/)tales,
&
Ce trauvem dans les royaumes de Ca–
nanoz, -de Cambsye
&
de CaJicur; il en
vie~t
3Um des
ludes occide/)tales. Celles de la moindre efpece
Ce
trou–
vent en Europe
&
emr'autres Cnr les fromieres de la
Boheme
&
de la Silélie.
On yoit aifément que les diflerel1tcs nu.nces de eou–
Je~rs,
por ou .nou.s a
I'ons
dit que les
hy?rinthes
paC–
fOJenr, ont
da
tndmre en erreur les alucurs; 1I
ofy
3 dOlle
guere que la dureté qui pui(fe en faire juger
&
emp';–
cher qu'on ue les confoode, Coit ",'ec la tapaCe, Coit
.vee la chryeoliLc, foit avec le greoat
&
le rubacelle
tbit
avec rautes
les pierrcs précicufes Jaunes ou
rO\lgcs
~
11 nous vient
d'Efpa~ne ,
de Saxe
&
d'Auvergne, des
pierres que
1'011
110mme
f.LUlfes
hYfl,inthu
ou
;argonJ
qu'i1 neo
falle point non
plus
confondrc
avec eelles
dOla
naus plrlons ;
d'ailleurs elles
fom
d'un
rQu"e matte
&
couleur de brique ; ellt's oc fout point tr:tnfparentes \
&
doi\'cnt
Ene regardées comme 'du "r:ti cryfl:ll de roche
opaque
&
coloré; elles
\le
C,,1It pas plus ducts que lui ;
leur ngure efi cdle d'une colooue
a
ux pans , termillée
des deux clltés par deux pyramides exaJ(ones. Les an–
dells ne
donnoit'1It poim
le
110 m
d'
hY(I(intbe
a
la
pierrc
que nous "ellons de décrire; cclle qu'ils délignoiem filUS
ce oom étO't ulle ef,'cce d'améthylte, puiCque , par
la
deCai¡>tioo qu'ell d" "nem Pline
&
Thénphralle, c'étoit
une pierre -ftlÜéc de hleu ou violelte.
Vovc ~
Théaphra–
(le ,
traJtl des pierro u'ver
/u
'nOl a
de "'M .
HiIl,
pag.
6,.
de la .",J/lib on franfOife.
M . Hill croit que c'el!
1'hyacintht'
que les ancicns
connoirToicnc
fons le nom
de
laph
Iyl'uuriuJ ,
quoiquc
quelques :llllcurs 3yCnt prétclIJu
qu'i1s
défi.~naiellt
por-la la belemnito qui n'a pourcant
!ucune des qu,lités que Pline aueibue au
I,'pis
!;'J1CU–
,.,iIlS,
pqifgu'iI dir que c'élOit \loe efpece d'efcarboucle
qui ne différ"it des autres que par Ca couleur de lIam–
me . Voyez
Hil/'s n4111rel hiJIory offujJils.
Voyez Lv
N–
CURt US L APts .
On a auribllé on grand nombre de vertus médicina–
les
a
I'hyadnthe ,
&.
011 la
fait
cntrc:r d:ms
des
cQ~l"IpO
litiom pbarmaeemiques , apees I'avoir énarée
&
rédll:te
ea une poucfrc:
impalp3ale;'
mais comme ceUe pierre
u'dl
poiot Caluble dans aucun di(folvJIlt; elle r,e pellt avoir
plus de venus dans la médccine que du verre pilé . (-)
HVACINTHE,
( P ierre )
c'el uo des ciuq fragmens
précieux .
Yoye~
FRAGMENS PRÉC II¡UX.
HVAC'''T HE
«onf<élion d') V uye"
a
!'art. CONFE–
CTION.
HyAC1NTHIES,
C.
f. pI.
(Myth.)
ou HYACIN–
THES ;
'f~tes
que les Lacédém oniens célébroiem tous
HYA
los 'Oos au mois
h~catomb(l!on,
pendant trois jou", ea
VllonDeur d' Apollon, auprc, du tombeau d'Myacinrhe \
on
C.i.t
aah que ce Jeune
prine~.
de la ville d'l\ mielé<
en Laconie, étoit
t~lIemeJlt
.imé d' Apollon, que le Mis
de
J
upiter
&
.le L atotll' abanoonnoit, poor le
C"ivr.,
le Céjour de Oelphcs,
&
qu'il fut la cauCe iunocente de
Ca Ulort.
Paurani~
dit qu'on voyoit fur Ca combe la fi–
Bure du dieu 1 !'Iui s'adrelf"iem les Cacrifiee, ; mais les
Je"x Curent infrimés en l'hollJleur du fils d'CIEbolus.
Les deux premiers JOlHS de .ces
f~tes
ét"ient emplo–
yés
i\
pleurer f. mort; ou mao¡;.enit Caos "ouronne fue
1:' tete,
&
on oe ChlOtott aucun hymne apres le trine
repas; mais le troifieme jour on s'ab:mdo[]noi[
a
la joie
al1X femns, 3\1X .cav:llcades
&
autrt!S réjouia:1nccs .
O~
offroit ce jour-I' des Cacrifices • Apollon,
&
on n'ou–
blioit pas de bien traiter Ca famille
&
fes da mefriques.
Y"yn
Meurfius,
Grú!ria feriata,
&
Fnoldus,
de fefth
Gr.a.rum . (D , '}.)
H Y ADES ,
C.
f. pI.
(terme dIAftrono",;' . )
ce font
fept étoiks fameufes che1. le¡¡ Poetes, qui, Celon les ao–
ciens , 3mClloiem tOl1jours
la pluie .
c'ca
puur cetre raifoo qu'on
I~s
a
appell~es
Hyades,
du mor grec
ü""
p/lI~r~,
plcuvolr.
