)
/
H
o s
Les
hoflieJ
fuccidonécs1ou fucceffives,
hofli", jite,ida–
nt~ ,
lignifinient celles
qU'O~l
immolOlt
conlécutl~emCn[
apres c'autres pour réltératibn du Cácrifice, l",tque I.e
pr~mier
n'avoit peim écé f,vurablc
1
ou qu·on avc:
nt
m . "qué a qnelque cérémonte eJlenuelle; Panl Emlle
tit un pareil Cacrifice élant lilr le point de livrer b.taille
a PerCee, roi
de
Macédoine.
00 appclloit
ho!iier caneareJ
on
cav;aru ,
des
'Viéti–
mes qulon immoloit de cinq "n cinq .os pour le college
des pomifes , c
'e.ll-a·dire , qu'on en pré[emoÍ!
la
partie
de
la
queue rrommée
cllviar.
Les
h~fli<s
amparv"les ,
hofli", amb..rva/"
,
"ouloient
Gire celles qu'oll faerifi oit .,
apr.esles avoir promenées
autour des "h.m]'s , dans ulle proceffion qu'on faifoit
pour la conCervati"n des biens de l·a terre.
~lIes
Ce
ditling~\Oienl
d.eshoflies
amb,,~bin/n
,
qui cara–
c'lérlloienl celies qu' on menoic amour de limites de la
ville de Rome .
Les
h.fliu
d'holocautle,
hOflid! prodic""
tiroient ce
110m de ce qu'elles étoient ¡outes confl1mées par le feu,
fans qu'il en retll! rien pour les faGrificateurs, ou pour
le
pol)ple .
Poyez
HQLOCAÚSl'E.
On con,oit bien que les
hoflies
des partieuliers, dices
cxpiatohes,
ho(li~
pitlud areJ ..
s'irnmoJoiellt
aux dieux,
pour fe pl1rificr d'uo erime, ou de quelque mauvaife
"aion . Ce
moy~o
commod.e de tranquillifer fa confden-
ce,
s'ell glitfé [ou< tbutes fortes de faces dans la
pl'l1~
part des religions du monde . .
Les
hofl;'s
ambiégnes,
hof1i" ambieglld!,
dénoroient
Jes brebis ou vaches quí avoieot eu deux agneaux ou
deux veaux d'une portée, & <¡u'on f.erifioit
a
Junon
a
vee )eun petits .
.
Les viélimes noires, qu'on
immoloit
en pIcio midi,
s'appolloiem
hOflid! medio/es ;
& celles dom les arufpifces
examiooiem les entrailles pour en tirer des préfages , fe
nommoient
hoJ1iee
hart/~ce.
C e o'dl,13 qu'une tiOe des principaux n,oms
d'h.fliu
qu'on trou,-e le plus fréquemmellt dans les autems la–
tios;
&
fans Cl:tte
conódération,
je
l'aurois entierement
fupprimée, car on fa prete avee peine
¡¡
emendre des
mqts qui o'offrent a Perprif que
d~s
puénli,és ou des
cxtravagances.
(D.
J . )
HOSTJE,
(Th/%gie. )
fe dit de
la
perConoe du Verbe
lncarné, qui a été immolé eomme uue
h.flie
en facri-
1iGe
a
ron pere fur l'.rbre d la croix po ur les péchés
des hommes.
H'Iflie
r" dit allm, dans l'Eglife, du corps de
M.
S.
]efus-Chrirl renfermé fous les cfpeees du paio
&
du
'\Iin" que I'on offre tous les jours
camllle
une nouvelle
h.¡lIe
daos le facrifiee de la meffe.
Voyez
M E S
S
€
C'ell le pape Grégoire IX. qui ordonna qu'on ron–
neroit une c\oche pour avertir le peuple d'adorer
¡'hofiie.
I/oyez
ADO KATlON.
-
Le faint-ciboire ell le vaiffeau
o~
1'00 garde les
h'lflin ;
c'e(l une efpece de ¡¡rand eaJice cOllvert .
f/gyez
CALleE
(:1
CIBOtRE.
DilE. de Trlv.
(G )
HOSTILIA,
(G/ ogr. o»c.)
ancie!1 v,íllago d'Italie ,
entre
V
érone
&
Modcne, illurlré pour avoir donoé le
Jour
a
Corllelius N epos , qui fl oriJfoic
CO IIS
Jules-Cef".
