RUR
'luoi les ¿4,t¡.glois nO!J;)mellt ceue plante
fa"d-hox -tr-u;
mais ces forJes de noms
.v\l!gaire~
ufilés dans lOules
l~
Ianguesbne foO! que
jell~.r
de la 'confuuon en BOlam–
que . ( .
'J.)
HU RE.
r.
f.
(V/nerie.
') on dil
hit" de fanglier,
en parlan! de Ca lele .
H
O RE,
en
trrme de Ver.g,ettier)
ea une brolfe gar–
!lie de
tous
CÓtés, percée dans fo!1 centre pour meme
un manche de la ,h¡lUleUr qu'on le
ju~c
:i
propos.
HU
R E
P.
O 1X
LE,
paguJ /-{"ripenjiJ, (G/og.)
pe–
tile contrée d\l gou"ernen¡enl de 1'1Ie de Fral)ce , doO!
les Iieux
principau~
Cont Corbeil, . MOl)tlbery,
Cll~t.res,
la Fert6-Alais
&
PalaiCe~u .
!l
en inutile de diCputer
(ur Ces limites
&
Cur celles du Gitinois, pourvu qu'on
(oir alflhé
q\l'ell~
ea du
gouv~rQelvent
de 1'¡le' de
France .
(D.,,!.)
HURLEMENT ,
f.
,m .
(Gram . )
eri ,du Joup.
Voyez
H
o
R L E
)l •
HU
R.
I,.
J;:
R',
v.
neur.
(Gram.)
il Ce dit proprement
du
cri d,. loup,
d'o11 on l'a ¡ranCporté
a
I'homme
&
aux autres
aoim~ux.
lo.'f'lue ,
~ans
la colere, la:. douleur
ou
quelqu':lUtr~ p~11)on,
lIS poulfent des cris vlolens
&
effroyables , qu'on appeJle ª lor;. des
hllrlemen!.
HURM0N,
(G/og.~
pe,tite ville de PerCe, dont le
territoire ''¡bol)de en dalles,
4 '
011 les chaleurs fom ex–
ceffives :
Long.
relon
'Tav~rl)ier,
8j'd :
Ir'.
latit.
32.
30. ( D .
'j,)
,
HU
RO~S
LAC D ES ,
(G/og.)
le
la~
d" H uron!
communique au Cud avec Je lae ,Erié, dans lequel
il
s'é,lend du C'!,d au /lord depuis
I~
43
d. juCques au
4j'.
30 .
de
latit.
Cep.remrio!)al!!
&
de l/en
.~
I'ouen, emre
les 293
~
2994. de
long:
on lui ejoOl)e
ordinair~JTlen~
3j'0
lieues ge circuir de poinre en
poi n~e .
Unl! u gran–
de
étend~~
n'.ea , dit-on, peuplée fur les bnrds que de
deul.
~ill~ges;
norre imagination ne peur Ce faire' 3 de u
prodl~leux
deC<rts.
(D .
J.)
HURO~1¡
LES,
,(Géo~. )
peuple Cauvage de I'A–
mérique
dan~
la' nouvelle France . 11s ont le lac Erié
au S. le 'ac des
Hur~ñJ
,a J'O,
&
le lae Ontario :\ I'E.
Le pays en éte!)du, fertile
&
deCerl, Pair y di fain ,
&
les
for~rs
remplies de cédres; le nom de
H uran
en
de la
fa~on
des
F~n,ois,
leur vrai nom en
Tendat.
La
langv~
de fes
Cauv~ges
en gurrurale
&
tri:s-p'~u"
vre, p3rce qu'i)s n'ont connoilfance que d' un rres pe–
tit nombre de chofes . Comme chaque nation du .ca–
nada, ainu chaque tribu
&
chaque bourgade de
H ,,;';'m
porte le nom .d'110
~nimal,
apparemmem parce que rous
ce> barbares Com perfuadés que les hornmes viennem
des animaul.
..'
L a nation huronne s'aPTelle la J)ation du
porc-/pic
Ce–
Jon les uns, du
chcvre1ti
felon les ;\Utres. Cerre natiCin
miCerable
&
rédui~e
ii
rieu par les guerres contre les
lroquois , a un chef hér.éqiHire, qui
n'e~
jamais le
fil~
du prédécelTeur, rnais cellti 9!! Ca plus proche parente ;
car c'en par les meres qu'on regll! la Cu¡:ceffion r Les
femmes ont
I~
principale
aurori~é;
tour
r~
fait en le,!r
nom,
&
le~ ~hefs
ne Com, pour ainfi difl! , que
leur~
vicaires. Si
I~
chef héréditaire en trqp jeune, elld lui
donnem uo ré¡;ent;
&
le mincur- ne penr erre chef de
guerre, qu'il
n?ai~
fait quelque
a~ion
d'éclar., c'en-a–
aire qu'il n'ait toé
q~elques
ennemis.
