Table of Contents Table of Contents
Previous Page  286 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 286 / 806 Next Page
Page Background

HOU

H o

ti

B

LO

N,

(Di<t<

&

Mat. ",Id.)

on fait euire

les jeuoes poulfes de

houblon

qui paroilfent

00

printems

dans de

I'eao

comme les

aCper~es ,

&

00

les mange

avec de l' huile , du Cel

&

du

vlnai~rc.

On les appréte

auffi de plulieurs autres

f3~ons .

Elles lachent douce–

mem le ventre; fom utiles pour les obllruélions des vi–

fceres ,

&

Cur-tout pour les engorgemeRs du fole

&

de

la rate . GeofIToy,

Mat.

mla.

T o nt le monde cORnolt l'ufage du

hOllhlon

pour l'af–

faiConnemem de la biere.

V'y <z

B

1

E

R

E

&

B

R A

s–

S E R 1 E.

C e que l'on a dit des bonnes

&

des maunifes qua–

lilés que le

houblon

donnoil

a

la biere , en .bfolumem

gratuil . On m. uque d'obCervalions pour décider la que–

(lion

agi.ée

priocipalemem eo Angle« rre; Cavoir,

(j

la

biere

holtblo,,/<

chalfoit

&

fondoit la pierre des reins, ou

(j

elle ne comribuoit pas au contraire

¡¡

la former . U n

fait alforé, c'en que les bieres rouges forcées de

hou–

blon,

Com plus enyvrantes,

&

qu'clles jellem dans un

alfoupilfemenr dangereux ; mais il n'en pas elair que CeS

effets Coiem dOs au

hOllblon.

O n ne Ce

Cen

que tres-rarement du

houbl."

a

tilre de

m édicamellt : on pourroit l'employer cependam au

lTi

ulilemenl ·que les autres planres ameres , conrre les dé–

f. uts d'.ppéril habituel, les o bnruélions du Foie

&

les

maladies ·de la pe3u .

O n trouve dans quelqnes boutiques nn extrait de

hou–

blon,

qu'on peut faire emrer dnns les bols

&

les éleéluai–

res

ma~Hlr,u l,

qu'on emploie daos le 1r3itemem des

maladies que oous venons d'iodiquer. L es feuilles de

houblo"

eorreot dans le fyrop de chicorée comporé,

&

foo fil c dans les pilules angéliques de la phormacopée

de Paris .

(8)

H O U C HE , H

r

CH E ,

ou

F O

U

A

N N

E ,

(Pi eh•. )

La

ho"eh<,

ufi tée dans le relfort de l'ami–

rauté de Bayonne , en une

fOl/mm.

ébarb"lée d'un cÓ–

té ,

&

i

Cept

bran~hes:

on s'en Cert.u feu, contre

J'or–

"on"an" a<

.669.

1\

faut un tem cal me

&

une nuit

o bCclt re. Deux pc!ehellrs montent dans uoe chalQupe;

J'UIl

fe

Oler

a

l'arricre

&

gO\lverne,

l'autre

a

l'avant

&

'peche. 1I tient ;\ l. main un brandon d'c!clats de Caoin

fces

&

ré lineux: la lueur de ce br.ndon a<tire le poiffilO

a

la fllrfaee, & le peeheur le Crappe d. Ca

bOl/eh•.

Oetre

p~che

Ce f3it en tome Caifon . O n

y

prend des

pdilfons qui peCeot dix , donze

&

quin2e livres .

H O U D A

N,

(G/og .)

~etite

villc de I'isle de,

Fra~ ce dans la Beauce, au dioccCe de Qhartres , Cm la Ve–

g re, ;\

4

licues de Dreux ,

&

'i

S .

O . de Paris,

7ong .

t9

d

' 5"'

38.' ,

lat .

_gd

47'

2[ " .

Guy Patin, homme de teaucoup d'eCpril,

&

d'un

efp.it

fon o rné, naquit

a

H Ol/dall

en

1602,

non pas dans 110-

tre peti.e ville d'Houdan au dioci:Ce de Chartres , co"'–

me tam

de

gens I

t

om éerit , mais dans un villaga 11 m–

m é

H Olldan ,

a

3

licues de Be3u vais : toutefois , pui!1:¡\1C

je vicns de nommer ici cet ,imable homme , il fau t que

¡'ajout. q u1il fu t l'artií'l11 de Ca fortune ; CUf de corre–

aeur d'l mprimerie, il dovint h,bile

&

Cage M édecin c\i–

nique,

lt

n'cut p2S

ton de

fe

dúclarer

cnncmi

de'

