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186

EUM

dos deox nagooires qui oot chacune un ' ;!lumon ,

la

plu~

grande

ell

placéc prcs de la tele ; ce

PDlÚOO

a une pe–

tite nageoire au bout de

la

qUéue,

&

deux de chaque

e6té du corps, l'une pres dos ouies ,

&

l'autre p,cs de

J'anus. L a peau en rude

&

hé,ifiée de petirs aiguillons ,

flui Com plus fon s fur

h

tere

&

Cur le

do~ ,

que

Cur

les autres parties du corps . La tete en petite

&

appla–

lie; les yeuI COO! graods .

Il Y

a deux trous de,.riere

les yeux,

&

deux au-devam . L a bouche en g,ande ;

les dents COIl[ larges

&

pointues, dirpoCée.s en tro is rangs

daos la mk hoire Cupérieure,

&

en un Ceul dans I'io–

féritu,!, . Rondelet ,

H ifl . da poiffonJ , li"/J. Xlil . V o)'ez

P OI Sji O".

H U M

~

E

R

L' ,

( Glog. )

les

Fran~ois

qui changent

mal-a-propos l'ortographe des pays , des lieux

&

lan–

gues étrangeres , écrivent

l'

Humbre,

grande riviere

d"

J\

n–

glt:terre dj lls la province

d'Yorck ,

ou pOllr miellx par_

ter , puiCqu'elle n'a poim de Couree proprement dire

e'en un golfe ,

011

fe raffemblem dans un meme lit '

J'O uCe, la T rente, le D un , le D arwem ,

& c.

L '

Hum~

her

d i fort '''ge,

&

pone toures Ces eaux entre Spurn–

head

&

G rimsb.y;

il

peut avoir environ vingt-cinq mil–

les de longueur de l'ouell

a

l' efl , Cans autre pon re–

m arquable que <oelui de H ull, qui efl

a

Coo embouehu–

re .

( D .

J . )

H U M

B

L E , adj .

(Gramm. )

monefle , foumis (,ns

1iert~

1

Cans o!"¡lueil . ),ai. lu Cm la table d'"n thé logien ,

hUlnthlé , pauvre vertu; hypoeri(,e, vérjté nOllt

iI

ne Ce–

roit pa.' diffi eile de faire I'apologie .

011

s' hllmilie devam

D ieu , par la comparaiColI de Con infinie puiffance

&

du

néant des eré. tures. On s' humilie

a

Ces

prnpres venx

.cn

délournaOl la vue d\1 peu de qualités .qu'oo po'ffcele:

&

de

I~

Inuhirude des défaurs dOn! el/es Cont entourécs

&

q'!i ¡es élouffem . On s'hemilie devant les autres . en

,avouam lel)r

Cupériorit~,

ou en

lIecep~nt

les fonaions

.qu'll.s dédaignent.

HHmk'e

fe prend pour bas .

0 0

dit

jes luperbes palalS de< rolS ne fe C" utiennent que por le

l ravajl de eelui qui h. bire une

humbl,

cabane . C'ell a

force de Cprch. rger le malheureux de travail

&

de di–

m inuer fa nourriture , que les grands fe foO[ 'une fplen–

deur paffage,e .

H

U

~{

B

L E

<l'

Anatomie,

nom de l'un des qU1tre

m~lfcles

d roirs de l'ceil, appellé auffi

abaiffeHr. V oy a:.

Gf.I L

&

DROIT .

HU MECTANT R EMEDE,

(Mldec. ) les . rimtd"

hllmdl.a":l

Cont .ceux 9ui onl l'eau

p"'''

baCe ,

a

laquel–

le (Jn

):,m!

les lI1!l,rédlens propres

a

lui procllrer quel–

que Vllcollté ,

&

a

I'emp~cher

de s'écouler trop prom

ple,!,enr hors du corps ; telles COnl les herbes ém"l1ien–

tes , les

fubll~nces

farincuCes , légumineuCes ou Cavon–

neufes, réllnles avec

l'eau .

En

effet , ce qu'on appelle

humefl"

en Menecine

c:elt remplir le .corps hl1ma

i

n de plus de Iiouide

Ql1'ii

n eo .. ,

&

le dlCpnrer

e~

m.eme tem" de

fa~on

qu'il

en retlenne plus qu

11

n avolt

COnturne

de faire

3upara–

y1nr; l'eau qu'on

bnit,

&

qui oc

f~iollrne

point

dans

)e eOfps , le

lav~ ,

qu le relk he,

(j

elle efl ch1ude f.1ns

I'humcaer;

mais (,

I'on

fait bouill ir dans I'eau des' cbo–

fes farilleufes , elle a'l1ollit , elle

hum,ae.

