HUI
1"/I""''''61;q,,
tÚs hiles.
~ ~rpüien= fuec~ffives
de Glauber, de Becchcr, de Borríebios, de Boyle, de
T ODln.fort, de Homberg, de
Roovi~re,
de Fran.¡;ois
Huffm
u,
de Geoffioy le
eadc~,
&
.n60 de
M.
Rou~l
le, oous
0 01
appris qoe toote, les
h,,;/..
Cms exceplÍon,
3Um
bi~n q~
les baumes lionides, ¡!toienl inlhmO)ables
10tfqu'Qo les
m~lpit
i
froid au doble de Icor poids
d'uo acide, compaf)! de parnes
é~ales
d'efprit de oitre
bien cooceotré,
&
d'h.í/,
de vitriol .
Ces proportioos varient daos les expériences de ces
auteors. lis augmen'cnt la dofe de
I'~e,de
eompofé,
&
la propotrio!) de I'acide nitrCljx
d.nsI'acide compofé
a
mefure que
I'huil"
mife en expériel)ce, en plus difficile
a
eotlammer.
lA
proponion que nous veDODS d'affigoer
en poUrtaol aITet. géoéralernem elljeaee;
ca,
les
hui/u
d'uoe médiocre oodal1lmabilité prenDent feu
m~lées
a
p3rti,c égale d'acide llitrClU,
&
a
une demi-partie d'aei–
de vitriolique .
C~t
acid. compofé el}
I'i"{lr,,mtnt glJlI,al
de I'io–
t1ammation de toutes les
huí/ti,
&
des [ubOaoces émi–
nemment huilcufe , telles que les baumes liquides; mais
¡¡
o'ell oécelfaire que poor prodnfre ce phéoomeoe daos
les plus rebelles de ces fubllaoees . Beecher a d't
(Phy–
ji,,,
fllbl"ra"'4 foil. V, cap. iiJ,
"Q.
too.)
qu~
I'huil,
de vítriol
&
I'd
prit de vin, I'uo
&
Pautre tres-reéli6és,
ptenoien! feu des I'inllaot qu'i1s étoient
m~lé, .
&
me–
me que !i on ttcignoit ce fl,'u en bouchan< le vailfeau
qui con,enoit le mélal}ge,
iI
fe ralJumoit des qu'on le
débouehoit.
Homber~
alfure avoir enOammé
par
I'b"il.
de vitriol dépplegmée autan< qu il ell pomble,
l'
huil,
de térébeothine, épailfe comene du fyrop,
&
de cou–
ieur roulfe, qui pa/fe la derniere dans la dillillarioll.
Mlm. d.
/'
A,ad. rDyal. dtI S<ien.
1701.
Borriet.ius rap–
porte,
/lila m.diea
&
phi/ofDphica lfaf"im'!fiunI a,m.
1741.
que l'eCprir de nit,,: rteent enOamme
I'hlti/~
de
térébenthioe oouvellemcnt tirée·.
L'intlammation de I'erprit-de-vio par
I'hr¡il<
de vÍlriol
en aujourd'hui généralement contellée;
&
beaücoop de
ehimilles duurent de eelle de
I'buil,
épaiífe de térében–
¡hine par I'acide du
vi~riol
feul.
Tous les
c~imi!lcs
qul avoient répét¡: le procédé de
Borrichills,
l'avoiel1~
faié Ans focees, lorfqo'eofio
M.
RoucHe publ'a eo 17..7, dans
/u
IYIlmDira d. /'aradl–
mi. du Sfien<t!,
des expérienoes, par lefquelles oon–
[eu
1
cment
iI
prouve la réalité du phenolpcnc anoooeé
par Borrichius, mais meme 6xe le CUeCe6 .de eeue ex–
périenee par un manuel fondé fllr des obfi:rvªtions ¡reS–
iogénieufes,
&
(ur la mellleure théorie c(¡imfque. Ce
rnaDu~1
coo!i lle
iI
appliquer
~
un charbon rar\!, Cpon–
gieul, fee, embra[é, qui s'élevc au feiq du mélaoge
pendant la plus vive elferve[cence, quelqoes goultes
d'acide nitreux. Cene application (e fah quelquefois
p~r
hafard,
&
prefque toQjoors dans les
h(<Ílu
les plus pro–
pres
~
s'enflammer;
&
:¡Iors l'inRammalÍoo (e fah á'el–
le· meme : e'ell pour cela que le¡ arbitres, <.Jui n'avoienr
déeouvert n: celte eaufe ni le moyen de I'appliquer
a
volonté, om ,éuCli alfet. eOl)rhl]1ment [u, les
hui/u
de
eeue demiere
cl~lfe.
.
