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HUD

qui s'y jetle,

&

qoi prend Ca Cource du lae des Affi–

nipo".ls.

En 1670, une charre de Charles

II.

en faveur du

prioce Robert

&

de Ces a([ociés, leur 3ceorda ineonr.–

dérément pour toiljnurs en propriété 10utos les terres

vo!fines

&

au-del; de la Itaie de HudCoo, qui ne Cont

p0101 oecupées par quelque aUlre peuple avec le com–

merce exclufif de peauI d'ours, de m.;lres, d'hermi–

nes,

&

aUlres fourrures abondatlles dans ces conlrées.

La colonie fu! déclaré'e, par celte charte relever du

ehale,u royal de Gréenwich, dans le comré de Kent;

S.

M .

B.

ne Ce réCervam que la foi

&

hommage , avec

une rcdevanee de deux élans

&

de dcux ClnOrS noir< pa.

an, payables quand ils Ceroíent demandes.

.

Pour le gouvernement de la eompagoie, on élablit un

gouvcrneur ' . un dépulé

&

fept direaeurs .

. Son premler .r0nds eapilal étoit de toroo livres fier–

IlOgs (341

fOO

IIv. tournois);

&

ee fonds modiquo, qui

fuI CuffiCallt potlr les dé'penles de l'érablifremem, a

Ii–

bIen proCpéré, qu'cn t6<}o la eompagnie pour metlre

qu.c'que pr,?portion

~nlre

Ces dividendes

&

íbn oapirol,

prlt le parn de le tnpler on apparenee par un "ppel fi–

lTItllé .rur Ces aaion naires , eníbrle

que

ehacun d'eux,

Cans

n~n

débourfcr , vil avee joie Ces fonds tripler ,

&

pour dICe. quel"ue chofe de pltlS, les .aions de certe

co~pagOle

om valu jurqu'.

f OO

livres Ilerlings .

H

ell

vr..

qll~

les gnerrcs prerque eontinueHes q\1'il y • eu en–

rre

la

[o

rane!,

&

la Grande-Bretagne jtlrqu':! la

pa¡~

d'U–

trceh,

001

10~

veO! apporté' de g"ndes

dimillmion~

a

la

valtur des aéboJls de eelle íbciété.

~es Fra~~ois

&

les Aoglois re rOO! alternativoment

plufleu" fOls chatrés de lel"s é'rablifromcos, les llllS pour

c.oofirmer leur commerce de pellererie rur le lac fu pl!–

tlellr, les autres pour fe maimenir dans le

m~me

néaoce

qu'ils avoient alliré

~

la baie de Hudfon .

h

~nfill,

celte baie a éré rendue

a

I' .'\nglcrerre p1r le

trallé d'·Utreeh.t;

&

les

Fran~ois

qui s'ell étoient em–

parés .pendanr 1,. guerre pour la rueceflion

d'-Er~1gl1e,

&

qUI

y

avoient eonnruir de nouveallX fons

!'aban-

donnerent dal\S I'erat qu'elle re tronvoit.

'

La

Gomp4g>li. d'/-Iudfo,.,

au moyen de fa pa'x donl

I'An~lererrc

ajo:rrdepu!s

1712.

jurqu'en 1720 , allgmenta

¡ufqu

a

1°3100 Irv. Ilerimgs (2280roo liv. rournois) fes

f'llds, qu'elle efiima (mom

&

vifs) 94s00 livres tter–

h ngs

(u73S=

!iv. tournois.)

En

effet, quor

'l.ue

le (eul lIégoee do

ce

pays-H fe

borne aux 'pellerenes,

iI

faut que les proti!S roicm bien

grands, puifque les deux· lIarions rivales s'en dirpu!ent

ac

nouveau la

~orrcfli'on,

rans fe. rcbUler du froiti ex–

treme qu'il fait .dans

~erre-

panie de l' A.merique,

&

qui

Cuburte cept molS de I année, pendanr Icfquels la neige

y tombe ordin.iremenr· de dir ou douze pieds de ham ·

la mer s'y. glace

it

la

m~me

ép.ifreur,

&

les. arbres

&:

les pierres s'y fClldent par I'exeeflive rigucur des gelées :

aJoílt~z

que

I~

pays ne fournit abrolum.enr rien pour la

oourrrture ,

111

pour

le

v~Tement

des h:rbirans de ces tri–

f1es

&

malbeureufes eOfH.rées. '

Au rene, 1',ulIeor Franqois qui • pris, dMs un petit

ouymge fu.! le eommeree" le nom de

Nicxolc,

a fai r

vOlr

cOln~lc~

la

comtJagme de la.. baie d'Hlldfon

cn

un

excmple .tenllble!X

déplor~bl~

de eelle vérité, qu'une

compag01e e·xclullve peul

JOUlr

IC\Ilg-tems du négoee le

plus lueratif"

&:

négliger toures les f:lcililó, qu'elle a de

I'augmenrer, au mépris de Con devoir

&

de

I'inrér~t

de

la nation dOla elle ell Hlembre .

