HOT
Mais on
dem~nde
fi leurs
hó"ls
(ont aum des nyles
pour les Ccélérats qui
,'y
réfugieroit . Quelques-uns di–
flinguem la nature des crlmes commis par ceux qui vicn–
nen't
a
Ce retirer ch•• un amba(f.deur; mai, uoe dinin–
aion arbitrarie,
&
Cur laquelle on peut conteller, n'en
pas yropre
a
décider la queniOll propo(é•. On écrivit
en France plulieu" brochures dans le dernier Heele, en
faveur de I"lyle Cans exception; mai, c'en qu'alors
iI
s'agi(foit de la grande affaire arrivée aRome peudam
I'ambaande de
M.
de Créquy. On tiendroit aujourd'hui
un tout autre
lan~:lJ.;e
1
(j
la
comenatioll
s~élc\loi[
a
Pa–
ris, :\Vcc quelqu'un des miniOres etrangers.
GrotiuS croit qu'il dépend dll Couvera;n aupres du–
quel I'ambalfadeur r6lidc, d'accorder ou de refuCer le
privilége, parce que le droit des gens ne demande den
de Cemblable.
11
en du moins certain que I'eneofion des prérogati–
ves des ambalfadeurs
a
c~t
égard, ne peut qu'ctre nni–
fible, en entretenant I'abus des azyles, qui en tOujonrs un
gr3.ndmal . Mais pour abregcr,
'VtJy~z
fur
cene lnati\!rC,
r honl.lfins,
de
jur~
a[)'Ji legatQrlt.m
,edibftJ
compeunre
1
&
BynkershoEk
d"
;flg< <."'pllm! do
amb~!Jad",rs ,
el,.
XX).
Je lIe nomme pas M. de W,cquefort, parce qu'il
n'a point trai,é ce CUJet ftlr des. prillcipes nxes.
(D.
J.)
HIITEI. DES ISVAL-IDES ,
v oye::;
1NI'
A¡'IDI!S.
HII'fI:.L DE I. A !VIo'OWYE,
voy<Zo
MONNOYE.
HÓTEL-D'EU,
(Hifl.
,nod.)
e'dl e plus é,ondu, le
plu, nombrellX, le plus riche,
&
le plus cftrayant de
tons nos hÓpi,au x .
Voiei le tableau ql\e las adminillratenrs enx-mémes en
ont tracé :\ la tete <;les comptes qu'ils rendoient au pu-
blic dans le fiecle palfé .
.
Qu'on
Co
repréCcnte une longoc enfilade de Calles con–
dgu;;s, ou I'on rancmble des ml\l.dcs de tome cCpece ,
&
ou r on en cn,alfc
fouvent trois , ql1f1tre,
"inq
&
fix
dans un meme lit; les vi vall'
3
ellté des moribJnds
&
des morts; I'air
inft!ué
des
exoalai\ons
de
cCltc
llltllti–
lude de corps ma: fai ns, portant d::s
UllS
:'wx
a'ltrl!S
les
gcrmes
penilclltiel~
de leurs illfi rlllités;
&
le Cpeaacle
de la douleur
&
de I'.gonie de tl)US
c6tés
offo"
&
re–
<;\1.
Voili
I'hót</-Dicu.
Aum de ces miCérables les uns Cortent avee des ·
m.uxqu'i1s n'avQiem poim apponés dan, cet hll.oital,
&
que
fQuvent lis vant
cOlnml1niqll~r
au-dehors
3.
cenx avqc
leLquels ils vivent. D'autres guéris imparfaitement, paC–
fent le ' rene de leurs jours dans une COJl val, Cceneo au
(Ji
cruelle que la maladie;
&
le rene périt,
a
l'ex,eeptiol1
d'un petit nombre qu'un t.e
(11pérame.ntrobulle COUliem.
L'hñu/-Dim
ert fort ancien.
I1
el! {jtué dan, la mai–
Con
meme d'Ereembalus, préfet ou gouve, ncm de Pnri
fous C lo!:!ire
111.
en
66S;.
II
s'etl fucccml'ement .ccru
&
el1richi. On a
propo~
en
diltc~ens
tems des ¡¡rojets
de réforme qni n'ont j3¡mais p\l. s'cxéeuter,
&
il eil
rené
camIne
un
goufre toujours (luvert,
Otl.
les
vies
des hommes ayee les aumÓnes des p,miculiers vont
fe
pcrdre.
H
O
T E L
L
E
R
lE, f. f.
(Grammair<.)
batiment
comparé de logcmens ,
chambres, écurics,
COllJS
&
~UltCS
lIeux
lJ¿c~aaircs
pour loger
&
oourrir les voya–
genrs ,
011
les pcrConnes qui font quelque Céjour dans
·une ville ,
H6TEt.LElRI.E
de 'Lltr'!l/i. , (Hifl.
mod.)