Nous avoos
déJ~
parlé plu!ieurs fols d'one dilférence
ob[crvée entre les dilférentes
builu ,
refativement
~
des
degrés d'infiammab,lité. Les
~rT\iqemment ioflamrT\~bles
fom les
hui/es
elfentielles pefar¡tes, qeofes, des fubrlan–
ces v6gétales aromatiques des lodes; certa;nes
hui/es
empyrellmatiques,
&
les boumes liquides vienllent en–
(uite; les
hui/es
elfentiel:es tres-fubtiles , telles que
l'l",il,
de
térébeO!hio~,
de cé.jra , de fa vande, foO! plus díffi –
eiles
a
s'enflammer que tootes les précédemes; elltin,
les plus difficiles abColumeO!, les plus difficilcs de tou–
tes les
hlli/es,
fom les
huilu
par elpreffion;
&
les
émioemmeO! difficiles dans
ce!t~
clalfe
1
rODt les pltfs
douce~
ou les plus mucilagineuCes, tel es que celles
d'amand~s
douce. , d'o!ive, de féve
&
de oaverte.
Ce fOil! ces dernieres
hui/es
[eulemen! qoe
1\1.
Rouel–
le n'a pu enRam.ner par I'acide nitreox [col,
lots
me–
me qu'i1 1'.
palié
jof"o';l. un degré de concentratioo
auquel
iI
en vraifemblable qu'on ne I'avoir pas poné
avaO! lui . 11 a élé obligé de eonceotrer eneore davan–
lage ¡'acide nit,eoI qu'il a el1lplqyé, en le
m~lant,
:\
partie~ ég3le~
de bon acide vi"iolique; cae
iI
en connu
eo
C~¡mie qll~
I'acide vitriolique
~
plus de ropport ovec
I'eau qqe l'acidc nitreux: le premier dolt donc
l'enl~Yer
au dernier, 10rCqu'on les applique intimement \'uo
i\
I'autre eo les
m~lant . yoil~
du moins l. théorie qu'a–
dopte
M .
Rou~lIe.
11 prét,nd que
I'~cide
vitriolique
o~
eontribue d'ailleurs eo rie'l
¡\
la produélion de la
~am-.
me, d'ou il erl airé de coneJure qu'i1
re~arde
comme
impoClib!e !'inRammation des
hui/u
par l'acid. vitrioli–
qu.c feu! . Pour moi je doutc peu de la vérité du phé-
HUI
177
nomene ",pporté
par
Homberg
¡,
&
Je
n" pper~ois
diOS
la bonne théorie, d. ns ¡'enfem le des fuirs eh miqu
fondamemJ1ux, rien qui puilfe juOitier le donte qu'oo
llOurrolt concevo¡ fur le fuit,
&
encore moins qui pui[–
fe porter
a
le reg.uder eomrne impoffible.
Poor donner une idée cO(l)plell" de toute
la
manccu–
Vre néeelfa re daos I'eréeut,,)n du precéde! de l'in6am–
mation des
h"ila
en
g~oéral
, voiei celuí de
M .
Rouel–
le Lur la plus diffic,le de lOutes les
hlliia,
Cor
l'
hlti/.
d'olive. " Je ptcnds
d~
I'blti/e
d'o ljve, de ¡'acide oi-
t,cux
le
plus eoncenrJ é, oouvellemem faít ,
&
de
I'acide vittÍolique conceneré, de chacuo une demi–
" ooee. Je
m~le
d'abord <o(emb le ¡" Iei e nilreul
&
I'acide vitríQJique,
&
Je les verCe fur l'
hui" ,
qui ell
con~el1ue
daos ooe c.lpfuU: ou [egmom de balon: ceS.
" mu.eres COnt un ioOam fans agir; mais le moove-
" mem s'excite bienrÓt,
&
elles entreor dans une vio–
" leme elf<rvefeence; alors ayam
a
la
m~io
uoe 601e,
ou il y
a
une demi-ooee
du
meme acide oitreuI con:
" centré, fen
verre
envjroll un
ti~rs
CUt
1es
macieres:'"
" ce oouvel .cid: accélere eon!idérab/cmellt I'elferve-
fceocc: les yapeurs qui s'élevenf Cont beaucoup plus
" canlidéubles
&
plus blanches.
U
o inl13nt apres Je
" verfe deffus
l'~utr.c
tiers de I'acide OitreuI; pour lors
" le mouvement
s'aeeél~re,
&
I'eflervercenee acquiert
" uoe rapidité éconDante; les vapeurs rcdoublent
&
[001
" tres·blaDehes;
~
je
verCe le re!f.e de I'acide Ditrel1x [ur
" le charDon embrafé: il paro1t
tou~-d'l1o-cOUp
Ceintil-
13nt,
&
I'hllil.
s'eoO.mme. L es efpaees de tems pour
ver[er ain" Jes portions ¡j'acide nitreuI, doivem
~tre
l'
momentanés, ¡:epeodant Cans ptécipitation " .
