HUI
8 étant multiplié fueeeffivement par ehaeun des nom–
bres rriaogulaires , le produ;t augm.nré de I'uoité donoe
par ordre IOUS les quarrés impairs,
a
eommeru:er
a
ee-
lui doo!
3
el1
13
eaeine .
'
.
8.1+,
= 9.
8.3
+
I
= 2f.
1fT
+
1 =49.
8.10
+
1= 8;.
&c.
I~
f,!ir que tout <¡uarré impair (le premier e¡¡cepté) é[allt
dlmmué de I' ulllt.!, le relle fe diviCe ex.aemen[ par
8.
Soit un quarré impair quelcooque eeprefenté par
da
+
2
a
+
¡ ("
étaqt uo oombee pair);
'i\
faut proll –
ver
,0.
que 8 e(l divifeue ena ou faaem de
aa "¡" 2:a;
¡o.
que fon eo-f.aeur e(l un nomore triaogul.ire.
L es valeun de
a
COO! tous les [ermes del. Cuite des
pairs 2, 4,6, S,
&c.
laquelle n'el! elle-méme que 2
m ultiplié Cueeeffivcmenr par ehaello des nombres oa–
tucels r ,
2,
3,
&c.
L a
premi, re farti,
d, 1"
propri!–
el
étanr démonrrée pour le premler rerme 2, le Ceca
done p.r le In<!me moyen pOli
e
tous les autres qui
n" en fom que des mulriples . Or
D 'ailleurs
2
pris
d,,,x
on a dooc
aa
+
2"=
le quarré de
1
~(l4=
.!..
~
fois ne diffeee point de
8
::.-.!..
=
&.
¡,
fon
quarr~,
&
e(l auffi
7"'
•
Quant
~
la
.ruon~,
parti,
k
la propr.ilJl,
la fuite des
• a.
e~la"ve
aux dlfféremes valems de
a,
en le premiee
8
l "
ti
.... ou
?
mu t:plté uceeiji vemenr par les qtlarrés des
nombres narurds, . . . . . . .
l .
4.
9.
&c.
cclle .des 2
a
n' e(l fareillemenr que le
.
prenuer 2
a
(
auffi -;- )
multipli~
par les
racines de ces memes quarrés, . . .
¡,
2.
3.
&e.
En 3Jo11taIH eoCemblc tel me
3
terme ces deux fuires
cor~
• reCpondames ,
iI
réfill te \Jue le co-fadeur de 8
~(l
rou–
Jours
la
fo,m", e
d' uo qU,aCl'é
&
de fa racinc,
divifl<
par
~e
dénomlll.reut 2 (qu
00
pou.r rrallfporrer du premiee
fila.urRU
Ceeond) . Mais la moitié de la Comme d'un
quarr6
&
de Ca caci ne , ou li I'on veu{
»11 ;-
n)
en
I' expreíl(on
eara~érj(lique d' u~ nombr~
triangulaire ,
D onc,
&,.
11 Cun que li
n
repréfente le quanlieme d'"n
terme dans la fui\!, des impairs , le quarré du terme me-
me en
8.nn- n +l ....
Qq emplqie jei !!.!!..=..!!... au
2
lie\l
d~~
paree
\jU'.
eauf~ d~
I'exclulioo du pre-
2 '
mier.quarr~
impair
( 1), 1\U
quanrieme
11
du terme dans
la
CUlte des Impairs, répood dans eelle des oombres triao-
gulaires le quandcl:nc, non
11 1
m3is
;t=i:'"'
GC qui n' eln·
p~ehe
plS que la tormule ne donne l'expreOJon jul\e du
quarré , lors meme qlle la raeine e(l 1, 'Car alors le
q uantlcme fe
ponfon~anr
avec
le
t~rm~
Illtme ,
11 tl -
n
ell
! -
I = 0 ; ce qUl rend nul le premier !erme de
I~
for mule, enC,?rre qu'il 1e re(le que le Ceeood
( +
! ) .
On pourrott au rerte faire entrer
g
dans I'expreflioo
de [out
qUl1rré
pair, .coln l'p.e un vient de le
f3ire
daos:
eelle de r!lur qllarré Iln? a" . Si
n
déligne I\, quan['eme
de la r.elDe dans la fUl¡e des pairs , Ic quarré pair fera
géoér~lemenr
S.