édi6ce pu–
blic
ou I'on
re~oit
les voyageurs
&
les pani!.ns, pour les
loger gratllitement.
IJ
Y
en'
ql!~lltité
de fondations fur
les grands ehemins
&
dans les villes d' Afie .
Les
hóull"ia
qu'on, trouve fur les grands ehemins ,
di[ M. Tourncfort, fom de valtes éaificcs longs ou
quarrés, qui om I'apparcnee d'unc grangc. On ne voit
en ded'l115 qu'unc banquet.1C
aHach.éeaux
mnrail~e5,
&
,elevée d'environ trois piés, (ur {jJ de Iarge; le rene
de l. place ea deniné pour les mulets
&
pour les cha–
meau!'; la ban.queue Cert de lit, de table
&
de cllifine
IUX
hommes . On
y
trouve de petites cheminées
ii
Cept
ou huit piés les unes des autres, ou chaenn fait boüillir
f" marmite. Quand la foupe en prdte, on met la nape,
&
I'on fe plaoo .utour de la banquette les piés eroifés
com'lle les tailleurs. Le lit en bien-t6t dre(fé apres le
fouper, iJ n'y a qu'a étendre
Con
tapis
a
cÓté de la che·
minée,
&
ranger
Ces
hardes tout·au-t0m; la felle du
eheval tiem Iíeu d'oreiller,
&
le eapot Cupplée auX draps
&
a
la couverture.
On (rouve
it
aeheter
a
la porte de ces
hñull"i",
du
pain, de la volaille, des ceufs, des fmits ,
&
quelquc–
fois du vin, le tout
ii
fort bon eompte . On va Ce pour–
voir
3U
village proehail1, 6, 1'on manque de quelque.ohoo
fe. On ne
pa.yerien. pour le gite: ces retraites pubh-
I
ques om conCervé en qflelque maniere le droir d'hofpi–
talité, fi teeornmandable. ehot. les ancies .
fAoy<<.
HCb
-.roPITALtTÉ .
I
HOT
Les
h9ttl/erio
de villas Com plus propres
&
mieu:\:
baries; elles re(femblent 3 des monaneres , car
iI
y
en a
be.ueOlll1 avee de petite, moCquées;
h
fomaine ell or–
dinairement au milieu de la coor, les cabinelS paur les
nécemtés Com aux environs; les challlbres
COllt
dirpo–
rées le
10111\
d'une grande gale rie , ou daus des dortoirs
bien éclairés ,
D ans les
hótellcr;o
de fondatÍon, on ne donne pour
tout
pay~ment
qU'llne potite étrenne au concierge ,
&
Pon vit
a
tres vil prix d!lns
les :turres .
Si I'on
veO[
y
étre
a
fon aiCe, il Culft' d'y a <o',
¡¡"e
chombre fervnnt
de euifine; I'on vend
a
la
porte de
I'hótal/aie
vial.de,poilfon,
pa~n,
fru jle:"
beurre
1
hn ilc , pipes
l
tabac, c3ffé ...
chanddle, lurqu'i du bois .
11
t~lUt
s'adrelrer
a
des Juifs
ou
a
des Chréticns pour du vÍll,
&
pour peu de choCes
i1s vous
~n
fonrnilft!l}t en
cachenc.
11 Y
~
de ces
hótelleri<I
r.
bien rentées , que I'on vous
donnt! aux dépCl1 dll
f0nd:\~c'.lr ,
la paille ,
I'orgc,
le"
pain
&
le ris. Voili. les fruits de la charité qni
f~it
un
poinr e(fentiel de la religion
mahom~tane;
&
cet crprir
de
chadt~
ell
{j généra\emel1t répandn pallni \es Turcs,
qu'on voin de bans Mufulmans qui Ce logollt d'\J1s des
erpeees de hUles Cur les ¡:rands chem;ns, ou ils ne s'oc–
cupent pendant les ctlaleqtS qu'a faire repoCer
&.
rafrai–
ehir les
paa:~Il'
qni fQm fatil\u¿s.
N
ous louons ces fOr–
tCS
de Centimens d'humani,¿, mais non5 ne les ayons
pos beauooup dans le cteur; nQUs Com tlles tres-poli,
&
tres·durs .
(D .
J.)
H
o
T TE,
r.
f.
G,amm.
&
artJ ",¿,h."n.)
panie,
d'o¡¡~r,
ou meme de bois,
~troit
par ;en bas, large p.r
en haqt, qulon fix« ftlf les ép.nles avee des bretelks ou
les bras font paaés ,
&
qui fert
a
poner difli5rcntes cho–
Ces . L e cÓté qni tonche au, ':paulcs ell
pl~!;
romre crt
orrondi. Cet iu(trument fert au( jardiniers, aux fmi–
,iers, aux vendangeurs .
