HUM
L.s
hu,,,,,,,,
de la feconde ctaffe fone recrémenrltiel–
les de leor na ure , quoiqu'clles foiem
deilin~es
ii
ecre
portées hors de I'individu dons leljuel elles om élé pré–
par~es;
mais elles n'en fom: pas expulrées ou tirées
a
litre d'elcrémem ,
&
Ceulement
pour
fervir
3.
des fon–
a ions utiles
&
nécelfalres dans d'autres
indivic1us;
aiofi
la femenee virile Cert
¡,
ftconder la femme,
&
le
I.ita
nourrir les enfans , qui font une ruite de celte fécon–
dalion .
VoiH tout ce qu'on peut dir. pour dmmer une idée
générale des
hum,urJ ,
qu'i1 en plus
intéreff.ntde con–
noitre chacnoe en
partic111ier,
relativemem
3.
lCUT CQm–
polition , leurs qualités
&
leur ddlinatioll rp¿ciale, rur–
lout
a
I'égard du rang , qu i en comme I'affemblage des
mntériaux dom fom formées roures les nutres
burJ",llrJ:
aillli
vOJet.
SANG, L n t PHE, SÉROStTÉ, M u eo !TÉ,
BILE,
~)c.
1I
rene
ii
dire quelque chofe en général des vices des
hum,urJ;
elles deviennent m orbi6ques lorrqu'elles d<l–
génerene tellemem de I'état naturel , qu'elles procurent
¡ju déCordre d,ns les fonélions.
L es mau vaiCes qualités que COOl CuCceptibles de con–
traél'cr tes
humeurr
dans
leur compofition
&
daos
ICUT
conlillence, COnt les vices omples que l'on peut y eon–
ccvoir indépendamment de ceux des p:lrtics qui
le,
con–
tiennent. Ainfi on
peu~
Ce repréfenter avec les Parho ·
logilles, la dégén¿ration
de~
humel/r¡ ,
en tam qu'elle;
pechent par acrimonie
rnnriatiql1c
on arom'ltiqne ,
p3r
aceCcence ou par alkaleCcence.
l/oye>:.
A
e
R
t \( o
N 1
E ,
A
C I DE,
A
L
K
A L ( . Ou en taO! qu'elles n'ont pas u–
ne cunliltencc convenable, proporrionnée
a I'age \
au
tempérament, aux force de
l'indlVidl1 ,
paree qu ' clles
pechem
a
cee
é~ard p~r
exces ou par défaut; ce qUl
eOll fille dans I'ép.i lli trtment ou la di,Tulution .
f/oyn
S ANG
&
fes vices,
E
P
A t SS
1
SS E
,r
E N
T ,
D
1
SS
0-
L UT I ON.
La dépravation
~énérale
des
hum<tlrs
ell connue
.C–
fez COJn mnnément fans
le
nom
de
cacf)chymi~.
(/ovez
CACOCHHIl E. Et p.)ur un plus g raud d¿tail Cur les vi–
ces dominans
d~f1s
la
m3(f~
des
humcurJ ,
conrultCI les
fX'II'lJra
medica/el
de Bocrhaave, leurs
co!!,mentniru,
&
le
traiel dn
fi.e'lJYtJ continutf
de M . Qut'rnay.
H
u
M E U R S
~"1-\(
A L E S ,
(Chi",i,. )
I/uy,z
S
U
n–
ST ANCES AN IMA L E S.)
• H UMEUR ,
( M orale. )
O n donne ce no m aHX dif–
férens états de l', me, qui paroiírent plus l'elfet du (em–
pé,·ament , que de la raiC.,"
&
de la (Jtuation .
O n dit des h,.,mmes qu'ils agitrent par
humeNr ,
quand
les "lOtlfs de leurs adions oe n. iffem pas de la mrure
des choft!s:
011
donne le nom d'
humellr ,
a
un chagrín
m omentané, dont la cauCe morale ell inconnue . Quand
les nerfs
&
le phyliq ue lIe s'eu melent .pas , ce chagrin
a Ca Cource dans un amom-propre , dehcot , trap humi–
lié du m
auv.isCucces d'"ne prélention
dé~ue
ou du
femiment d\ JI1e
faLHe
co mmife .
L)hllm~ur
ell quelque–
fois le cha,.;rin de l'ennui. CQurir che1. un malheureux
ponr le
roula~er
on
pOllT
le e lIlfoler , fe livrer
a
une
occupation ueile, faiTe Q,ne
a8 i¡m
qui
doive plaire
a
l'a–
m i qu'on ellitlle , s'avoJer
a
fQi·méJne
la faute qn'on
• fait_· ; voill le< meilleurs
rem~d<s
qu'on aie Irouvé
juCqu'i pré Cent contre
I' hum",r .