Le6 doC"
ab[olo~s
employées dans cctle expérience
foot [offifantes.
ma's
en
gén~ral,
l'ioflamlD3Iion réumt
d'autaot mieul:, qu'on cmploie des quantités abColuos
plus
eon!idérabl~;
mais Cu, 'es
hllÍl<J
tres-inftamtlJa–
bIes,
J'elpéri~pce
,énmt
ii
der¡x gros,
&
ml!me
a
bn
4c
chaque m3tiere ,
Huil.! pharma<tuti9IteS ,
Olt
par infufion
&
dleDOio".
00
fJlit iofu(er ou booillir
d;¡IIS
I'h,,;/,
d'olive un grand
oombre de
rub()aoc~s
végélales
&
quelqnes fllbllances
animales, eomme les PCtits chietls, les 16far<!s, les cra–
pau~,
les vers de terre, le c.rlor,
&e.
O'f
palfe en–
Cuite
c~s
hllÍ/tJ
ou
me
me on les rarde Cm le marc.
Ces compo!itions COO!
delliq~es
ií
I uCage extl!rieor,
&
cllCI [out, pour la pIOpar!, des ppfpa,atioos monrlrueu–
(es, parce que
I'hui/.
o'a auculle aaion
[ur
la plus grande
p3,tie des
m.ti~n~s v~~étales
qQ'OO y fait emre' ;
&
la
déco~ion alfer~
ioutilement 'a nature de
l'
hui/,.
Les
vertus vraies ou
prétendu~s
de ces diycrfes
hlli/tJ
[onr
rapportées aux anides particulierS.
Vo)',z, par .x.mpl.
CH/EN,
I.,t~",RD " IRtS,
ROSE,
C."~IOMJLLE.,
MÉ–
LII.OT,MUCILAGE,
&c.
( b )
flui/e
á'alltimoin~,
d'arfonic:, dt
jllp¡/~r,
dt A1nrs,
"',
1I1.re,,,.,, d.
Saturn.,
d.
V¿'lfll.
Ce roOl des noms
qll'OIl
3
donnés
a
des liqueurs épailfe<, denfcs, 'ppro–
chall', quoiqoe d'llOe maniere fon éloignée, de la con–
ollence de
I'hl,iI,
cOI1)IIlUne,
&
qlli
fQnt
de$ dilfoll1lions
des
fobrlan~~s
mét.lliques, doqt ehacolle pOrto le nom
dans divers
~ci4es.
Vovez
les auicles paniculiers des
ces !ilbllance, métalliqúes.
Huil, d. fhau)f.
c'en
le
nom ordioaire du fel ne'l–
tre , formé par I'uoion de I'zcide marin
&
de 1 ... chaux,
10rfqu'i1
dI
fous
la
forme d'une liqueur copcentrée .
Voy_z
CHAUX
(Chimíc.)
H"iI. d, tartre, huil. d, tartr. /,a,· dlfailla"".
On
aPBel!e comlnunément ajn!i le rel de tame ou alkali–
fixe ordioaire
en
état de
dlfaillallCt
ou
ddi9ui"",. VDY.
TARTRE.
Hltil, d. '/IitriDI.
c'en le oom vulgaire de I'acide vi–
triolique
conceotr~.
Voyez
V
ITR ¡OL.
(b)
Falfifi,atio1t da huiltI effinti.llu.
Les
hui/u
elfen–
tiell~
peuvent elre fal!ifiées por le ,.él.oge d'uoe
huil,
par expreffioll, par Qeloi d'lJn efprit de vin, OU par ce–
lui d'auttes
hui/u
erIentielJes .
Les
hui/ti
elfentielles des aromates des 1ndes, que
les liollaodois nous vendent tres-cher, furtem r.\remenr
de lcurs boutiques Calls quelque f.Hilication .
l /bl,il.
de
ponelle, eelle de glrolle, de
m~eis
&
de muCcade,
COIII ordinairemeqt
m~lées
d'
hui/.
d'~m~l\des
ou d'
hl,í/,
de ber¡. Cette fcaude [e déeouvre .iftmel\t:
00
o'a qu'a
tenter de dilfouqre dans I'efpril·de-vio IIne
hui/.
aio!i
falli6ée; car,
~omme
l'efprit-dc-vlO e(l le ruonllroe des
huil"
elfcO!icUes,
&
qu'i1 ne touche paim aUI
huilu
par expremoo, il enlevera tOl\te
JI
hui!,
elfentielle,
&
lairrera ao fond du vailfeal\ dans leql\e\
fera I'expt–
rienee,
I'h"i/.
par expremon ttes,pur<>, ues-reconnoiC–
[able,
&.
fouvem en uoe quanlÍtt tres·conCidérabl<.
Des