11 ..:
J..a démonnration en e(l
(j
aiC6e
a
2
~6du!re
de
~.el\e q'!.'o~
v!eot de \<oir pour
I~s
quarrés
ImpalrS, qu II p31 Ol! ll1ullle de s'y
arr~rer.
COlnme
11n.
en.
3her'1arivemenr
un nombre impair
&
uo nombre palr ,
,1>,
ell ,
d~us I~
meme o,dre
~Iteroatif,
~
tam6t une fraaion ranrÓr uf! curier .
1\
Cuit que les quar–
rés. pai;s ne font
~ivilibles
pa r 8 que
áe dwx
<n
d<llx ,
!llals .e en
falu fllbf"
pUCII~
chal1go1unt:
au Jieu que les
Jm¡;>a!rs le
rone
lD!(J,
m~is
fDUS
la condition de
p~rdrc
I/IU
umel;
eOlllpeoCallon qu., part'ge alfez égalemem
entr~
les
¿ euK eCpeces la propnété.
Areide
d.
M. R .A
L L
1 E
R,
DE ~
O 'IJ RMES .
HUITA IN,
C.
m.
( L it.)
pieee compoC"e de huit
ver~ .
11 Y
~o
a de deux fortes' ou I'on fair rimer le
premier vers du premier quatrain' av<c le ttoilieme
&
le .fecond avec te
9uatrieme;
Oll
l'on
faft
rimer le 'pre,
mler avee le qua¡neme •
&
les deux du m ilieu enfem-
Tome
1/
/l/o
. '
HUI
281
ble : eette prttniere cCpece de
huiea;n
en diviCée en deu x
.quatraius. La Ceeonde cCpece le fa·t de deux tercers qlli
font un
fixa;n,
dOD[
les d.cux premiers
VCrS
rimcnt en–
femble ; le troi(iemc rime avce le cinqllÍ<me,
&
le
qua–
trieme .vee le lixieme; puis 00 ajou!e deux vers Cur
une méme rime .
La
premiere forte e(l la plus limpIe:
la Cceonde ell la plús v.rié•.
HU IT
A1N E,
C.
f.
( Gram ,)
interv.lI.c de huit jours :
.clcil une affaire remiCe
3
la
htt;e"ine.
L es déJais dcs for–
c\uGons d'éerire
&
produire Com de
httit~ine
ep httieai-
11'.
JI faut qll'u ne cauCe foir au r61e pendanr une
h"i–
ta;ne
franche; une adjudication, [suf
hu.;ta;nc .
H~IT !\ I NE,
f.
m.
( e omn,."• . )
droir d'aides qui
Ce
leve en Franee fur les
VlOS
vendus
:i
por
&
par aflie–
te .
Vnyn
V Ol.
D,él.
de e omme"• .
H~JT IE M I ER,
C.
m.
teommer«. )
(!ommis des
aides, qui
fai~
payer le huiricme ejes
VlllS ,
Diél. de
C ommerce .
HJJ lTRE,
C.
f.
voyaz
COQUILLE .
HU!TRE,
(eo,!,,;/le
d') Som<,<
",«rofe.
11 n'ell pas
rare de voir fur
la
coquille des
huitres ,
dans I'obfeuriré,
une mariere luiranlc, bu d'une lumicrc blcuc commc
l~
flamme du foufru , laquelle s'atraehe
aUX
doigts lorfq'on
la touche ,
&
eonrinuc de briller ou de donner de la lu–
miere pendant uo tems conlidérable , quoique f.1ns au–
cune ehaleur. M . Auxam a obCcrvé .vea uo micro–
feope cene matiere luiCante
i
i\
a rrouvé qu'elle ét<lit
eompoC¿e de ¡rois forles de pet:ts an;maux ;
I~s
uns éroiellt
blaneh~rres,
&
avoient
vll1~r-qult~e
Otl
vingr ·cinq ¡am–
bes
fourchue~
de ehaque e/lIé,
uo~
rache " <li,e,
4
le
dos eomme une anguille écorehée; la feconde eCpece
d'animalcule étnir couge comme le ver-IUIC,!)t ordinai–
re,
av~~
des p:is
fur
le dos, les jmnbes comme les
pre–
micrs ) le nc1.
COlnme
celui d'ul1 chico,
&
un reíl
:l
la
re!e ; la lcolliome
~Cpeec
étoit marquerée , une
t~re
de
fi,]e avee plulicurs hOl1ppcs de poils
blanch~rres;
a
eóré
des deroiers IllCeaeS, il en vir
qu~lqu~s
uns plus gro ,
de eouleur g.iCe , ayant deux eornes comme eclle, du
lima,on,
&
lix ou .huit piads blancha:rcs; mais ceux·ci
oc brilloieor poiot.