(D.
J.)
HUSCAN 1\9 UI IYH;;~T,
r.
m.
CHifi.
mod.. f"per–
/lition, )
.rpece d'inirialion 011 de céré monie fuper!lition
que les Cauvages de la Virginie pratiqt¡em fur les jou–
nes gens de leur pays, lorfqu'ils COJ)r ¡¡arvenus
a
1'3ge
de
I
j'
ans;
&
fan~
Jaque!le ils /le Conr pqior a4mis au
nombre des
~raves
dans
!~
nPotion . Certe
e~rémonie
conTil1e
ii
chOl(ir
tes
J~unes ge~s
qui fe font le plus di–
fiingués
a
la chaITe par leur adreere
&
leur agilité ; on
I~
confine pendant
~n
.cew)Q
~ems ' 4~ns
les
for~¡s ,
ou ils n'ollt comr¡1uOlcatlon avec perfonne,
&
ne
pr~n
nem pour tqute nql1rrirure qu'une décoétioQ !le rncines,
qui ont
la
propriéré de rronqler le cerveau; ce breuv,–
ge
Ce
nomme
ouifoccan,
il les jeue dans
un~ '
folie qui
dure dix-huir ou yingt jours, al1 bout defquels on les
promene dans ¡es ditt:érenres bOl1rgades, 011 ils"¡¡lIlr ooli–
gés de paroltre avoir
rq¡~lclT!ent
oublié le pa([é
&
d'af–
feéter
d'~tre
Courds, muets
&
ir¡fell(jbles , Cous peine
d'érre
hufcanoutIf
d~
nouveau . Plu!ieurs de ce' jcnnes
gens meurem dans cetre p'énible épreuv'e ou céré monie ,
qui a pour objer de déb¡lrra([er
I~
jeune!!e
de~
impreC–
lions
de I'enrance,
&
ole la rendre propre áux' choCes
qui convieonent
a
I'age viril. .
.."
HUSIATI'IOW,
(GI.g.)
ville de Pologoe, daos
Ja province de Podolie.
. ..
HUSO,
r.
m.
C
H;fl.
nat.)
grand poilTon qui ,fe trQ\Jve
d~ns
le D anube en Hongrie,
iI
a quelquefois 18
i
20
piés de longueur ,
&
peCe j uCqu'a 3 ou
4
quintaux; il
RUS
reITemble
:'l
I'~rurgeon.
TI en trCs.-boo
a
manger.
1\
remople
I~
Danube,
&
vicol du
p~IJls
Méotide; on le
peche a 'Bude
& •
Comorre : on le nomrl)e en latin
ant"'lJ.'l<J.
{7oy,.:¿
Brukmann,
<pifio
l.
ieni.
ce"t. l .
<pifl.
99.
Suivam
M.
Z imrncrmann, le
h"Jo
en un poiffou de
mer
~étaeéJ
il
n'a ni écaille, ni o>; Ces
y~ux
Com pe–
tits,
&
Ca g)leule forl
lar~e .
On prérend que
C.
chair
du cOlé dI! dos a le gour de la viaude de bc;euf.
11
vir au
m
da,t)s I'eau douce,
&
I'on en péche dans le
Wolga. Cer aoteur di, que ce poilTon re([emble beau–
coup .u cachále,t. C'en avec fa rere , Ca queue , Ca pt:au
&
[ :1
vefIje qll'oJ.! fa,r el1
Ruffi~ I~
colle de poilTol1
0 11.
I' ichtyocolle.
09
fair bouillir ces parries, on pa([e en–
Cuite la liqueur par une chaulJ'e , on la fail é vaporer
juCqu'i ce qu'elle ait la confinell"e de la bouillie, on
la
verC~
alors Cur des planches unies
&
frorrées avec
de la graiffe;
&
quand la maricre en refro¡djc, on la
.r.oule eomme du pare.hemin,
&
on la fait f!f<:her . Ce
poilTol1 s'appelle
haus
en allemand
.Voyez
Z imrl)errnann,
C himi<.
{ - )
H USSARDS
LES,
f.
m.
(Arl milit. )
Com une
eC–
pece de rl) ilice
ii
cheval en Hong.rie
&
e l]
Polo!;ne,
qu'ol1 oppoCe • la cavalerie ouomane. lis fom colinus
daos les troupes de France depuis
169~.
L es armes
.9!!~
blfff4rdJ
fonr un grand Cabre reeour–
bé, ou ,un aUrre rour droit
&
for r large arraché
á
I~
ceinture avec des anneaUI
&
des courroies. C'en pour
Cabrer
~
droite
&
3
g~uche,
&
pour frapper de haul en
bas. Quelques-uDS' om uoe épée ourre leur fabre
i
lon–
gue
&
menue qu'i1s ne porrem í'as ,3
I~ur cO~é .
