\
HUS
grlnde culote en
pant~lon, c'ef!-~-dire
qu'elle tient
tU
.has des
cha\lf{~ ,:
i1s OO! des bo¡lÍne, jufqu'a,ux ge\lou¡
fans ge\Jouillieres,
&.
qui
ti~nn!,ot
aux rO\lVe" qui fClOt
arronais avec de petits taloos;
iJ
Y en a q!,li 001 des ta–
lons de fer , Les chéo¡i,ces des (olda,ts fOn!'fQrt
cour,te~,
&.
i1s en changent raremem ; c'ef! pou,rquoi plu6eurs ,en
ont de toile de COtoR bleue,: leurs manteau; ne ,foot
gue,c!, plus lon&s que
I~\lrs
pourpQin,ts; i1s les
roeJt~nt
~du
.cóté que vler;¡¡ la pluie : leurs bonnets foO! longs,
&
ils les bordeO! de peaux; la plus grande partic a la
,tete rafée ,
&
,ne l.iiTe qu'un petit toupet ¡fe cheveux
du cóté droit,
'
Les officiers ront plus prnprement habillés, chacun
felon ,con godt
&
ra dignné; ils ront meme msgni,6-
qu~s ~n habjllemen~,
en
~rJl}es,
en
p~uJ:,
en
~arn01s,
en fgu rrures; i1s oment le\lCs bOl)oets ,<;le belles ..grettes :
iI
y
,en a qui 'lnt quelqnes
iame~
de verD),iIIoQ
¡i',rg~.n!
qUl
.fe plaquen! du
có~~
drpit, ponr marlj\lFr
par-I~
le
,nombre des combats 'ou ils On! ,été;
&.
une houle d'ar–
gent fur la p'oit,lne qua,Dc! i1s rOD! ;\ cheval, poor mar–
quer la noblerre,
Le~
ofljciers des
h"/Tardr
fOD! le co–
looel, le lieuteQant-colonel, le,
capit3lQ~s,
& ;\
peu-pres
comme dans le ref!e de la cavalerie ,
Hifloir. d. la mi–
lice
fra"foir.,
par le P . D aniel ,
(Q)
HUSS ITE, r, m,
( Hi(l.
«<11[.'
moJ,)
on nomma
H r'¡¡¡fo
les feaateurs de Jean Hus,
&.
de H iéronime,
difcip'e
&.
ami de Jeal' Hus, qui fureD! bf lllés rifs
3U
concile áe Co'!f1ance
~n
Hlf.
Tout le D)on!le fai¡ que leur doarine étQjt qu' il n'y
avqit qu:une Eglife .!=atholir¡ue , qui renferme dans ron
fein les prédeijinés; qu'un ' reprouvé n'ef!
p~
de celte
E gliCe ; C!l!c"le, Ceigneurs temporels doivent qbliger les
pr~tres
a
obCerv~r
la loi; qu'un mauvais pape n'en p"
le ' yicaire de JeCuscChriCl,
& c.
'
,
. L3 ftamme étouffa la
voix
de ceuX qui foihinrent
cette
d~a.rine,
mais ni l'empcreur, ni les Rcres du con–
cHe n'en 'prévirent les Cuites; il Corti, en 1419 drs ceo–
dre! de Jeao H us
&.
de H iéronime, que nOl¡s nommons
1¡róm~
de Pragtte ,
une guerre terrible de la par[ de
IClIrs
diCciple•. Qoand SisiCmond voulut fuccéder en Boheme
i
WenceOas
Con
frere, il trouva !lue tout empereur,
rou~
rqi
de 1i'l1JSrie qu'i! étoit, 'le 'bucher ¡:je deux
ci–
toyens lui fcrmOlt
le
chemin du rrÓne <le Rraglle,
Les
HuJlitu,
vengeur~'(j~
Jean Hus, éroie", au nom–
bre de quarante mille: c'étoicO! des animaux
f.uva~es ,
q'ue la fevérité du concile avoit déchainés; les prEtres
'lu'ils rencomroiem payoieD! ¡le leur Cang la eruauté des
per~s
de 'Connance ;
(1)
Jean, rurnQmmé Z iska" g'!!
veut dire
borgn.,
chef barbare de ces barblres, batm Si–
gifmoo'd plus d'une fois . Ce Jean 'tiska ayaor perdu
dans lIne bataille l'neil qui lui renoit ,' marchoit e!lcore
a
la téte pe Ces tro\1Pcs, dpnnoit fes
conC~ils ~QX
s,éoé–
taur,
&.
amnoir aqx viaoíres ,
11 '
qrdonua qu'apres ra
mort on f1, un tambour de Ca peau ; on lui obéit : ce
reCle de ,lui-méme fut encore fatal ;\ SigiCmond, qui put
a
peine en Ceize années réduire la Boheme avec Jes for–
ces de l'Aliemagne,
&.
la terreur des eroiCaqgs : ce fut
pour avoi' viPlé 'Con
C.uf-cooduit qu'il e([uy, ces fe ize
anoées de deColation ,
&. '
il n'ép'[ouva que!;C qu'il mé–
r itoi!. Extrait de
I'Hift~ir.
g/nlra/••
l .