I/oyez le 'Írnn¡' Phi/o¡'
nO.
' ?
( D . ].)
., H UIT RE.
Piche d"s
h/~ítreJ
QU
BQurgncrJf ,
daos ,'a–
mirauré de Nanres , l la dra)(ue
&
au bareau . eetre ma–
oeeune e(l parriculiere. 11 Y a deux pechcurs <l5n; un
ba{cau; ils jeucn[ une
ancrC
a
}'arrkre
&
une
:\lllre
:l.
I'avant de leur rhalollpe, larguant quclques brallcs de
Gablot d'une anere ou grappin " l'autro . Ql!and ils fe
fopt é!ablis ainli, ils metrent Icm dr3&ue
ii
la 11ler , Coit
a
.1':.tvant
1
foil
a
ParTiere
du
b:H~U .
u CS
dr3~ues
tont
fon petites. Ellos om un Cae 011 \es
¡",itres
font re–
,ues . lis halent enCuite • force de bras fur le perit fu–
nin frappé fm I'organcau de la
d ra~ue,
cnCorte que le
cablot fe
roidilranr ~
leur dQnoe tic'; de tirer a"oe plus
de force Cur leur drague. lis conrinuenr la
lI1<~rne
111a–
llreuvr~
de l'a\ltre bord, en pprtanr leur
dra~uc
pr;', <l'une
des ancres
j
il I'él oignonr enrl1:te,
&
halem
\.1
dra!(L~ ,
[Ol[ aV3IH , foil arriere , car
i¡~
n'ont pus
l'crprit do
pe–
cher,
Coit
:i
la rame, lbit
a
la voile, eOllll1le fonr
l~s
aurrcs
p~eheurs .
P é,he
df.OJh,tÍtreJ
flJl
rat~au
1
comme elle re fait
d~I1S
le fond de
la
baie de Vaone. Les peeheurs fe Illerrem
deu~ d~ns
un petit bateau.
11
ont
ch~cu n
Ull rareall fi'l1>
fae, tel que eeux qu'on emploie
a
la
pc!eh~
des mou les
Cur \es fOll9s qui
Ile
déeou vrellt pas,
&
ils'
elltraluent
les
buitreJ
:lVCC
ce
qUC3U.
P iche da
hl{íere~
,¡
la dragNe,
eomme elle Ce ' fait
dans le relrorr de I'amirauté de Marennes . Ce.tte dr.,
gue n'en
arm~e
que d'ull Cctll eouteau . On peche ¡lepuis
la
fio de Septembre j'lCqtl " la tin d' Av,,:. II fa"" dvnc
publ ier la déclarsrion pour défendre la peche en Mai,
J uin, l uillet
&
Aour, afil1 que les
pare~
ou folfes d'h"i.
tres
que I'on fait vuider dt Qord
&
d'aurre Coienr garnis.
11 fe ramalre auffi beaueoup
d'h,,;tres
a
la balrc
eaU
de chaque marée, Cm-tout des vives faux.
.
L es
p,,~hellrs
&
les Cauniers qui fonr aurour de
e~He
baie font des folres vers le rivage, profondes d'en\'irnn
dix-hllir
¡¡
villgt·q~a,tre
potlees; ces folres , qu'ils arpe\–
lent
étangs,
Com eOOligus ,
&
meme fon< partie des parc
des [alines. L es pdeheurs
y
jcttcnr leurs
huitres
pCle–
mcle Cans
~uellne
préG3Qtion; elles y COOl eOllyerrC; de
vaCe naire pendanr le Céjour qu'elles
y
fOll r, s'eo);rai!:
fenr
&
Ce
verdilrent, mais opres
y
~voir
<lemeuré
e\l'
viron uoo ou deux aonées all mOllls. L 'eau f.1l1ée qlli
mome taures les
lllar~es
d. ns. la baie p'entrp poinr dans
tes folres que le peeheur ne le jugc a-propo . Les pluÍ<s
d'eau douee avanee,u fort la préparation des
huitres
verta.
L e !,"oCpor< ne s'm fait que dcpuis le eomrnen–
eemem d'Oélobre JuCqu';\ la
tid
de Mars ; ma;s ellos ne
f9.!\1 d'exeellcnte qualité qu'au bou\ de deux
¡,
tfois an,s ,
Nn
~~u