Is la
meFtenr le loog du eheval depuis le poitrail JuCqu'ª la
croupe, au <léfaut lle la Celle , '
&
en ptquant panché fur
la tfire du cl).eval . lis s'el) (ervenr ponr embrocher ¡es
eOI)CJTlis. Je m e Cers de
'~e
¡erlPe, paree que cet,re épie
etl une eCpece de broche . Quand ils en uCem, lIs I'ap–
puient Cm le genol'; lIs om
el)COl~
des pillplets
&
une
carabine ,
&
de tres-g,ral)des gibecieres en bandouliere,
el1 forme de havrefac . I1s ne
Ce
Cervem pas (i cornmu–
oémel1r en France de ceue broche, mais c'dl une de–
leurs
~fJ;nes
dans les 'rroupes de
l'e~pereur
i
PI) app,)I!'
celte arme
penferetefche
ou
palac/¡e;
elle a cinq piés de
long. Leur maniere Iª plus
nrdin.~ire
de combaure, ea
o:I:cl1velopper
1'.e~?~mi.J.
d!; I'elfray!,r par
le~rs
c,ris
&
leurs
dlyer.$ I))ouve::nens : Homme i1s Com fqrt aejrpits a ma–
Oler leurs cheváux qui Cón¡ de petire raille, qu'ils OO! les
é triers" forí' courtS,
& '
les .épe¡oons pres des flancs du
cheval, ils les foreent
a
courir plus vire que la
~r6lfe
cavalerie. lis s'élevent au-delfus de leurs Celles,
&
(001
dangereu!, Cur-tour contre les fuyard s. lis fe rallieul
rrcs-aiCémenr,
&
palfent un detilé avee
beauco~¡>
de
vltelTc . Ce qui rend leurs chevaux encore plus ylles,
fi'¡:q
,que n?ayam
q~e
des bridons, i1s eo om la refpirarion
plus lip're,
&
patorent 3 la moindre alte Cans débrider–
Quand .i1s fom
~lte ~PTGS
ql\eIQ'1e courCe viye ,
p~
tirent
\es orellles
&
la queuc
a
leurs
chevau~
pour
le~
!!élaf–
Cer. Leurs Celles COIlt d'un bois for r léger,
&
CQijrles
avec. 'd,eul;
'ar~ons 'égal~ment
relevés devant comme
dern er. : au
)i~u
des ' aoneaux, ce Com des tre(l., de
grQlr~
ticelle; e¡les fOnt poCées Cur de boones couver–
rur~s
en plufieurs
dOl!~les,
qui leur Cervent pour feeou–
cher
&
couvrir leurs chevaux : le delrus des Celles font
des peaux avee leur poil, 'ql!i couvrellt leufs pi(lolets
3l,m-bien que leurs houlTes. C es peallX vo'!¡ depuis le
poitrail du eheval
j\~Cqul~
la queue
&
'aux jarrets,
~
torn–
bent en poinre fur les cuiffes .
•Lel1rs trompettes Conr forr petite, 1
IX.
n'ol)t guere plus
de
Con
que les cors des pnnillpns; leurs étendarls (ont
en pointe. Er dans les armées de Fral1ce, ils font d'or–
diuaire paríemé;; de flems-de-lis:' lel1rs hoolTes
COn!
de
m~l1:e :
&
pqur
~tre,
moins
~
connus daos le pays eone–
mI , lIs les roulcnt fur la croupe de leurs chevau.
,&
plier¡~
Icur§ érendarts . L eur matliere de camper n'e/t'pas
réguliere; ils s'atrachent
il
la commodi,,! ,
&
s'embar–
ra([ent peu '
d~ fourrag~;
parce qu'ils ne re(lenr pas daos
le camp:
il~
001 tres'Reu
d'équiea~e, '
parce que Ie¡¡rs
c~e~a~x
Cont fort pe¡¡ts ,
&
foh'vem en eourCe. Lenr
~Iíclpl,"e
e(l
exaéle,
l~ fub~lrd.inatiqn
graude,
~ I~ e~a-
J
.tIlnens rudes. L e plus ordma"e elt la b.noónade fur le
dm
&
(ur le derriere, d'un norr¡bre de coup.s marqúés .
O n Ce Cen uri!ement de cetre mitiee daos les partis pour
aller
~
la découverte,
&
a
I':jvanr
& ..
I'arriere-garde
pour equ vrir un fourrage parce que c'efl uoe troupe
fort lé&ere pqijr I,s
courfe~;
mai$ ifs ne p"uvent tenir
contre <les efcadróns en ordre de barallle .
~'habillcment
'des
huffardJ
en tour' dilférenr de eelui
des a\jtres troupes. lis om une eCpece de pour-poiOI ou
de ve(le qui r¡e ya qu'a laeeinture; les manches eu (out
fon élroites ,
&
retrou.ITées avec un. bouron: ils ont uue
gr1lI1-