H u "
E U R,
ho",,,, (Mor"le. )
L a
bon"e-hrtm<ltr
en
u ne elpeee d'éponouitrement de I'ame contente, produie
par le bOIl ét. t du corps
&
de l'eCprit .
C ette heureuCe ·d Cpofi tion, dirai-je , ce beau don de
la narure, a quelque chule de plus cal me que la joie;
e'ell une forte de gaieté plus douce , plus égale , plus
unif 'rme,
&
piu, C<lnilallte ; celui qui la poffede, ell
le mome imérieuremeol . roit qu'il fe lrouve
tout
Ceul
ou en
compa~ nie;
il gou to, il Cavoure les biens que le
hazard lui prcCente,
&
ne s'abat poine COilS le poids du
chagrin dans les malheurs qu'i1
éplol1 ve.
Si nou.s coolidéroos cet
homm~
avec les autres ,
f a
¡'onne-humeur
patre dans l'ame de ceux qui I'appro–
chem , fa préfence infpire un plail!r fecrel
a
eous ceux
(1)
La
Provi¡Jenee permel que le C"1!ur de
¡'homme (ente ,..
,,,,"jI,{ _
f. ,
1.,
c-r.j",,, ,
lu
ttgittll j,ItJ.
lu . ;'ur'""u
pM des
fins dont la
J'ech~rche
n'd\ V.u
daM
la
(rher~
Je
l'~nlcnJc:mcnt
hum:iin _ Ce
2~~~1 d~ ~ir~~ ~:~~~i¡e cc~. ~~em~: :(~~ti:~~Vj~C~~~rcn~:ur~~t.c~~
~
Jire:
,.l'-l~ot:rir
da mérite pour !Jorre (alur _ La grace de Dieu
Da OS
eA: (Clujouu néeef1aire;
il
f.lue 1 .. demander
qU3nd
nOlu
noo~
(en[on~
fi
mal
.afle8é,; elle (euJe peue
nOlu
:líder
d3nl b
rceher.
che.
&
dans ,oévaluation dCl
cau(e.!'
a'ou
viennent
ce~
€:h3grins ;
lodqae la
ClU(C
du
m31
eA:
4~couvette
la
gueri(on efl: (ure.
ti
I'on
(uit la direéHon da
Méd~cin
che:nel.
LlI
r'f."rcIJ de / IA;jir,
b-
H UM
qui en joui(fent, fans
me
me
qu'il s'en doutent.,
00
qu'ils en devmem la c.uCe. lis fe porten r m.chlOale–
mem ;\ prendre du gout ou d", I'.mirlé,. p,)ur .celui
dont ils
re~oivent
de
fi
bóni
6
ne illfluences.
•
.
Quand J
'envir.gephyliquemenr l.
b.n>,.-hum,ur,
Je.
trouve qu·elle contnbue beaucoup
i
la C1lont.! , chet les
vieillards
l
qui
0111
peu d'in6rmirés; j'eo ai vO plulieurs
qui conlervoienl lOllJours ce caraélere de
homu-hu–
meur,
qll"i1S avoient lnontré dans leur beBe faifon; j'ai
•va
m~me ,
aífez. fouvem,
r~gner
la
bonn~-hltm~/tr
daus
des perConne dont la Canté óto;1 f,,,t délicate, parce ·
que ces p·erfonoes jouiflo;cnt du colme de l'eCprit ,
&
de
la Cérénité de l'ame.
11
o'y a guere que deux choCes
qui pUlffeot dérruire la
/nmne-h ,mUJI,.,
le remiment -du
crime ,
&
les douleur violentes; mais encore
fi
l'ame
d'une perfonne
dou~e
T1:1turellemcm
de
bonne-humeur ,
éprouve de I'allgoiffe dans les mau. corporels, c"tte an–
goiffe 6nit avec le mal ,
&
la
bonn,-h"m'/tr
reprend
bierieÓe res droits.
J e \'oudrois, s'il étoit pollible, munir les mortel,
conrr. les malignes inflllences de lem tempéramellt , les
cn~ager
:1
écarier les réfléx'ons unilhes qui les rongent ,
&
ii
peCer Cm celles qui peuvenl
kur
donller du
COIl–
tenlemene.
11
y en a plulieurs, prires de la morale
&
de la rairon, eres-propres i produire dans. notre ame
cctre gaieté douce , cette
bonne-httmettr,
qUl noos reod
.~réable,
i
nous· mémes, "ux autres,
&
ii
I'auteur de
la natnre -
jatrl:llS
la Providence n'a eu
ddfein
que le
aceur de I"homme s'en velopph d.IOS la.erillelr., les c,ain–
tes ,
Ics
agü3tions ,
&
les
Cl)ucis
pleins
d'~mcrtul11e~_
L'univers ell un théatre dollt nons deyons urer des rcr–
tources de
pl.ir.rs&
d'amuCemens, tandis que le philo–
Cophe y trOuve encare mille objets dignes de Con ad–
miration .