La principale efi I'reil gauche du t,ureau appellé par
les Arabos
ald.baran. VOY'"
AL DEn
A
R A N
&
T A U–
RE A
u.
Les Poetes ont reíot que les
hyades
(ont
tilles
.1'
Ar–
Iar
&
de Plcione,
&
que leor frere Hyaf ay,uH "té
dé–
chiré
plr
un~
lionne , elles pleurercm
(3 mOr[ 3VCC t30t
de douleur, que les dieux rouehés de compallion ' Ies
tranCporterem au cíel
&
les
placerem fur le frotH du 'tau–
reau
oti
elles pleurent
enCOre.
D'au tres reprélenrellt les
byade!
comme
les
nourri–
ces
de Bacchus, que J upiter trqnCp >rta au cíel pour les
mCHre
a
c,?uverr de la eolere de Junol1 .
Cha",bers.
(G)
L es
anCIt:I1S,
cOllunc
nous 1'3vons dcija di( reg:tr–
daient la aonfielJation des
'hyad<J
eomme app;rtant la
pll1ie, rémoin ce vers
de
Virgite :
Acherll.m,
p lu"Jiaf'fHe
h)'adaf gaminofrlte triol/u
_ Les ph'lorophe, recoonoiC–
rell~
unanimemem :mjourd'hui que les étoilec:: font (fOp
élatgnées de nous pour cauCer aueuos chaogemens ni au–
cune altération dans
l1()tr~
athmoCphere ni dans notre
teroe,
(O)
HYALE',
C.
f.
(Myth.)
une des nymphes de la Cu'te
de Diane; c'éroit ene ·qui remplilfolt
les
urnes qu'ot\
répaodoit Cur la dée(fe , 10rCqu'Aéléon
J'apper~ut
dans
re
baio .
\
H Y A LO 1DE,
h)'4/oidu,
du grec ." "
tltrre
&
.;.r"t~ ,
for'ne,
fe dir de I'humeur yirrée.
f/oJ~z
VITN.'ÉE.
HVALotDE,
C.
f.
(Hifl. nat.)
nOIl1 d'une pierre pré–
~ieuCe
fort brillante
&
tr"n~parem<
co,!'me du ery ilal ;
ti eo ell parlé dans les aoctens namrallfles ; on s'en Cer:
voit pour
Ic~
cachers apres avoir gravé cene pic:rre. Plu–
fieu rs
aU{c~us
om
donné !eurs
conj~ ~nrcs
rur ccttc
pier–
re. M. H tn penCe que c efi la m lile que Plihe no m–
me
a/lrir¡s,
qui étoit de la l1aturC du crynal,
&
qui vc!–
noit,
des Indes; il
ajourc
qu'i1 en
Vit:IH
beal1coup
de cet–
te erpece d' Amérique; elles fe trouvent fur-rollt filr les
bords de la rivierc
des
Amazones .
11
dit qu'oll en a
apporté qui éroient
ti
belles, qu'Otl les auroit pref411e
priCes pour de vrais dbmans . Ce Cont
de~
eailloux
bIoIlc;
& uanrpar.cns qu
i
femblenc
~trc
de la
Ill~me
nature que
ce qu'ol1
nomme
cailloux
áJl
Rhin,
Oll
ca;}/oux
de M/–
doc.
Voyez
l. trait_ du ,ierres
de Théophralte
ave<
do 1I01u
de H ill. (-)
,
!-1YA R,
(G/ol( .)
ville d'ECpagne au royaume d' Ar–
r:lgon, fur la rivit-rc de r.'lim Martín.
HYBOUCOUHU,
C. ' II1.
( H iJI. nato B otall.)
fruit
d'
Amérique, qui rdfemble
:lUX
danes
,
mais qu'oll llC
mallgc poim : 011 eo rire une
huBe que
I'on confer"c
dans des
cocos
que
I'on
3
vuidés;
on en fair
Ur:.1~t!
daos
le pays pour un. maludie appeIlé.
to""
oeC3!iOQi,ée par
de pedcs vers fins cQmme de ("heveux, qui s'infinuent
cntre euir
&
chair,
&
forment des pofiules tres-doulou–
reuCes. On froue la partie affligéc avec I'huile que les
Indiens appeIlem
garammo;
on prótend
qu'~lle.e1
aul!i .
ti
cs~bonnó
pOl1r la gu6rifon des plaies.
'
.
HYURI5TIQUES,
f.
f.
pI.
(Myth. )
f~tes
qu'oll
cdlcbroic
d
A(f,os~
en J'.hooneor
des
fcmlnes
qui
3voicnt
pri les armes
&
fita vé la ville amégée par les
L.cé–démol1iens qu'ellts eurclH l. gloire de repou(fer; c'e1}
de 1', Ifroot qu'ils e(fuyerent, que la féte prit Con 110m:
~~/t'
en grec fignifie
in,;llrc, atJro>1&,
~~"ominie;
elle
fi.lt:
~ran<le
pour de, Splrtiates ,
(j
taut d I qu'on n'ait pns
fait trOP d'hooneur aux exploits des Argi0'lnes dans
cette oecalion.
(D .
'j.)
.
.HYCC :\lCI\,
(G.!o~.
a>l<.)
aocl~ot\e
ville maritimo
de Sicile, fllr la
el\t~ C~pte'1trion~I~:
Ces
ruines
s'a~pol-
lem au. Durd'hui
Mur. tli Cari,'; .
Plu-