11 Y
en a de Cerrées qu'on ap,
pelle
b..
taiJ;
il
Y
en a d'ard<'lirées, de gaud. ronn¿es, de
poi(fées , feloll les diíférens ufa!;cs allxqnels elles Rmt
deninées.
C'en,
un ouvpgc de mandr"rie Oll du vllllnier.
11
en
eomporé d'nn fond de bois , oval rur le derricre de la
hotte,
&
droi~
fur le dCV:lllt, dans Icqllcl 00 p},amc crois
maqnes, den' a chaque coin du del'3nt, qu'on appelle
m(l(¡:u s
fimplcmenr;
&
l'amre au milicu du deHiere pour
fomcnir l'ou\'rage ,
&
qui
fe nomme
maque plale. Vo–
y""
MAQUES
&
MAQUE I'CATE. O n r..it des
hottcs
plcincs
o.u
:l
jour, mais
les unes
&
les
:lurreS
ont>
des
maqnes, des cotoJlailles, d, s tOrches, dcs fai/fes
&
un
colJer.
Voyez
ca
motI
1;
Iclur
nrtide .
HOTTE,
de cbeminé:,
( I1rchiullNre .)
G'ctl
le
h3ut
ou le
mal\tcan
d~L1ne
ehemll1¿e
dt!
euifiuc,
fait
ell
(or–
me p-y.ramidale.
HOTTENTOTS L-ES,
( G,!.g.)
peuple d' Afrique.
dans la Calfrerie, pres du cap de Banne· J;:('péran,ce; i1s [ont
tOrt
connus parce qll'ils tOll<'hent I'habitntíon,
d~s
Hol–
landois,
&
paree
que tous,
les. vOY;'igcurs
en
ont parlé.,
J llnigo de Bervill'.!.s,
Cour~<li ,
Da:n p,er , R,¡bert Lade,
F
ra.,,~ois
L égat,
La
L oubere,
1"'111
OWingtOo, Spil–
berg, le
P.
Taehard, 1.'avern;<-r ,
&
fil1alemel1t M. Kolbe
duns fa dcfcription d\l cap-.
L es
Hott<"t. tI
ne font pas des
N
<Í~res,
dit avec·"i–
filO
L'auteur de I'Hilloire n. turolle de Ilh" mlll,e; ce fonr
des Cañres"
qui ne
lC!roi~nt qu~
baf.-més,
s'lIs ,ne.[e npir"
ci(foient pas la peau avee de la grai/fe
du (uif, qunls
m~lent
pom Ce barbollillir. lis Cont eouleur d'olive
&
,amlis noirs,
quelq~le
peine qu'ils fe d(,»lQcm pour le
de"enir; leurs eheveux collés "nlcllI le par leur afireufe
malpropre[é, recrc::mblcnt
a
la
(oiCon
d'Ull m
)uton
noir
rcmplie de erotte. Ces pcuples
COIlt
errans , indépcodans,
&
,.\OUX
de leur liberté,
its
tont d'llue ,,,lle médioere
&
f
"t
lé~ers
ii
la cour[e;. lenr I3ngnge ell étrnngc, il.
glouUent eomme des eoqs d'
I
nde; les f<mm.s Cont
beaneoup plus petites que les hpmmes ,
&
Ollt la plü–
patt une eCpece d'exeroi(fanee, ou de pe"l dure
&
large
qui leur arolr au-del[us de I'os pubis,
&
qtli· deroend
jnE4u'au, milieu des eui{fes en forme, de [aplier. Tachsrd
&
Kolde diCem que les tcmmes naturelles du Cap Cone
Cujettes
ii
celte moollreu!c diff0rmité ,
'l~,'elles décou\'rent
ñ
ccux
quí'
ont
atrez
de curh..,fité, ou
d'ilHrépirl¡r~
pour
demander
i\
la voir ou :\ la toucher. Les hommes de
leur cÓJé, font
tou~,
a
ce qu'alfurcnt les
m~mes
vo–
y3geurs ,
a
demi-e'Unuql1cs ,
non
qu'ils nailfcnt tels, Olais
parce q.u'on leut Óte un teai,culc ordin3ircment
ii
I'ftge
de huit atlS,
&
quelq!'t fo!s plus tard .
Les
H.temeotI
001
le, nC'!.
fo~t
¡¡Iat
IX
fort large ; il.
ne ,I'.uroiell! eeeen9ant
pa~
tel,
Ii
les meres ne (e f3i_
foiem un dev:olr de, le leur applatlr; peu de tems apres
leur nai(fance, parae qu'elles regsrdent un, ne>. proém i_
neut eomme,
un«
díffo~mité.
ni
oot une levre fon gro(fe
t
fur-
..