l'aD–

timaine, que de

fOil

tems

Oll

oe

fa\-loir

pas pré parer en

F rance , q u'on

y

prépare bien aujourd' hui,

&

dont on

abuCe

~ncore

mleux. Les kmes de

GI/y Pa,in

Ont 6, é

lues avec avidité, paree qu'clles

rom

oamrellcs , paree

que d'ailleurs , Celan la

,~marque

deM . de Volta"e , elles

eOlu ienne." des aneedotes qu'on ai me ,

&

des [atyres

qu'oo aime encore davancage. 11 m ourl\t en 1672,

~

l.i(fa un 61s, C h.rles Patin, qui Ce dillingua par

Con

Ca–

v oi, dans la Medecille, dans la L ittérature ,

&

fur-.out

dans les médailles.

1I

p,\blia en ce dernier genre quan–

tité d'exeellens

ouv ra~es ,

&

fi nit ros jours

a

fladnue en

J6S4;

lailfant deuI 6l1es, célebre¡ par Icurs écrits ,

&

..ne temme

~lIi

a

été auffi auteur .

~ayle

a donné dans

fon diéliQnnaire un ,m iele CUfleU I

&

fort ólendu de

Gu y Patin

&

de Con ti ls .

( D .

J. )

H O

U E,

f.

f.

(Tailland.

&

Agricult. )

in(h um,em

dom on

Ce

fert pOIlr labour.. les vignes

&

res terres

l orfqu 'on ne peut emplo,ycr la cha, me .

La

¡,ane

Ce forge eo.mme la beche; mais au lieu de

douillc", elle a uo reil

I

auquel on réCerve une ponin.n

de fer qu'on, .ppelle

col/el .

Ou

[oud<

la

bOH<

3Ucollet,

&

le refle s'acheve comme

a

tous les omils de cette e(pe–

ce .

Le COUpl nt de' la

houe

ell perpendieul. ire au oollet,

&

le maache parallele . L e laboureur en leve la Cuperti–

d e de la terre ,

&

la beche plus ou moins profo" dé ment :

la terre rene Cur la

hOlle;

ce qui lui dOnO. 13 facilit6 de

la

ver

Ce"

,

retourner, jetter , étendre comn"\e il lui plalt.

Ain li 1'0 n voit que

ce.te

manreuvre Ce rapproche de

I'effet de l'oreille de la eharrue.

VOy'<z l'arti, l<

CUAR–

~ue.

11 Y

a

un jnllyument appellé

bou<ttc ;

c'eCl un di-

'Tome

V II(.

HOU

minutif de la

hON' . V oy<z

HOUETT.r:,

&

" 01

P lg"e _

d'Ág ric.

HO

U E

R E,

{MariHe . } Vo)'<%.

H

ouAQ.UE

.

• HO UETTE,

f.

f.

(Tai /lana.

&

Ifg rieult. )

¡n–

nroment da n! on Ce Cert

au

lieu de l.' boue.

{/oyez

HOU E . D ans

la

hou<tt<,

le calle{

&

I'ceil ne Con! pas

perpendiculaires 3U reCle , l1¡ais p, ralleles.

H O U G U h:

(/a) G/og.

Mr.

H uet

&

BJudrand di–

Cem

1 ..

H ogu<,

mlis l'uCage du pays , l'abbé de L on–

guerue, les can es aDdennes de N ormandie, décidcnt

pour la

H qug ll< ;

Con

nom latin etl

OgaJ ,

felon Vital ,

O~ig;.,

Cel"n C ónal is ,

¡aput Og..

felon Baudrand ,

&

Oga

Celon la pltlpart des écrivams .

C ap de Frallce el1 N ormandie, pros

d~

Cru:rbourg,

défendu p:lr uo fo rt nommé

1',{le-a-1I1adam< .

Le ma–

réchal de Tourv ille

y

fuc déf3i¡ p3r la fi lme AngloiCe

en

169l . .

r-a rade de la

H ougtt<

en exocllenle

¡

c'en un lieu

tres-propre

y

faire une place ¡mport.nte , foi, pour le

oommeree , Coit pour los vailfeaux d. guerre .

L e projet d'uo pOrt dans IZet endroit périt avec I'in–

duflrie de

M .

C olbert

a

eo trouver les fond; o n prétend

cepeod. nt que la dépenCe de ce port

n'~.cédcroi,

pas

celle de vin t vaiITcaux de ligne ; Coo entratieo Caroit

mo:os cotl.eux,

&

la force de cette polition équivau–

droit

a

celle de vingt vailfea" x, lorCquc les

Fran~ois

en

auroient Coixonte

&

dix en IOcr .

( D .

J.)