(D .

l .)

HUDW'ICHW

A

LD,

(G/~.)

vltle maritime de

Suede, eapirale de I'Helfingie, fur la e6té orientale du

golf~ ~e

Bethaie '. entre les ile. d'Ag.n

&

de HolCoon .

L."K·

36. ro.

laM.

60. 40.

(D.

J.)

H U E',

Sinoa ,

(:

G/og.)

ville d'-¡\ fie, capitale ,

&

la

feule. de la Coehinehine, avee un palais forlifié- ou le

roi fair ra réfidenee; elte ell daos UBe plaine, parlag¿e

de

I'ell

a

I'ouell, p.r un grand licue .

Long.

~31,.

40.

latit.

r7.

40.

(D.

'J.)

HUED-YL-BA~BAR,

QGlag.)

O-.uve d'Afrique .

1.1

tire fa fource du Grand-Atlas, pres de la ville de

Loroos au roy.aume de Tunis,

&

fe jette dans la mer

pres

dll>

pOr! de Tebu.e;: ,,'ell le.

Ruh,.icatu$

de Ptolo–

mée.

(D. ;?,. )

• H U E E, r. f.

(-Grltmm. )

eri d'irnprobatien de la

multitude. Un m.uva;s poete fe fait huer .u théatre .

On hue un mauvais aaeur, une mauvaiCe aa.ice. On

hue dans les fUes un prc!tre ou un moioe qui. ron d'un

mauvais líen.

• H U E R, v, aa_

(Gram.)

e'ell defaprouver par

une bouée . Ce mot efl< de V énerie. On

hu.

le. loup,

ou 011.

l,e

pourruit

a.

graods

eris .

11 eft aufli de

p~ehe .

00

hu•.

le poifron ;: le poi([ou elt

huI

ou poufré. par les

7'.~

VIII..

HUG

cris des

p~cheurs

vers les tile!s. On

hut,

en Faueon–

nerie, en imitant le cri du hiboH.

H U E S CA,

(Glog.)

anci.enoe ville d'ECpagne au

rbyaume d'!\rragon,

.vo~

un rlche évéché, Cuffr.¡¡anr de

Saragore,

&

une univerfité . Aurrefois Sertorius, au rap–

pon de Plutarquc, y avoir écabli une académie; on la

oommoit alors

(Jfea.

Ello ell dans un terrain ferrile

&

excellent en vin, fur l'ICnda, :! 91ieues N . O . de Bal –

ballro, r4 N .

E..

de SaragoCfe.

Lo"g.

17.

1.>,

latit.

41,.

2 .

(D.

'J. )

H

U

E

S C

A R,

( GloK. )

ville

d'EfpaJ~oe

IU royau–

me de Grenade, dons uoe plaine, au pied du moO! Sa–

gra, J

2

Iieues N.

E.

de Grenade.

L ong.

If. fO.

latit.

37·

3

2

(D.

'J.)

HUESNE,

(Glo.{r. )

petire ile de la mer Baltique

dans le Sund, <jui n'a rlen de remarquable que pour

avoir été le lieu de I'obrervatoire immonel de Tyeho–

Brahé.

00

I'appelle plus communémeot

Wem, 7.IOJrz.

WEEN

&

URANrBOVRG.

L on.{.

30. 40.

( D .

'J.)

• HUEI PACHTLI,

r.

m.

( H ijf. mod.)

douzieme

mois des Mexiquains

¡

il répond

a

110

jou r de notre

oao–

bre, leur année

eommen~ant

au

2~

Févtier,

&

ayant

rlix-huit mois de ehaeun vingt jOllts. On I'appelle quel–

quefois reulement

pacht/i.

HUGRA,

(Glog.)

riviere de Rumc qui re jelte

d.ns

celle

d"O"".

HUGUENOT, fubll .

&

adj,

(Hifl.

moJ.)

nom

que les Calholiqlles oot donné par Cob,riquet

OU1

Pro–

tellans C"lvinilles; mais ils u'onr pas appliqué

a

ce mot

le vrai fens qu'il avoit dar\< ron origine,

&

ni PaCquier,

ni Ménage, ni le

P.

Daniel, n'om

[~u

le

de~ioer.

Le

voici.

