:z;-68
Hou
2°.
Q'.u
I,s
bbs;;/In
n'llanl pas
.tuflu,
les p;,mI
hr/iltnt
la OU
.!Ies u f/"" .
R ico de !i aiCé' que de les
pile, chelo
Coi
a
ec
uoe bane; les p'jesres ,!e Cout
pos
du–
Jes ; on y
ga~oe
hieo la fayoo; elles fOlfonoent beau–
coup plus, fe répaodeot m,eux ,
&
ne tracem pas tan
e
for la terre .
3,0.
Q.u'
ellu
d . H»ent.
IUI
m tf1t'tla;J xoJit
011 11I1U1-7111ift
flla/it! al/x
fOllrrnga .
C'cfi un préjugé;.
0 0 S'Cl1
Ícrt
t6us les jO"rs pour 100s légumes,
&
on oe s'apperyoit
d'aUClln maUVQ1S
go~t :
un
treS1-.grand nombre de labnu¡..
Jeurs les emploient de?uis plufieurs , nnóes fans avoif
t prouvé aueun aecident .
11 en v rai qll'¡¡ faUt avoir plufieurs aneorioos :
1
9 • 11
o'eo faut mettre que moi,ié pour les hyveroa–
grs , lemilloos , veCees
&
biraillts de ce que 1'00 eO'
met pour les trcHes , luferotis
&
(.ioCoios.
2
Q
•
O n ne doit donner que I'hiver aux ehevaux
&
2
midi feu\emeO[ de l'hivero'ge , vefee, biCaille
&
leo–
tillon; paree que ces f.ourrages fonr éehauffans par ellx–
mémes , qu'ils poovent 1'2tre eneore plus lorfqu.'ih om
Ité fau poudrés de
h.uil/e.
'
En lin , eomme ce ne pellt
~tre
que par une élUde flli–
vie
&
tres alteóri"e de l' ufa/(e de ces terreo
&
ceodres
de
houi/le,
que I'on pan'iendra
a
co nnnitre
ronte lcur
m ilité, la quanriré <Ju'¡¡ faut eo employer, la maoiere
de s'en fervir relative....enr aux differenres efpee.. de
terres
&
de produélions ; 00 a
én~.gé
pl\1lleurs perfon–
lIes c. pablcs
&
"él.!es
i1
eo faire des expérieoees
ex.ae,en tous geores:
&
00 oe peot
trOP
recomm. nder
iI
rons
les cultívateurs de eelle province qlli s'eo font déja fer–
vis, 0\1 qui eo employeronl dorénavanr, de Cuivre leurs
procédés avec les "uen,ioos nécelfaires pour ,'.lfa rer
de leurs effets ,
&
d'en renare chaque aonée un eompte
détaillé
&
eertaio .
HOVIUS, (RAMEAUX, COl'mUtTS DE)
A"nto-'
m;e .
II a dOOllé uo OllVra)(e fur l'reil, dans lequel l il
a
prétendu '.'!lémonrrer l. circu13tion des humeurs-
de
I'reil; il paro!t qu' il a fair daos eetre partie un alfez
graod oo:nbre de déeouvertes . 00 appelle
co"d"its
iJ'
H ov;lts ,
les
c.oa\1X par leCquels les humems
en"en~
daos l'reil;
&
00
nomme
allm
rlfeallx
J'HoviuJ,
ceu~
qu'i1
a
décrits le premier. Sao ouvrage a pour titre,
Ja–
eobi H o'Vii, de
árcNlatio7le
hlimtJrllm,
Lt>,J~,
1'16.
8°.
HO U LES, f. f.
(M"r;",.)
ce fOnl les vagu.. que
13
mer agir¿e poulfe les lIoes contre les alltres .
(2)
• HU U LETTE,
f.
f.
(Econom;e rlt{1;f{'u , )
b~ ron
a
l'ufage du berger qui conduit les moutoos eO trou–
pe:1u .
r
I en compofé de la h. mpe, du crachet , de la
douille
&
de la feuilleue: la feuilletle en \1n morcé.u
de fer en cu;lliere rrooquée. Le btrger s'óo fe" póur
ramalfer ou de 1. terre ou des pierres qu'¡¡ laoee au mou–
ton qui s'éearte.
H . u}ette
de -'}nrd;,'¡~<...
Voye? D ÉPLANTo·rR .
HOULETTE,
(a
la M onno;e)
en
u~e
efpece de pel–
le de fer emml /lchée au bout d'uo long bítton, alfez
long pour aider le foodenr
i1
perfer la euilliete pleine
de méral eo fu(joo,
&
pour
emp~eher
que cerre
ma~
tiere ne brOle les moules qui font de bois, eepend'at1t
armé~
de dellx machoi,. s de tole .
1,
,
H-O U L E U
X,
adj.