&

fait que les

folldes réfi{tem llJoin' a\1 .'iq uide qui y aRlue .

.

Jl

faut puu¡tam ennvenir que , par rapport anx Rn;–

des, la di ffi cuhé de

I'h"

neaaúon

efl plus erande

~u!a

l'é~ar~

des folides;

ea~

le fang h.n main par l'a[1'on fone

des

valtfc~u x

Cur ks Au'dcs , acqUlcrt 3(fc2 "itc un épaif–

li ffemen~

inRammatp;re ,

&

ne

Ce

m~le

plus alors (, fa–

cikt11cnr

avcc

jg

eau

qui en

introdu:te dans le corps .

L 'on obCerve dans les malad,es aigues qlle l'abon–

dance. d'eall que le malade boit, s'éeollle' all f!i-lÓt par

les .urmes

&

par les

ClI~urs ,

Cans que les urines foient

mOIl1~ rouge~ ~

que les Cympromes diminllent , paree

que I eau qUl qrcule aye.; le Caog daos les vai!feau

x ,

s'en fépare promptemeJl( par tous I<:s canaux excró[oi

res

&

lC!créloi,es : daos ce eas il faut diminuer l'inRam–

rnation pl r...les

r~mede~

généraux , en

me

me

tems

qu'oo

compdCera des bOllTqns

humeaanto ,

par le Cecours des

favon~.

les plus doux, pour que ce mélange fe faffe

plus ",Cément avee le 'Cang,

&

Coit

plu~

durable .

L es herbes porageres émollienres

&

aceCeentes le fue

des fruils

d~été,

le miel, le Cuere

~

Cont autam ' de Ca–

V OIU,!CUX

qu¡

convieqnelJt

id ,

paree qu'iIs divireot le

fang rrpp porté

¡¡ la

eoncrétion ; ils eonviennem enco–

re , fi le Caog Cdns diípofition

inflamm~lOire,

re IrOllve

ténace

&

viíquellx.

.E nfin les Grees fa iCoient un caS particulier du pelit

Ialt pom

humea"

&

pour adol1eir ; i1s ufiliem

3Um

beaucoup dans ce

de~ein,

de dé oélions d'éereviffes de

, iviere: du tems d'Hippocrate elles étoiem déja regar–

-fées

~omme

Ircs-propres

a

la cure du mar3rm e , caufé

HUM

par

le

de!féchemem . On peut avee

faeilit~

donner nn

goat agréable

a

toutes les boilfon , infuli ns

&

déco–

aions

hltmtélanul ,

lorfqu'elles rebUlenr par leur fadeu• .

( D .

'J.)

H U ME C T II. TI O N ,

C.f.

HU M ECTER,

v. aél.

(IIrt . mlch. )

e'en arroCer de quelque liqlleur

une ehoCe feche . La pluie

humeae

la terre.; le peintre

humdlt

¡¡.lO

pinccau,

&c.

H

U M E

R,

v.•a .

(Phy(jol. )

facron de boire en

infpiral1l errCembk de l

'e.lu

&

de l'a;r , de Corte que I'air

prend

la

rOIHe de la traehée an ere , pendant que 1'''IJ

rene dan la bOliche .

Pour

hllmu' ,

on forme ordinaircment une ouvert\lCO

3UX

levres plus grande que pour pompor ;

0 11

éh,igne

1<'$

levres des machoires ; on leve le bout de la langue dIJ

e6ré du palais; on relevo les valvules du g0lier, poor

que Pair pu ifie paifer

~

&

entl n , en d'latant la poitrine .

0 11

iofpire, afi n que I'air extérieur preITe la liquide,

/le

I 'obli~e

d'emrer dans la bouehe avec lui.

1'01':>'

le mot

B O J

RE, OU

\'OUS

crOu

vere-z, d'apres M . Petit , ,une

explicarion complette de la maniere dOIll fe fait l'aa ion

d'h"mer .

(D .

J. )

H U

M

E R

A L , . d;.

en

An.tomie,

nom d'une pe–

cite artere qui nah de j'artere axillaire,

&

ql1i apres avoir

tourné autour de l'articulation de la léte de l'humérus.

Co

diflribuc princip. lemem au muCcle delro"ide

V oyez.

A

x

1L

LA

1 RE ,

H

ti

M E R U S ,

& c.

H U M E R US,

ttrme

d'

IIna'omie,

c'efl le plus éle–

vé des os dl1 bras .