L'évt!que de Geneve qlli, fui'vant

h

remarque de M .

de Voltalre, dirputoit le droit de fouv<raioeté Cur cen",

\'ille

'tI

duo

de

Savoie

&

au peuple,

ii

l'e1emple de tanr

de prélats d'Allemagnc, fur

obli~6

de fuir all eommen–

eemem du rei."ieme ¡¡ecle,

&.

d abandonner le gouver–

nemcot aUI citOY:!llS, qui reco.uvrercnr: alors

lenr liber–

té.

11 Y

avoir

déj.

depl,is atfez loa;\'-lcms deux partls

dans Genc:ve, celui des Protd hm,

&

eelui des. Calho–

liques R omain,. Les Protellans s'appelloienr

.eU!f.

eux

E.gnot.s,

du

11?Ot

d.i-gnlJ!!e»

,

alliés par ft!rment; les

E~n()tJ

quí' triompherent

1

3ttirererH

a

eux une partie

d~

la f.,éHoo opporée,

&

.hatrerent le relle. De-la \·illt que

le< Prolel1ans de !'rance· eurent le nom d'

Egn.u ,

&

par

co"uption de

Huglle>wt$,

dont la plílpart des ée¡iv?lOs

fr3~ois

invcmcrent depuis de vaiues

Ol!

d'odicllfes ori–

gin", . Telle ell I'étymologie de eetlx qui lireor ce mOl

da roi

Hugo»,

dollt on faifo;r peur al\' eoRrlls <:n T Oll–

rain.:: telle ell eneore I' opinion de Calleln.1l MauviC–

riere,

qu-i

dérivt; ce terme d\we

pctilC

monnoie , qn'oB,–

a ruppofé valoir une maille du rems de Hugues-Capet,

par ou, 1'00

a

voulu. fv.rnificr que le; Prorel1ans ne va–

loierw pas une maitle,

&

qu'ils étoient une monnoie de

manyaR> alloi. Ces infi.nuations otU fai. eouJe! des tor–

rens de fang .

(D.

'J. )

HUGUENQT""('E,

f..

f.

(Cltiji"•. )

g~os.

v~ifreau.

bas

&

large, de terre enite

&.

vcruifú!e, ou les per,ites.

geos, fotU leur p,orage-,

&

mctteot eui," du breuf :\

I~

mode ,

&

aUlres mets qu'on pttpare en les c!touffant .

HU lA,

(Hi{l.. >lat.)

noro dollllé

a

une pierre quí

refremble

a.

dlL lard. Agrieola dit qu,'on

y

remarque

une couehe blanehe., ,,"uí t;nviroune une· m;ttiere noire

on

griCt!.

.

HU:ILE',

r.

f.

(C-himi. , P'¡'a"maúe ,

lIfAt.

m.dÍ<

.

Diet•. )

Le fyfU:me des connoifranees ehimiques bien.

réCumé, porte

a

en)ire qu' il exifl'e- IIne

h'(1le

générale

uoiverrelle, un poin,ipe huileux primitif,

tr~>..analogue

an foufre eommoo, du meme ordre de eompofilion que

ce eorps,

fo~mé'

mente tres-probablemenr

des

memes

prineipes de I'aeide virrioliques

&

dL! phlogillique.

Le principe huileur, eonfid¡!ré fons ce poiO! de vd.

>.

nc diñérera dn roufre commun.

q\l~

comme la plupart

I

des rubllanees végétales

&

animales different des [ubllan–

ces analogues que renfcnne. le

rc~nc

minéral ') le vinai–

gre radical. de I'acide dll vitriol, par exemple, e'el1-:\–

aire, par une. plus g...,tnde arténuatinn, un degré rupé–

rieur d.. fubriliré, une minion pl us déHcate dae aux

élaborarions propres

a'

I'reconomie végérale ou animac

le,

&

peut-etre

a

la rurabondance du principe aquellx

qui efl. partieulier

a

ces denx regnos.

L'h"il.

peut

~rre

eon~ de

anffi comme, él,nt: n.u Coufre ce qu'l¡nc

hlti/.

reaifiéc el1

a

la

m~me

h,,¡¡.

brutc .

Ce r.arl'0rt feroit

démontré Cans doule,

fi

00

réuf!ifr"it

a

perter, par des

reaitieations,

le

roufre eommun

i

I'étlt de lénuité fpé–

cffique de

I'-huil.,

:! déeomporer

[,hui/r,

&

a'

démon–

tler res principes aufli c1airemenr qu'on a démontlé

eeu~

da (oufle,

&.

eofin

a

eompof"r de

['hui!.

ar!iticielle~

M

m

c..m-