H O

U 1

L.,

L E ,

( H i/l . nat . )

nom que l'on donne en

F landre, en "H ain.ult

&

dan. le pays de L ,ége, .u char–

GJ n de terreo

V.~ez.

CHARllOS-POSS.LE

.

011

C!onnolfoit depuis long-tems les

cendr~

de "har–

bon de terre qui Cl! tiroicqt de M o"s : I'" fage en a

prel~

que eelfé, depuis qu'en

173 '

il s'en Cormé • Valen–

ciennes une compagnie pour tirer de Hollande les cen–

dres ptoVeoant d!une terre gralfe qui fait le chauffage

des H ol lnorlois Cous le nom d.

" ..

r6<s;

ee Cont ces cen–

dres que I'on appe\le

'" " dre! de

m<Y :

on en a fait de–

pui, un commerce tres-,w nlidérable dans l' Artois , lo

Hainault, le C ambrelis ,

&

dans la partie de la haute

P.icardie ,

~ui

en de notre générali.é, ou le p,i.

&

I'é–

loi~nemen t

de ces celldres

c>nt

empeché que

I'u[ag~

n'en

devl lH plus commun

&

plus étendu .

A I'imitarion de ces cend res de tourbes d' ¡"¡ol lande ,

on en a fait

a

Amiens das murbes de ce pay', done le

débi, a eu auffi beaucnup .de Cucees, quoiqu'elles ne pa–

roilfcnt pos avoir autam qe

quali!~

que les cendres de

H ollande.

D es haCards heu,eux o nt enfin déconvo. t une m. tiere

encare plus utile. Ce Cont des mines

~e

terre de

houil-

1<,

qui

C.

Cont trouvées

a

10 , 30 , 40

piés de profan–

deur ;

:1

Benurains , p,es de

N

oyoo, cd t

7f3,

apres

avoir aherché long-tems

&

inutilement du charbon de

terre; eo

1

7f6,

pres de Laon , Cur les .erroi.s de Suz

y ,

Faucoucotlrc

&

Ceffi eres , <¡ui fe touche",

&

ne

COllt

Céparés q ue par un rnilfeau; ce fut

~n

,Mblayant des

(erres proprcs aux

verreries ;

enfi n

1

au

dénoit d'

Anois

&

de RumigllY,

pr~s

de R ibemont , en chorchant de

meme des mines de eharbon de terre .

1)ifférens cultivatem s

&

labourcurs aya", pcnró que

ces terres

noir~tres

&

brillantes comenoie" t des

C~ls

peo–

pres

a

la " égétation, comme les oendros de mer, les

mirent en cendres , ils en ré pandirenc [ur

l~urs

rerres en–

[emeDcées

&

dans leurs prairíes . Le Cueces en fu t

(i

heuf<ux , qu'il fut bienrÓ, imité

¡

ce qui e'lgagea pln–

lieurs perfonncs

demander

h

permiffio n

&

le privilc–

ge de I'c),"ploita,ion de ce> mines, laquelle , cQmmc de

toutes les \lutres mines , ne pelll t tre fi,ite que par la

permiffi on du Roi, fuivam l'

Arrc!.

du ConCeil de

t

744.

Ces permiffions d'exploitation om été

accordé~s

apros

I'examen des effets '" de la qualité de la

ho;(il/<

de cha–

aune de ces mines.

1\

réCulte de cet e¡;1nen , que I'on s'en Cervi

~n

An–

gle.er

"e

&

en Flandres des cendres d< charbon de tero–

re pour augmentcr la

produ~ion

des.

prairies ;

que les

cendres de toorbes , nommées en H ollando

' c>1dros

a<

m <Y ,

0 01

été employées depuis pour Ics praities

&

les

terres femées

t"n

grains de fourrages; que

1

""on

'dl

fer–

vi de

m~me

des cendres de tOU;bes d' Amicos

&

¿'au–

tres pays ,

&

que les terres

&

cendre. de

hOI(iJl.

déeou–

verte< dans ce<te généralité

3tH

trois endroits dé lign6s

ci-delfus , paroilfent devoír y etre préférées ,

t~nt

par la

proximité que par leur effet , parce qu'elles ont plus de

qualité bitl'lT\ineufe , qui en le plus mr engrais ;les terres.

L'emploi de ces d:tférentes cendres prouve en géné–

,al que

' Out

engrais C.lio

&

bitumioeux en

pféfér~ble

a

une lerre

aride , telle

que.

la

marne ou

le

eran,

dOln Per–

fet n'ell que de dilater les terres tenaces en fe d,latant

elle-mc!me dans les tems humides ,

L'uCa~e

de

la

m,~-

LI

M,