( D. ']. )( I )
H UMEUR,
term,
d,
M~rijJi.r:
faire prendre de
I'hu–
meur
aux pe1UX , en un (crrne qui fign ifie ncr de la
riviere les
peal)X
de mouton
ql1'OIl
veur paffer
en
mé–
f!ie, les meure d!'tns une cuve feche . & tes y lailfcr
s'humeéler, afin dI!
les
pr¿parer
a
recevoir une facroo
qui fe nomme
lJuvri,. In p.::zux ,
f/o~'ez
iVI ÉG IE.
H UM!DE, adj .
( Pbyf)
V.yá.
H UM IDI TÉ. L es
:anciens philorophes
re~arcfoient
l'eau
cOI1lme
le
premler
hl1mide,
primum humiáum ,
&
comme la
catl~e
ou
le
princlpc de I'humidité des aueres corps, qui tom plu.
ou moins
humidn
1
íelpll qu'i1s tiennem plus ou moins
de cet élément .
f/o)',z
EAu
&
E LÉMENT .
CbamherI.
H u
MI D E,
(Mldc,ine
_)
¡'une
des
q U3trC
qualirés
premieres par lefquelles I ·s G .l!énilles diilinguoiem les
tempéramens
&
les vertus médicinales
de<
aliOlens
&
des remedes .
l/oye",
Q UALtTÉS,
MM'fi",.
H UM IDE VO tE,
(Chm';e. ) procéder
,;
1"
di/Tol"eió"
d'lIn f u;(t 'cbimiruc
par la
yoie h/lmid(;
c'en
ain li
qu'on s'exprime pour déogner une ditfillution,
i\
la–
quelle
0 0
em loie un menJlrue Calin ditrous d1ns de
I'cau, 10rCque la mome ditrnlution fe peu t exécuter ,
&
en ulitée dans I'art, par I'a?plieation du meme mcn–
flrue, faus forme
feche
ou
concrefe;
ce dernier Inoyen
en connu Cous le nOI11 do
voi, fech,: (Vo)'ez
SECHE ,
voi,)
c'ell aino qu'on ¿it préparer le kermes minéral ,
on le foie de roufre
~
par la
'iJO;(
humid~,
on par la voie
Ceehe , felon qu 'on y emploie I'alkali fi xe dilfous dans
de I'eau, ou !'alkali ti , e concret ,
& r.
&c. I/oy' z
S o
l'–
FR E . K E RM E'S MI NÉ Il A L,
&
M ENS T RUE.
(b)
H
U
M
t D E R A D
1
C
.'1.
L,
(Med.)
c'e,l un terme fort
employé, par les ancieos , pour déligner la matiere bal–
f.lmique, o nélueure, qui , Celan eux, drm ne la flé xibili–
té,
I~
Coupleffe
ii
toutes les partks Colidcs des corps a–
nimés,
&
Cert
ií
alimenter le feu de la vie , la chaleur
n.turdle qui y fnbolle avec elle ,
&
:1
emp~cher
le
delTéchemem des ti bres , par I'dlet de cee
a~ent
phyo–
que , qui tend
a
diffiper ,
a
conCurner enriercmcllt cetlc
marierc
&
ce qui la
contient,
)orfqu'i1 viem
a
troop
dOlniner, comme dJns les fi¿vres
arden
tes
,
dans I'étlll·
tie,
&
qufelle ne lui fuffi t pas po·" Con eotretien .
v oyn
CHALEUR ANIMALE , R ADICA L .
.
~UM [ -
•
J'",mu!,mtlll
9.'
".IU
pOHv.nl,;rtr
ti.
,b¡",'rt
d,
l'1Jn;vtr.
ne nao,
:lideronc
j3l1)ais',
Ii
elles ne
(erane
conformes
a
la bonne mora.
le
&.
3
la raifon ul;:lirée
&.
mue
pH la
~r"ee
du
tout-puilbm _
SOllgez jc vous
prie
ces ames (;aintel
qui
s'humili;ane
(OU!
le
P9iJ
des ...ffliélions ;adorent lól providence,
&
Jemandent cun(ormement
?t
leur (a!tn . ou lól force
de 11!.
(uffr!r, ou
ll!!
moyens de j'en
d~_
1ívrer;
&
comparet.-Ies ..vec
(:e.J
itourdi, qui vont roujour. en
cher_
che des plaititJ ,
~
des
:lmu(~mcns
(3ns
j:.tnpil
en trouver; ce p.1_
f;allele V'ow fair.t ..oir el..¡rement ce que je eroi. pouvoir m'4'ar–
ener de: van. dite.
( Z
1