(Mar;ne . )·
fe dit de
la
mer
lorfqu'elle ell agitée
&
couvelte de vagues . (Z)
•
• HOU LV ICI-IE,
r.
f.
(Piche . )
ce fi let
&
lá bré- '
telure ferveot égalemem
ii
la peche de. ehiens de mer
&
de. roulfeues ; mais c'efl ..
I'houlv;.he
qu'oo prend
les plus g·ros d'elltre ces poilfons; du rene, la manreu'- –
vre de I'un
&
de I'autre ert l. mé" ,e. Ain(j
I'h" d'vi–
de el! uoe grande hre'elure de I'efpeee des folles
0 \1
filets fédenfaíres qui s'établilfeot fur les foods dé la mer.
CeuJ('-ci s'étendent fur les foods de roehes que I'cfpece
de poilloo qu'on péehe
iI
I'houlviche
fréqueme voloo–
tiers; ils foot pierrés par le has
&
lion és p3r le ,ha9' ;
00 les place 3U large dcpuis la fin d'Aoat jufqu'eri D é–
cembre, rems ou les chieos de mer
&
le, roulfcttes
pa'~
roilTe11l
3
la
dHe. La maille de
I'houlv ;ch,
a deux pou–
ces fept ligoes eo quarré :
iI
y
a d'aurres tiler••u.quels
on rait la
p~ch~
du el¡ien de mer
&
de la rourfcrre ,
qu'on appelle
canier¡:
c'en
~
pe" de choCe pecs 1 ...
mc~
me rét que ' 1'
hotlh,;. he
ou la bretelure.
.
H O,ULME
(~E)
Glog .
petit p:iys de
Fr~nee
daos
la
balfe N oemandle, éntre Domfront
&
Falarfe. I I n'eí!
Jemar'l.uahle que par ron cidre, '
&
par res mines de fer .
(D.
J . )
.J'
'
•
• HOUPPE,
f.
f.
(Art mlchan;f{ut.)
e'erl
~n
áf–
femblage de boms de foie ou de l:line, 1I0nans
&
-ar–
rangés fphériqueme11l Cm une pelote
a
laq'ueHe ',1 fO llr
2tuéhés par un bout,
&
qu'ils couvr<nr 'de tous cÓ'és-.
La partie
~ui
termine le Dónoet ·quarré de nOS eecliflia–
tltiques s'appelle une
houppc .
~'iol!rumel1~
avee lequel
nous
I'oud~oos
nns eheveux 00 nos perruc¡ue5
s~apl'el~
du méme nom . Cellcs-ci foOl bl.nche ;
c5<
au lieu de
61s de foie,
h
petite pelote
efi,
couveree de- p ils d'/ré–
dredon, o u du du yet le plw
le~e,.
de sutres oif6lll'X .
C e mot a beauc crp d'autr<S aeceptinos: le
bOIl~
de 61
d'or, d'argeot , OU de rUMn effilé" , qui déborde le fer–
du rour ou de
J'.i~uiHe"e ,
en
dI
la
h. lrppe .
C e
!ilm
d~5'
hOflppcs
qui pende",
a~x t~tieres
des chev-atn de e3rolle .
Le Hoeon de plumes que quelq'Ue oiCeaux
porten~
fur–
Ia
t~re
en lI ne
h. "ppe,
&
l'oitenu en huppé; le
tiroie
de
delfus le eh.?croh, ou le ch,.pelet , la e
'rnene
en eo fitu–
connerie \lOe
horrppe.
11 Y
a
de
I
plantes
a
!" "ppe,
".y~~
•
H o
u
PPF
( B o•. )
i1
fe dit . u.ffi en Anatomie;
'VO')'~'"
H o
u
P
P.E,
( Analomíe).
Dilos les moouf.&orer , fur- –
tou r d' Amóeos , l.
h. uppe,
c'etl
la
m~me
chofe que la
I.ioe
pei~née
&
préparée par le houpier ou
pei~neur .
D aos le B klfon, c' el! la touffe de foie qui termlOe le
cordon pendant ou chapeau d'no
~ véque ,
d'un arche- •
vl:que, d'uo cardinal, d'uo proton raice . L es- un:;s des
houppn
croilf"n eu defeendallt : le< cardulaul en oot–
cinq ran}{s;
&
au premier rang
il
n'y en a qu·une ,
&
ciuq au dernier ; les arehevGques qualre
rangs,
une
"11
premier,
&
qn:Hre 3U
dernier; les éveques
trois ran$s,
une 3n premier,
&
rrois :1U
dernier ; les
protonótalre¡
deux rangs, une au premier,
&
d Cl1I'
au Cecond .