11 étoit ami d' A!ticus
&
de Cicóron; & co.mpofa plu–
Jieurs ouvrages , dout il ne oous relle qlle les vies des
plus célebres capi:aioes
r,re~s
&
rOmains; on ponrroit
en reodre la leaure tres-iOlé reffanre pan un commen–
taire hillorique
&
critique, auquel
00
n"a poim enca re
fon~é.
HQfli/ia
re nomme a préfeot
Oftig/ia.
(
D.
J. )
H
o
S T
1
L
1N
A, f.
f:
(Myth%gú.)
décffe adorée
~hez
les Romains,
&
que l!on in voquoil pour la ferti–
licé des te,res,
&..
ppur optenir llne OIoi(1on abbndallle.
• HOSTILITE',
f.
f.
(Art. mil,t.
&
politi'l')
ce
m m vient du latin,
hoflú , ,»»cmi.
U
\le
hofiil,t!
eU
une aaian d'c:nnemi.
b es
hfJ(iili,és
om
UI1
tcms pour eommeneer
&
pour
finir,
&.
I'humanilé n'en pernle,
pa~
de tOutes les eepeces.
11 Y
3
de~
aéli"ns qu'auellll m r>tif lIe peur
~x(!urer.
Les
hoflilitlI
eotl¡mencent légitimemenr lorfqu 'un peu–
pIe maoiferle aes derrei,,, violens, ou 10rCqu'i) refufe les
J'éparations qu'on a te droit d?Cll
~x iger.
)
II etl pruden! de préveoir (on ennellli;
&
iI Y auroir
bien de la maladreffo
a
I'attendte [ur fon
pay~,
qQaod
en peUl fe porter dans le tien .
Les
h.flililts
p~,!v<1lt
dnrer fans injufliee autant que
le dan",cr .
11
oe fu.ffit pas d'avoir obtenu la fatisfaaioo
qu'on demandoir .
11
.n
encare pennis de fe précau–
tianoer contre des inj.ure!) nouyel1es.
T oure guerrc a fon but, & toutes les
hofliTttls
qui oe
lendem point
a
ce bur font iIlícites . Empoi:o oner les
caux ou les armes, bnller fans néeeJfiré, tuer celui qui
efi
defarmé On qui peu.! l'etre, dévafler les campagnes,
H O S
matraer. r do fang froid les Ot3ges o&u les priConniers,
paffer au fil de I'épée de, femmes
des eofaos, ce
font des aélion.. atroces qui deshollorent
tOl1Jours
un
vainqueur.
11
ne faud roit pas
m~me
Ce porter
:i
ces e.–
c.es,
le rfqu'i1s Ceroient devenus les feuls moy"ns de ré·
duire foo Mnemi . QU'3 de commun l'inoocenc qui bé–
gao/e,
3\'CC
la caufe' de
V0S .n,3ines ?
P.<lrmi les
hofliJills
il Y ,!!n a que les n.tions pol ieéeG
fe (unt interdHcs d'Qn confememeo( général;
Inais
les
lvix de
h
guerre font llIl m61anJ\e
r.
bizarre de bnrb3rie
& d'hlllnanité, que le Coldat qui pille, bl ,lIe, viole,
n'en puni ni par les fi ons, ni par l'ennemi . Cepeodaot
il n' en ell pas de ces én()rmités, comme des aélioos
au':'luclles
011
ell cmpo".! dans la chalour du ce mbat.
00
demande ,'il
ell
permis de tuer un
gél1éral~
co–
oemi . e'ell- une .aion que les aocieos Ce 10m -permife
&
que I'H ,lIoire
n'~
jatrtais blaméc ;
&
de n0S jours:
le Ceul point qui
Coil
généralement décidé,
e'eU
ql1e
l'exécradon feroir la julle réeoln penf" de la mOr! d'un
général enncmi,
,¡
elle ét-oit la fuile de la cormptioll
d'un de fes (oldats.
On a pro(crÍl toutes les
h~i¡it!s
quí avoient quel–
qu'apparenee d'atrocjré ,
&
qui pouvoient t:tre r"cipro–
ques.
HOSTIZE,
f.
f.
(Droit coút1lmier.)
e'ell, dir Ra–
gneau, un droit annuel de g¿line, que le vaffal paye"–
fon feignellr
a
caufe dll ténement.
11
en ell fait men–
rion dalls la eodtume de Blois,
arto
40.