!f:
p.
97-
lO
f ,
(D ,
J,)
HUSUM,
(G/og, )
ville de
panem~rek
clans la par–
tic méridionale du Sleíwig, au baillage de
H,u¡ um,
doot
cJle ef! le chef-líeu . Elle n'ef! pas aocienne,
&
n'a gl1e–
res epmmencé qlle vcrs llao l4fO, mlis elle fieurirroit
déja beaueoup en
rpo ,
&.
depuis lors elle a éprouvé
tous les tl141heurs poffi bles , incendies, pillases, inonda–
tions; elle en' liruée
a
environ
2
milles de la pe,ite ri–
viere
de
l'Ow,
ii
4 de SleCwig , ;\ 10 de R ipen,
a
16
de Hambourg ,
á
, 8 de Lube,I(k.
Long,
42, 33·
I.t.
f1'
u.( D , J , )
,
HUTITES,
f.
m , r.lur.
(7b/~/Dg,).
hérétiques qui
font imé feae
d'ami-I'!t~~ri~ns, !I~ ~toient
teaateurs de
Jean Huíus ,
&
Ce cloyoienr réellemen,t les eofan< d' lfrae!
venus pour ef!erminer les a,anantens, lis diío.ienr en–
core que le jour du jugement s'apprO,choi',
&.
qu'il fal–
loit s'y préparer en mangeant
&.
bQ van!. Du Prcau,
'hift.
Florimo,ot de Raymond,
d.
la
nai.fT.
d.
Chouf
liv.
11.
•.
x vj, numo
3,
Gautier.
ehron, [dI.
16, r.
Ixxj, (G)
el}
Pourqaoi dire qa,e
lA
/i1l{7¡"¡
Jw
e,,,,u, .
...
I~
,"IU!";
ti" ,,.
."
41 C,,,jlA""
avoit
d~cbatn~
le.
humee.
<=oron;e des
anlroauJ: (31l–
n&cJ . plut6t qo'anribocr ceJa.
a
leur aveuglc:
ob~ination.
;\.
Icur
o(prit de rcbeHion.
&
1 mille aurrc. caures. <.la) fircn, touJouu
comracnre aux horamcJ le.
phu grand..
&c
le. plu. ·
tc~ribl:.
for–
faiu
1
El
ce qoe
\l'01l'
~oadricz
qu'on ne
chSrlJt
r.a.
les rUJl!u
re–
¡',J1c••
Je.
bluph~ma,eulS
de la parole de
Di~o
••
tI
pcr,,;cb¡cellr.
HUT
HUTTE ,
r
¡;
{ Gram,)
reloo Vitruve, étoit les
premleres h.bitations que les
hom~es
Ce cootlruiCoienc
ave" ,des braoches d'arbre
&
de la terre . N os charbon–
niers , 'nQs herroites,
&
quelques miCerables viveñt en–
core parmi nous dans des
hu'''¡.
fj!l:I'TE,
'f. f.
(4rt. mi/it . )
petit 10gemeO[ fait
ii
la
hate avec du bois,
d~
la ,teue
&
de la paille , pOIlC Ce
meur,e " J'ab¡i de la pluie
&.
dll mauvais tems, L es Col–
,Ib !s qui campe!)" Cf font de petites
huten
avec des per–
.ches
~ d~
la p.llle,
0>y...
13..,R.."QUE,
Ch.mb.rs,Avant ¡'uCage des tel),es 0\l ,canonnieres, les
Cold..t~
faiCoie!)t 4es
}¡uten
d~os
jes
c~ml's
pour Ce meme ;\ cou–
,vert
du mauvais 'tems,
VOY'"
C..,t:lOljNJJ¡:R¡O:S,
H9TT/i: LliOFF,
( Glqg, )
ville
d'Al1~mag ne
dans
le cercJe de barre
Sa~e.J.
au duché
¡le
Verde!) , '
HUTT~R
I,.ES
o/c8.G U
ES,
(Marinr
,)
c'ef! daos
un gros 'elJ1s amarer les g",ndes yergues
2.
demi-mh ,
&.
les 'lJlettre el) ¡:roix
d~
S. André, afin
'tu'~lles
pren–
nem moil)s de veot,
&
que le
Yairr~u
fe tourmente
moins . P9 ur
h"tt<r.
on ;Jbairre
le
bout de la vergl)e plus
ou rI}oins bas eo
approcl¡~nt
dl!- yibord; mais lorCqu'on
I'ab.ilfe juCqu'a ce Sju'elll' touche au yiborO. alors c'ef!
applquer pllltÓt que
hut'.r.
(
Q)
,
.
IiUTWEl L ,
((llog.)
petite
~!ll.
!le
~UI(fe.
<lu can'
ton de aerne,
'
HUT~ÓCHITr.,
f.
m.
(Hift.
"at. !Jotan,)
arbre
du Méxique, que quelques In<!jens nomme!)t
<hu,. .