H OU PPE
!,ervCllfo, (Anatom;•. )
pelir mammeloo qui
tire foo oriJ(iue de l'expaofion des nerfs rép20dus daos
le tilfu de la peau . C es perits mammelons font " ,!ibles
dans les parties qui 001 le plus -de fentimenr, COmme
i
la pla1l1e des piés ,
a
l. paume de la main,
:1
la langue,
&
il
I'cx!ré r,i,é des dOig's. lls rendroient 1. furf.u:e de
la pe.u iO¿l(.le
&
uo peu r.horeufe ,
Ii
l'iotervall.. qu'ils
lailfenr, n'élOi, oecupé par le corps rétlculaire, qui
dt
une efpece de er ible, door le, trous fo nt remplis par
les
hQuppes nerv etlfos:
el les palfenr par ces !rous, vbnt
.bouor allx cÓ,és de chaque lillon de la peau, ou elles
fonr rangées en Iigoes parallcles ,
&
furmeot 1'0':8:"ne
du toucho;r. ' A l'occalion du mou"cmeot plus- otf niolOS
fon qui s' excite dans les
houppu ntrvetifes,
l'ame; qui
el!
préfente par-tout, a des fentatiom plus on mo;ns vi–
ves ,
&
(j
la parde devienr calleufe , I'ame n'aUTa' plus
de femimenr, parce qu'iI ne ponrr. plus y avoir de mou–
vemcnr daos les oerfs .
Voy'z
NERF, MA fM!LO!<",
T
A
e T , G o U
T,
P
EAU,
e
b R
P
S - R
t T
1
e
U
r.
A
r–
RE .
(D.
J.)
H O U P P E'E,
(Jará;n,g;e . )
on dit deS' fleurs, des
graines
houpplcs,
quand elles foot faítes eo forme de
houppes ,
&
qu'elles fe terminenr en une efpeee de cou-'
ronne. L es rofes de Gueldre ron" par exemJlle,
des
fteurs houppl,, :
les reorfooo.ires, ou falfifu: d'Efp.gnc
I
les pilféohs foot
d~
grm ,lCs houpplcs . (K)
,
HOUPPÉE,. fub . f.
(Mar;ue. )
e'd l l'élévanoD de la
vegue ou de
l~
I.mede fa mer. Ce terme di peu d'rr(a–
ge, cepeodan,t on dit
prcndre la hOt/pple,
ce qui ligüi-
6e prendre l.e tems que la vague s'éleve pour s'embar–
quer d'une ¡ohaloupe daus pn gros vai/feau quaDd fa
mer en agirée.
(Q)
HOUP"PER, v. afro
(A>'t.
mlchan. )
c'eft fuice la
houp~"
&
la placer.
HÓUPPER, verbo neut.
(VI".r;e . )
c'efi appeller fon
eomp'gnon, 10,fqu'0'1 trouve un cerf ou uoe 'utre
b~te courable qui
Ion
de (a gueto'
&
entre en celle de fon
compa~non
.
HOUP.PIER, f. m.
(Manuf.
eH
Faine.)
e'en ainri
qu'un appelle les peigneurs dans quelqoes m. nUrJaur. s .
V01CZ
'H
o
U P P E .-
H O
u ·p
PIE R,
(Ec."",,,.
r"ft;f{u~. )
arbee ébranché
pour le faire cro!tre en h"lfttur: c'ell auffi la
t~te
d'orr
/(ros arbre qu'on pourra
dan~
la cqupe débiter en hois
de moule ; l!ordoon.occ pcrmet d'.u fuire des cendres _
H9U.PP<?N',
f.
.rñ.
(Hifl.
mot{o
&
C.om", . )
on
nomme alOr. a la C hlOe IIn mandarlO étabh eoJ\ltnif–
faire pour 13 perceptian des dloi" d'eorrée
&
de forrie :
c'en une eCpece de dire8eur g éoéral des douanes.
l/oye::.
DOUANE . --
.
Le<
'houppons
y foOl .u(Ji des fermiers 00 reeevcuu
des drqits d'entrée
&
de fortié qu'on paye 'pour les
marehaodifes dans les douanes de ce< empit e .
D JEli."..
nai,.~ ' d~
I
Comm~rc~ .
~
HOURAqAN ,
(Mar;"e.)
V.ye,,"
O URAGAN .
HOURCE,
ou
OURC E
f.
f.
(Mar;ne . )
corda–
~e <i~i tiell~
a.
ba~
bord
&
~.
nribQrd de la vergue d'ar–
umoo,
&
qu, ne fen Jam31S que du cÓté du veut el-
1; a un .croe
~
un bout qui s'a¿croche dans '\'étrap;, de
1
extrérn't~
de la vergue ,
&
de-U va pa(fer
a
une pou·–
lie amarrée dérriere le haubant, laquclle étrape a une
ca/fe ..
c~~que e~trémité;
ce cordage fe met de CÓté,
~
ferl de bras a la vergue d'artimoD .
Voye>:.
PI""ch~
pr.-