G aland dérive
ee mot de
hñte,
qui fi gnifie quelquefois
I'homme d. corps
dTl
ftigmllr:
mais le plus fouvent il exprime tons les
tenanc;"s d
J
Iln
foigncur,
habirans, 1evans
&
couchans
daos fa cenfive . llia eeofive ou ils demeurent ell appel–
lée dans
1 ..
anciens
titres
hoflizia;
aiq!i la redevanee
que ¡'on p,ye par rapport
au
logemeor que ehaello oe–
cupe, a pris le
m~me
nom en latio, & eelui
d'hofli:u
en
frall~ois .
(D.
J .
J
HOTE, f. m.
(Gr,"mmair<.)
terme rel.tif &
réci–
proque , qui fe dit t. or de ecux qni logeor , que de eeUI
qui rollt lo¡¡és.
Celui qUI prend un logis
a
louage dit qu';l
a
un bon
hóte,
en parla
lit
du propriéraire ;
&
réoiproquement le
propriétaire dit
qu'i!
etl bien t¡¡tisfa" de res
hótu,
en par–
lam de
Ces
locataires , ou foulocataires.
JI faut done f.1Voir que la elllltume des .ne¡eos 6toir,
que quaod qllelque
étran~er
demandoit
it
loger, le mal–
Ire du logis
&
I'élranger mettoiene ehaeun
oc
leur cOt/':
UII
pié fur le feuil de la porte,
&
la ils jnroieot de
n~
I
fe porter aueun préjndiee l'un
a
l'autre. C'éroir eetre
cérénl0nie qui
donnoit
(ant d'horreur pnur ceux qui vio–
loient le droit d'hofpitalité , ear ils étoicnt regardés com–
Il)e
paqures.
Au lieu
d'ho(pes ,
les anciens latins difoient
hoflis.
C'ell
Cici!ron lui-méme qll i no"" apprcnd cela. D epuis
hqflis
a
fi~nifié
ea" , mi;
I<lm
l'iMe -de l'horp,italité étoit alté-
réc::.
Dil!ionnQ;re
de
Trl'Vou:x.
!J
H
O T EL, f. m .
(Grnmmnire.)
les habitatioos des
particuliers prennent différens noOlS , felon les différeos
états de ce\lx qui le, oecllpeor. On dit la
mai[on
d'un
bourgeois, P
hótel
d'un
grand,
le
pa/ais
d'un princc ou
d'un
roi.
L'hñtel
en
[C)Ujours
un
~rand
balimcnc
annoncé
par le falle de foo extérieur, l'étendue qu'il embratfe.
le nombre
&
la diverlité de
Ces
10gEmens,
&
la fleheffe
de
fa
dé.:oradon
illtérieore.
On en
trouvera un
modele
daos nos
PlancheJ d' IIrchitetlure .
tll\TEL DE
VIL~,
0«
MAtSOS
DE
VILLE,." MAlo
S0~
C'''''IUNE
DE
VI LLE,
(J",.ifpr"d.)
erl le tieu pu–
blic
ou
fe
ti~m
le
cO~l lej¡
des offiders
&
lJour~eois
d'une
vilie pOllr délibérer fur les affaires communes.
L'épbliffement
d~s
premiers
hqt,ls de vil/e
remOllte
au tcms de
I'élabliffomen~
dos commlllles, & cooCéquem–
menr "ers le cOlT)men¡:ec¡\ent du
xij.
¡¡eele.
Voyez
COM–
~t U"ES.
(A)
1-11\
1)
E
L
d'"" amb4Tadeur , ( Droit des
~",s.)
e'ell
ainC, qu'on nomme lOute maifon que p<end un ambaf–
fadeur ou minlllrc, daos le lieu ou il va réfide. pour
y
exercer fa fonélion .
On regarde par route l'Europe les
hateh
ti'
ambafTa–
detlrs
eOllll1le des a'1.yles pour eux & pur leurs domelli–
qlles. En effet, un ambaffadellr & fes gens ne peuvent
pos dépendre dll fonverain
che~
leqllel
il
eíl envoyé
ni
de fes tribunaux ; aueuo obllacle ne doit l!empécher d:al–
ter,
de venir, d'agir
librClncl1t;
on pourroi[ luí
¡OlpU–
ter des "rimes, dit fort bien M . de MentefquiQu, s'il
pouvoit /lrre
arr~té
pour des erunes; pn polÍrroit lui fup–
paCer des dettes, s'il pOllvoit etre arreSté pour dettes; Ca
maifoo ell dooc faerée, & !'on oe peut l'aceuCer que
devant feo mallre, qui ell fon juge ou fon complico.
Mais
I