11

, 'étend depuis I'omoplate juCqu'

. u eoude .

V oyez. nOJ Plancho

d'

IIna'omie. Voy<:>. auffi

BRA S ,

OMOPLA T E,

&c.

L'humertlJ

efl un gros os long , rond

&

creux dans

toute fa longueur , d'une fut>flance dure

&

compaae,

&

rempli de moe"e .

A

Con

exttémité Cuperiure efl une ¡¡ro

(le

tete ronde•

cou verre d'un

cartilla~e.

fon

liífe, arnculée avec la ca..

vité c\ino"ide de I'omoplate par exarthrofe . Elle el! un

pel1 inclinée en-dedaos; on remarque .u-deJTous un pe–

rit col,

& •

Ca partíe alllérieure deux tubérofités ; une

grande externe Cur laquelle on voir trois faeeues eo em–

preinres mufcnlaires , une petite interne , entre ces deux

rubérofités une linuofi lé pllUr le paffage de la longue

tete du biceps ,

&

immédiatement au-deffous de ces tu–

bérolités , des lignes

Cailla~res

qui bordem la fi

0110

(,té ;

eelle de l. gro!fe tubéro(, té abouril

ii

deux inégalités de

la partie moyenne

&

amédeure de cet os; celle d", la

petile tllbéro(,lé va aboutir

3U

eondyle illterne . Comme

cerre téte efl beaueoup plus gr3nde que la cavité qui

la recrOI! , la p1rtie reflame efl fon emenl embraffée par

uo ligamem dont un des bords efl atraché

a

la le\'fe

d~

la cavité eartilagineuli, de I'olnoplate ,

&

I'autre lient

a

la partie inrériel1re de la téle de cet os , ce qlli les unit

fortemem enCemble, Cans emDeeher pour cela que COtl

mouvemem ne Co;r le pl us libre de tomes les articularion,

dn eorps; ce qui le rend fujet aux disloeations :

I/oyer:.

OM OP L~TE.

A

l'extrémllé infér'eure de

l'hum,rul

font deux apo–

phyCes eouvertes Chl el1ne d'"n eartillage . L 'extérieur

&

la plus petite

re~o;t

I'exrrémité du rayon .

&

I'inteme

1. tele de l'os du

~oude .

{/oy<:>.

R

A

y

O

N

&

e

u–

SI

TU S.

A

~6té

de chaque apophyCe efl une perite éminence

011

s'auachem les ligamens

&

le muCcles qui fon t mou.

voir le poignet

&

les doitgs ; la plus f.illame ea nom–

mée

condy7e interne ,

I'aurre

(ondyle externe . f/oJe4!

CAR.PE

.

M A IN

&

C ONDY LE.

On

décou\'re

3uffi

dans eet os trois fi nus , I'un fur,

la fu rface aoréneure de la grande apophyCe, qui recroit

l'apophyCe corono"ide du

cubi' uJ ;

l'autre fur la partie

pOl16cieure qui

re~OIt

nolécrane ,

&

le troifi eme , qui ell

de

fi~ure

Cémi-Iunaire ,

&

litué emre les deux . pophy–

Ces ,

eorreCp(>nd

a

l'éminence que ron remarque au mi–

lieu de la (,nuofité du

cnbit;,. . P'oyc<;

CunlT us .

H U M

E

U

R,

r.

f.

(EWf.

aHim.

M Id. )

le eorps

_humain

el~

compoCé de deu x

Cortes

de parties, doot les

unes fOil{ eelles qui contlennent,

&

les autres celles qui

fODl contennes: les

u~es

CaDl

e!femiellem<OI folides ,

011

abfolum<m, ou reCpeaivement ; les autres Cont pour la

pluport Ruides , ou fuCeeptibles de Ruidit!!.

V oyez.

a

I'ar–

tic/e

F ISRE,

la digref!ion [ur les Colides

&

IiIr

les flui–

des

en

général , confiderés daos le fens des P hyfiologi–

nes. L es folides roOl Com la forme de canaux, de con–

duits ,

d~

vares ou réfervoirs ,

&

conllilUenr ce qu'.on

emend par

"/Jai{fe4ux

dans la flruaure des animauI. Les

nuides Cont ce qu'on appelle eommunémeol

humeurl,

en terme vulgairemenr ull té

&

.ah

rec;l! parmi les Me–

decios, qui répond

~

ce que les Gree. enrendoieot.par

leur

TIC.

E.'''x.!JoIh~ .

.

.

Ainú