11
¡:f! de
lo
grantjeur de }'omnger ;
re~
feljill!'S
U[)[
la forme
de cf lles d'l!-n
am~ndlcr, m~is
ell¡:s Cont plus grandes
&.
plus
:¡.i~u¡;s,
A I'extré'l'ité de
Ces
hr3nc,l¡~s,
il
porte des
~eurs
jalJnes
a
feuilles longues
&
étroite. , qui contien–
nen' uQe femeqce bn¡l)e. D ans toute CaiCon, mais Cur–
fout
ii
la fuite des
plQ~"
cet .rbre dODlle
p~r
incifion
pne
eCp~ce
de baume d'un ¡aune brul), amer
IX
kre,
rnais d'une
od~ur tre~·.~ré.ble,
On q\¡!ienr eneOre un
ba:lme, en faiCam bouillir daos
1'~3u
les hranehe. de cet
:lrbre,
cQ~p~es
en
p~dts rporceau~ ;
ce bC4lume fornage
ii
I'eau,
m~is
il
n'~fl
pas fi bOIl qqe celui qu'OD tire par
incifion; on tire eneore une
~Cpece
d'h,!ile !le IJI femenee
de cet . rbre .
'
H U VACAS,
f.
m ,
( Hifl. mod, )
c'el} aiQii que les
ECpl gljols nomment les
trefor~
¡:achés par IC!i
~Ilciens
habi'aqs de
l'
Amérique, lors de
l~
conque!e de ce pays .
On er¡ trouve quelquefois pres
de~
ancl<llnes habitation.
des Indiens
&
IQu~
les débris de leues ter'lples; ces pau–
vres gens
les
'cachoi~r¡t
eomme des
re([ourc~~
contre les
beCoir¡s qu'ils craignoient d'éprouver
~pr~s
le"r mon .
QuelqQ!'S uns
d~
ces tréCors ont é,é el)fo,!is pour trom–
~er
I'avarice
d~~ ¡;;íp~gllOls,
que les jndiens voyoient al–
urés par leurs
Ir~llirs,
La
moltl~ d~
ces
hU7J1.<ar
appar–
tient au rQi .
HW.\LHUNDE,
r.
m.
(Hi(l, nat, )
nom donué
I'ar
le~
N orwégiens
a
un animal
aqu~,iq'le
&
mOIl–
(lrneux, gris, tout couven de poil, femblable
3
un chieR
p.arla par¡ie qui cf! hors de I'eau,
&
ayant :tes oreil–
I~s
pendan!es comme un dogue d' Angleterre, Get
~Cpece
de chien de mer nageoit aUlOUt
d~ palein~s ,
ce qui lui
a rait dunner le nnrn ql!'i1 porte, qui fignitie
<
h.ir"d"
ba/.i.w ,
VQY~Z
/fa"
Ha["¡''lIi4 .an",
167 1
~
72,
oh! 49.
r-n.JY,(Ge'q,(,
1
p.~tite
viII, des
Pay~-Bas d~ns
t'év!–
ché de
Liég~.
Elle fut priCe
&
repriC~ pluÑ~Qrs
fois dans
les
gu~rres d~
f.,ouis XIV , !,=lIe en
avantageuC~rn<;nt
fi–
tué~ rl\r l~
l14euCe,
~
f lieues S, O , de
Lié!\~,
6 N .
E. de Namur ,
l,qn{,
~2,
n ,
lat.
fO,
31 ,
Mélart
(~aurenr)
Dªlif de cQue ville, !\qnt ' iI a
ét~
bOUtguemeflre, nousen a donné l'hiClqire
a
laquel1~
le. cu–
rieux pourront recourir .
(D,
l . )
H Y
HYAC,
(Marine,)
Voy.:{.
y
ACHl' .
HYACfl'1THF;,
p)'a<i,!¡hru ,
(Bot,)
Voyel,
J
ACIN–
TE
(B.e.niqu• . )
HVACIN,THE,
f, m ,
(HijI ,
".¡ur,
Lith%gi. ,)
pierre
précieuCe
tranCpare'lt~,
q'un
jaun~
melé de rouge, 011
J'un rouge orangé ¡llus o,u moil\' vif; elle n'Qll point
d'une grande dureté el\ éllard aur autres pierres prétiel1-
fes; un
f~u
violem
l~
fai,
eatr~r
en fufion.
Bocee
tie 13
(ocilt~.
le. corrupteuu
eJel "me, innQ1:ente,
de
crainre.
qQe
de
leun
cendre. ne
(o~tilfelu
del
homm.csenco(~
(lJu.
maU'f'&d
qu'eu.x
t
Q.ucl ea le. goqvcrneml!nt . qQelle la (ede, \a comtDuna".
té .
I'homm.c
eDfia.
q~i
re
regle de
la
(o~ce,
vV'"
l~
noce
1
l'an.
c.,.r,,.'tUl
i
a'oUr.
cl".¡t.·~",·fiw
daa., le (uppleruet\t
de.
note, aa
troificme tome pa. •
&Yj.
V'In,
ag~
la
note •
¡'.nicle
lfl"I,~
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